Ouff....des photos qui montre ce à quoi on fait face à tout les jours quand on pilote dans la brousse. Il faut toujours être alerte pour ne pas se ramasser dans des situations comme celles là.
Moi j'ai été chanceux, je n'ai que slusher à quelques reprises, mais je me suis toujours sorti du bois par moi même. Parfois, il m'a fallut plus d'une journée par contre pour me sortir de la slush. Tout seul, c'est inquiétant et on ne travaille pas vite.
Merci pour ces photos Djipibi
Jacques :D :D
Métier : Pilote de Brousse avec Bob Cadi.
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toxedo_2000
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Bob Cadi
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Bon bien, mission accomplie. :!:
Mon dernier vol officiel de la saison a été fait.
La dernière mission consistait à aller chercher notre quai portatif qui était situé au champ de mine sur la Nottaway.
Aujourd'hui la météo est ordinaire, quelques patites patches de brume, humidité élevée, OAT de +2 deg. des vents du Sud-Est de 15 mp/h G 20.
Belles conditions de vent pour beacher le Beaver dans les roches à l'abri des vents, mais des vents sud à cet endroit provoque un bon rabattant à cause de l'effet de down draft causée par les falaises qui créent la fosse ou je me trouve.
Dans des conditions ou ça brasse pas mal au décollage et ou je dois effectuer un bon virage rapide à basse altitude sans beaucoup d'accélération, je me suis fait une petite technique maison.
En mode Take off flaps, le Beaver décolle vraiment assez facilement vers les 55 - 60 mp/h, par contre à ce set-up les flaps draguent beaucoup et l'augmentation de vitesse est modeste.
Si je pompe-up les flaps rapidement afin de réduire la drag, mon appareil va immédiatement caller et perdre 25 pds d'altitude d'une shotte, à cet endroit, je n'ai pas le luxe de perdre ce peu d'altitude et je dois effectuer mon virage avant d'arriver à la falaise ou le down draft va me mettre dans le trouble.
Si je trimme rapidement nose-up pour ne pas caller en pompant up les flaps, je ne callerai pas mais ma vitesse ne vas pas augmenter aussi rapidement que je le voudrais.
Alors, parfois je bâtis une bonne vitesse sur l'eau sans décoller et ainsi risquer de me faire rabattre par une rafale .
Pour ce faire je part, pas de flaps et rendu passé 60-65 je donne une pompe de flaps down, immédiatement le beaver décolle et accellère rapidement car je ne lui impose pas la drague du TKoff flaps. Sitot, je réduids la puissance et ajuste le pitch pour le climb setting soit 30-20.
Donc ma vitesse monte rapidement et arrive vite dans les 90+mp/h qui me permets ainsi de faire un bon virage appuyé en toute sécurité.
Puis une fois stabilisé, je passe en mode cruise flaps et réduis à 28-18 pour mon cruise setting. A chaque changements de setting ou de flaps je dois retrimmer l'appareil et c'est là qu'il me manque toujours une main pour filmer..
Aijourd'hui, j'ai essayé de tenir ma caméra avec certains doigts de ma main gauche qui tiens le manche et j'ai tenté d'anticiper un réglage de trim qui me donnerais pas trop de trouble lors des étapes de décollage.
Bref, voici en version amateur mon dernier décollage de ma saison de brousse par ici.
[youtube]D4Yqj1Lu9gA[/youtube]
Bob
Mon dernier vol officiel de la saison a été fait.
La dernière mission consistait à aller chercher notre quai portatif qui était situé au champ de mine sur la Nottaway.
Aujourd'hui la météo est ordinaire, quelques patites patches de brume, humidité élevée, OAT de +2 deg. des vents du Sud-Est de 15 mp/h G 20.
Belles conditions de vent pour beacher le Beaver dans les roches à l'abri des vents, mais des vents sud à cet endroit provoque un bon rabattant à cause de l'effet de down draft causée par les falaises qui créent la fosse ou je me trouve.
Dans des conditions ou ça brasse pas mal au décollage et ou je dois effectuer un bon virage rapide à basse altitude sans beaucoup d'accélération, je me suis fait une petite technique maison.
En mode Take off flaps, le Beaver décolle vraiment assez facilement vers les 55 - 60 mp/h, par contre à ce set-up les flaps draguent beaucoup et l'augmentation de vitesse est modeste.
Si je pompe-up les flaps rapidement afin de réduire la drag, mon appareil va immédiatement caller et perdre 25 pds d'altitude d'une shotte, à cet endroit, je n'ai pas le luxe de perdre ce peu d'altitude et je dois effectuer mon virage avant d'arriver à la falaise ou le down draft va me mettre dans le trouble.
Si je trimme rapidement nose-up pour ne pas caller en pompant up les flaps, je ne callerai pas mais ma vitesse ne vas pas augmenter aussi rapidement que je le voudrais.
Alors, parfois je bâtis une bonne vitesse sur l'eau sans décoller et ainsi risquer de me faire rabattre par une rafale .
Pour ce faire je part, pas de flaps et rendu passé 60-65 je donne une pompe de flaps down, immédiatement le beaver décolle et accellère rapidement car je ne lui impose pas la drague du TKoff flaps. Sitot, je réduids la puissance et ajuste le pitch pour le climb setting soit 30-20.
Donc ma vitesse monte rapidement et arrive vite dans les 90+mp/h qui me permets ainsi de faire un bon virage appuyé en toute sécurité.
Puis une fois stabilisé, je passe en mode cruise flaps et réduis à 28-18 pour mon cruise setting. A chaque changements de setting ou de flaps je dois retrimmer l'appareil et c'est là qu'il me manque toujours une main pour filmer..
Aijourd'hui, j'ai essayé de tenir ma caméra avec certains doigts de ma main gauche qui tiens le manche et j'ai tenté d'anticiper un réglage de trim qui me donnerais pas trop de trouble lors des étapes de décollage.
Bref, voici en version amateur mon dernier décollage de ma saison de brousse par ici.
[youtube]D4Yqj1Lu9gA[/youtube]
Bob
Last edited by Bob Cadi on Tue 01 Nov, 2011 19:57, edited 2 times in total.
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Hello mon barbu Beaver Bob (Triple Bravo);
Tu t'en viens pas mal bon, bravo pour avoir passé à travers la saison jusqu'aux glaces. Et tu manipules le throttle et le pitch d'une main maintenant, comme un vrai chauffeur!
Pi on est tu bien assis là-dedans avec une bonne chaufferette à l'automne?
J'ai hâte que tu me contes ta saison de vive voix, assis devant un bon Gatorade de ta couleur préférée.
Ta barbiche grise te va bien mais trahit ton âge tsé.
Gilles
Tu t'en viens pas mal bon, bravo pour avoir passé à travers la saison jusqu'aux glaces. Et tu manipules le throttle et le pitch d'une main maintenant, comme un vrai chauffeur!
Pi on est tu bien assis là-dedans avec une bonne chaufferette à l'automne?
J'ai hâte que tu me contes ta saison de vive voix, assis devant un bon Gatorade de ta couleur préférée.
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Salut Bob et félicitation pour ta saison et ta perseverance.Tes salutations serons faites a qui de droit, pour l'instant je suis a Toronto chez Flight Safety pour quelque jours encore . Les commentaires que j'entend sur le pilote du beaver sont toujours elogieux a ton endroit alors encore une fois félicitation .Repose toi bien et maintenant prend soin de ta femme qui a t'as attendue tout l'été ...
Agooda watchya.
Michel
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Super Bob ton vidéo, plein écran et on est comme assis dedans, quel bo son en +. Quelle belle aventure tu nous a fait vivre encore une fois, alors je m'imagine un peu celle que tu as vécu toi.... ;)p Tu la pas volé la job :lol: Tu la mérité. Repose toi et reviens nous avec la suite..... :D
Paul :wink:
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Bob Cadi
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Merci.
Encore quelques journées à la base, on devrais descendre l'appareil à Amos samedi, puis on démonte les quais et je reviens au sud.
Mardi ou mercredi prochain au plus tard.
J'ai vraiment bien aimé ma saison.
La déception de ne pas avoir eu mon appareil en début de saison s'est transformé en défit et en pression que je devais passer ou casser...
La marche est alors devenue très haute, graduer d'un ptit CA 2 places au légendaire DHC-2 Beaver. Bien sur, certaine expériences sur du 185-206 Tundra ont pesé dans la balance, mais pour les assurances et pour un employeur ce n'est plus le temps de jouer.
Lors de mon entrevue, certains points marquant ont ressortis:
Mon expédition à Kuujjua, mon ferry à Sun & Fun et à whitehorse en Tundra.
Le retour du BC en 140, mon annotation twin....
Tous ces vols comme PIC aux commandes de différentes machines, dans différentes régions et dans des conditions de météo parfois difficile ont fait pencher la balance en ma faveur.
Malgré tout, Dave acceptais un fort risque en prenant un Newbie sur sa grosse machine dans son environnement aux nombreux pièges.
De mon coté, pas de deuxièmes chances l'entraînement ne serait pas éternel.
Finalement, par quelques bons reflexes et surtout grâce à un esprit d'analyse
et de décision rapide, je pus tirer mon épingle du jeu et ainsi gagner cette place tant convoitée que celle d'être PIC de Beaver.
Mais derrière ce pilotage d'une machine historique, se cache une charge de travail manuel qui saurait en décourager plus d'un, le Beaver ne se laisse pas gagner facilement, il ne partage ses heures qu'avec ceux qui accepeterons de travailler aussi fort que son gros radial.
Mon plus gros défit en cours de saison fut de ne pas planter la machine, plus la saison avançait , moins d'eau il y avait dans les rivières déjà peu profonde..
L'habileté augmentait mais le niveau de difficulté suivait de proche, la météo toujours dans les minimums qui nous surveille de très près.
Ouff, la dernière semaine dans le verglas, la brume matinale, le frimas sur la machine, la glace sur les lacs...le Beaver sentait la fin arriver et il ne voulais pas que son pilote relache la tension.
Et voilà, le dernier amerrissage correctement exécuté de fait.
Yééééé.
Bientôt je reviens au sud chez moi, j'ai beaucoup de temps à reprendre.
Mais je serai de retour cet hiver pour un nouveau défit sur Wheel-skis, avant de reprendre une autre saison.
J'espère bien vous avoir divertis en vous documentant une petite partie de mon quotidien de pilote de brousse, de pilote de DHC-2 Dehavilland Beaver.
Mon respect le plus fort à tous ceux qui ont travailler au cours de leur vie sur ces merveiulleuses machines. Dur labeur récompensé par un ronronnement puissant et réconfortant.
A suivre
Bob
Qui ne s'est assis que 2 minutes durant toute la saison...
Encore quelques journées à la base, on devrais descendre l'appareil à Amos samedi, puis on démonte les quais et je reviens au sud.
Mardi ou mercredi prochain au plus tard.
J'ai vraiment bien aimé ma saison.
La déception de ne pas avoir eu mon appareil en début de saison s'est transformé en défit et en pression que je devais passer ou casser...
La marche est alors devenue très haute, graduer d'un ptit CA 2 places au légendaire DHC-2 Beaver. Bien sur, certaine expériences sur du 185-206 Tundra ont pesé dans la balance, mais pour les assurances et pour un employeur ce n'est plus le temps de jouer.
Lors de mon entrevue, certains points marquant ont ressortis:
Mon expédition à Kuujjua, mon ferry à Sun & Fun et à whitehorse en Tundra.
Le retour du BC en 140, mon annotation twin....
Tous ces vols comme PIC aux commandes de différentes machines, dans différentes régions et dans des conditions de météo parfois difficile ont fait pencher la balance en ma faveur.
Malgré tout, Dave acceptais un fort risque en prenant un Newbie sur sa grosse machine dans son environnement aux nombreux pièges.
De mon coté, pas de deuxièmes chances l'entraînement ne serait pas éternel.
Finalement, par quelques bons reflexes et surtout grâce à un esprit d'analyse
et de décision rapide, je pus tirer mon épingle du jeu et ainsi gagner cette place tant convoitée que celle d'être PIC de Beaver.
Mais derrière ce pilotage d'une machine historique, se cache une charge de travail manuel qui saurait en décourager plus d'un, le Beaver ne se laisse pas gagner facilement, il ne partage ses heures qu'avec ceux qui accepeterons de travailler aussi fort que son gros radial.
Mon plus gros défit en cours de saison fut de ne pas planter la machine, plus la saison avançait , moins d'eau il y avait dans les rivières déjà peu profonde..
L'habileté augmentait mais le niveau de difficulté suivait de proche, la météo toujours dans les minimums qui nous surveille de très près.
Ouff, la dernière semaine dans le verglas, la brume matinale, le frimas sur la machine, la glace sur les lacs...le Beaver sentait la fin arriver et il ne voulais pas que son pilote relache la tension.
Et voilà, le dernier amerrissage correctement exécuté de fait.
Yééééé.
Bientôt je reviens au sud chez moi, j'ai beaucoup de temps à reprendre.
Mais je serai de retour cet hiver pour un nouveau défit sur Wheel-skis, avant de reprendre une autre saison.
J'espère bien vous avoir divertis en vous documentant une petite partie de mon quotidien de pilote de brousse, de pilote de DHC-2 Dehavilland Beaver.
Mon respect le plus fort à tous ceux qui ont travailler au cours de leur vie sur ces merveiulleuses machines. Dur labeur récompensé par un ronronnement puissant et réconfortant.
A suivre
Bob
Qui ne s'est assis que 2 minutes durant toute la saison...
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daniel61
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Bob Cadi wrote: Finalement, par quelques bons reflexes et surtout grâce à un esprit d'analyse
et de décision rapide, je pus tirer mon épingle du jeu et ainsi gagner cette place tant convoitée que celle d'être PIC de Beaver.
Loin de la "shop" et près de ton rêve...bravo pour cet accomplissement professionnel et, je présume, hautement personnel aussi.
Bob Cadi wrote:J'espère bien vous avoir divertis en vous documentant une petite partie de mon quotidien de pilote de brousse, de pilote de DHC-2 Dehavilland Beaver.
ÉNORMÉMENT. Merci Bob
;)p ;)p ;)p ;)p ;)p ;)p ;)p ;)p
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paramedic
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- Location: Baie-Comeau
Super Bob! j'ai lu avec plaisirs ta première saison de brousse sur beaver. Intéressant de voir en quoi consiste une saison sur flotteur du coté professionnel. Des fois j'ai des remorts de ne pas avoir pris l'option brousse au lieu de l'option ligne aérienne du CQFA. Mais bon, continue tes reportages et j'ai déjà hâte à ta prochaine saison sur ski. Mais prend le temps de te reposer et de profiter de la civilisation. Ps : j'aime beaucoup tes videos, mais je serais moins stressé pour toi si tu n'avais pas à tenir ta caméra durant les phases critiques du vol. Aussi, tu pourrais même faire un résumé de tes aventures et publier cela soit sous forme de document écrit ou un reportage video.
Bravo encore !
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