Le nouvel enfer audio: 126,7

Échangez avec des passionnés d'aviation sur une foule de sujets (reliés de près à l'aviation), trucs, aventures aériennes. Obtenez des conseils ou initiez-vous à l'aviation. Prenez contact avec l'association, faites-vous des amis(es), conservez le contact.
Medic
Membre timide
Membre timide
Posts: 2
Joined: Wed 19 Sep, 2012 12:38
Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: Sherbrooke

Post by Medic »

Un peu hors sujet, connaissez vous une application ou un site internet qui permet d'écouter les fréquences radio d'avion?
Merci
User avatar
Louis_greniier
Grand conteur
Grand conteur
Posts: 7616
Joined: Sun 14 Sep, 2008 12:01
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: montreal

Post by Louis_greniier »

drapo wrote:
Mais Louis, dis-moi... Comment te rendras-tu compte que le monde s'annonce comme FYXY le veut ( ou Rudder Bug, c'est selon!) si ta radio est toujours fermée... :?: :? :wink:


Mais Louis, dis-moi... Comment te rendras-tu compte que le monde s'annonce comme FYXY le veut ( ou Rudder Bug, c'est selon!) si ta radio est toujours fermée...   


Ouf…. Tu me mélanges, Drapo. Une question à me foutre en spirale, ça, Drapo. Déjà que ton nom, "Drapo", m'a toujours mélangé. imagine comment ta question existentielle est dangereuse pour quelqu'un qui doute. Car c'est de ça que je suis atteint, Drapo. Du Doute. Je n'ai plus aucune certitude. Rien. Niet. tout semble se dérober à mes pieds. Faut-il peser cette pédale là, ou celle de droite, pour arrêter cette spirale ? Je ne sais plus. Et le throttle ? Je le coupe ou bedon je le pousse au fond ?

T'es mélangeant , Drapo.

Comment entendre comment les autres s'annoncent si ma radio est toujours fermée ?

Tiens, je vais te recycler un texte envoyé il y a mille ans à mon ami manqué TTTQ. Car dans une autre vie, j'aurais aimé être son ami. Mais il ne me reste pas assez de temps pour le devenir, son ami. Et encore moins pour en profiter. Alors je le côtoie qu'ici. Comme toi, d'ailleurs, avec ton nom ridicule et ta question à me planter en spirale. J'èspère qu'on va encore s'écrire, Drapo. Mais j'espère qu'on ne se verra pas du vrai. Face à face, je veux dire. Parce que pour le vrai, c'est bien plus souvent à ce qu'on se fait faire dans le dos qu'on découvre la vraie face de quelqu'un.

Comme ta foutue question. Face à face, je t'aurais envoyé promener. Mais là, écris noir sur blanc, je la retourne dans ma tête, ta foutue question. Mais pourquoi écrire au lieu de se parler? . Je me pose la question . Pi quand tu te poses la question, ça ne va pas prendre trop de temps que tu vas me la refiler ta question. Et là, avant de te répondre en silence, il va falloir que je me pose l'hostie de question à mois même. Pi moi, me poser une question à mon moi-même, c'est terrible. Le cerveau commence à me spinner. Spinner: tourner en rond sur soi-même de façon de plus en plus vite. La définition est de moi. "On" aurait pu s'en référer au dictionnaire pour une définition plus juste, mais à quoi bon l'hostie de dictionnaire si je te la donne moi ma définition de ce que je veux te dire ? Bon, si t'insistes vraiment pour aller voir la définition officielle, tu découvriras sûrement qu'il n'est aucunement question d'une notion d'accélération que je sous-entends quand je rajoute "de plus en plus vite". Soit. C'est comme tu veux. Mais moi j'insiste pour rajouter "de plus en plus vite" parce que c'est ça qu'il se passe dans ma tête. Alors, je dis fuck au dictionnaire et je te somme de prendre ma définition plutôt que la sienne. D'ailleurs, en aviation, dans le mot «spinner», ou plutôt «spin», «spirale», il y a cette notion de "plus en plus vite". Et pourtant, le dictionnaire n'en souffle mot. Il est bon, ce foutu dictionnaire, pour faire son snob en donnant d'un air hautain des milliers de définitions avec une justesse scientifique comme si c'était lui qui les avait inventés tous ces mots. Mais ce qu'il oublie, ce grand scientifique de mes deux, c'est que même s’il est tout plein de grands principes, même si il a la mémoire bourrée de millions de définitions, d'origines grecques ou latines, de conjugaisons, de synonymes, d'exemples de grands auteurs, ben ce crisse de gros snob est incapable d'agencer trois mots pour leur donner la vie. Il est juste là pour nous rappeler le bon usage, les vrais sens des mots quand on les prend un par un, la bonne façon de les épeler. Un genre de police tient. Un flic de la langue. Ne faites pas ci, ne faites pas ça, vous n’avez pas le droit d'écrire ça comme ça, le "ci" n'ayant pas la cédille du "ça", ne me demandez pas pourquoi, c"est comme ça, l'écrire avec une cédille est une faute grave, vous devriez écrire ça plutôt comme ci, vous avez fait une erreur orthographique, m'en va vous enlever des points d'inaptitude, mettre une annotation en marge dans votre cahier, envoyez un mot à vos parents, le mentionnez dans votre bulletin. Un flic, sacrament, ton clisse de dictionnaire, Drapo. Fourre-toi le ousse que je pense.

Ce n’est même pas vrai. Ce n’est pas une police le dictionnaire. Je bougonne comme ça pour pouvoir me défouler, pour ma dose quotidienne de bougonnage, parce que je suis pogné dans la brume, la pluie verglaçante, pi aucune clisse de machine à café à 100 milles à la ronde. Alors, je bougonne au dictionnaire comme les loups hurlent à la lune, mais j'ai tout faux. On a juste à le feuilleter, le dictionnaire, pour s'apercevoir qu'il n'a rien d'un garde-chiourme. Il est passionnant de toute sorte de sens. Il est d'une beauté incroyable puisqu'il est éclairé de celle de tous les mots qu'il nous offre en toute liberté à utiliser et à agencer selon nos émotions. Il nous offre la liberté, le dictionnaire, le plus beau cadeau du monde, celui qu'on refuse si souvent par la peur. Je divague pour TTTQ. Je ne suis pas supposé divaguer ici, je suis supposé trouver de belles phrases pour que vous me déclariez que vous aller me lire jusqu'à la fin des jours, ou du texte, c'est selon. S'cuse. M'a m'y mettre promis promis. Je vais de t'en servir une tout simplement, d'une belle histoire. Je vais te la donner sans double sens, sans machin entre les lignes que même moi je n'arrive pas à déchiffrer de l’où et du comment ça a bien pu aller se glisser là entre des lignes d'une phrase qui n’a pas rapport. Qui n’a pas "rap" comme disent les ados. Alors, je te conte une histoire. Mais juste avant, je te conte une affaire de coquerelles. C'est important les hosties de coquerelles, ça bouffe les miettes, ça fait fuir les locataires pour les remplacer par de plus gros payeurs, ça fait crier les jolies femmes dans les douches des clubs pour qu'on puisse aller les sauver en héros. Jeune je faisais ça, dans les Club Med. J'attrapais de grosse coquerelles pour aller les mettre dans les douches des jolies femmes. Après le souper, elles allaient se doucher, elles criaient à l'épouvante en voyant les bêtes, et moi de courir à la rescousse de leurs beautés et de leurs nudités cachées seulement par une petite débarbouillette. C'est terriblement joli à voir, une épouvantée nue cachée de sa petite débarbouillette. Toutes elles m'ont traité en héros plutôt que de me traiter en vicieux que j'étais. Ça a donné des idées à mon ami promoteur immobilier. Il ramasse les coquerelles ainsi, et va les mettre chez les locataires dont il vuet se débarrasser. Un genre de promoteurs d'activités économiques les hosties de coquerelles.

C'était donc au Mexique. Au club Med. Une longue histoire, une vielle histoire, mais disons que j'avais eu l'idée saugrenue de resquiller dans un Club Med, en passant par la forêt et que je m'étais retrouvé à dormir sur le plancher d'un débarras en attendant le petit matin pour aller faire la danse du canard avec tout le monde. Couchée sur le plancher, une coquerelle grosse comme ça s'approche de moi en cliquetant sa carapace sur le sol. HORREUR ! Je pogne mon soulier et VLAN ! Je te l'éfouère. Je pousse les débris vers le mur et redodo. Au bout d'une demi-heure, clic-clic-clic. Cibole !! La coquerelle avait ressuscité. Je te la rééfouère de dix coups de souliers. Il n'en reste qu'une masse immonde de la vieille coquerelle écrasée. Redodo. Au bout d'une heure, clic-clic-clic de nouveau !! La Coquerelle revit encore !! Et ainsi de suite, d'éfouarage et de rescucitage jusqu'au matin !! Je n’en revenais pas. Ben tu sais quoi ? C'est que les hosties de coquerelles, ils ont la capacité de se refaire pousser un membre en trente minutes. De se régénérer les organes. Tu lui écrases un rein, et bingo, elle s'en refait pousser une drette là. Tu lui coupes la patte, et fiiiiou, en voilà une toute neuve mon ami. Paraît qu'elles peuvent même se faire repousser la tête. Un chausson avec ça ? Je me demande quand même si elle garde la mémoire dans une tête repoussée. Arrêtez de ramasser les restes des cordons ombilicaux, les véritables cellules souches, celles qui font repousser et réparent n'importe quel organe, c'est les cellules de coquerelles. Bon, voilà, c'est tout sur les coquerelles. J'ai fini sur le sujet.

Alors , Drapo, voici enfin ma petite histoire toute courte à prendre sans chercher derrière puisqu'elle n'offre ou ne cache rien d'autre.

Ça s'est passé un après-midi de cet été. Sur le bord d'une rivière. Des gros orages m'empêchent d'aller là où je suis censé être. Pi les orages c'est du sérieux. Je l'ai appris il y a cinq ans. Un type, pilote chez Air Canada, avait un petit Cessna à lui. Ça le changeait de piloter des 747. Il est à l'aéro-club avec sa famille. Il s'en va dans les maritimes. il y a une ligne de grain entre les deux. Il me dit qu'il va zigonner pour traverser la ligne d'orage grâce au radar et aux contrôleurs qui vont l'aider. Les contrôleurs voient les orages sur leurs écrans. Le problème c'est qu'ils les voient seulement au dessus de vingt mille pieds dans cette région là. Aux commandes de son 747, c'est certain que le type est à trente mille pieds, mais là, en Cessna, il est à dix mille pieds. Il rentre dans un orage de bas niveau, il ne le voit pas parce qu'il était déjà dans les nuages. Dans un orage, il y a des courants ascendants terribles, des machins qui vont à cent milles à l'heure par en haut puis par en bas. Tu rentres là-dedans et tu te fais brasser c'est pas possible. La structure de l'avion n'a pas tenu, les ailes ont arraché. On a retrouvé des morceaux dispersés sur des milles carrés. Pfffff, fin des émissions pour la famille. Le type était tombé là-dedans tête la première comme dans un piège. Bon c'est bien beau ces histoires d'avion, mais disons que depuis ce temps, je me méfie des orages. Alors, je ne suis pas là où je dois être. Je suis ailleurs, sur le bord d'une rivière à saumon. La York de Gaspé. Ma blonde adore pêcher cette rivière. Clo l'a mandatée pour pogner un grill, un petit saumon, pour en faire un tartare, ou un «ceviche» puisque je ne connais pas la différence entre les deux. C'est sur cette rivière là que commence cette histoire. Un type sort du bois en bel uniforme de garde-chasse. Il me salue en gentleman: "Bonjour...il fait beau...l'été est arrivé... les mouches noires aussi... sont fatigantes, mais attendez au coucher du soleil pour les brûlots, vous verrez que vous n'avez encore rien vu..." . La routine quoi. Puis l'entrée en matière qui annonce la sempiternelle question de tout garde-pêche:

- La pêche est bonne ?

- Pardon ?

- La pêche est bonne ? Ça mord ?... Avez-vous pogné du poisson ? ...

Ça m'a frappé de plein fouet. Je l'ai regardé d'un air bizarre. Je connais bien ces questions: je me suis déjà retrouvé en prison avec Lauzon pour avoir répondu à ce genre de questionnaire. 'Ça mord?" pi là tu réponds oui, ou tu réponds non, il s'en crisse d'ailleurs le garde-chiourme si ça mord ou pas, il te la pose la question pour établir que tu es à la chasse ou à la pêche et là, PAF !, il est immédiatement en autorité sur toi. À partir de ce moment, il peut demander de voir ton permis de chasse, de fouiller ta voiture, tes bobettes. Une fois qu'il a établi que tu es à la chasse ou à la pêche, il a le plein pouvoir. La loi lui en confère d'ailleurs plus qu'à la police. Pas besoin de mandat, de preuves, ou de quoi que ce soit pour rentrer chez toi et regarder dans ton congélateur ou sous ton lit à la recherche d'une truite de trop. Le garde-chasse a des pouvoirs fabuleux sur les chasseurs et les pêcheurs de ce monde. Doré l'avocat m'a même dit que les polices se font maintenant accompagnées par un garde-chasse quand ils font des perquisitions illégales chez ses clients. "On recherchait des truites, monsieur le juge, et on est tombé sur cent mille piastres qu'on a saisies pour cause d'origine inconnue". alors moi, Drapo, devant le garde-chasse, je pensais à tout ça en le regardant de mon air ailleurs. Ça spinnait dans ma tête. De plus en plus vite, vu que t'insistes pour dire que le dictionnaire ne donne pas de notion d'accélération au mot spinner qui ne s’y trouve même pas anyway vu qu'il est d'une autre langue. Je pensais aux clients de Doré, à mon congélateur sans truites, à mon dessour de lit que je ne vois quasiment jamais.

- LA PÊCHE EST BONNE MONSIEUR ?

- Heu.... oui oui, non non (fuck il venait de me coincer) JE SUIS PAS A LA PÊCHE, veuillez prendre note de ma dernière déclaration et d'oublier la première, car je ne suis pas à la pêche.... voilà... (et vlan passes toi ça entre les dents)

- Vous avez répondu pourtant "oui oui", vous êtes à la pêche, Monsieur, on est toujours à la pêche quand on répond "oui oui"

- Attention, j'ai dit "oui oui", pi j'ai rajouté "non non". Je vous ai même crié " JE NE SUIS PAS Â LA PÊCHE". Les "oui oui" ça ne compte pas. Z'avez jamais été à l'école, vous ? Deux négations font un oui, alors deux "oui" font un "non". Tout le monde sait ça, bordel, vérifiez dans votre dictionnaire...

- Mais vous faites quoi d'abord sur le bord d'une rivière à saumon si vous n’êtes pas à la pêche ?

- Heu.... (ben oui, cibole, kessé je fais icitte d'abord ? il a raison le faux flic avec son hostie de question, pas facile à répondre ça, t'es là, penaud, ousse que tu penses que t'as affaire à être, et voilà qu'un mautadit garde-chiourme qui n’a jamais lu de dictionnaire (même pas un visuel plein de dessins) te demande à brûle pour point kessé tu fais là, pi toi, tout décontenancé, tu tombes en bas de ta chaise et tu te demandes à toi dans ton toi-même kessé je fais là. Pas vraiment kessé tu fais là, là, mais plutôt ousse que c'est que tu devrais être, ousse qu'est ta vraie place finalement, si t'en as une d'abord, ce qui est loin d'être évident. Vla qu'une police te demande kessé tu fais là pour que le cerveau te parte à spinner. Mais kessé que je peux bien faire à Gaspé, stie, sur une rivière à saumon moi qui ne pêche même pas

- C'est à cause des orages. Je n’ai pas pu passer. Je suis arrêté ici. Je ne pilote pas un 747 à 34 000 pieds moi. Je n’ai pas envie de me faire disperser les morceaux sur des kilomètres. Alors là, ben j'attends sur le bord de la rivière

(Finalement, si je suis ici, c'est que je ne suis pas ailleurs. Formidable la logique. Ça règle tout sans répondre à rien. (Ça ressemble à ta question sur ma radio, ça, Drapo). (Ca va faire l'affaire pour le moment, disons, genre...) J'ai bien vu qu'il me regardait d'un air bizarre, le garde-chiourme. Ça allait chauffer si je ne réagissais pas.

- Dites, Monsieur le garde-chasse, vous n’auriez pas une histoire à me compter ? N'importe quoi. Une histoire toute simple sans double sens. Une anecdote de garde-chasse. Quelque chose que je pourrais reconter ensuite après l'avoir embellie un tantinet ?

- Z'êtes vraiment bizarre vous hein ? On dirait que vous ne savez pas kessé vous faites icitte sur le bord d'une rivière à saumon... C'est vrai qu'avec votre chapeau orange fluo, vous ne risquez pas d'en pogner un, un saumon.

On a commencé à jaser de tout et de rien. De rien, surtout. Comme quand je jase avec Gaston. J'essaie de ne rien aborder. De rester en dehors des sujets. Pour pas qu'on se poigne de chicanes. Le garde-chiourme me conte qu'il allait prendre sa retraite l'an prochain. Qu'il avait toujours travaillé pour les Parcs du Québec, mais seulement l'été, pour avoir ses timbres de chômage, remplir son petit cahier pour avoir droit aux prestations de ne rien faire. Qu'il avait passé des hivers entiers à trapper l'ours, le castor, le vison, la marte, le renard. Mais que maintenant il ne trappait plus.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi ne trappez-vous plus ?

- Quand ils ont passé la nouvelle loi sur le trappage, ils m'ont demandé pour donner les cours qui donnait droit à la carte de trappeur. Je suis connu comme un excellent trappeur. Ils voulaient m'embaucher pour former et certifier les trappeurs. Mais, juste après, j'ai reçu une lettre pour me dire que je devais moi-même passer le cours pour avoir droit à ma carte et conserver mon droit de trappage. Moi je ne comprenais pas pourquoi on m'empêche de trapper à cause d'une carte que c'est moi qui suis supposé accorder aux autres. Pi comment passer ce cours que c'était moi qui allais donner ?! Trop compliqué, monsieur, alors j'ai arrêté de trapper. Je suis comme ça moi, quand je ne comprends pas, j'arrête.

- Et vous faites quoi maintenant de vos hivers ?

- Rien.... Juste rien....

Il se regarde les pieds. Il a l'air ailleurs. Il n’est plus ici. Tiens-toé mon hostie, moi aussi m'a te pitcher dans le spinnage d'ousse qu'on se demande ousse qu'on devrait être. Pas de pitié pour le garde-chiourme. Il ne bouge plus, le garde-chose. Il est là, tétanisé, incapable de plus rien du tout. Je me sens un peu salaud. Je ne peux pas le laisser comme ça. Il n'est police que l'été tout de même. Ce n’est pour ainsi dire qu'un salaud à temps partiel, pi juste pour accumuler son quota de timbres de chômage.

- Monsieur le garde-chiourme?...

Lentement il lève les yeux. Il me regarde comme s’il regarde entre les lignes en cherchant autre chose qui ne s’y trouve malheureusement pas comme je t'ai dit au début de mon histoire. Je lui pose deux ou trois autres questions à cent points, question de lui montrer de quel bois je me chauffe, de l'avertir de se tenir à carreaux s’il récidive de me mélanger l'existence avec ses questions stupides de "Kessé vous faites ici?". Tranquillement je l'amèene à jaser de trappage. Comment il s'y prend pour attraper ses proies, le genre de piège qu'il utilisait, les appâts pour ci ou pour ça. Puis il m'a regarde les mains. Il recommence à avoir un air songeur. Faut l'arrêter tout de suite avant que le cerveau lui respinne.

- Pourquoi vous regardez mes mains ?

- Me font penser à des pattes d'ours, vos mains. J'ai beaucoup attrapé d'ours dans ma vie. Mais j'ai arrêté il y a une couple d'années.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi avez-vous arrêté ?

- Bof, une longue histoire. Un crisse de gros ours. Nos anciens pièges à mâchoires n'étaient plus légals. (Légal, il a dit Drapo, il a pas dit "légaux" il a dit "légal". Je ne suis quand même pas pour faire parler ton dictionnaire à la place du trappeur garde-poisson. Pi anyway, même ton dictionnaire, s’il était plus jeune et plus à jour, il dirait que c'est légal de dire légals pour légaux, car z'ont changé les lois des dictionnaires, paraît-il, pour légaliser un paquet d'affaires qui étaient interdites il n’y a pas si longtemps du temps qu'on me tapait les doigts quand je le disais de la façon qui était avant interdite.) ( Il continua...) Parait que les pièges à mâchoires ce n’était pas humain pour les bêtes. Bon, moi, je ne comprends pas trop pour kessé faire on veut rendre humaines les bébelles pour tuer les bêtes, mais paraît que c'est à cause de Brigitte Bardot. Celle qui a déjà été si jolie dans son passé. Elle ne veut pas qu'on pogne nos bêtes avec des pièges qui ne seraient pas acceptables de pogner des humains avec, même si c'est pour les bêtes. Alors, on a inventé des nouveaux pièges juste pour eux. Des pièges que ça serait correct de pogner des humains avec. Ce gros ours-là, celui que je vous conte, il était énorme. Il devait faire beaucoup de kilos, mais je ne sais pas combien parce que moi j'ai été élevé en livres. Mais il devait en faire tout plein. Ça faisait des années qu'il tournait autour de mes pièges à mâchoires qui étaient encore légals parce que c'était d'avant qu'on fasse les lois sur l'illégalité des pièges à bêtes inhumains. Cet ours, Monsieur qui ne savez pas ce que vous faites à la pêche, c'était un rusé. Il ne s’était jamais fait pogner. J'avais beau tremper mes pièges dans l'eau de javel pi l'urine de jument, rien à faire, il flairait toujours le piège sous l'anguille dont je me servais comme appât. J'avais beau la beurrer avec de la mélasse, la faire pourrir un peu, l'ours la laissait là et, méfiant comme un carcajou, faisait le tour du piège à distance respectable. Ça m'est même arrivé de voir mon piège déclenché les mâchoires bien fermées, mais pas d'ours dedans. Un vieux rusé. C'est de même que je l'appelais d'ailleurs: le vieux rusé mal lèché. Un jour d'après qu'ils ont passé les lois contre les pièges à bêtes, je me suis dit que j'essaierais un de leurs nouveaux pièges légals, ceusses qui sont humains. Ce n’était pas bien compliqué finalement. Moi je pensais que ça serait de quoi de pas mal compliqué, un genre de machin avec un antidouleur, quelque chose qui lui aurait enlevé la sensibilité, je sais pas moi, une piqûre comme on fait à nos vieux, ou bedon un petit gourdin qui lui aurait tapé sur la tête pour l'assommer pour pas que l'ours s'aperçoive qu'il était pris au piège. N'importe quoi, on s'imagine plein d'affaires vous savez quand on cherche de comment pourrait être fait une façon plus humaine de tuer la liberté d'une bête. Parce que vous savez, l'idée d'un piège, c'est de le laisser vivant. Faut laisser la bête vivante pour ne pas qu'elle pourrisse. Si vous aviez un piège qui tue, même proprement comme ils disent, ben ça ne donnerait rien parce que par le temps que vous reviendrez sur votre ligne de trappe pour visiter vos pièges, ben l'animal serait mort depuis un boutte, la viande aurait commencé à faisander, les autres animaux auraient picossé votre butin, abîmer sa fourrure, dévorer les viscères, se faire disperser les morceaux par les corneilles. Non, moi je vous le dis monsieur qui me regarde tout étonné, moi je vous...

- Je ne vous regarde pas tout étonné, j'essaie juste de retenir tout ça. C'est une belle histoire que vous me contez là, alors j'essaie de tout retenir de ce qu’il y a dedans. Pi c'est pas facile pour moi, je n'ai pas beaucoup de mémoire...

- Ca j'imagine, pour pas se souvenir de kessé qu'on fait sur le bord d'une rivière...

- Faites pas ch.... (Bon je n’étais quand même pas pour l'insulter, le garde-chiourme pogneux d'ours. Fallait revenir à l'histoire...) pi votre ours là, celui que vous aviez jamais pogné, l'avez-vous finalement trappé ?

- Ben c'est ça que je vous contais. Les nouveaux pièges que j'imaginais imaginés de plein de façons étranges pour l'humanité de la chose, ben ils étaient tout simples finalement. C'était juste un câble d'acier, pi pas très gros, à peu près gros comme ça, avec un oeillet au bout pour faire comme un noeud coulant. Tu mets le noeud coulant à l'entrée d'un cinq gallons avec un appât dedans. L'ours veut prendre l'appât de sa patte gauche, vu que les ours sont gauchers, pi là il se pogne la patte, le noeud se sert tout seul et bingo !! Tu as ton ours !! La simplicité volontaire !!

- Mais il doit se débattre terriblement ?

- Normalement oui. T'as besoin de choisir un maudit gros arbre pour attacher l'autre bout du câble parce que sinon, l'ours, il va te le déraciner en moins de deux

- Pi c'est comme ça que vous l'avez pogné votre gros rusé mal lèché ?

- Oui pi non. En fait, je ne sais pas trop. J'ai toujours eu l'impression qu'il m'avait niaisé cet hostie d'ours. J'ai eu un doute qu'il s'était laissé pogné par exprès pour me montrer de quoi il en retournait, de quoi il était capable. C'était il y a trois ans. A l'automne, pendant la chasse à l'orignal. J'avais installé mon piège au ras d'une grosse chousse...

- Une chousse ?

- Oui. Une chousse toute chèsse

- Une chousse chèsse ?

- Ben oui, une chousse d'arbre, une grosse chousse, la partie du tronc d'un arbre coupé qui reste dans le sol... on vous a rien appris à l'école, vous ? après une couple d'années de chessage, la chousse devient toute chèsse...

- Haaa, une souche ! Une souche sèche !

- Oui, une chousse. Une chousse chèche. Alors, j'avais mis un cinq gallons de peinture couché au ras la chousse chèsse, avec un noeud coulant réglementaire, pi dedans, comme appàt, une grosse anguille sous roche. La roche c'est pour pas que les corneilles bouffent l'anguille. Le gros mal léché, il a dû arriver à la tombée de la nuit. Il a sûrement senti l'anguille sous roche parce que c'était évident qu'elle puait beaucoup. Il a quand même mis la patte dans le cinq gallons et zloung ! le câble d'acier et son noeud coulant l'ont pogné !!

- Et c'est de même que vous l'avez retrouvé ?

- Pffff.... pantoute... vous connaissez pas les ours vous. L'ours, une fois pogné, il a dû mettre un peu de temps avant de s'en apercevoir. Vous savez, quand vous êtes un gros ours, il n'y a pas grand-chose pour vous faire peur: c'est vous le plus gros et le plus fort. L'ours il a plutôt dû tirer un peu sur le câble et il a dû se dire "Tiens, je viens de pogner une chousse!! " C'est de même un ours: confiant de sa force. Il a du mettre un bon boutte avant de se rendre compte que c'était lui qui était pogné à une chousse pi pas une chousse qui s'était pognée à lui. Il devait être tout étonné. Il a du tirer un peu, comme à tous les dix minutes, pour bien vérifier qu'il était vraiment pogné, puis quand il s'est vraiment convaincu qu'il était vraiment pris au piège, il a du brasser de la tête de gauche à droite comme pour dire "Mais kessé j'ai fait là, cibole, kessé j'ai fait là". Après sa première nuit, quand il a soupçonné que le petit jour allait arriver, il s'est mis à tourner en rond de plus en plus vite..

- A spinner...

- Si vous voulez... Alors, il s'est mis à spinner sur lui-même, tout en rond, je le sais, j'ai vu les traces sur le sol, il voulait sûrement spinner jusqu'à ce que le câble pète. Mais moi, monsieur, moi j'avais mis une virevolle au ras la chousse, un genre d'anneau qui permet au câble de tourner sur lui-même. Il avait beau spinner sur lui-même, l'ours, le câble il restait là, tout tranquille sans prendre de torsion qui aurait pu le faire péter. Il l'avait pas vu venir celle-là, l'ours, la virevolle qui vous empêche de péter le piège qui vous retient. Il est resté de même à spinner pendant des heures, puis il s'est épuisé et il a dû se coucher un peu. Après, en se réveillant, il a dû comprendre qu'il ne comprenait pas, qu'il ne comprenait pas le piège dans lequel il s'était foutu sa patte la première. Alors, vous savez ce qu'il a fait mon ours ?

- Il s'est laissé mourir ?

- Non. Il a creusé un trou dans le sol avec son autre patte, puis il a enterré sa patte prise au noeud coulant dans ce trou. Il l'a tout recouvert de tourbe, il a pissé dessus, et il a attendu qu'elle s'engourdisse. Alors là, Monsieur, vrai comme je vous parle, il s'est mangé la patte au ras du sol comme si ce n’était pas la sienne !! Il l'a rongé comme si c’était du bois mort !! Grong grong grong à travers sa propre chaire et ses propres os. C'est incroyable ce que ça peut faire un ours quand ça sent que c'est pris au piège. Ça peut se bouffer sa propre patte !! Remarquer qu'il y a aussi les castors pi les renards qui font ça. jamais un homme ne ferait ça. C'est pour vous dire comment ce n’est pas humain, la nature pi les bêtes.

- Mais il a dû mourir au bout de son sang ?

- Pantoute... Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais ces animaux-là, c’est pas humain comment c'est tof. Après s'être rogné la patte, l'ours il est parti sur ses trois autres pattes comme si de rien n'était. Bon, ça lui donnait une drôle de démarche c'est certain, pi une grande mauvaise humeur, mais il a survécu de même, bedong bedong sur ses trois pattes. Je l'ai croisé une fois: j'étais sur le bord de la rivière à checker des Américains qui pêchaient. On avait mis la rivière 'Catch & release" jusqu'à 15 juillet parce qu'il avait pu assez de saumon. Alors moi je vérifiais que les Américains ils remettaient vraiment à l'eau leurs prises. C'est tout un art de remettre à l'eau un saumon. La plupart ne save pas comment faire pi les saumons meurent dans l'heure qui suit, s’ils les ont pas assez oxygénés avant de les laisser aller, ou encore cinq jours plus tard s’ils ont trop touché la peau du saumon. C'est très sensible la peau d'un saumon, c'est comme un genre d'organe chez eux, faut vraiment pas les toucher pi enlever le limon qui les protège, sinon il meurt d'on sait pas quoi quelques jours plus tard. On les retrouve flottants le ventre en l'air. C'est pas jojo de voir un beau saumon flotter le ventre en l'air. Imaginé, vous traversez les océans jusqu'au Groenland, pi vous finissez mort le ventre en l'air parce qu'on vous a laissé la liberté en vous caressant la peau de saumon. Alors, j'étais là, caché dans le bois, à checker les Américains, depuis près d'une heure, quand j'ai entendu comme si quelqu'un se mouchait derrière moi. Je me suis dit "kessé qui se mouche comme ça, dans le bois, derrière moi? ". Je me suis retourné et paf! , à une centaine de pieds mon ours ! Il était là à me dévisager sur ses trois pattes. Je n’oublierai jamais ses yeux, monsieur, c'était comme s’il y avait dedans toutes les tristesses du monde. Il y en a qui disent que les ours ont un regard de cochons. Peut-être, mais pour kessé faire qu'un cochon ou un ours ne pourrait pas être triste ?

- Vous n’avez pas eu peur !!?

- Pourquoi ?

- Ben vous étiez quand même un peu responsable pour sa patte non ?

- Non, j'avais fait ça en toute nouvelle humanité légale. On n'est responsable d'une patte d'ours seulement si on utilise les anciens pièges d'avant les nouvelles lois. Quand on suit les lois, monsieur, on n'est jamais responsable de rien. C'est à ça qu'elles servent d'ailleurs, les lois, de nous déresponsabiliser pour pas qu'on meure plein de remords. De toute façon, avant, du temps des pièges inhumains pour les bêtes, les pièges à mâchoires, je n’avais jamais vu un ours se manger la patte. Je ne sais pas qu'est-ce que dirait Brigitte Bardot, celle qui a été si jolie un jour, si elle savait que les nouveaux pièges humains donnent des hosties d'idées de fous aux bêtes. Elles sont quand même responsables de se pogner elles même la patte dedans non ? Alors mon ours, il m'a regardé ainsi pendant dix bonnes minutes, puis il a brassé la tête de gauche à droite, comme s’il était découragé de moi, ou de lui, allez donc savoir, monsieur aux mains d'ours, puis il s'est retourné et est parti en boitant sur ses trois pattes.

- Et vous ne l'avez jamais revu ?

- Heu... non... en fait oui.... hier...

- Hier !!??

- Oui... hier. Je me promenais dans ce coin çi quand je l'ai vu assis sur le bord de l'eau. il ne bougeait pas, il était assis sur son derrière comme un bouddha. Il me regardait avec le même air triste. Alors, j'ai eu pitié de lui, le pauvre, ça avait assez duré, il était temps d'être vraiment humain. J'ai eu comme l'impression que cet ours, depuis qu'il lui manquait une patte, ce n'était plus vraiment un ours. Comme s’il ne pouvait pas y avoir d'ours à trois pattes vu que la nature n'en fabriquait pas des de même et que ça avait pris un homme, moi, pour en faire un à partir d'un ours à quatre pattes. Mais cet ours, qui n'était plus un ours, ben j'ai eu l'impression qu'il s'en était aperçu lui-même qu'il n'était plus un ours. Un vrai ours ne se serait jamais laissé vivre selon les règles d'un homme. Et finalement, moi, quand je lui avais pogné la patte dans ce piège, je l'ai obligé à vivre sa vie comme quelque chose d'autre qu'un ours. Vous avez déjà vécu votre vie parce que quelqu'un d'autre vous impose son choix à lui, Monsieur?

- ...

- Monsieur !? Je vous ai demandé si vous avez déjà vécu votre vie selon une manière qu'on vous aurait imposée?

- Heu... non... peut-être... je ne sais plus en fait

- C'est très déroutant, vous savez. On ne sait plus oû on se situe. C'est difficile croyez-moi parce qu'il faut comme oublier qui on est. Et quand on oublie qui on est, on n’est comme plus personne. Cet ours là, Monsieur, je pense qu'il s'en est aperçu et que ça lui devenait de plus en plus intolérable. Il avait essayé de vivre sa vie d'ours comme une autre bête, une bête à trois pattes, mais là il pouvait plus. J'ai eu l'impression qu'il s'en remettait à moi pour arranger tout ça. Il arrive un jour des fois qu'à force de renier qui on est, on n’est plus rien ou personne. Mon beauf buvait avant, il était quelqu'un, pas un cadeau mais quelqu'un. Mais depuis qu'il est rentré dans les AA, il ne boit plus, mais il a l'air de plus personne, ou de n'importe qui, ou plutôt de tous les autres AA. Il n'est plus lui. Comme cet ours. Alors j'avais ma petite carabine, une vingt-deux, j'aime pas les gros calibres, c'est pas humain les gros calibres, ça arrache tout pi dépendant d'ôu t'a tiré, ça ne tue même pas sur le coup, ça blesse pi l'animal meurt de sa blessure. Non, moi, Monsieur, je préfère une vingt-deux avec une balle bien placée au bon endroit. C'était hier. Je vous l'ai dit. Il était là. Je me suis approché. Il me regardait sans bouger. Sur le coup, j'ai pensé me cacher ou faire mon sournois pour l'approcher, comme en faisant semblant de marcher vers ailleurs: c'est comme ça que ma femme m'a séduit, en marchant en regardant ailleurs. Mais j'ai vite compris qu'il m'attendait, que je 'n’avais pas besoin de faire des simagrées de femmes. Il ne se sauverait pas. Il était tanné. Ça se voyait dans le fond de ses yeux. J'ai marché doucement vers lui. Tout le long il m'a regardé. J'ai arrêté à une cinquantaine de pieds. J'ai mis une balle dans le canon. Il me regardait toujours de face. Il avait les yeux suppliants. Mais on peut pas tirer un ours dans le front, monsieur, c'est trop solide. En tout cas, pas avec une petite vingt-deux. Il devait le savoir, car il a cligné des yeux une couple de fois, puis il a lentement tourné la tête, tout en me regardant, pour me présenter son oreille. C'est très tendre le crane d'un ours autour de l'oreille. J'ai visé son oreille, pendant qu'il me regardait de coté sans bouger de la tête pour me faciliter. Bang ! Il s'est affaissé tout doucement, du bord de la patte qu'il s'était bouffée. Il a roulé comme un gros oreiller. Il est mort sur le coup comme on dit quand on veut que ça fasse comme un peu moins mal dans une histoire. C'est Brigitte Bardot qui aurait été contente en toute humanité, elle qui a déjà été si jolie un jour. Ça lui à donner quoi d,être aussi jolie un jour, à Brigitte Bardot ? Rien. Ils sont tous là à dire qu'elle n'est même plus belle. Tous ces hommes qui ont eu tant de plaisir dans des kleenex en pensant à elle, ils disent tous maintenant qu'elle est devenue laide. C'est pas gentil avoir eu tant de plaisir dans des Kleenex grâce à madame pour finir par lui dire des choses comme ça. Si vous voulez, monsieur qui avez l'air d'avoir rien à faire icitte, suivez-moi, je vais vous le montrer, mon ours, je m'en allais justement là pour le plumer. Je ne sais pas pourquoi, hier, ça ne me le disait pas de le plumer. Aujourd'hui, ce n’est pas pareil, aujourd'hui il est juste un ours comme un autre. Venez monsieur, venez je vais vous le présenter mon ours...

Je l'ai suivi. On a marché vingt minutes le long de la berge. L'ours était là. Mais pas comme je me l'étais imaginé. Pas comme quelqu'un que j'aurais connu. Non. Il était juste là, en boule, affaissé dans deux pouces d'eau. On ne voyait même pas qu'il lui manquait une patte parce qu'il était justement couché du côté de la patte qu'il s'était bouffée. Une masse de poils. De la vermine sortait et rentrait de son pelage. Juste un ours. Juste un ours mort. Rien à voir avec l'ours que j'avais appris à connaître le long du récit du garde-chiourme.

- Bon, ce n’est pas tout ça monsieur. Faut maintenant que je le plume cet ours. Vous voulez m'aider ?

- Ouf! Non, pas vraiment. Je n’ai pas l'estomac trop solide pour ce genre de chose. C'est à cause de ma maladie, j'ai de l'eau dans l'estomac si vous voulez savoir.

- Dommage. J'aurais pensé que ça vous aurait donné une raison d'être, une raison d'être ici je veux dire. Bon ben je vais m'y mettre moi, si je veux avoir fini avant la noirceur...

J'ai quitté. La tête pendante. En la brassant de gauche à droite. C'est fou comment un rien me donne l'impression du vide ces temps-çi. J'ai essayé quand même de retenir l'histoire, histoire de la raconter un jour à quelqu'un qui me poserait une question qui me ferait spinner de la tête, juste de même, sans rien entre les lignes. Juste un ours, un ours mort, un ours à qui on avait refusé d'être lui en l'amputant d'une patte,un ours qui n'avait pas la capacité d'une coquerelle de se refaire pousser la patte.

Mais moi je continue, comme si de rien n'était, comme si rien ne pouvait m'atteindre, comme si j'avais une carapace, comme si je n'avais pas de coeur. D’après moi, Drapo, moi je dois être un genre de coquerelle sans foi ni loi

Bisoux de bonne nuit, même si tu as vraiment un nom ridicule et que tu poses des questions à me faire tomber en spirale

Louis
Last edited by Louis_greniier on Sun 14 Oct, 2012 22:16, edited 2 times in total.
User avatar
Rudder Bug
Top participant
Top participant
Posts: 3293
Joined: Fri 26 Sep, 2008 09:22
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Piper
Modèle de l'avion: PA-22/150 Tri-Pacer
Identification de l'avion: C-FKZE
Location: Rivière-Rouge, Laurentides

Post by Rudder Bug »

Ben oui, cest moi qui avais écrit cette montée de lait, mais le début qui dit: "Trafic en confit de canard, veuillez contacter C-GVDQ" n'est pas de moi. C'est la seule modification que j'ai remarquée dans mon texte.

Quant au reste du pays, on en entend aussi qui terminent leur rapport avec ce fameux "Conflicting, please advise XXX", mais bien moins q'ici.

Il y a un fil en anglais sur Avcanada à ce sujet.

Je viens de voir que Louiis en a tartiné toute une. Je m'empresse de lire et me prépare à ce que mon vin blanc me sorte par le nez. Je n'ai pas encore lu mais je m'attends à une prouesse de litérature Louiesque de haut-niveau!

Gilles
User avatar
Rudder Bug
Top participant
Top participant
Posts: 3293
Joined: Fri 26 Sep, 2008 09:22
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Piper
Modèle de l'avion: PA-22/150 Tri-Pacer
Identification de l'avion: C-FKZE
Location: Rivière-Rouge, Laurentides

Post by Rudder Bug »

Voici une version abrégée du post de Louiis pour les dyslexiques ou ceux qui n'ont pas eu le temps de tout lire. La version "micro-ondes", qui se lit en vingt secondes:

Ouf…. Tu me mélanges, Drapo. Une question à me foutre en spirale, ça, Drapo. Déjà que ton nom, "Drapo", m'a toujours mélangé. imagine comment ta question existentielle est dangereuse pour quelqu'un qui doute. Car c'est de ça que je suis atteint, Drapo. Du Doute. Je n'ai plus aucune certitude. Rien. Niet. tout semble se dérober à mes pieds. Faut-il peser cette pédale là, ou celle de droite, pour arrêter cette spirale ? Je ne sais plus. Et le throttle ? Je le coupe ou bedon je le pousse au fond ?

T'es mélangeant , Drapo.

Comment entendre comment les autres s'annoncent si ma radio est toujours fermée ?

Bisoux de bonne nuit, même si tu as vraiment un nom ridicule et que tu poses des questions à me faire tomber en spirale

Louis


Zilles, qui s'est découvert un talent en réduction de texte drette ce soir.

N'hésitez pas à me soumettre vos textes. Je réduirai mille mots en trois mots.

J'espère que ceci ne ressemble pas à mon annonce trop "commerciale" qui offrait mes services de pilote et d'instructeur qui a été rapidement supprimée des Petites Annonces!
User avatar
drapo
Participant accro
Participant accro
Posts: 1999
Joined: Fri 26 Mar, 2004 15:33
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: T-Craft
Modèle de l'avion: Construction Amateur
Identification de l'avion: C-FTOB
Location: St-Eustache

Post by drapo »

Louis, ça m'aura fait plaisir de te permettre de "spiner" un peu sur le sujet"!

Je te ferai parvenir ma petite douleureuse... :wink:

Dr Apo, SPINE specialist... :lol: :lol: :lol:
User avatar
Ben Audet
Administrateur
Administrateur
Posts: 1496
Joined: Wed 14 Jan, 2004 13:37
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Cessna
Modèle de l'avion: 150M
Identification de l'avion: C-GRDA
Location: Québec
Contact:

Post by Ben Audet »

Louis... :lol: ...simonaque, j'ai le goût de te (vous) vouvoyer!! Et je devrais, étant donné - d'une part - qu'on ne se connaît pas, que je suis visiblement physiquement (et j'insiste sur "physiquement") plus jeune, et finalement que je dois te (vous) considérer maintenant comme une entité "spinnante" de top niveau!!

Ceci dit, je me risquerais à une demande spéciale... ...serait-ce possible de connaître qui te (vous) founit en psychotropes?? :lol: Serait-ce le passage à la "vieillesse" (la lettre de l'autre jour) qui produit cet effet?? Ou une recette à base de cellules souche de coquerelles??
Last edited by Ben Audet on Sun 14 Oct, 2012 22:05, edited 1 time in total.
User avatar
michoux52
Participant habitué
Participant habitué
Posts: 255
Joined: Sun 07 Nov, 2010 13:01
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: ste-monique

Post by michoux52 »

Comme tu vois Ben , l'expérience ne s'achete pas !
Ca doit etre ca avoir du vécu ? Mais bon sang que ses textes sont accrocheurs. Peu être un peu tirer par les cheveux , avec un peu plus de moelle autour de l'os pi du gravy par dessus mais je ne peu m'empêcher de le lire jusqu'au bout pcq jamais certain de l'aboutissement. :P
Michel B
User avatar
Jacques3012
Légende vivante
Légende vivante
Posts: 8850
Joined: Wed 14 May, 2008 06:51
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Cessna 1975
Modèle de l'avion: 150
Identification de l'avion: C-GEEU
Location: Beauce

Post by Jacques3012 »

michoux52 wrote:Comme tu vois Ben , l'expérience ne s'achete pas !
Ca doit etre ca avoir du vécu ? Mais bon sang que ses textes sont accrocheurs. Peu être un peu tirer par les cheveux , avec un peu plus de moelle autour de l'os pi du gravy par dessus mais je ne peu m'empêcher de le lire jusqu'au bout pcq jamais certain de l'aboutissement. :P
Michel B


Il est de la génération du capitaine bonhomme (pour l'avoir écouté) :wink: , un autre genre mais de la même lignée :wink: :lol: :lol:

Jacques3012
cgoel
Participant habitué
Participant habitué
Posts: 404
Joined: Fri 30 Sep, 2011 14:53
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: recherche
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: La Sarre

Post by cgoel »

Que se soit Toxedo qui nous fait tripper avec les photos de son R44 a Wemotaci, ou bien Bush Cadi qui nous raconte et nous fait vivre son boulot en Beaver, ou encore Louis le spinneux, raconteux, ça doit être l'altitude la drogue qui leur permet de réflechir,pendant leurs longs vols, mais quelque fois interrompu par un info traffic...
Theo007
Grand conteur
Grand conteur
Posts: 7596
Joined: Tue 20 Nov, 2007 23:55
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Piper
Modèle de l'avion: Colt (PA-22 108)
Identification de l'avion: C-GTOH
Location: Valcourt (Estrie)
Contact:

Post by Theo007 »

Moi je pense que louis soufre des effets secondaire des petit pilule bleu,,, un peut de respect mes amis pour se pionner de "S'envoyer en l'air"

8) (je ne suis pas Théo)
User avatar
doloair
Référence
Référence
Posts: 6491
Joined: Wed 15 Jul, 2009 16:12
Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: St-Lambert-de-Lauzon

Post by doloair »

Theo007 wrote:Moi je pense que louis soufre des effets secondaire des petit pilule bleu,,, un peut de respect mes amis pour se pionner de "S'envoyer en l'air"

8) (je ne suis pas Théo)


Pardon Theo
J' avais pas mes lunettes ha! ha! :lol: :lol:
User avatar
toxedo_2000
Immortel
Immortel
Posts: 10776
Joined: Thu 18 Dec, 2003 13:02
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Vivons heureux, vivons cachés
Modèle de l'avion: Divers objets volants
Identification de l'avion:
Location: St-Michel
Contact:

Post by toxedo_2000 »

Outlaw58 wrote:Il me semble que le problème est surtout limité au Québec..............

Mes humbles 2 sous.

JP


Ça serait-ti pas parce que au Québec, ça vole pas mal plus qu'au Manitoba? Je dis ça de même, mais il y a quand même autour de 6-7 mille pilotes dans la province, et regroupés autour des grands centres. Il y a des écoles de vol, des gens en entrainement, et plein d'autres qui font du vol de plaisance ou du vol d'affaire.
C'est parfaitement normal qu'il y ait plus de communications qu'ailleurs. Pourtant, en revenant à la maison, vendredi passé, j'ai croisé dans la zone de Mascouche un petit 150 qui n'a jamais parlé de son trafic... Mais il était pourtant dans la zone, en éloignement vers le nord-est.... Lui, je l'ai jamais entendu....

Bref, 2 solutions, les amis, si les communications radio vous horripilent, (comme ce pilote de 150 :roll: ). Fermez la radio, ou ne volez que par mauvais temps, ou les deux en même temps... J'ai remarqué qu'il n'y a pas grand monde dans les airs quand les conditions sont marginales... :wink:

PS...
Louis,
q:)p À quand en Librairie ? :wink:
Outlaw58
Participant régulier
Participant régulier
Posts: 569
Joined: Wed 11 Jan, 2012 00:25
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: Chambly, QC

Post by Outlaw58 »

toxedo_2000 wrote:
Outlaw58 wrote:Il me semble que le problème est surtout limité au Québec..............

Mes humbles 2 sous.

JP


Ça serait-ti pas parce que au Québec, ça vole pas mal plus qu'au Manitoba? Je dis ça de même, mais il y a quand même autour de 6-7 mille pilotes dans la province, et regroupés autour des grands centres. Il y a des écoles de vol, des gens en entrainement, et plein d'autres qui font du vol de plaisance ou du vol d'affaire.
C'est parfaitement normal qu'il y ait plus de communications qu'ailleurs. Pourtant, en revenant à la maison, vendredi passé, j'ai croisé dans la zone de Mascouche un petit 150 qui n'a jamais parlé de son trafic... Mais il était pourtant dans la zone, en éloignement vers le nord-est.... Lui, je l'ai jamais entendu....

Bref, 2 solutions, les amis, si les communications radio vous horripilent, (comme ce pilote de 150 :roll: ). Fermez la radio, ou ne volez que par mauvais temps, ou les deux en même temps... J'ai remarqué qu'il n'y a pas grand monde dans les airs quand les conditions sont marginales... :wink:


Et bien c'est sur que j'y ai pensé! Reste que peu importe la raison, c'est ce que j'ai constaté.

Ton example du 150 est extrêmement pertinent. Quand vient le temps “spotter“ nos trafics, on se fie sur la radio? ou nos deux yeux??

En plus de 25 ans de vol, je peux compter sur une main le nombre de trafics identifié grâce a 126,7 et pas une fois c'est trafics n'auraient constitués un réel risque d'abordage. Et pourtant j'en ai eu des “close-calls“ et c'est grâce un bon vieux principe du “voir et être vu“ qu'ils ont été évités.

La ou je veux en venir c'est que le problème, ce sont les pilotes qui s'annoncent aux 5 a 10 minutes. La fréquence est tellement saturé qu'elle ne sert quasiment plus a rien (les pilotes ou bien la sature, ou alors ne l'écoute pas du tout)

JP
Outlaw58
Participant régulier
Participant régulier
Posts: 569
Joined: Wed 11 Jan, 2012 00:25
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: Chambly, QC

Post by Outlaw58 »

Pour ce qui est du trafic de Mascouche, pas de communication? Même sur l'ATF?

Pas fort...
ttq
Modérateur
Modérateur
Posts: 5821
Joined: Sat 20 Mar, 2004 09:15
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: ex-C182 ex-185 ex-r44 H120
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: montreal

Post by ttq »

il y a de tout pour tous, le monde de l'aviation comporte le même monde qu'on côtoit dans le monde, les centre d'achats, la job, a la télé réalité....

il y a les gênés, ceux qui pensent pas maitriser assez la radio, ceux là ne s'expriment pas sur internet non plus, donc, ils ne risquent pas de vous lire, il vole pour le plaisir, la liberté

il y a les inquiets, ceux qui ont peur de pas être vue, ceux que leur père ont constamment négligé, laissez a eux même, ils s'empressent de faire du bruit, se manifester est important, c'est la concrétisation de la vie, voler et être vue, mais je dirait plus, reconnu, car a force de se nommer, on finit pas croire qu'il vole tout le temps, on finit pas mettre un visage sur ces lettres et la boucle est bouclé

il y a aussi les téméraires qui passent près d'être en zone ATF, MF ou autres zones restreintes, mais dont le sport est de passer proche, négligemment, comme si rien ne peut les frapper, peut importe l'altitude, l'attitude , je soupçonne ceux-là d'être un peut carré rouge et casserole, revendique ainsi le droit a la pénétration, sans protection, sauf qu'on est là a recevoir leurs effluves de 100ll mal brûlé

pis il y a les ti-nouveaux, qui suivent, tel un singe savant, les dictats d'un prof. bien intentionné, mais sans faire encore la part des choses, en se félécitant d'être si obéissant des règles

pis les flotteux qui sautent d'un lac a un autre afin d'échapper aux platitudes de la civilisation, mais qui aiment profondémment l'exploration tout en voulant maintenir cette ligne de vie ténue qu'est la communiacation, comme pour nous annoncer son parcours de découvertes que nous ne pouveons jamais placer géographiquement

pis il y a les top guns, les commerciaux, qui vont virrer 7 minutes pour 75$ en 44 et qui parlent au 30 secondes, dans leurs cas je soupçconne que la parlotte fait partie du show auquel les clients s'attendent, surtout que dans leur cas ils sont a moins de 1000 pieds, et il faut reconnaitre que le traffic y est si dense

y aussi les papi nerveux, qui veulent sentir que plusieurs avioneux sont au courant du moindre virage au cas ou ils auraient besoin de faire un vrai atterrissage d'urgence

y a de ceux qui veulent nous présenter leur machines tellement unique et qui vole peu souvent, donc, ils sentent le besoin de s'auto publiciser, la marque remplace souvent l'endroit, l'excuse est de se faire connaitre, eille chose la marque ont s'en fout!!!

y aussi celui, dont la phrase est décapitées par des , EUH! E! je ....Euh!...vers ...E!......ste famille....non, ste pétronille.....quich quich...coudonc! c'est ou ça.....euh! euh! quissche.....en ....euh!!!, le perdu congénital, celui qui a sauté son cours de géographie, car il fumait son pot dans les bécosses, ignorant ainsi deux principes de la comm., le poriotionnement et la brèveté

pis il y a les intolérants, eh oui, vous, nous, tous, qui cherchons en toute bonne chose, la mesure, celle qui réconforte, qui apaise, qui satisfait aux règles, sans trop dérangée, en protégeant, ne serait-ce que l'illusion d'un instant, un abordage appréhendé

puis il y a la vie, la vraie, ou chacun explulses ses anxiétés, ses peurs a sa façon, celle ou la diversité, ou les deux solitutes n'existent pas, celle ou le français réponds en anglais a l'anglais qui s'annoncent maladroitement mais fièrement, ou la conversation bénévolante du français, comme pour faire plaisir a l'anglais relève de l'acrobatie, ou le discours se déroule péniblement comme la traversée du Niagara par le funembule, mais que cette vie, plus forte que la réalité, réconfortant d'un poiunt d evue humain ne fait rien pour la sécurité, a cause de la difficulté de la comminucation, mais qui est une sortie de réalité show de notre domaine, qui nous endort un peu.....c'ess là que j'ai perdu René dans la zone de Mirabeau et le contrçoleur me l,as gentiment repéré a 2 milles deuvant....vous vous rappprochez...et que j'ai allongé vers Masccouce, la marina devra attendre

pardonnez-moi si j,ai blessé quelqu'un, je vole comme vous savez avion, flotteux, hélicos, et j,aime tous les modèles, tous les PIC, ou presque.....
et je parle pas expérience, ma coiffure, comme celle de Louis en témoigne, un expérience qui se mérite, mais qu'on ne peut plus clamer comme un trophé, des fois sur les ondes, j'aurais le goût de crier, tasser vous, vous pouvez pas voir mon beau vol, parfaitement coordonné, regardez-moi et ma machine, on a si fière allure je passe au peitit lac Nominingue, pas Montjoie, faut pas croire le GPS amarician, faut au moin savoir on est ou chez nous.

ici BLA au sud du lac l,achigan vers St Hub a 1000 pieds

ici ZNO au Lac Hébert content en clisse d"être arrivé,

TTQ
User avatar
Louis_greniier
Grand conteur
Grand conteur
Posts: 7616
Joined: Sun 14 Sep, 2008 12:01
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: montreal

Post by Louis_greniier »

Merci TTQ

J'ai toujours su que j'aurais tant voulu être ton ami

Louis
skymarc
Participant régulier
Participant régulier
Posts: 710
Joined: Tue 25 Aug, 2009 14:21
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: CMB7, Ont.

Post by skymarc »

Cest pas juste sur 126.7 mais meme 123.2 on entend la fameuse phrase.
Prenez un break parce que je suis plus capable de l entendre et ma radio est off maintenant ou sur d autre frequences.
User avatar
Jacques3012
Légende vivante
Légende vivante
Posts: 8850
Joined: Wed 14 May, 2008 06:51
Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
Marque de l'avion: Cessna 1975
Modèle de l'avion: 150
Identification de l'avion: C-GEEU
Location: Beauce

Post by Jacques3012 »

Très beau texte TTQ ;)p

Je me suis reconnu dans un de tes paragraphes :wink: :)

Je dis pas lequel par contre :lol:

123.20 est une fréquence pour aéroport n'ayant pas une fréquence spécifique. Quand je l'utilise, c'est pour mon approche de la piste, pas pour autre chose.

Jacques3012
User avatar
Zico
Sérieux participant
Sérieux participant
Posts: 2678
Joined: Thu 25 Mar, 2010 15:57
Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:

Post by Zico »

Mon info-trafic est simple. Je m'annonce "hélicoptère R44" et c'est tout. Comme de toute façon, tous les avioneux nous mettent dans la catégorie des "rase-mottes", il n'y aura donc jamais de conflits.... :lol:

Non, en fait, je m'annonce aux 20 min env. et (pour faire plaisir à certains sur le forum) j'ai arrêté de dire "trafic en conflit" mais je finis toujours par LCL.

Mais par deux fois, je me suis retrouvée proche (même trop proche à mon goût) avec un avion qui ne s'est jamais signalé. Et les deux fois, dès que je l'ai vu, j'ai fait une info pour me situer par rapport à lui et je n'ai jamais eu de réponse de sa part. NORDO ou autre, je ne sais pas mais ça fais soucis :(

Martine
fyxy
Participant occasionnel
Participant occasionnel
Posts: 178
Joined: Fri 14 Sep, 2012 08:34
Possédez-vous une licence de pilote?: Non spécifié
Marque de l'avion:
Modèle de l'avion:
Identification de l'avion:
Location: granby

site internet qui permet d'écouter les fréquences radio d'av

Post by fyxy »

Medic wrote:Un peu hors sujet, connaissez vous une application ou un site internet qui permet d'écouter les fréquences radio d'avion?
Merci


http://www.liveatc.net/search/?icao=cyjn

http://www.liveatc.net/flisten.php?moun ... &icao=cyul
Post Reply