Vol dans la brume

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AlexisBV
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Post by AlexisBV »

PlasticMan wrote:Je pense que c'est dû au fait qu'on voit très bien qu'on voit rien dans un nuage, alors qu'avec des foggles on voit rien mais on voit pas qu'on voit rien. C'est clair? :lol:


Je serais porté à dire plutôt l'inverse. Lorsqu'on porte des foggles, on sait qu'on a un instructeur à côté qui check dehors, et en plus on est dans le "mindset" de ne voler que par les instruments en ignorant les stimuli visuels et autres.

Dans la vraie soupe, c'est pas difficile d'imaginer que la tentation serait forte de trop regarder dehors dans l'espoir de retrouver du VMC.
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raf
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Post by raf »

Rien ne vaut une vrai expérience dans le nuage pour se rendre compte que de voler avec des lunettes en condition VMC ne représente pas vraiment les effets sournois et physiologiques que le corps peut ressentir lorsqu'on se trouve dans la brume ou les nuages.

Je suis disponible à vous faire vivre l'expérience lors d'un vol IFR!!!

Raf
Outlaw58
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Post by Outlaw58 »

Louis_greniier wrote:Tenez, une statistique:

90% des accidents qui sont survenus après qu'un vol VFR a frappé des conditions imc ont resulté dans le décès de personnes à bord. Indépendemment si le pilote et l'avion était certifié ifr.

Ca veut pas dire que 90% des tels vols ont mal tournés, ça veut dire que si nous faisons un tel vol, un VFR qui devient en imc, et que nous avons un accident, nous allons mourir neuf fois sur dix dans cet accident. Ça fait beaucoup de fois ousse qu'on meurt pour une fois qu'on s'en sort.

Deux choix s'offre à nous

1- S'arranger pour ne pas que nos vols VFR ne finissent dans des conditions imc. ( plus facile à dire qu'à faire )

2- Quand nous nous retrouvons dans des conditions imc, ne pas faire d'accidents. ( La fondation AOPA air safety a certaines recommendations pointues sur la façon d,éviter qu'un vol vfr en conditions imc finissent par un accident)

Louis


A mon humble avis (basé sur mon expérience personnelle), cette statistique s'explique surtout par le fait que beaucoup trop d'entre-nous attende trop avant de passer en IFR (pour les pilotes qui ont cette option).

Et ceci est encore plus vrai dans le monde des hélicos.

Oui il y a l'instabilité intrinsèque des hélicos qui explique ces statistiques en partie mais il y a aussi d'autres facteurs (aussi pertinents pour voilure fixe, mais encore plus présents dans les opérations d'hélicos)

Paradoxe: Bien des vols d'hélicos ont lieu en VFR car les conditions météos sont trop mauvaises pour l'IFR!!!

Et oui! La plupart des hélicos n'ayant aucun système anti-givrage, dès que le niveau de gel s'approche du sol, ou qu'on prévoit de la convectivité (CB/TCU), l'option IFR à tendance a prendre le bord.

De plus, étant donné la basses vitesse, la manœuvrabilité et bien entendu, l'option de pouvoir atterrir quasiment n'importe ou des hélicoptère, couplé avec des minimums VFR très bas (pour ces même raisons), la plupart d'entre nous préfère le VFR à l'IFR.

Donc avec cette tendance innée à opter pour le VFR, il n'est pas surprenant de voir dans un rapport d'accident que le facteur humain, “pousser“ la météo est en cause. Le passage de VMC a IMC n'est pas instantané, c'est plutôt une lente dégradation des conditions VMC et bien souvent, lorsque le pilote réalise qu'il est temps de passer aux instruments, ça fait déjà un certain moment qu'il est en IFC (instrument flying conditions, un terme plus précis que IMC).

En tant qu'instructeur sur hélicos, on enseigne à nos étudiants comment faire la transition aux instruments dans les cas ou on rentre des conditions IMC non-prévus. Ce qui est moins évident, c'est enseigner à reconnaître que la météo se détériore et de prendre les actions appropriées AVANT de se retrouver en IFC.

JP
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Post by Outlaw58 »

Bon, je viens de lire quelques “post“ précédent celui de louis dont le “post“ initial et je réalise que je répète quelques points déjà soulevé.

Histoire d'en re-soulever (peut-être?) un autre...

Jacques3012 wrote:...

Premièrement, moi et mon passagé, on à été réellement surpris de se retrouver dans cette situation, le banc de brûme nous à entouré d'une rapidité qu'on ne pouvais même pas douter, on avait une visibilité d'environ 80 pour cent et d'un coup la brume nous entoures, mais déja j'avais amorcé mon virage pour me rendre sur le fleuve car je savais que c'était totalement dégagé au dessus. La brûme se déplaçait assez rapidement dans la direction contraire à nous, ce qui fait que nous avons été entouré rapidement.

...

Jacques3012

Jacques3012


Quand on rentre dans un nuage ou de la brume, ça se passe exactement comme ça. Des fois on distingue bien la base des nuage mais des fois pas du tout.

La densité des nuages et de la brume est variable ce qui veut dire que la visibilité à l'intérieur d'un nuage ou de la brume n'est pas nécessairement nul. Exemple, quand on conduit sur la route en condition de brouillard, des fois on peut voir jusqu'à un kilomètre devant, des fois on a de la misère a distinguer la voiture devant, et des fois, ça varie! Dans un nuage c'est pareil.

Alors dans le cas d'une base de nuage indéfinie, l'entrée ressemble plus a une diminution de la visibilité, comme si on venait de se faire envelopper, alors comme Bob Cadi l'avait mentionné, redescendre sous l'altitude à laquelle la visibilité est devenue nulle suffit pour retrouver les conditions VFR.
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chuck
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Post by chuck »

On peut etre en condition VMC et ressentir les mêmes effet qu'un vol en IMC...

Un vol "On top" avec une couche bien dense au dessous et un ciel trés laiteux. tout est blanc autour, pourtant en prenant quelques reperes lorsqu'il y en a, on s'apercoit qu'on a bien 7-8km de visi. On est "trompé" par les contrastes (blanc sur blanc, on perd une partie de la notion de distance).

Le soleil joue aussi pas mal...
La météo donne visi 8km, on décolle, soleil dans le dos.. on voit à 15-20km sans soucis... on fait un 180°, là... c'est autre chose, plus de repére au sol visible, et une visi... qui n'est pas dans les conditions VMC, c'est sur...

Comme le dit Outlaw, savoir géré le conditions IMC quand on y est c'est une chose, réussir à les anticiper c'est autre chose aussi.

Si la frontiére entre VMC/IMC est nette sur le papier, elle l'est bcp moins dans la vraie vie...
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Post by ttq »

JP
j'aimerais que tu m'explique?
comment le fait d'être en VFR et avant de tomber en plein dans IMC, de prendre la décision d'aller IFR vas arranger les affaires
j'ai fait une 30 d'heures, du temps en avion, du vrai IFR_ dans du IMC prévu, ça c'est une chose...je comprends, mais changer VFR a IFR alors qu'on sait qu'on a qq minutes, mais je n'ai jamais poursuivi IFR car j'ai converti a l'hélico
ETK, en hélico, il m'est arrivé souvente fois , d'atterir par précaution , dans la région de Baie Comeau...
merci
j-p
Last edited by ttq on Sun 04 Mar, 2012 10:15, edited 1 time in total.
Outlaw58
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Post by Outlaw58 »

ttq wrote:JP
j'aimerais que tu m'explique?
comment le fait d'être en VFR et avant de tomber plein dans IMC, de prendre la déciosion d'aller IFR vas arranger les affaires
j'ai fait une 30 d'heures, du temps en avion, du vrai IFR_ dans di IMC prévu, ça c'est une chose...je comprends, mais changer VFR a IFR alors qu'on sait qu'on a qq minutes, mais je n'ai jamais poursuivi IFR car j'ai converti a l'hélico
ETK, en hélico, il m'est arrivé souvente fois , d'atterir par précaution , dans la région de Baie Comeau...
merci
j-p


Passer en IFR est une option, pas nécessairement la seule option.

Lorsque on aborde le sujet de la météo qui se détériore, j'aime personnellement donner 3 scénarios en exemple:

1) bas plafonds mais bonne visibilité en-dessous. Tout a coup on se retrouve en IMC. Cause probable, on est entré dans la couche (moins définie qu'elle ne paraissait). Action recommandé: descendre doucement jusqu'à ce que l'on retrouve les conditions VFR

2) Mur d'averse devant. On entre dans la precipitation, la visibilité est marginale mais jusque la ça va. Tout a coup la visibilité devient nul. Cause probable, on est entrer dans une plus forte averse. Action recommandé, maintenir l'altitude et exécuter un virage 180 aux instruments pour revenir vers les conditions VFR.

3) Hiver dans les prairies, visibilité passable et ciel couvert. On vol au dessus des champs mais tout a coup on s'aperçoit qu'il n'y a plus de maisons, de routes ou même de lignes d'arbres. Cause probable: White-out!! Et ça fait probablement un bout qu'on est dedans. Action recommandé: Passer en IFR.

Le passage de VFR en IFR ne se fait pas instantanément. Déjà que ça demande une certaine planification au sol avant de décoller en IFR, imaginer ce que c'est de refaire ce même processus alors qu'on est déjà dans la soupe. Pas idéal du tout. Donc quand on a l'option IFR, même si c'est après le décollage, il vaut mieux à mon humble avis, faire la transition à l'IFR plus tôt que tard si on pense rencontrer des conditions qui pourraient aboutir à un de ces trois scénarios.

JP
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Louis_greniier
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Post by Louis_greniier »

http://www.aopa.org/asf/asfarticles/sp9902.html

VFR to IFR transitioning

We have all been skunked by an inaccurate forecast of bad weather. The weather turned out better than expected — good enough to fly VFR. Much less frequently, the forecast says little about low ceilings or visibilities and so we launch with optimism only to have a beautiful VFR fantasy slain by an ugly IMC fact. Having an instrument rating and the ability to use it is one of the best investments a pilot can make. My weather education continued on two trips last year where a good forecast turned into sour reality.

The first outing involved a trip to Lakeland, Florida, last spring during the Sun 'n Fun EAA Fly-In. Getting an IFR flight plan wasn't really in the cards unless you made a reservation two months in advance and predicted the arrival time within one minute of your actual arrival. (That is a slight exaggeration but IFR was heartily discouraged around Lakeland during the show.)

The 7 a.m. weather briefing showed a front off the west coast of Florida with some thunderstorms and general cloudiness. However, the forecast and reported weather from Jacksonville, Florida, down to Lakeland showed visibilities of five to eight miles and ceilings around 2,000 feet. For the flat country of Central Florida this seemed reasonable — look out for the TV towers, dodge the restricted and Class B airspace, and it should all work.

The first 15 minutes after an 8:40 a.m. takeoff were fine. Jacksonville Approach did a fine job of flight following accompanied by a handoff to Tampa Approach. But the 8:55 ATIS at Ocala, some 10 miles to the southwest, broadcast the ceiling at 900 overcast with three miles in fog. There were many more clouds and they were much lower than previously indicated.

Several other locations were reporting decreased ceilings and visibilities as well. This forced a descent to 1,000 agl and it was time for an alternate plan. Those of you who fly into airports where airshows are scheduled later in the day know that there is some pressure to make your entrance before the show starts. The field will close for hours while the performers are having their way with the airspace. We did not want to be late. That is not an operational consideration — just a major inconvenience to late arrivals.

The approach frequency got busy as pilots sorted out their alternatives. Only the air carriers had IFR clearances. Everyone else was seeing and avoiding. A few intrepid souls asked for IFR into Lakeland which was greeted with "You want to do what?" followed by "No!" Several VFRs bailed out for a return to Jacksonville and points east. I asked for a pop-up IFR clearance to an airport about 30 miles east. It was a good move and not a minute too soon for in another five miles we were in solid IMC. The flight was uneventful and the jog to the east led to good VFR conditions. We canceled IFR and flew VFR into Lakeland with no further delays. Only 15 minutes of solid IMC stood between the Mecca and several dozen aircraft making the pilgrimage. But wishful thinking doesn't make the clouds vanish.

But what about the forecast and the good reports? Very simply, the leading edge of the front had worked farther east than the models had predicted and the forecast did not reflect reality. There were a few pilots who proclaimed VFR, but they were probably cheating. No one will ever know — this time.

Later in the year, I again received a good forecast and METARs for a trip down the East Coast. There was nothing showing on the radar or The Weather Channel. The local TV weather gurus called for some mid-level clouds and above-average temperatures, and life was good. The only hint of any problem for VFR flight was an airmet suggesting the possibility of mountain obscuration and IFR conditions until noon. There was one pirep by a Jetstream commuter reporting light icing in the clouds with tops at 8,500.

In the northeast, a VFR flight can often save 15 to 20 minutes or more of procedure and redirection before the IFR system is able to accommodate the direction in which you want to fly. We launched, confident that in half an hour we would be out of the congested airspace and headed for the land of cotton and mint juleps.

Our initial altitude was 4,500 feet but the terrain was rising and it appeared that those mid-level clouds might actually be getting lower. The TV guy never did define "mid-level" and the pirep didn't give the bases. Déjà vu all over again. The approach controller who was handling VFR flight following was not having a great day. She was very busy and IFR pop-ups were clearly not high on her priority list. I asked for an IFR clearance to climb through the clouds to reach VFR conditions on top at 6,500. With sunlight beckoning through occasional breaks in the stratocumulus, this would be a piece of cake. Another VFR flight in the same area experiencing the squeeze play reversed course to return to the origin airport.

The tops were not at 6,000 feet, and light icing prompted me to make an immediate request for 8,000. After a short delay, 8,000 was approved. Still not on top at eight, and the ice continued to build. The controller's next inquiry was about the pilot's intentions. When The Question is asked, things are not going well and it's time to sell short. I stated that all we wanted was to go higher and IFR to Charleston, South Carolina, where the ice was in the drinks and the folks were gentle.

I should have taken the cue from the quickness of the controller's reply but I offered several GPS waypoints from the onboard IFR GPS that approximated a straight line and seemed like the quickest way out of a deteriorating meteorological and social situation. The controller snapped that she would provide the routing and, for now, the flight was cleared to hold at a nearby VOR for penance. She mentioned something about further clearance sometime before the weekend. Several minutes later, a routing with no resemblance to what had been laboriously loaded into the GPS came back. To add insult to injury, the waypoint prior to Charleston was Savannah. My knowledge of geography is limited, but my sense of timing was worse when I dared to mention that Savannah is about 80 miles south of Charleston — and I was approaching from the north.

Fortunately for all concerned, Washington Center providentially accepted the flight at that moment. Clearance into the sunshine above was granted and direct to CHS made life worth living again. It took more than an hour for the collected ice to sublimate.

What started as a simple VFR flight had turned into a high-workload situation because some subtle cues in the forecast were missed. The airmet and the pirep provided insight that there were enough clouds along the route to develop ice. I was lulled by a fabulous forecast, a wonderful TV report card, and metars of reporting stations that were widely dispersed in moutainous terrain. On the ground the forecast was right on the mark — but at 6,000 feet, the aeronautical environment wasn't so benign.

For an IFR pilot, this "Let's make a deal" scenario may be all in a day's work, but the demands of the ATC system made it cumbersome, under these circumstances, for both controller and pilot. Icing added the spice of imperative to get the altitude request resolved quickly. In addition to the weather, ATC creates circumstances that pilots can't always know but should anticipate to make transition into the IFR system as seamless as possible. VFR pilots have fewer choices but the decisions are simpler. Most of those will involve not completing the trip as originally planned.

See also the index of "Safety Pilot" articles, organized by subject. Bruce Landsberg is executive director of the AOPA Air Safety Foundation.
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Post by Outlaw58 »

Hehe on a ecrit en même temps.

Bon article!

JP
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Post by Theo007 »

J,ai une question

quand ont vois de le brume au loin (ou brouillard) qui est sur notre route...

ont retourne au bercail ?

Ont contourne si possible ?

Ont survol, pcq c'est pas la que ont veut atterir de tout facon ?

Bref J,ai une idée de la réponse avec mon peut d'expérience, a matin j'étais dans un petit vol local et je voyais ca au loin et je me demandais si c'etais sur ma route, quel etais mon options

Image

c'est pas ma foto mais ca avais l'air de ca !
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Post by Charles »

Assez simple Theo.

Si t'as pas de qualif OTT, tu vires de bord.

Si t'as une qualif OTT et que la météo à destination ne rencontre pas les critères, tu vires de bord.

Si t'as une qualif OTT et que la météo à destination rencontre les critères, tu continues vers ta destination les doigts croisés.

Si t'as une qualif IFR et que tu peux trouver un aéroport de dégagement de ta destination qui rencontre les minima prescrits et que tu as les réserves suffisantes pour t'y rendre après une approche interrompue à ta destination, tu déposes un plan de vol IFR avec la FSS et tu obtiens une autorisation IFR pour finir le vol.

Si t'as pas les conditions pour finir en IFR, tu vires de bord.

J'ai rencontré ça sur ma route une fois avant d'avoir ma qualif IFR mais avec ma qualif OTT (mon premier vol OTT en fait). J'ai filmé le tout: http://prive.notairelettre.ca/play.php?v=vidpub/kuuu

(désolé, le clip marche pas sur les Apple)
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Post by Theo007 »

merci Charles,,, ton cours 101 ma aider de prendre la bonne décisions se matin et pas passé mes limites
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Post by skymarc »

Louis,
Je suis aller en 2011 et 2012 a Lakeland Sun n Fun en IFR et jai toujours fait un approche IFR aussi pour atterir. Pas d autorisation special comme Oshkosh.
Pour moi cest simple, je vol pratiquement toujours en IFR donc y a pas de transition VFR / IFR, cest bien plus facile que du VFR. ATC fait tout pour toi.
Je vois trop de pilotes avec un rating IFR qui vol juste IFR quand la meteo annonce du IMC.
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Post by CoOlSlY »

raf wrote:Rien ne vaut une vrai expérience dans le nuage pour se rendre compte que de voler avec des lunettes en condition VMC ne représente pas vraiment les effets sournois et physiologiques que le corps peut ressentir lorsqu'on se trouve dans la brume ou les nuages.

Je suis disponible à vous faire vivre l'expérience lors d'un vol IFR!!!

Raf


Je suis tellement daccord avec toi... Meme avec les lunettes ou le "hood", tu conserves la vision périphérique un peu... Mon premier vol IFR, on me disait souvent dans ce training "tes ailes a plat", "arrete de monter". Condition imc, moi j ai une opinion très catégorique quand tu es pas avec l avion pour le faire ou ne l a jamais vraiment fait, tu tournes de bord, tu iras tjrs plus vite que du brouillard, ca se déplace lentement.Les stats parlent, 118 secondes, c est pas une invention. Voila deux ans le gars a Qc en Pa28 je crois qui allait au Nouveau Brunswick mais les gens disent "j suis capable". Comme je dis c est MON avis.
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