Procédures de communications radio
- chico5817
- Sérieux participant

- Posts: 2359
- Joined: Fri 09 Oct, 2009 09:45
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: au Québec
Re: Procédures de communications radio
"De plus y faut pas oublier Messieurs les pilotes que sur la rive-sud de Montréal, surtout dans le coin de Beloeil, St-Hyacinthe, Rougement, St-Mathias..etc.. Que vous êtes pratiquement toujours dans une zone d'aéroport et qu'il faut écouter les fréquences et s'annoncer au besoin."
"Trop souvent je sort de Beloeil à 1500' pis que croise des avions de très très proche qui doivent rentrer à St-Hubert ou St-hyacinthe pis qui n'écoute pas les autres fréquences."
Merci[/quote]
Oh que ouiiiiiii, et en provenance de St Hyacinthe vers on ne sait ou qui passent sous l'altitude recommandée et qui ne communiquent pas et pourquoi pas aussi porter une attention particulière aux hydravions qui décollent de St Mathias, je n'ai jamais vécu de conflit avec eux mais j'ai toujours vérifié 2 ou 3 fois avant de traverser la rivière Richelieu.
Pierre C.
"Trop souvent je sort de Beloeil à 1500' pis que croise des avions de très très proche qui doivent rentrer à St-Hubert ou St-hyacinthe pis qui n'écoute pas les autres fréquences."
Merci[/quote]
Oh que ouiiiiiii, et en provenance de St Hyacinthe vers on ne sait ou qui passent sous l'altitude recommandée et qui ne communiquent pas et pourquoi pas aussi porter une attention particulière aux hydravions qui décollent de St Mathias, je n'ai jamais vécu de conflit avec eux mais j'ai toujours vérifié 2 ou 3 fois avant de traverser la rivière Richelieu.
Pierre C.
-
Davidrc
- Participant occasionnel

- Posts: 232
- Joined: Thu 24 Mar, 2011 05:33
- Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: Granby
Re: Procédures de communications radio
ptit question sur les com...
pkoi dire info traffic sur 126.7????
il me semble que si tu t'annonce et que je t'entend
bien je le sais que tu émet sur 126.7 non!
ce n'est pas du temps inutile d'antenne comme traffic en conflit
expliquer moi svp
David
pkoi dire info traffic sur 126.7????
il me semble que si tu t'annonce et que je t'entend
bien je le sais que tu émet sur 126.7 non!
ce n'est pas du temps inutile d'antenne comme traffic en conflit
expliquer moi svp
David
- alexfortin
- Sérieux participant

- Posts: 2143
- Joined: Fri 24 Jun, 2011 16:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: Boucherville
Re: Procédures de communications radio
Le problème c'est que beaucoup de gens sont sur les mauvaises fréquence donc c'a aide à confirmer. Autre point comme j'ai mentionné plus haut, certains endroit comme la rive sud de Montréal demande d'avoir deux radio car on doit écouter le 126.7 + le 123.2 pour les aéroports autour donc en vous annoncant sur le 126.7 on sait déjà sur quel fréquence vous êtes. (certains pourrait me dire de regarder le RX sur mes radios mais il faut aussi regarder dehors pour les chinoisDavidrc wrote:ptit question sur les com...
pkoi dire info traffic sur 126.7????
il me semble que si tu t'annonce et que je t'entend
bien je le sais que tu émet sur 126.7 non!
ce n'est pas du temps inutile d'antenne comme traffic en conflit
expliquer moi svp
David
Alex
- alexfortin
- Sérieux participant

- Posts: 2143
- Joined: Fri 24 Jun, 2011 16:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: Boucherville
Re: Procédures de communications radio
Les hydravions de st-Mathias vont souvent rester très bas au dessus de la rivière, mat quand on penses là, on a St-Mathias en dessous, les hydravions et le traffice sortant de St-Hubert qui nous passe au dessus de la tête en suivant la 116........chico5817 wrote:"Oh que ouiiiiiii, et en provenance de St Hyacinthe vers on ne sait ou qui passent sous l'altitude recommandée et qui ne communiquent pas et pourquoi pas aussi porter une attention particulière aux hydravions qui décollent de St Mathias, je n'ai jamais vécu de conflit avec eux mais j'ai toujours vérifié 2 ou 3 fois avant de traverser la rivière Richelieu.
Pierre C.
Alex
- daniel61
- Modérateur

- Posts: 4205
- Joined: Tue 13 May, 2008 09:03
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Cessna
- Modèle de l'avion: 177
- Identification de l'avion: C-GAQS
- Location: Longueuil
- Contact:
Re: Procédures de communications radio
Pas toutes les radios ont un voyant RX, et comme tu dis, c'est mieux de regarder dehorsalexfortin wrote: (certains pourrait me dire de regarder le RX sur mes radios mais il faut aussi regarder dehors pour les chinois![]()
![]()
)
Alex
- martind2112
- Participant à l'aise

- Posts: 831
- Joined: Wed 30 Nov, 2011 14:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Location
- Modèle de l'avion: C150H, AA1B
- Identification de l'avion:
- Location: St-Philippe
Re: Procédures de communications radio
Info trafic, région <Drummondville>, [<modèle ou type>], <[G]ABC>, <position et alt>, <destination ou cap ou en exercice>.Zico wrote:Normalement c'est "info trafic 126.7, qui on est, où on est, où on va et quelle altitude on est", non ? En plus, je répète mes 3 dernières lettres à la fin du message parce que je trouve que c'est plus facile pour les autres de les "capter" en fin de message si quelqu'un veut communiquer avec moi.
Martine
Le fait de mentionner la région avant tout permet aux autres de filtrer et de décider si le message s'adresse à eux.
Si on est dans la région concernée, il est facile et pertinent de se rappeler de l'indicatif qui vient après. Il devient superflu de répéter l'indicatif à la fin.
Sinon, on retourne tout de suite à notre passager et on lui répète: "C'est cool voler, hein?"
- nuage
- Participant habitué

- Posts: 430
- Joined: Fri 10 Feb, 2012 11:29
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: St-Zénon
- Contact:
Re: Procédures de communications radio
En VFR, ce n'est pas une obligation et ce n'est même pas obligatoire d'avoir une radio.alexfortin wrote:certains endroit comme la rive sud de Montréal demande d'avoir deux radio car on doit écouter le 126.7 + le 123.2 pour les aéroports autour
- alexfortin
- Sérieux participant

- Posts: 2143
- Joined: Fri 24 Jun, 2011 16:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: Boucherville
Re: Procédures de communications radio
Je sais que c'est pas obligatoire, par ''demande'' je voulais dire le gros bon sens.nuage wrote:En VFR, ce n'est pas une obligation et ce n'est même pas obligatoire d'avoir une radio.alexfortin wrote:certains endroit comme la rive sud de Montréal demande d'avoir deux radio car on doit écouter le 126.7 + le 123.2 pour les aéroports autour
C'est un autre sujet mais j'arrive pas à comprendre qu'en 2014 un gars puisse voler un avion sur le Richelieu entre St-Hubert, St-Jean, sous le terminal, près de Beloeil, St-Hyacinthe, St-Mathias, Rougement, etc.... sans radio.
C'a juste pas de bon sens à mon avis.
Alex
-
Shore
- Participant occasionnel

- Posts: 135
- Joined: Fri 16 Aug, 2013 11:11
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: mooney
- Modèle de l'avion: m20
- Identification de l'avion:
Re: Procédures de communications radio
Pour ce qui est des nordo, moi aussi aux prix ou sont les avions je trouve cela dommage de ne pas avoir de radio. Par exemple, je lis ce post et je me fait la réflexion que certains pilotes que j'ai croisé n'ose pas parler à la radio justement parce qu’ils ont peur de ne pas dire la bonne chose au radio ou de ne pas le dire de la bonne façon.
On voit justement au fil de ce post l'intransigeance de certains et le jugement porté sur ceux qui ne maitrisent pas bien, ou avec de la phraséologie plus ancienne mais pour moi je pense que même si le gars dit trafic en conflit ou autre, tout ce que je veux c'est savoir qu'il est là, alors je pense que même si ils parlent comme des camionneurs dans le radio, il faut les encourager surtout pas les juger mais les aider à progresser. Si vous voulez qu'ils continuent à parler sinon certains vont se taire définitivement et cela ne sera pas mieux.
Bons vols
Shore
On voit justement au fil de ce post l'intransigeance de certains et le jugement porté sur ceux qui ne maitrisent pas bien, ou avec de la phraséologie plus ancienne mais pour moi je pense que même si le gars dit trafic en conflit ou autre, tout ce que je veux c'est savoir qu'il est là, alors je pense que même si ils parlent comme des camionneurs dans le radio, il faut les encourager surtout pas les juger mais les aider à progresser. Si vous voulez qu'ils continuent à parler sinon certains vont se taire définitivement et cela ne sera pas mieux.
Bons vols
Shore
- nuage
- Participant habitué

- Posts: 430
- Joined: Fri 10 Feb, 2012 11:29
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: St-Zénon
- Contact:
Re: Procédures de communications radio
Peut-être que le gars de 2014 regarde dehors, il n'a pas de radio à gérer alors il regarde dehors très souvent.alexfortin wrote:Je sais que c'est pas obligatoire, par ''demande'' je voulais dire le gros bon sens.nuage wrote:En VFR, ce n'est pas une obligation et ce n'est même pas obligatoire d'avoir une radio.alexfortin wrote:certains endroit comme la rive sud de Montréal demande d'avoir deux radio car on doit écouter le 126.7 + le 123.2 pour les aéroports autour
C'est un autre sujet mais j'arrive pas à comprendre qu'en 2014 un gars puisse voler un avion sur le Richelieu entre St-Hubert, St-Jean, sous le terminal, près de Beloeil, St-Hyacinthe, St-Mathias, Rougement, etc.... sans radio.
C'a juste pas de bon sens à mon avis.
Alex
Voici une réflexion que j'ai eu au début de ma formation lors de mes premiers vols solo:
Après mes annonces sur 126.7, je ressentais une sorte de soulagement, comme si j'avais éliminé les sources de conflits. Surtout avec la phraséologie des écoles; "... trafic en conflit, contactez MIKE-PAPA-MIKE". Avec ce soulagement "artificiel", je négligeais l'extérieur et regardais tranquillement mes cadrans, cartes et autres distractions présentes dans la cabine. Ce comportement était dangereux et je ne le fait plus désormais. La difficulté c'est de résister à cette sensation de sécurité qu'apporte la radio. Il est vrai que c'est beaucoup plus sécuritaire de s'annoncer, je le fait aussi, mais il ne faut pas que ça fasse baisser nos gardes.
Dans le même ordre d'idée, j'ai vu des pilotes s'annoncer sur le seuil de piste pour décoller, attendre l'absence de réponse et s'engager sans jamais avoir regardé VISUELLEMENT la finale, c'est dangereux! Le danger ne vient pas de la radio mais plutôt du comportement humain, comme d'habitude.
Bon vol et soyez vigilant mais surtout tolérant pour les NORDO ainsi que pour tous ceux que l'on ne comprend pas.
Mathieu V.
- Eric GARF
- Modérateur

- Posts: 2826
- Joined: Sun 02 Dec, 2007 15:14
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Mooney
- Modèle de l'avion: M20E
- Identification de l'avion: C-FDDT
- Location: St-Jérome
- Contact:
Re: Procédures de communications radio
Ma première réflexion (sûrement très/trop intransigeante) à cette affirmation est: ''Coudonc, ils ont eu leur licence ou c'est pilote là ?''Shore wrote:je me fait la réflexion que certains pilotes que j'ai croisé n'ose pas parler à la radio justement parce qu’ils ont peur de ne pas dire la bonne chose au radio ou de ne pas le dire de la bonne façon.
Shore
Mais bon, j'ai probablement des manques ailleurs moi aussi dans mon pilotage dont on pourrait sûrement questionner.....
-
JSB
- Participant habitué

- Posts: 410
- Joined: Wed 12 Oct, 2011 00:15
- Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: CYHU
Re: Procédures de communications radio
Il y a plus terrifiant que les NORDO dans cette zone: l'autre soir à Contrecoeur, je cite, "fliwing East to touarivair over awea..... uh not sure exlactly".C'est un autre sujet mais j'arrive pas à comprendre qu'en 2014 un gars puisse voler un avion sur le Richelieu entre St-Hubert, St-Jean, sous le terminal, près de Beloeil, St-Hyacinthe, St-Mathias, Rougement, etc.... sans radio.
En plus des feux et strobes je suis rentré sur St-Amable les landing et taxi lights allumées...
Prions le seigneur
-
Shore
- Participant occasionnel

- Posts: 135
- Joined: Fri 16 Aug, 2013 11:11
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: mooney
- Modèle de l'avion: m20
- Identification de l'avion:
Re: Procédures de communications radio
Eric pour répondre à ta question, les exemples auxquels je pense sont des gars de bois qui volent sur flotte depuis avant la radio et ceux aussi qui opèrent loin des grands centres qui ne sont pas rentré en contact radio avec un contrôleur depuis qu'ils ont finis leur licences et je suis sur que d'autres pilotes ici te donneront d'autres exemples. La ou je vole le 126.7 ne ressemble pas du tout au bazar qu'il est proche des grands centres, c'est plutôt un grand silence avec parfois une com. Le problème ne se pose pas dans les mêmes termes.
Bons vols
Shore
Bons vols
Shore
-
mpunik
- Nouveau membre

- Posts: 19
- Joined: Sun 29 Jul, 2007 21:55
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Lespérance
- Modèle de l'avion: MPUnik
- Identification de l'avion: C-GMPU
- Location: St-Georges
Re: Procédures de communications radio
Il y a quelque temps, j'ai écrit un article pour l'APBQ intitulé: Les communications radio inappropriées. Depuis, beaucoup de pilotes ont ramené leurs rapports de position à l'essentiel. Cependant, la difficulté semble se perpétuer chez les pilotes plus anciens ou qui n'ont pas eu l'occasion d'en faire la lecture, et les nouveaux pilotes parce que certaines écoles n'insistent pas pour enseigner les communications les plus brêves possibles. L'élève-pilote devient instructeur et prêche à cette même école ce qu'il a appris.
Aussi, on ajoute une communication en montée initiale pour donner ses intentions alors qu'elles auraient dû être annoncées avant la course au décollage ou en finale si l'on continue à faire des circuits ou si l'on a l'intention de quitter le circuit après un posé-décollé. De même, l'on n'enseigne plus les termes aéroports, aérodromes et atterrissage. On dit un terme très vague - installations - pour désigner un aéroport ou une piste, et un arrêt complet pour atterrissage. L'été dernier j'ai entendu en Ontarion un pilote québécois se rapporter en anlgais: 'five miles from your installations'. Sachez que cette appellation ne se dit à nulle part ailleurs dans le monde....
En ce qui concerne le 126,7, personnellement, je me fous totalement sur quelle fréquence provient une information de trafic car, si elle concerne ma position en route ou aux environs d'un aéroport, j'agirai.
Aussi, on ajoute une communication en montée initiale pour donner ses intentions alors qu'elles auraient dû être annoncées avant la course au décollage ou en finale si l'on continue à faire des circuits ou si l'on a l'intention de quitter le circuit après un posé-décollé. De même, l'on n'enseigne plus les termes aéroports, aérodromes et atterrissage. On dit un terme très vague - installations - pour désigner un aéroport ou une piste, et un arrêt complet pour atterrissage. L'été dernier j'ai entendu en Ontarion un pilote québécois se rapporter en anlgais: 'five miles from your installations'. Sachez que cette appellation ne se dit à nulle part ailleurs dans le monde....
En ce qui concerne le 126,7, personnellement, je me fous totalement sur quelle fréquence provient une information de trafic car, si elle concerne ma position en route ou aux environs d'un aéroport, j'agirai.
- sierra golf
- Participant habitué

- Posts: 382
- Joined: Tue 04 Mar, 2014 19:49
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion: FDDT
Re: Procédures de communications radio
mpunik wrote:Il y a quelque temps, j'ai écrit un article pour l'APBQ intitulé: Les communications radio inappropriées.
Peut on voir cet article quelque part?
Sylvain
-
mpunik
- Nouveau membre

- Posts: 19
- Joined: Sun 29 Jul, 2007 21:55
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Lespérance
- Modèle de l'avion: MPUnik
- Identification de l'avion: C-GMPU
- Location: St-Georges
Re: Procédures de communications radio
Les communications radio inappropriées
Beaucoup d’éducation est à faire à la grandeur de la province à la suite de pratiques abusives qui se sont institutionnalisées, principalement au Québec, au cours des dernières décennies et qui contribuent à en augmenter le volume ou à saturer inutilement nos fréquences communes de communication. Cette situation est largement décriée dans la communauté aéronautique, spécialement par les pilotes plus chevronnés. De fait, la sursaturation usuelle par beaux temps de la fréquence commune en route a forcé NavCanada il y a quelques années à ajouter des fréquences additionnelles dans les FIC des différents secteurs de la province et ailleurs au pays afin qu’ils puissent communiquer plus efficacement avec les aéronefs désirant utiliser leurs services consultatifs.
Vendredi, le 16 novembre dernier, je me suis rendu à la réunion de planification des cours de
formation de l’APBQ tenue à Victoriaville. Étaient présents entre autres, Daniel Morissette et Robert Verreault, contrôleurs aériens à la retraite, et Jean-Claude Grenier de la CQFA, ayant plus de 30 années d’instruction. Tous déplorent le manque de pertinence, de standardisation, d’abus et de saturation de communications principalement sur la fréquence commune de comptes rendus, 126.7. Que ce soit dans le forum des Ailes québécoises ou en groupe de discussion, plusieurs pilotes en sont venus à ignorer cette fréquence et de simplement garder l’œil ouvert ou encore mieux de monter à de plus hautes altitudes et se servir du service de suivi-radar.
Les comptes-rendus de position
Premièrement, plusieurs éléments fournis lors de ces transmissions sont inutiles ou constituent des dédoublements. Une première convention à se rappeler en radio aéronautique, c’est que l’on donne son type d’aéronef qu’à la première communication sur la fréquence. Par après, il suffit de donner ses trois dernières lettres d’appel et c’en est l’essentiel. Bien sûr que l’on peut les répéter, mais est-ce nécessaire en volant dans la région autour de son aéroport de départ? Ou à toutes les 5 minutes en route? Et aussi, à quoi sert de se rapporter si souvent sinon à saturer la fréquence, a fortiori s’il n’y a pas de trafic ou si nous naviguons le long de corridors peu fréquentés.
Deuxièmement, nous écoutons les informations de trafic en route sur une fréquence commune et extrêmement bien connue, le 126 décimale 7. Est-ce nécessaire et/ou superflu de s’introduire sur cette fréquence en disant ‘’ Information trafic sur 127 décimale 7’’, alors que tous nous connaissons et demeurons à l’écoute de cette fréquence? Les aéronefs qui nous entendent ne peuvent que syntoniser la bonne fréquence. Les exemples dans l’AIM ne le mentionnent nullement.
Troisièmement, nous nous rapportons souvent dans un secteur donné. Il s’agit d’une information très vague car le secteur peut être très vaste. D’abord, il faut se rappeler que les informations données doivent être significatives et comprises par tout pilote étranger pouvant circuler à portée de communication, donc dans un rayon pouvant excéder 100 miles. Par exemple, un pilote étranger volant à 3000 pieds dans la région de St-Georges ou de Bromont entendra notre communication locale et n’aura aucune idée où se trouve St-Évariste ou St-Martin. Donc, la logique et l’art aéronautique imposent que nous donnions toujours notre position par rapport à un aéroport, VOR ou autres points très connus nationalement, quitte à préciser par la suite l’endroit local précis que l’on survole.
Quatrièmement, nous entendons souvent les gens dire: ‘’ je suis à, ou présentement à... telle altitude et/ou je suis à….telle position.’’. Verbiage inutile qui augmente le temps d’antenne. Il suffit de dire: ex. 3500 pieds, 10 miles nord-est de ...xxxxx, direction ou destination...., point final. De plus, il n’est pas nécessaire de répéter son indicatif d’appel à la fin du compte-rendu. Toutefois, ceci pourrait être utile à un pilote en conflit mais qui ne l’aurait pas noté.
Cinquièmement, un bout de verbiage totalement inutile mais extrêmement abusif de fréquence: ‘’ trafic en conflit, veillez contacter F-ABC ’’. Pourquoi dire cette phrase alors que l’on vient tout juste de s’introduire comme trafic. Les pilotes sont-ils si inattentifs ou insouciants que l’on doive leur demander de nous contacter en cas de conflit? De plus, cette phrase est répétée à toutes les quelques secondes ou minutes au cours d’une envolée. Quelle initiative prendrez-vous si vous êtes en conflit mais que le trafic ne vous a pas demandé de le contacter?..... Pourtant la communauté aéronautique est intelligente et consciencieuse.
Finalement, le compte-rendu inapproprié en montée initiale. Les premiers 500 - 1000 pieds après décollage sont une phase très critique de l’envol où l’on doit demeurer concentré en cas de panne de moteur, où l’on doit maintenir une vitesse de montée et surveiller le trafic. Ce n’est donc pas le moment de se faire déconcentrer par des communications superflues.
Les instructeurs et les pilotes chevronnés savent que des tendances se développent immanquablement dans un milieu restreint tel une école de pilotage. Ce phénomène existe aussi bien dans les écoles militaires que civiles. Au bout d’un certain temps, des déviations légères ou interprétations divergentes se produisent parce que l’élève-pilote a obtenu son brevet initial à l’école X, y est demeuré après l’obtention de son annotation commerciale et y est resté employé comme instructeur sans grande expérience pratique. Ainsi, après quelques cycles générationnels, certaines pratiques possiblement légèrement modifiées ou ajoutées sont devenues institutionnalisées. C’est de toute évidence ce qui s’est produit avec le compte-rendu en montée initiale que plusieurs écoles de pilotage du Québec croient être inclus dans le RAC et donc imposé par Transports Canada. Or, les comptes-rendus obligatoires, que ce soit dans un espace aérien contrôlé ou MF, ne sont pas exigés à l’envol, que ce soit à la suite d’un décollage normal ou d’un posé-décollé. Toutefois, ils sont obligatoires en quittant la piste, non pas verticalement, mais latéralement en sortant après atterrissage. L’affaire du trafic en conflit est une autre de ces déviances.
En conclusion, le sujet des communications sur les fréquences communes doit être traité régulièrement afin de maintenir et rendre notre radiotéléphonie le plus conforme possible aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à laquelle le Canada adhère. Bonne réflexion.
Michel Pomerleau
Beaucoup d’éducation est à faire à la grandeur de la province à la suite de pratiques abusives qui se sont institutionnalisées, principalement au Québec, au cours des dernières décennies et qui contribuent à en augmenter le volume ou à saturer inutilement nos fréquences communes de communication. Cette situation est largement décriée dans la communauté aéronautique, spécialement par les pilotes plus chevronnés. De fait, la sursaturation usuelle par beaux temps de la fréquence commune en route a forcé NavCanada il y a quelques années à ajouter des fréquences additionnelles dans les FIC des différents secteurs de la province et ailleurs au pays afin qu’ils puissent communiquer plus efficacement avec les aéronefs désirant utiliser leurs services consultatifs.
Vendredi, le 16 novembre dernier, je me suis rendu à la réunion de planification des cours de
formation de l’APBQ tenue à Victoriaville. Étaient présents entre autres, Daniel Morissette et Robert Verreault, contrôleurs aériens à la retraite, et Jean-Claude Grenier de la CQFA, ayant plus de 30 années d’instruction. Tous déplorent le manque de pertinence, de standardisation, d’abus et de saturation de communications principalement sur la fréquence commune de comptes rendus, 126.7. Que ce soit dans le forum des Ailes québécoises ou en groupe de discussion, plusieurs pilotes en sont venus à ignorer cette fréquence et de simplement garder l’œil ouvert ou encore mieux de monter à de plus hautes altitudes et se servir du service de suivi-radar.
Les comptes-rendus de position
Premièrement, plusieurs éléments fournis lors de ces transmissions sont inutiles ou constituent des dédoublements. Une première convention à se rappeler en radio aéronautique, c’est que l’on donne son type d’aéronef qu’à la première communication sur la fréquence. Par après, il suffit de donner ses trois dernières lettres d’appel et c’en est l’essentiel. Bien sûr que l’on peut les répéter, mais est-ce nécessaire en volant dans la région autour de son aéroport de départ? Ou à toutes les 5 minutes en route? Et aussi, à quoi sert de se rapporter si souvent sinon à saturer la fréquence, a fortiori s’il n’y a pas de trafic ou si nous naviguons le long de corridors peu fréquentés.
Deuxièmement, nous écoutons les informations de trafic en route sur une fréquence commune et extrêmement bien connue, le 126 décimale 7. Est-ce nécessaire et/ou superflu de s’introduire sur cette fréquence en disant ‘’ Information trafic sur 127 décimale 7’’, alors que tous nous connaissons et demeurons à l’écoute de cette fréquence? Les aéronefs qui nous entendent ne peuvent que syntoniser la bonne fréquence. Les exemples dans l’AIM ne le mentionnent nullement.
Troisièmement, nous nous rapportons souvent dans un secteur donné. Il s’agit d’une information très vague car le secteur peut être très vaste. D’abord, il faut se rappeler que les informations données doivent être significatives et comprises par tout pilote étranger pouvant circuler à portée de communication, donc dans un rayon pouvant excéder 100 miles. Par exemple, un pilote étranger volant à 3000 pieds dans la région de St-Georges ou de Bromont entendra notre communication locale et n’aura aucune idée où se trouve St-Évariste ou St-Martin. Donc, la logique et l’art aéronautique imposent que nous donnions toujours notre position par rapport à un aéroport, VOR ou autres points très connus nationalement, quitte à préciser par la suite l’endroit local précis que l’on survole.
Quatrièmement, nous entendons souvent les gens dire: ‘’ je suis à, ou présentement à... telle altitude et/ou je suis à….telle position.’’. Verbiage inutile qui augmente le temps d’antenne. Il suffit de dire: ex. 3500 pieds, 10 miles nord-est de ...xxxxx, direction ou destination...., point final. De plus, il n’est pas nécessaire de répéter son indicatif d’appel à la fin du compte-rendu. Toutefois, ceci pourrait être utile à un pilote en conflit mais qui ne l’aurait pas noté.
Cinquièmement, un bout de verbiage totalement inutile mais extrêmement abusif de fréquence: ‘’ trafic en conflit, veillez contacter F-ABC ’’. Pourquoi dire cette phrase alors que l’on vient tout juste de s’introduire comme trafic. Les pilotes sont-ils si inattentifs ou insouciants que l’on doive leur demander de nous contacter en cas de conflit? De plus, cette phrase est répétée à toutes les quelques secondes ou minutes au cours d’une envolée. Quelle initiative prendrez-vous si vous êtes en conflit mais que le trafic ne vous a pas demandé de le contacter?..... Pourtant la communauté aéronautique est intelligente et consciencieuse.
Finalement, le compte-rendu inapproprié en montée initiale. Les premiers 500 - 1000 pieds après décollage sont une phase très critique de l’envol où l’on doit demeurer concentré en cas de panne de moteur, où l’on doit maintenir une vitesse de montée et surveiller le trafic. Ce n’est donc pas le moment de se faire déconcentrer par des communications superflues.
Les instructeurs et les pilotes chevronnés savent que des tendances se développent immanquablement dans un milieu restreint tel une école de pilotage. Ce phénomène existe aussi bien dans les écoles militaires que civiles. Au bout d’un certain temps, des déviations légères ou interprétations divergentes se produisent parce que l’élève-pilote a obtenu son brevet initial à l’école X, y est demeuré après l’obtention de son annotation commerciale et y est resté employé comme instructeur sans grande expérience pratique. Ainsi, après quelques cycles générationnels, certaines pratiques possiblement légèrement modifiées ou ajoutées sont devenues institutionnalisées. C’est de toute évidence ce qui s’est produit avec le compte-rendu en montée initiale que plusieurs écoles de pilotage du Québec croient être inclus dans le RAC et donc imposé par Transports Canada. Or, les comptes-rendus obligatoires, que ce soit dans un espace aérien contrôlé ou MF, ne sont pas exigés à l’envol, que ce soit à la suite d’un décollage normal ou d’un posé-décollé. Toutefois, ils sont obligatoires en quittant la piste, non pas verticalement, mais latéralement en sortant après atterrissage. L’affaire du trafic en conflit est une autre de ces déviances.
En conclusion, le sujet des communications sur les fréquences communes doit être traité régulièrement afin de maintenir et rendre notre radiotéléphonie le plus conforme possible aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à laquelle le Canada adhère. Bonne réflexion.
Michel Pomerleau
- martind2112
- Participant à l'aise

- Posts: 831
- Joined: Wed 30 Nov, 2011 14:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Location
- Modèle de l'avion: C150H, AA1B
- Identification de l'avion:
- Location: St-Philippe
Re: Procédures de communications radio
Question:mpunik wrote:C’est de toute évidence ce qui s’est produit avec le compte-rendu en montée initiale que plusieurs écoles de pilotage du Québec croient être inclus dans le RAC et donc imposé par Transports Canada. Or, les comptes-rendus obligatoires, que ce soit dans un espace aérien contrôlé ou MF, ne sont pas exigés à l’envol, que ce soit à la suite d’un décollage normal ou d’un posé-décollé. Toutefois, ils sont obligatoires en quittant la piste, non pas verticalement, mais latéralement en sortant après atterrissage.
4.5.7 Procédures de communications VFR aux
aérodromes non contrôlés ayant une zone
MF ou une zone ATF
a)
(v) Circuits continus (article 602.102 du RAC)
(v) Continuous Circuits (CAR 602.102)
Le commandant de bord doit :
(A) signaler l’entrée dans l’étape vent arrière
du circuit;
(B) signaler l’approche finale et signaler ses
intentions;
(C) signaler la sortie de la surface sur laquelle
l’aéronef a atterri.
(C) Report when clear of the surface on which the
aircraft has landed.
Je comprends de "Circuits continus" que c'est en enchaînant des posé-décollé? Le fait qu'on parle d'atterrissage dans le paragraphe de circuits continus m'embrouille les choses.
Quelle forme de communication prend donc (C)? Je conçois que ce serait dans cette circonstance que l'annonce de "en montée" prendrait son sens. En tout cas, plus de sens que de dire piste XX dégagée.
Sinon, (C) serait seulement dans le cas du dernier, vrai atterissage complet et notre intention de "posé-décolle piste XX, demeure dans le circuit" serait fait à l'étape (B)? Dans ce cas, quelle serait la phraséologie en français pour "demeure dans le circuit" ? Est-ce qu'en anglais c'est bien l'expression "closed traffic"?
Vos lumières, s.v.p.
- sierra golf
- Participant habitué

- Posts: 382
- Joined: Tue 04 Mar, 2014 19:49
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion: FDDT
Re: Procédures de communications radio
Merci Michel
Plusieurs points très intéressants pour un nouveau gradué comme moi.
Sylvain
Plusieurs points très intéressants pour un nouveau gradué comme moi.
Sylvain
-
mpunik
- Nouveau membre

- Posts: 19
- Joined: Sun 29 Jul, 2007 21:55
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Lespérance
- Modèle de l'avion: MPUnik
- Identification de l'avion: C-GMPU
- Location: St-Georges
Re: Procédures de communications radio
Pour moi, c'est très clair. Atterrir (Landing) consiste à se poser sur une piste et d'en sortir. Une tour de contrôle nous donne l'autorisation 'd'Atterrir et non de faire un arrêt complet comme l'on enseigne dans nos écoles de pilotage. En anglais, c'est: 'Clear to land'. Après l'atterrissage, la tour nous indique oû sortir de la piste et de nous rapporter sur la fréquence-sol. Alors, dans un aéroport non contrôlé, l'obligation impérative après atterrissage est de se rapporter une fois la piste dégagée.
Un posé-décollé est un atterrissage incomplet car le mouvement de l'aéronef se continue et repart de la surface. Suite à une série de posés-décollés, l'on doit annoncer en finale nos intentions soit d'atterrir ou soit de faire un dernier posé-décollé avec départ pour un autre aéroport. Si cela est fait, il n'y aura aucune raison de se répéter en montée initiale. Mais, si cela a été omis alors il convient d'indiquer ses intentions le plus tôt possible en montée.
De même, si les intentions sont correctement annoncées avant le décollage, y a-t-il besoin de se rapporter en montée initiale. Cela deviendrait un dédoublement de communication.
Outre ce qui est exporté du Québec en Ontario et au Nouveau-Bruinswick, ces communications en montée n'existent pas ailleurs. J'ai beaucoup voyagé au Canada et aux USA en KIngAir et en Learjet à partir de toutes sortes d'aéroports et, comme nous annoncions toujours nos intentions avant le décollage, il n'y avait nul besoin de faire des communications inutiles.
Un posé-décollé est un atterrissage incomplet car le mouvement de l'aéronef se continue et repart de la surface. Suite à une série de posés-décollés, l'on doit annoncer en finale nos intentions soit d'atterrir ou soit de faire un dernier posé-décollé avec départ pour un autre aéroport. Si cela est fait, il n'y aura aucune raison de se répéter en montée initiale. Mais, si cela a été omis alors il convient d'indiquer ses intentions le plus tôt possible en montée.
De même, si les intentions sont correctement annoncées avant le décollage, y a-t-il besoin de se rapporter en montée initiale. Cela deviendrait un dédoublement de communication.
Outre ce qui est exporté du Québec en Ontario et au Nouveau-Bruinswick, ces communications en montée n'existent pas ailleurs. J'ai beaucoup voyagé au Canada et aux USA en KIngAir et en Learjet à partir de toutes sortes d'aéroports et, comme nous annoncions toujours nos intentions avant le décollage, il n'y avait nul besoin de faire des communications inutiles.
- martind2112
- Participant à l'aise

- Posts: 831
- Joined: Wed 30 Nov, 2011 14:12
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: Location
- Modèle de l'avion: C150H, AA1B
- Identification de l'avion:
- Location: St-Philippe
Re: Procédures de communications radio
Alors, on s'entend, (C) c'est au sol:
"Trafic Beloeil, ABC, piste 33 dégagée."
Alors les intentions en finale (B):
"Trafic Beloeil, ABC, finale 33, posé-décollé."
ou
"Trafic Beloeil, ABC, finale 33, posé-décollé, sortie nord-est, 1500 pieds"
Est-ce à dire que lorsqu'on annonce un posé-décollé comme seule intention, ça sous-entend qu'on demeure dans le circuit?
"Trafic Beloeil, ABC, piste 33 dégagée."
Alors les intentions en finale (B):
"Trafic Beloeil, ABC, finale 33, posé-décollé."
ou
"Trafic Beloeil, ABC, finale 33, posé-décollé, sortie nord-est, 1500 pieds"
Est-ce à dire que lorsqu'on annonce un posé-décollé comme seule intention, ça sous-entend qu'on demeure dans le circuit?
Last edited by martind2112 on Wed 19 Nov, 2014 13:49, edited 1 time in total.