Pour commencer, je voudrais vous remercier tous pour vos bons commentaires sur mes reportages. Vu l’impossibilitée de pouvoir tous vous embarquer a bord de ma nacelle, je vous fais revivre mes vols avec moi en photos.A chaques vol que je fais, vous etes tous dans mon sac de vols, avec moi dans la nacelle.
En plus , il y a des nouveau sur le forum: pilote de montgolfières et équipiers, bienvenue...........GRRRRRRRRRRR
Voici en photo ma dernière fin de semaine de vol, soit le samedi 18 et dimanche 19 Octobre. Durant cette dernière fin de semaine, j’ai vécus un vol que je classerais dans mes tops 5 de cette année.
Vol du Samedi le 18 Octobre 2008
Il est 6 :30 am et il fait encore noir, Moi, Richard et Jean-Francois attendons nos passagers dans le stationnement de l’Auberge des Gouverneurs a St-Jean. Les équipiers eux, jasent tous ensemble et se content des peurs.........
La FSS prévoie un vent du 350 à 9kts a 3000’ et aussi a 6000’ et ensuite un vent du 320 à 12kts a 9000’.
Avec Richard nous établissons un plan de vol car il a 4 parachutistes a larguer. Richard s’ occupera des communications radio avec la tour et nous serons en communication tous les trois ensembles sur 123,450. Pour la plaisirs des passagers, nous ferons un décollage simultané, et suivrons Richard pour voir le largage des parachutistes.
Durant la montée, nos deux enveloppe se touche presques et on se parle de nacelle a nacelle, nous nous élevons lentement à 200’ / minutes pour évité de se décoller.
Pendant ce temps, Jean-Francois n’ est pas tellement loin de nous au dessus du Richelieu.
Après un certain temps, les deux enveloppe finissent par se décoller, et on commence notre ascension vers 6000’. C’ est le controlleur de la tour qui fera le relais avec le terminal de Montréal. Je crois que le controlleur fait le relais car il est heureux d’avoir du travail ce matin. Nous sommes approuver pour 6000’.
Nous sommes toujours en formations très groupé, meme a haute altitude. Cette photo le prouve.
A 7000’ nous commencons a entré dans les nuages. L’épaisseur de ceux-ci est environ 200’. Et ils sont fragmentés.
Cela est toujours spécial de se retrouver on top par-dessus les nuages.
La température est a -9c , on avait prévue le coup, on est tous habillé avec de bonnes bottes et manteau chaud.
Nous continuons notre ascension, j’augmente mon taux de montée a 600’/ minutes. Richard demeure a 500’/ minutes.
On appercoit notre « aura » dans les nuages.
Avec ce taux de montée, je suis plus haut que Jean-Francois, qui lui se maintient a 400’ / minutes.
Mon taux de montée plus rapide a fait en sorte que je me suis rapproché très près De Richard.
En fait , tellement près , qu’ a 11,000’ , on se parlent de nacelle a nacelle………
Richard m’ explique , en vol, la procédure qu’il fera pour larguer les parachutistes, en tenant compte de ma présence a ses cotés. Pour effectuer le largage, il devra se mettre en descente a 400’/ minutes, car lorse que les paras auront sauter, du aux poids en moins dans la nacelle, la montgolfière va remontée. Il devrait donc se retrouver a la fin du largage, en légère montée.
Pendant que les paras se préparent, j’ai un choix a faire : soit que je me mette en descente aussi a 400’ / minutes tout en évitant de me retrouver sous Richard ou soit que je me positionne en légère montée, pour ne pas me faire « ramasser » par Richard lorse qu’il va se retrouver en montée a la fin de sont largage. Je choisi le deuxième choix, qui me parait la plus sécuritaire.
La seule chose que je n’ai pas pensé, c’est que 400’ en descente plus 200’ en montée, cela fait 600’ d’éloignement.
Cela a donc donné comme résultats que nous n’avons pas pu apercevoir les parachutistes sauter, mais nous avons eu une superbe vue sur la montgolfière de Richard.
Après le largage, la seule chose qui nous restait a faire fut de redescendre, donc après avoir tiré sur ma corde rouge qui actionne le parachute, j’ai stabilisé la descente a 1000’ / minutes. Lorse que l’on atteint la vitesse maximale de descente d’une montgolfière ( 1000’/ minutes pour la mienne) , celle-ci se met a tournée comme une toupie en descente. Il y avait donc trois toupies au dessus de St-Sébastien samedi matin.
Après etre revenu a un niveau de vol qui permettait la recherche d’un terrain d’ atterrissage, je me suis posé dans un champs a quelques centaines de pied d’ un petit domaine. Richard lui s’est posé dans le meme champ que moi, mais a quelques milliers de pieds de moi.
Le propriétaire de la résidence est venu a ma rencontre accompagné de ses 4 enfants dont les ages variaient de 4 a environs 8 ans.
J’offris alors au propriétaire de descendre mes deux passagers et d’embarquer ses enfants, et de me suspendre a quelques pieds dans les airs pour me rendre me posé sur son terrain. Ce qui fut dit fut fait .Et je me suis finalement posé directement dans son immense stationnement.
Je n’avais jamais vu autant d’émerveillement dans les yeux d’un enfant. Le plus petit avait les yeux tellement grands ouvert, que des deux dollars aurrais pu entrer dedans.
Voilà, ce fut un de mes plus beau vol de cette année, après 1 :25 hrs en vol dont plus de 1 :00 en altitude incluant la montée et la descente, il faisait pas mal plus chaud au sol qu’ en altitude. Après avoir terminé de serrer son matériel, Richard a finit par venir nous rejoindre avec ses passagers dans le stationnement du propriétaire pour prendre le mousseux.
Je vous conterai mes autres vols de la fin de semaine un peu plus tard cette semaine.
Bon vol a tous
















