Bravo pour ce texte.
Je suis franchement impressionné par la qualité des informations, la structure logique de présentation et par le ton. Y a quelqu'un dans le groupe de Neuville Aéro qui pourrait gagner sa vie comme rédacteur.
Chapeau!
Aérodrome de Neuville
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Jacques3012
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Communiqué aéroport de Neuville
L’Aéroport de Neuville : les faits
Ce document fait le point sur le dossier de l’Aéroport de Neuville et rappelle les enjeux et les actions qui ont accompagné la mise en place de ce nouvel aéroport. Rappelons que celui-ci est implanté le long de l’autoroute 40, à la jonction de la route Gravel qui dessert le village de Neuville situé quelques kilomètres plus au sud, sur les rives du St-Laurent.
Les propriétaires et exploitants de l’Aéroport
L’Aéroport de Neuville a été mis en place par un groupe de sept personnes qui sont tous pilotes et propriétaires de petits avions et qui ont décidé de se regrouper à la fin de l’été 2011. Ensemble, ils ont formé la société Neuville Aéro (9247-9104 Québec Inc.) qui est propriétaire et exploitante de l’aéroport. Les coûts de réalisation de l’aéroport sont estimés actuellement à environ deux millions de dollars.
Précisons que cette nouvelle infrastructure destinée à desservir l’ensemble de la grande région de Québec est réalisée sans aucune subvention ou contribution publique et doit s’autofinancer par la location d’espaces de hangars et de stationnement à long terme et par la vente de carburant et d’autres services généralement tarifés. Ces locations d’espaces peuvent se faire sur une base individuelle ou collective. Ceux qui le désirent pourront même construire et utiliser leurs propres installations sur le site de l’aéroport.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville ne prévoient aucun frais d’atterrissage ou de stationnement de courte durée pour les pilotes amateurs de la région ou les aéronefs de passage.
[b]Les besoins de la région de Québec[/b]
Le nouvel aéroport de Neuville a été mis en place pour répondre à des lacunes qui persistent depuis plusieurs années dans la grande région de Québec. Notre région est effectivement nettement sous-équipée en termes d’installations destinées à l’aviation générale (aviation civile autre que le transport aérien de ligne) et plus particulièrement à l’aviation de loisir.
Assez curieusement, l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec est le seul aéroport de toute la région à offrir des pistes asphaltées et déneigées en hiver. Or, tous le savent, cet aéroport international connaît actuellement une forte croissance de ses vols commerciaux et ne dispose plus que de terrains limités pour implanter les nouveaux équipements dont il a prioritairement besoin pour assurer sa croissance et remplir sa mission.
Il n’existait jusqu’à maintenant aucune alternative pour les propriétaires de petits avions qui cherchent un endroit accessible et économique pour leur servir de point d’envol disponible à l’année et de lieu de remisage pour leurs aéronefs. Sur la rive-nord, les deux aéroports disponibles les plus près se trouvent, de part et d’autre de Québec, à Trois-Rivières et St-Irénée (Charlevoix), ce dernier aéroport étant cependant fermé en hiver. Sur la rive-sud, il faut aller soit à Montmagny, dans la région des Bois-francs (Victoriaville) ou dans la Beauce. En fait, la région de la Beauce est déjà mieux desservie que celle de Québec avec trois aéroports disponibles à moins de 50 km l’un de l’autre : St-Frédéric, St-Georges et Thetford Mines.
En offrant une bonne capacité de remisage et de stationnement d’aéronefs à bas coût et une piste asphaltée de 3 000 pieds disponible à l’année, l’Aéroport de Neuville contribue donc modestement à corriger une lacune criante qui pèse lourdement depuis plusieurs années sur le domaine de l’aviation civile régionale. C’est pour cette raison que les Aviateurs et Pilotes de Brousse du Québec (APBQ), l’Association québécoise du transport aérien (AQTA) et de la Canadian Owners and Pilots Association (COPA) sont unanimes à appuyer son développement.
En formulant leurs appuis, ces trois regroupements très importants ont tenu à souligner, chacun à leur façon, le manque d’infrastructure qui handicape l’aviation de loisir et l’aviation générale légère dans la grande région de Québec. L’AQTA, qui regroupe plus de 150 membres corporatifs de l’industrie du transport aérien au Québec, se dit : « … préoccupée par le sort réservé à l’aviation générale au Québec. … En ce sens, l’AQTA est d’avis que le développement d’un aérodrome principalement destiné à l’aviation de loisir situé à Neuville peut apporter énormément à l’aviation générale et, par extension, au développement de l’industrie québécoise du transport aérien. » Dans le même esprit, l’APBQ, qui regroupe environ 1 700 membres au Québec, note que : « …cet aérodrome n’est pas un caprice, mais répond à un besoin urgent pour la région. ». Toujours selon l’APBQ : « Sans un nouvel aéroport de proximité, l’aviation générale serait fortement menacée dans la région de Québec. » Quant à la COPA, il s’agit d’une association pancanadienne très dynamique qui existe depuis 60 ans et qui regroupe près de 20 000 membres. Sa mission consiste à promouvoir l’aviation générale comme un élément essentiel de la société canadienne. Selon son président, M. Kevin Psutka : « Pour que l’aviation générale puisse jouer son rôle de façon soutenable, il est nécessaire d’avoir un réseau de petits aérodromes comme celui de Neuville. (traduction) »
Les installations en place
L’aérodrome de Neuville est fonctionnel depuis la mi-novembre 2011, alors que des aéronefs ont commencé à se poser sur une première piste en gazon. Cette première piste a été remplacée depuis par une nouvelle piste de gravier qui a été complétée au début de janvier 2012. Cette piste, orientée selon un axe 06-24 (est-ouest), a une longueur de 3 000 pieds et une largeur de 75 pieds. Érigée sur de solides fondations, elle est parfaitement nivelée et dégagée selon les normes des aéroports canadiens. Elle est actuellement en usage et continuera d’être déneigée et utilisée tout l’hiver.
Bien que parfaitement fonctionnelle dans son état actuel, la nouvelle piste sera complètement asphaltée dès les premiers jours du printemps, en même temps que les équipements usuels de signalisation lumineuse et autres y seront aussi installés. Des espaces de stationnement extérieur, destinés à être offerts en location, seront aussi progressivement aménagés en bordure de la piste de même que des hangars chauffés qui serviront à l’entretien des aéronefs et à leur remisage intérieur.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville prévoient qu’une vingtaine d’aéronefs y seront basés au début de l’été 2012. Ce nombre pourrait augmenter lentement par la suite pour totaliser une quarantaine d’appareils dans cinq ans.
Pourquoi Neuville ?
De façon globale, les critères de localisation d’un nouvel aéroport dans la région de Québec conduisent assez rapidement vers la région de Neuville. Le site recherché doit d’abord se situer sur la rive-nord du St-Laurent où réside la plus grande partie de la population et où on ne trouve aucun aéroport secondaire. Il doit aussi se situer le plus près possible du centre de l’agglomération urbaine de Québec. Or, la zone située à l’est de la ville est moins accessible et trop accidentée pour recevoir un aéroport. Reste donc la zone ouest.
À l’ouest de la ville de Québec, il faut préférablement s’installer au-delà de la zone de contrôle de l’Aéroport International Jean-Lesage de Québec. Cette zone circulaire s’étend sur un rayon de 7 milles nautiques (13 km) autour de l’aéroport et se termine donc à peu près à mi-chemin entre les villages de St-Augustin-de-Desmaures et de Neuville. Par contre, la proximité avec cette zone constitue un avantage puisque les pilotes peuvent lors compter sur des installations locales d’observation et d’analyse météorologique de haute qualité, ce qui constitue un élément de sécurité très important.
En cherchant un site d’aéroport dans cette région, on doit aussi considérer la présence de zones d’interdiction de vol dans la région de Valcartier (base militaire) et de Donnacona (prison). La région de Pont-Rouge et celle plus au nord commence pour sa part à être plus accidentée. Elle est aussi quadrillée par une abondance de lignes électriques à haute tension qui sont reliées au Poste Jacques-Cartier (6 lignes à 735 kV et 3 lignes à 315 kV).
Avec une topographie très plane, un axe est-ouest qui correspond à l’orientation dominante des vents et sa proximité avec la zone de contrôle de l’Aéroport International Jean-Lesage de Québec, un site situé à la jonction de l’autoroute 40 et de la sortie de la route Gravel répond donc adéquatement aux critères de localisation d’un petit aéroport secondaire orienté vers l’aviation de loisir pour la région de Québec.
Les juridictions en cause
Selon la Constitution canadienne, l’aviation est une activité de juridiction fédérale, tout comme plusieurs autres champs d’activité : trafic maritime, défense, pêches, postes, télécommunications, lois criminelles, etc. Comme ces autres champs d’activité, le secteur de l’aviation est rigoureusement réglementé par des lois fédérales qui encadrent spécifiquement cette activité et ses infrastructures. D’autres lois fédérales de portée plus générale s’y appliquent aussi. Il est donc grossièrement faux de prétendre que la mise en place des aéroports canadiens en général et de l’Aéroport de Neuville en particulier se ferait dans une quelconque situation de « vide juridique ».
Sur le plan légal, la mise en place de l’Aéroport de Neuville s’est évidemment faite en respectant rigoureusement le cadre juridique qui s’y applique et en maintenant un contact suivi avec les autorités fédérales responsables.
Il est cependant vrai que le cadre légal dans lequel s’inscrit la mise en place d’un nouvel aéroport ne requiert au Canada aucune approbation de l’autorité municipale locale. Cette réalité juridique, qui s’inscrit dans la structure même de la Constitution canadienne, a d’ailleurs été reconfirmée et clairement explicitée dans un jugement non équivoque rendu par la Cour suprême du Canada en octobre 2010.
La concertation avec la municipalité de Neuville
Même si aucune approbation des autorités municipales locales n’était requise pour la mise en place de l’Aéroport de Neuville, le groupe Neuville Aéro a voulu travailler en concertation avec ces autorités et a demandé à les rencontrer dès la fin de l’été 2011, soit avant d’avancer plus loin dans son projet et surtout de s’engager dans l’acquisition d’un site. Le groupe voulait d’abord informer la municipalité de son projet et surtout voir comment celui-ci pourrait éventuellement se réaliser en prenant en compte les objectifs et les préoccupations de la municipalité de Neuville et de sa population.
La municipalité de Neuville et le groupe de Neuville Aéro se sont alors engagés dans un processus de concertation rigoureux qui a duré plus de deux mois et qui a nécessité sept rencontres de travail auxquelles ont directement participé le maire, des conseillés municipaux et la directrice générale de la municipalité. Ces rencontres ont aussi donné lieu à l’échange d’une documentation abondante entre Neuville Aéro et les autorités municipales. Un expert en contrôle de circulation aérienne indépendant est même venu participer à une de ces rencontres afin de répondre aux questionnements des représentants municipaux et d’explorer avec eux toutes les options qui pouvaient s’offrir pour encadrer et limiter les mouvements d’avions au-dessus du territoire municipal.
Un site choisi en concertation avec la municipalité de Neuville
Le choix d’un site approprié pour l’implantation du futur aéroport a évidemment constitué un des éléments importants des discussions menées avec les autorités municipales lors de la phase de préparation et de conception du projet. À cet égard, le premier critère considéré, au-delà des critères habituels de fonctionnalité, d’accessibilité et de disponibilité, consistait à s’assurer que la localisation choisie pour l’aéroport permettrait d’en minimiser les nuisances éventuelles pour la population neuvilloise.
Dans le cadre de cet exercice, la municipalité de Neuville a constitué et soumis une liste de sept sites potentiels, tous situés sur son territoire. Conjointement avec la municipalité, les membres de Neuville Aéro ont donc analysé les différents sites inclus dans la liste municipale. Ils ont également visité les plus prometteurs de ces sites pour en détailler les caractéristiques techniques : orientation, accessibilité, topographie, nature du sol, matériaux disponibles, etc.
Dans la liste de sites potentiels constituée par la Ville de Neuville apparaît le site no. 6, un site situé le long de l’autoroute 40, à la jonction de la route Gravel. Ce site particulièrement prometteur se trouvait alors déjà sous le contrôle de la municipalité. En effet, en janvier 2011, un promoteur (différent de Neuville Aéro) s’était montré intéressé à implanter un aéroport à cet endroit. Celui-ci avait alors contacté le propriétaire du site no. 6 (Ferme Langlois & Fils) qui s’était montré disposé à le céder. Il semblerait cependant qu’il y ait alors eu un différent entre ce promoteur et les autorités municipales. La municipalité s’est par la suite engagée formellement à acheter elle-même le site no.6 afin d’empêcher qu’un aéroport n’y soit implanté. Le prix convenu entre le vendeur et la municipalité était d’environ 320 000 $, pour une propriété évaluée à moins de 100 000 $. Le promoteur en cause a, quant à lui, renoncé à mener à bien son projet.
De son côté, un représentant de Neuville Aéro avait aussi rencontré M. Albert Simard dont la propriété se situe à l’ouest de la route Gravel, tout près du site no.6. M. Simard s’était alors montré vivement intéressé à vendre sa propriété à Neuville Aéro afin que le futur aéroport y soit implanté. Les discussions autour de la vente de la propriété de M. Simard ont cependant achoppé lorsque le vendeur a évoqué un prix de 600 000 $ pour une propriété évaluée à quelque 125 000 $.
Devant une demande aussi déraisonnable, Neuville Aéro a renoncé à acquérir la propriété de M. Simard. Déçu de voir l’aéroport s’installer éventuellement sur une propriété voisine plutôt que sur la sienne, M. Simard avisa alors le représentant de Neuville Aéro qu’il ferait alors tout en son possible pour nuire à leur projet et bloquer l’installation de l’aéroport à cet endroit. Ce qu’ils fit par la suite.
L’acquisition du site de l’aéroport
La liste de sites potentiels constituée par la municipalité n’incluait donc pas la propriété de M. Simard. Elle incluait cependant le site no. 6 que la municipalité s’était déjà engagée à acheter au prix de 320 000 $. En plus de ses avantages intrinsèques comme site d’aérodrome, le site no. 6 avait également l’avantage, s’il était choisi par Neuville Aéro, de libérer la municipalité de Neuville de sa promesse ferme d’achat au prix de 320 000 $ ; promesse que la municipalité aurait dû honorer si Neuville Aéro avait choisi ne de pas acquérir ce site à sa place.
Ainsi donc, il fut convenu, après discussions avec la municipalité, que Neuville Aéro s’engagerait formellement à acquérir le site no. 6 auprès de son propriétaire, ce qui libérerait la municipalité de son engagement. Neuville Aéro fut ainsi finalement amenée à payer un prix nettement surévalué de 350 000 $ pour un site qui ne valait qu’environ 100 000 $.
C’est ainsi que le site no. 6 a finalement été retenu.
Ce site no. 6 de la liste municipale est constitué d’une bande de terrain qui suit un axe parallèle à l’autoroute 40, à environ 200 mètres de son emprise, à l’est de la sortie 285. Situé bien au nord du village de Neuville, ce site a surtout l’avantage d’être accolé à l’autoroute 40 dans un axe est-ouest, ce qui fait que les avions qui s’y posent et en décollent évoluent dans l’axe de l’autoroute et évitent ainsi de survoler le village de Neuville. Cet emplacement se trouve également dans un milieu non urbanisé où le développement résidentiel est interdit. Il se trouve de plus à proximité d’une grande carrière en exploitation qui est capable de fournir les matériaux de terrassement nécessaires, ce qui minimise le camionnage routier et les nuisances qui peuvent y être associées.
La négociation des modalités d’exploitation de l’aéroport
Une fois le site identifié, les rencontres de concertation entre la municipalité de Neuville et Neuville Aéro ont porté sur les modalités même d’exploitation du futur aéroport et surtout sur l’atténuation de ses impacts possibles. Encore une fois, les autorités municipales avaient à coeur de s’assurer que les nuisances associées à l’exploitation du futur aéroport seraient minimales. Elles ont donc exigé que les heures d’exploitation de l’aéroport soient limitées, que le type d’activité y soit restreint et surtout que les procédures de vol soient radicalement modifiées par rapport aux pratiques usuelles.
C’est ainsi qu’un plancher de vol minimal a été fixé, que les activités d’entraînement ont été limitées, surtout en été, et que des procédures particulières ont été convenues pour éviter tout survol des zones situées au sud de l’autoroute 40 au moment des atterrissages et des décollages. Ainsi, alors qu’ils se font normalement de l’un ou l’autre des côtés de la piste en fonction des vents dominants, ces « circuits » seront limités à Neuville à la seule zone située au nord de l’axe de la piste.
Ces procédures prévoient également que si des hélicoptères se posent à l’Aéroport de Neuville, ils arriveront et décolleront de l’aéroport en survolant l’autoroute pour quitter immédiatement la zone de Neuville.
Les exploitants de l’aéroport se sont aussi engagés à faire inclure ces modalités particulières d’exploitation dans les documents légaux (Manuel de Nav Canada – Supplément de vol Canada) publiés par Transport Canada pour définir les particularités d’exploitation de chaque aéroport canadien.
En plus de permettre à la Ville de Neuville d’encadrer effectivement les activités de l’aéroport, l’entente intervenue entre les partenaires prévoit la formation d’un comité de liaison qui sera composé de deux citoyens à être choisis par la Ville, de deux membres du Conseil municipal et de deux représentants de l’exploitant de l’aéroport. Conformément aux dispositions de la Loi sur les cités et villes, le Maire de la Ville de Neuville y siègera d’office. Ce comité de liaison sera chargé de s’assurer que toutes les modalités d’entente convenues entre les partenaires seront bien respectées. De façon plus générale, ce comité verra à s’assurer que les citoyens seront constamment informés des activités et des projets de l’aéroport et à leur permettre de faire valoir leurs préoccupations auprès des exploitants et de la municipalité. Les comptes rendus des rencontres du comité de liaison seront publics.
Toutes ces modalités et bien d’autres encore font partie d’un protocole d’entente détaillé qui a été rédigé par la municipalité et soumis à Neuville Aéro. Une fois signé, ce protocole d’entente a été ratifié par une résolution unanime du Conseil municipal de la Ville de Neuville lors de sa réunion du 7 novembre 2011. Le protocole est également enregistré légalement avec les titres de propriété du site de l’aéroport. Le texte intégral de ce protocole d’entente est disponible sur le site de la Ville de Neuville à : http://www.ville.neuville.qc.ca/a-propo ... aerodrome/).
C’est à la suite seulement de la signature de ce protocole d’entente avec la municipalité de Neuville que le groupe Neuville Aéro a finalement procédé à l’acquisition de la propriété située en bordure de l’autoroute 40 (site no. 6 de la liste municipale). La municipalité de Neuville était alors en quelque sorte partie à cette transaction puisqu’elle et le vendeur (Ferme Langlois & Fils) devaient préalablement entériner cette transaction en se libéraient mutuellement de leurs engagements respectifs l’un par rapport à l’autre. Ainsi donc, Neuville Aéro n’a acquis le site de l’aéroport et entrepris sa construction qu’après avoir négocié et conclu une entente formelle avec la municipalité de Neuville.
Ainsi, même si Neuville Aéro n’avait aucune obligation légale en ce sens, le processus d’implantation de l’Aéroport de Neuville s’est fait dans le respect des grands principes qui régissent toute implantation d’un quelconque projet ; à savoir : tout d’abord, une analyse de plusieurs sites possibles en concertation avec les représentants du milieu d’accueil ; deuxièmement, une identification et une priorisation des impacts
possibles du projet et finalement la négociation (toujours avec les représentants du milieu) et la mise en place de mesures, en termes de conception, de réalisation et d’exploitation, visant à atténuer ces impacts.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville ont donc accepté, sans y être obligés par la loi, de se donner des contraintes d’exploitation majeures et de payer un prix très élevé pour leur site afin de satisfaire la municipalité de Neuville et de favoriser une bonne insertion sociale de leur projet. Ils sont d’ailleurs persuadés que les mesures d’atténuation qui ont été convenues avec la municipalité seront suffisantes pour éliminer toute nuisance pouvant affecter de façon significative la population de Neuville.
Les opposants à l’aéroport
Il est maintenant habituel de voir tout nouveau projet susciter des inquiétudes et une certaine opposition dans son milieu d’accueil. Cette réalité, parfois caricaturée sous l’expression « pas dans ma cour » est tout à fait acceptable et doit servir de base pour assurer une insertion sociale optimale de tout projet.
Les partenaires de Neuville Aéro sont d’ailleurs pleinement conscients des bénéfices associés à une bonne acceptabilité sociale de tout projet. C’est pour cette raison qu’ils ont développé et réalisé leur aéroport en concertation étroite avec les autorités de la municipalité de Neuville et qu’ils ont accepté de se donner des contraintes majeures dans son exploitation.
Mais malgré la bonne foi des exploitants de l’aéroport et des autorités municipales, un noyau d’opposants irréductibles s’acharne à ameuter la population neuvilloise et à alimenter son inquiétude en discréditant de façon abusive le projet et ses artisans, en diffusant des théories de complots plus farfelues les unes que les autres et surtout en colportant des informations grossièrement fausses. On a ainsi dit et écrit que la piste de 3 000 pieds de l’Aéroport de Neuville recevrait des avions réactés et des vols de passagers réguliers ou encore que cet aéroport servirait d’aéroport principal pour le développement du Plan Nord du gouvernement du Québec. On a même dit et écrit que l’Aéroport de Neuville serait un autre St-Hubert, en référence à cet aéroport de la rive-sud de Montréal qui enregistre environ 200 000 mouvements d’avions par année sur ses trois pistes et qui est situé au coeur d’un environnement fortement urbanisé. On est pourtant bien loin là-bas de ce que sera l’Aéroport de Neuville.
Certains meneurs avec des motivations plus idéologiques se sont aussi joints à la parade des opposants. Après s’être consacrés à la lutte altermondialiste, au mouvement des indignés de Wall Street et à différents autres mouvements plus ou moins marginaux, ceux-ci ont sans doute vu dans cette nouvelle lutte un moyen de poursuivre leur agenda politique. Pour eux, toute concertation ou atténuation des impacts possibles est inimaginable et même contreproductive. Ils n’ont qu’un seul objectif : empêcher l’aéroport d’exister. Ayant déjà échoué à cet égard, il ne leur reste plus que leurs objectifs de nuisance et de discrédit. On voit mal comment de tels objectifs peuvent finalement être bénéfiques à la population neuvilloise.
Le débat qui subsiste encore autour de l’Aéroport de Neuville est d’ailleurs de plus en plus à saveur politique. « Ce n’est pas un combat contre la nuisance sonore, disait même un porte-parole des opposants (Journal de Québec du 14/01/2012), mais contre le fait que des gens puissent avoir un traitement spécial devant la loi. » (?) Les partis d’opposition au parlement canadien en profitent pour leur part pour attaquer sur cette question le parti au pouvoir et les tenants du nationalisme québécois pour dénoncer les pouvoirs fédéraux qu’ils qualifient d’envahissants. Ceci est dans l’ordre normal des choses.
Les questions qui consistent à déterminer si la répartition des juridictions inscrite dans la Constitution canadienne est adéquate ou devrait être modifiée, si le Gouvernement fédéral devrait éventuellement accepter une dévolution de ses pouvoirs en faveur des municipalités ou encore si un Québec indépendant serait mieux à même de gérer adéquatement son territoire ne sont sans doute pas toutes dénuées d’intérêt. Mais elles ne sauraient en aucun cas affecter le dossier de l’Aéroport de Neuville qui a été mis en place dans le plus strict respect du cadre légal et réglementaire qui s’applique actuellement à de telles installations partout au Canada.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville n’entendent évidemment pas participer à de tels débats. Leur priorité au cours des prochaines années consistera à respecter minutieusement le protocole d’entente conclu avec la municipalité de Neuville et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour bien servir de façon sécuritaire la clientèle de l’aéroport tout en étant constamment attentifs aux attentes et aux préoccupations de la population de Neuville et de la grande région de Québec.
(30)
L’Aéroport de Neuville : les faits
Ce document fait le point sur le dossier de l’Aéroport de Neuville et rappelle les enjeux et les actions qui ont accompagné la mise en place de ce nouvel aéroport. Rappelons que celui-ci est implanté le long de l’autoroute 40, à la jonction de la route Gravel qui dessert le village de Neuville situé quelques kilomètres plus au sud, sur les rives du St-Laurent.
Les propriétaires et exploitants de l’Aéroport
L’Aéroport de Neuville a été mis en place par un groupe de sept personnes qui sont tous pilotes et propriétaires de petits avions et qui ont décidé de se regrouper à la fin de l’été 2011. Ensemble, ils ont formé la société Neuville Aéro (9247-9104 Québec Inc.) qui est propriétaire et exploitante de l’aéroport. Les coûts de réalisation de l’aéroport sont estimés actuellement à environ deux millions de dollars.
Précisons que cette nouvelle infrastructure destinée à desservir l’ensemble de la grande région de Québec est réalisée sans aucune subvention ou contribution publique et doit s’autofinancer par la location d’espaces de hangars et de stationnement à long terme et par la vente de carburant et d’autres services généralement tarifés. Ces locations d’espaces peuvent se faire sur une base individuelle ou collective. Ceux qui le désirent pourront même construire et utiliser leurs propres installations sur le site de l’aéroport.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville ne prévoient aucun frais d’atterrissage ou de stationnement de courte durée pour les pilotes amateurs de la région ou les aéronefs de passage.
[b]Les besoins de la région de Québec[/b]
Le nouvel aéroport de Neuville a été mis en place pour répondre à des lacunes qui persistent depuis plusieurs années dans la grande région de Québec. Notre région est effectivement nettement sous-équipée en termes d’installations destinées à l’aviation générale (aviation civile autre que le transport aérien de ligne) et plus particulièrement à l’aviation de loisir.
Assez curieusement, l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec est le seul aéroport de toute la région à offrir des pistes asphaltées et déneigées en hiver. Or, tous le savent, cet aéroport international connaît actuellement une forte croissance de ses vols commerciaux et ne dispose plus que de terrains limités pour implanter les nouveaux équipements dont il a prioritairement besoin pour assurer sa croissance et remplir sa mission.
Il n’existait jusqu’à maintenant aucune alternative pour les propriétaires de petits avions qui cherchent un endroit accessible et économique pour leur servir de point d’envol disponible à l’année et de lieu de remisage pour leurs aéronefs. Sur la rive-nord, les deux aéroports disponibles les plus près se trouvent, de part et d’autre de Québec, à Trois-Rivières et St-Irénée (Charlevoix), ce dernier aéroport étant cependant fermé en hiver. Sur la rive-sud, il faut aller soit à Montmagny, dans la région des Bois-francs (Victoriaville) ou dans la Beauce. En fait, la région de la Beauce est déjà mieux desservie que celle de Québec avec trois aéroports disponibles à moins de 50 km l’un de l’autre : St-Frédéric, St-Georges et Thetford Mines.
En offrant une bonne capacité de remisage et de stationnement d’aéronefs à bas coût et une piste asphaltée de 3 000 pieds disponible à l’année, l’Aéroport de Neuville contribue donc modestement à corriger une lacune criante qui pèse lourdement depuis plusieurs années sur le domaine de l’aviation civile régionale. C’est pour cette raison que les Aviateurs et Pilotes de Brousse du Québec (APBQ), l’Association québécoise du transport aérien (AQTA) et de la Canadian Owners and Pilots Association (COPA) sont unanimes à appuyer son développement.
En formulant leurs appuis, ces trois regroupements très importants ont tenu à souligner, chacun à leur façon, le manque d’infrastructure qui handicape l’aviation de loisir et l’aviation générale légère dans la grande région de Québec. L’AQTA, qui regroupe plus de 150 membres corporatifs de l’industrie du transport aérien au Québec, se dit : « … préoccupée par le sort réservé à l’aviation générale au Québec. … En ce sens, l’AQTA est d’avis que le développement d’un aérodrome principalement destiné à l’aviation de loisir situé à Neuville peut apporter énormément à l’aviation générale et, par extension, au développement de l’industrie québécoise du transport aérien. » Dans le même esprit, l’APBQ, qui regroupe environ 1 700 membres au Québec, note que : « …cet aérodrome n’est pas un caprice, mais répond à un besoin urgent pour la région. ». Toujours selon l’APBQ : « Sans un nouvel aéroport de proximité, l’aviation générale serait fortement menacée dans la région de Québec. » Quant à la COPA, il s’agit d’une association pancanadienne très dynamique qui existe depuis 60 ans et qui regroupe près de 20 000 membres. Sa mission consiste à promouvoir l’aviation générale comme un élément essentiel de la société canadienne. Selon son président, M. Kevin Psutka : « Pour que l’aviation générale puisse jouer son rôle de façon soutenable, il est nécessaire d’avoir un réseau de petits aérodromes comme celui de Neuville. (traduction) »
Les installations en place
L’aérodrome de Neuville est fonctionnel depuis la mi-novembre 2011, alors que des aéronefs ont commencé à se poser sur une première piste en gazon. Cette première piste a été remplacée depuis par une nouvelle piste de gravier qui a été complétée au début de janvier 2012. Cette piste, orientée selon un axe 06-24 (est-ouest), a une longueur de 3 000 pieds et une largeur de 75 pieds. Érigée sur de solides fondations, elle est parfaitement nivelée et dégagée selon les normes des aéroports canadiens. Elle est actuellement en usage et continuera d’être déneigée et utilisée tout l’hiver.
Bien que parfaitement fonctionnelle dans son état actuel, la nouvelle piste sera complètement asphaltée dès les premiers jours du printemps, en même temps que les équipements usuels de signalisation lumineuse et autres y seront aussi installés. Des espaces de stationnement extérieur, destinés à être offerts en location, seront aussi progressivement aménagés en bordure de la piste de même que des hangars chauffés qui serviront à l’entretien des aéronefs et à leur remisage intérieur.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville prévoient qu’une vingtaine d’aéronefs y seront basés au début de l’été 2012. Ce nombre pourrait augmenter lentement par la suite pour totaliser une quarantaine d’appareils dans cinq ans.
Pourquoi Neuville ?
De façon globale, les critères de localisation d’un nouvel aéroport dans la région de Québec conduisent assez rapidement vers la région de Neuville. Le site recherché doit d’abord se situer sur la rive-nord du St-Laurent où réside la plus grande partie de la population et où on ne trouve aucun aéroport secondaire. Il doit aussi se situer le plus près possible du centre de l’agglomération urbaine de Québec. Or, la zone située à l’est de la ville est moins accessible et trop accidentée pour recevoir un aéroport. Reste donc la zone ouest.
À l’ouest de la ville de Québec, il faut préférablement s’installer au-delà de la zone de contrôle de l’Aéroport International Jean-Lesage de Québec. Cette zone circulaire s’étend sur un rayon de 7 milles nautiques (13 km) autour de l’aéroport et se termine donc à peu près à mi-chemin entre les villages de St-Augustin-de-Desmaures et de Neuville. Par contre, la proximité avec cette zone constitue un avantage puisque les pilotes peuvent lors compter sur des installations locales d’observation et d’analyse météorologique de haute qualité, ce qui constitue un élément de sécurité très important.
En cherchant un site d’aéroport dans cette région, on doit aussi considérer la présence de zones d’interdiction de vol dans la région de Valcartier (base militaire) et de Donnacona (prison). La région de Pont-Rouge et celle plus au nord commence pour sa part à être plus accidentée. Elle est aussi quadrillée par une abondance de lignes électriques à haute tension qui sont reliées au Poste Jacques-Cartier (6 lignes à 735 kV et 3 lignes à 315 kV).
Avec une topographie très plane, un axe est-ouest qui correspond à l’orientation dominante des vents et sa proximité avec la zone de contrôle de l’Aéroport International Jean-Lesage de Québec, un site situé à la jonction de l’autoroute 40 et de la sortie de la route Gravel répond donc adéquatement aux critères de localisation d’un petit aéroport secondaire orienté vers l’aviation de loisir pour la région de Québec.
Les juridictions en cause
Selon la Constitution canadienne, l’aviation est une activité de juridiction fédérale, tout comme plusieurs autres champs d’activité : trafic maritime, défense, pêches, postes, télécommunications, lois criminelles, etc. Comme ces autres champs d’activité, le secteur de l’aviation est rigoureusement réglementé par des lois fédérales qui encadrent spécifiquement cette activité et ses infrastructures. D’autres lois fédérales de portée plus générale s’y appliquent aussi. Il est donc grossièrement faux de prétendre que la mise en place des aéroports canadiens en général et de l’Aéroport de Neuville en particulier se ferait dans une quelconque situation de « vide juridique ».
Sur le plan légal, la mise en place de l’Aéroport de Neuville s’est évidemment faite en respectant rigoureusement le cadre juridique qui s’y applique et en maintenant un contact suivi avec les autorités fédérales responsables.
Il est cependant vrai que le cadre légal dans lequel s’inscrit la mise en place d’un nouvel aéroport ne requiert au Canada aucune approbation de l’autorité municipale locale. Cette réalité juridique, qui s’inscrit dans la structure même de la Constitution canadienne, a d’ailleurs été reconfirmée et clairement explicitée dans un jugement non équivoque rendu par la Cour suprême du Canada en octobre 2010.
La concertation avec la municipalité de Neuville
Même si aucune approbation des autorités municipales locales n’était requise pour la mise en place de l’Aéroport de Neuville, le groupe Neuville Aéro a voulu travailler en concertation avec ces autorités et a demandé à les rencontrer dès la fin de l’été 2011, soit avant d’avancer plus loin dans son projet et surtout de s’engager dans l’acquisition d’un site. Le groupe voulait d’abord informer la municipalité de son projet et surtout voir comment celui-ci pourrait éventuellement se réaliser en prenant en compte les objectifs et les préoccupations de la municipalité de Neuville et de sa population.
La municipalité de Neuville et le groupe de Neuville Aéro se sont alors engagés dans un processus de concertation rigoureux qui a duré plus de deux mois et qui a nécessité sept rencontres de travail auxquelles ont directement participé le maire, des conseillés municipaux et la directrice générale de la municipalité. Ces rencontres ont aussi donné lieu à l’échange d’une documentation abondante entre Neuville Aéro et les autorités municipales. Un expert en contrôle de circulation aérienne indépendant est même venu participer à une de ces rencontres afin de répondre aux questionnements des représentants municipaux et d’explorer avec eux toutes les options qui pouvaient s’offrir pour encadrer et limiter les mouvements d’avions au-dessus du territoire municipal.
Un site choisi en concertation avec la municipalité de Neuville
Le choix d’un site approprié pour l’implantation du futur aéroport a évidemment constitué un des éléments importants des discussions menées avec les autorités municipales lors de la phase de préparation et de conception du projet. À cet égard, le premier critère considéré, au-delà des critères habituels de fonctionnalité, d’accessibilité et de disponibilité, consistait à s’assurer que la localisation choisie pour l’aéroport permettrait d’en minimiser les nuisances éventuelles pour la population neuvilloise.
Dans le cadre de cet exercice, la municipalité de Neuville a constitué et soumis une liste de sept sites potentiels, tous situés sur son territoire. Conjointement avec la municipalité, les membres de Neuville Aéro ont donc analysé les différents sites inclus dans la liste municipale. Ils ont également visité les plus prometteurs de ces sites pour en détailler les caractéristiques techniques : orientation, accessibilité, topographie, nature du sol, matériaux disponibles, etc.
Dans la liste de sites potentiels constituée par la Ville de Neuville apparaît le site no. 6, un site situé le long de l’autoroute 40, à la jonction de la route Gravel. Ce site particulièrement prometteur se trouvait alors déjà sous le contrôle de la municipalité. En effet, en janvier 2011, un promoteur (différent de Neuville Aéro) s’était montré intéressé à implanter un aéroport à cet endroit. Celui-ci avait alors contacté le propriétaire du site no. 6 (Ferme Langlois & Fils) qui s’était montré disposé à le céder. Il semblerait cependant qu’il y ait alors eu un différent entre ce promoteur et les autorités municipales. La municipalité s’est par la suite engagée formellement à acheter elle-même le site no.6 afin d’empêcher qu’un aéroport n’y soit implanté. Le prix convenu entre le vendeur et la municipalité était d’environ 320 000 $, pour une propriété évaluée à moins de 100 000 $. Le promoteur en cause a, quant à lui, renoncé à mener à bien son projet.
De son côté, un représentant de Neuville Aéro avait aussi rencontré M. Albert Simard dont la propriété se situe à l’ouest de la route Gravel, tout près du site no.6. M. Simard s’était alors montré vivement intéressé à vendre sa propriété à Neuville Aéro afin que le futur aéroport y soit implanté. Les discussions autour de la vente de la propriété de M. Simard ont cependant achoppé lorsque le vendeur a évoqué un prix de 600 000 $ pour une propriété évaluée à quelque 125 000 $.
Devant une demande aussi déraisonnable, Neuville Aéro a renoncé à acquérir la propriété de M. Simard. Déçu de voir l’aéroport s’installer éventuellement sur une propriété voisine plutôt que sur la sienne, M. Simard avisa alors le représentant de Neuville Aéro qu’il ferait alors tout en son possible pour nuire à leur projet et bloquer l’installation de l’aéroport à cet endroit. Ce qu’ils fit par la suite.
L’acquisition du site de l’aéroport
La liste de sites potentiels constituée par la municipalité n’incluait donc pas la propriété de M. Simard. Elle incluait cependant le site no. 6 que la municipalité s’était déjà engagée à acheter au prix de 320 000 $. En plus de ses avantages intrinsèques comme site d’aérodrome, le site no. 6 avait également l’avantage, s’il était choisi par Neuville Aéro, de libérer la municipalité de Neuville de sa promesse ferme d’achat au prix de 320 000 $ ; promesse que la municipalité aurait dû honorer si Neuville Aéro avait choisi ne de pas acquérir ce site à sa place.
Ainsi donc, il fut convenu, après discussions avec la municipalité, que Neuville Aéro s’engagerait formellement à acquérir le site no. 6 auprès de son propriétaire, ce qui libérerait la municipalité de son engagement. Neuville Aéro fut ainsi finalement amenée à payer un prix nettement surévalué de 350 000 $ pour un site qui ne valait qu’environ 100 000 $.
C’est ainsi que le site no. 6 a finalement été retenu.
Ce site no. 6 de la liste municipale est constitué d’une bande de terrain qui suit un axe parallèle à l’autoroute 40, à environ 200 mètres de son emprise, à l’est de la sortie 285. Situé bien au nord du village de Neuville, ce site a surtout l’avantage d’être accolé à l’autoroute 40 dans un axe est-ouest, ce qui fait que les avions qui s’y posent et en décollent évoluent dans l’axe de l’autoroute et évitent ainsi de survoler le village de Neuville. Cet emplacement se trouve également dans un milieu non urbanisé où le développement résidentiel est interdit. Il se trouve de plus à proximité d’une grande carrière en exploitation qui est capable de fournir les matériaux de terrassement nécessaires, ce qui minimise le camionnage routier et les nuisances qui peuvent y être associées.
La négociation des modalités d’exploitation de l’aéroport
Une fois le site identifié, les rencontres de concertation entre la municipalité de Neuville et Neuville Aéro ont porté sur les modalités même d’exploitation du futur aéroport et surtout sur l’atténuation de ses impacts possibles. Encore une fois, les autorités municipales avaient à coeur de s’assurer que les nuisances associées à l’exploitation du futur aéroport seraient minimales. Elles ont donc exigé que les heures d’exploitation de l’aéroport soient limitées, que le type d’activité y soit restreint et surtout que les procédures de vol soient radicalement modifiées par rapport aux pratiques usuelles.
C’est ainsi qu’un plancher de vol minimal a été fixé, que les activités d’entraînement ont été limitées, surtout en été, et que des procédures particulières ont été convenues pour éviter tout survol des zones situées au sud de l’autoroute 40 au moment des atterrissages et des décollages. Ainsi, alors qu’ils se font normalement de l’un ou l’autre des côtés de la piste en fonction des vents dominants, ces « circuits » seront limités à Neuville à la seule zone située au nord de l’axe de la piste.
Ces procédures prévoient également que si des hélicoptères se posent à l’Aéroport de Neuville, ils arriveront et décolleront de l’aéroport en survolant l’autoroute pour quitter immédiatement la zone de Neuville.
Les exploitants de l’aéroport se sont aussi engagés à faire inclure ces modalités particulières d’exploitation dans les documents légaux (Manuel de Nav Canada – Supplément de vol Canada) publiés par Transport Canada pour définir les particularités d’exploitation de chaque aéroport canadien.
En plus de permettre à la Ville de Neuville d’encadrer effectivement les activités de l’aéroport, l’entente intervenue entre les partenaires prévoit la formation d’un comité de liaison qui sera composé de deux citoyens à être choisis par la Ville, de deux membres du Conseil municipal et de deux représentants de l’exploitant de l’aéroport. Conformément aux dispositions de la Loi sur les cités et villes, le Maire de la Ville de Neuville y siègera d’office. Ce comité de liaison sera chargé de s’assurer que toutes les modalités d’entente convenues entre les partenaires seront bien respectées. De façon plus générale, ce comité verra à s’assurer que les citoyens seront constamment informés des activités et des projets de l’aéroport et à leur permettre de faire valoir leurs préoccupations auprès des exploitants et de la municipalité. Les comptes rendus des rencontres du comité de liaison seront publics.
Toutes ces modalités et bien d’autres encore font partie d’un protocole d’entente détaillé qui a été rédigé par la municipalité et soumis à Neuville Aéro. Une fois signé, ce protocole d’entente a été ratifié par une résolution unanime du Conseil municipal de la Ville de Neuville lors de sa réunion du 7 novembre 2011. Le protocole est également enregistré légalement avec les titres de propriété du site de l’aéroport. Le texte intégral de ce protocole d’entente est disponible sur le site de la Ville de Neuville à : http://www.ville.neuville.qc.ca/a-propo ... aerodrome/).
C’est à la suite seulement de la signature de ce protocole d’entente avec la municipalité de Neuville que le groupe Neuville Aéro a finalement procédé à l’acquisition de la propriété située en bordure de l’autoroute 40 (site no. 6 de la liste municipale). La municipalité de Neuville était alors en quelque sorte partie à cette transaction puisqu’elle et le vendeur (Ferme Langlois & Fils) devaient préalablement entériner cette transaction en se libéraient mutuellement de leurs engagements respectifs l’un par rapport à l’autre. Ainsi donc, Neuville Aéro n’a acquis le site de l’aéroport et entrepris sa construction qu’après avoir négocié et conclu une entente formelle avec la municipalité de Neuville.
Ainsi, même si Neuville Aéro n’avait aucune obligation légale en ce sens, le processus d’implantation de l’Aéroport de Neuville s’est fait dans le respect des grands principes qui régissent toute implantation d’un quelconque projet ; à savoir : tout d’abord, une analyse de plusieurs sites possibles en concertation avec les représentants du milieu d’accueil ; deuxièmement, une identification et une priorisation des impacts
possibles du projet et finalement la négociation (toujours avec les représentants du milieu) et la mise en place de mesures, en termes de conception, de réalisation et d’exploitation, visant à atténuer ces impacts.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville ont donc accepté, sans y être obligés par la loi, de se donner des contraintes d’exploitation majeures et de payer un prix très élevé pour leur site afin de satisfaire la municipalité de Neuville et de favoriser une bonne insertion sociale de leur projet. Ils sont d’ailleurs persuadés que les mesures d’atténuation qui ont été convenues avec la municipalité seront suffisantes pour éliminer toute nuisance pouvant affecter de façon significative la population de Neuville.
Les opposants à l’aéroport
Il est maintenant habituel de voir tout nouveau projet susciter des inquiétudes et une certaine opposition dans son milieu d’accueil. Cette réalité, parfois caricaturée sous l’expression « pas dans ma cour » est tout à fait acceptable et doit servir de base pour assurer une insertion sociale optimale de tout projet.
Les partenaires de Neuville Aéro sont d’ailleurs pleinement conscients des bénéfices associés à une bonne acceptabilité sociale de tout projet. C’est pour cette raison qu’ils ont développé et réalisé leur aéroport en concertation étroite avec les autorités de la municipalité de Neuville et qu’ils ont accepté de se donner des contraintes majeures dans son exploitation.
Mais malgré la bonne foi des exploitants de l’aéroport et des autorités municipales, un noyau d’opposants irréductibles s’acharne à ameuter la population neuvilloise et à alimenter son inquiétude en discréditant de façon abusive le projet et ses artisans, en diffusant des théories de complots plus farfelues les unes que les autres et surtout en colportant des informations grossièrement fausses. On a ainsi dit et écrit que la piste de 3 000 pieds de l’Aéroport de Neuville recevrait des avions réactés et des vols de passagers réguliers ou encore que cet aéroport servirait d’aéroport principal pour le développement du Plan Nord du gouvernement du Québec. On a même dit et écrit que l’Aéroport de Neuville serait un autre St-Hubert, en référence à cet aéroport de la rive-sud de Montréal qui enregistre environ 200 000 mouvements d’avions par année sur ses trois pistes et qui est situé au coeur d’un environnement fortement urbanisé. On est pourtant bien loin là-bas de ce que sera l’Aéroport de Neuville.
Certains meneurs avec des motivations plus idéologiques se sont aussi joints à la parade des opposants. Après s’être consacrés à la lutte altermondialiste, au mouvement des indignés de Wall Street et à différents autres mouvements plus ou moins marginaux, ceux-ci ont sans doute vu dans cette nouvelle lutte un moyen de poursuivre leur agenda politique. Pour eux, toute concertation ou atténuation des impacts possibles est inimaginable et même contreproductive. Ils n’ont qu’un seul objectif : empêcher l’aéroport d’exister. Ayant déjà échoué à cet égard, il ne leur reste plus que leurs objectifs de nuisance et de discrédit. On voit mal comment de tels objectifs peuvent finalement être bénéfiques à la population neuvilloise.
Le débat qui subsiste encore autour de l’Aéroport de Neuville est d’ailleurs de plus en plus à saveur politique. « Ce n’est pas un combat contre la nuisance sonore, disait même un porte-parole des opposants (Journal de Québec du 14/01/2012), mais contre le fait que des gens puissent avoir un traitement spécial devant la loi. » (?) Les partis d’opposition au parlement canadien en profitent pour leur part pour attaquer sur cette question le parti au pouvoir et les tenants du nationalisme québécois pour dénoncer les pouvoirs fédéraux qu’ils qualifient d’envahissants. Ceci est dans l’ordre normal des choses.
Les questions qui consistent à déterminer si la répartition des juridictions inscrite dans la Constitution canadienne est adéquate ou devrait être modifiée, si le Gouvernement fédéral devrait éventuellement accepter une dévolution de ses pouvoirs en faveur des municipalités ou encore si un Québec indépendant serait mieux à même de gérer adéquatement son territoire ne sont sans doute pas toutes dénuées d’intérêt. Mais elles ne sauraient en aucun cas affecter le dossier de l’Aéroport de Neuville qui a été mis en place dans le plus strict respect du cadre légal et réglementaire qui s’applique actuellement à de telles installations partout au Canada.
Les exploitants de l’Aéroport de Neuville n’entendent évidemment pas participer à de tels débats. Leur priorité au cours des prochaines années consistera à respecter minutieusement le protocole d’entente conclu avec la municipalité de Neuville et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour bien servir de façon sécuritaire la clientèle de l’aéroport tout en étant constamment attentifs aux attentes et aux préoccupations de la population de Neuville et de la grande région de Québec.
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Cardinal
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Jacques3012 wrote:Au radio hier aux nouvelles (93,3) ça parlais justement de cette lettre. Le maire de Neuville n'est vraiment pas heureux de ça :? :? :? Ça leurs laisse croire que le maire à signé cette entente de gaieté de coeur, ce qu'il ne digère pas du tout.
Jacques3012
Le texte ne dit pas d'ailleurs que la ville est pour, nulle part dans le texte on dit que la ville est pour le pour le projet. Ce qu'on dit c'est que malgré le fait qu'on ait pas besoin d'autorisation minicipales, nous avons travaillé en concertation avec la municipalité, qu'on s'est engagé dans un processus de 7 rencontres de travail avec la ville, des échanges, des négociations ont eu lieu pour arriver a un protocole d'entente. Le texte est très détaillé surtout en ce qui concerne la concertation avec la ville de Neuville.
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Jacques3012
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yalbert
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Jacques3012 wrote:Nous on le sait, pas eux faut croire :)
Jacques3012
Nous on le sait, eux ils font croire qu'il ne le savent pas... Dans la réponse de la ville de Neuville il est clair que le maire ne dément pas les évènements et les actions de la Ville pour en arriver à la signature du protocole, la libération de l'obligation de la Ville et le vote unanime des conseillers. L'avis juridique sera sa porte de sortie pour dire aux citoyens, j'ai tout fait ce qui était possible mais la juridiction exclusive fédérale s'applique dans ce dossier et je n'y peux rien... Simplement de la politique sans courage! On parle de cynisme de la population après ça... :twisted:
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Une Guerre de Communiqué ?
http://www.ville.neuville.qc.ca/fileadm ... r_2012.pdf
Je pense que seul le temps va calmer la situation :wink:
http://www.ville.neuville.qc.ca/fileadm ... r_2012.pdf
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yalbert
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Theo007 wrote:Une Guerre de Communiqué ?
http://www.ville.neuville.qc.ca/fileadm ... r_2012.pdf
Je pense que seul le temps va calmer la situation :wink:
Ou un avis juridique pour dire à l'administration municipale que l'injonction, l'implantation d'une taxe de nuisance ou d'autres mesures restrictives sont de nature à restreindre, limiter ou interdire les activités aéronautiques sur le territoire de la Ville et qu'en conséquence bien que valides des règlements municipaux qui directement ou indirectement viendraient restreindre ou limiter les activités au coeur de la compétence exclusvie (lire juridiction) fédérale ne s'appliqueraient pas. Ça donnera l'occasion au maire de sortir de cette saga avec la tête haute! Mais effectivement gageons que Simard et cie ne vont pas lâcher le morceau.
J'ai donc hâte au prochain RVA, peut-être aurons-nous l'occasion de prouver que les activités aéronautiques conformes au RAC et au protocole n'ont pas l'impacts catastrophiques annoncés...
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yalbert wrote:Theo007 wrote:Une Guerre de Communiqué ?
http://www.ville.neuville.qc.ca/fileadm ... r_2012.pdf
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Ou un avis juridique pour dire à l'administration municipale que l'injonction, l'implantation d'une taxe de nuisance ou d'autres mesures restrictives sont de nature à restreindre, limiter ou interdire les activités aéronautiques sur le territoire de la Ville et qu'en conséquence bien que valides des règlements municipaux qui directement ou indirectement viendraient restreindre ou limiter les activités au coeur de la compétence exclusvie (lire juridiction) fédérale ne s'appliqueraient pas. Ça donnera l'occasion au maire de sortir de cette saga avec la tête haute! Mais effectivement gageons que Simard et cie ne vont pas lâcher le morceau.
J'ai donc hâte au prochain RVA, peut-être aurons-nous l'occasion de prouver que les activités aéronautiques conformes au RAC et au protocole n'ont pas l'impacts catastrophiques annoncés...
Partez une rumeur style les F-18 de Bagotville font établir une base déployé à Neuville et Pratt&Whittney vont en profiter pour y implanter une baie de test pour moteur à réaction. Laissez la tension monter pendant 2 ou 3 semaines et ensuite annoncer qu'en fin de compte, ces beaux projets ne sont malheureusement pas réalisables donc on va se contenter d'un aéroport récréatif. Pouf! On accueille l"aéroport à bras ouverts !!! Et voila! :)
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Ce qui me fait rire le plus là dedans, ce sont les comparaisons avec St-Hubert... C'est rire du monde ou les prendre pour des maudits innocents, qu'ils aillent faire un tour à Beloei la fin de semaine quand il fait beau... Je peux vous dire que je trouve le temps long en maudit des fois quand je veux voir des avions, et il doit y'en avoir pas loin de 150-200 stationnés dans les hangars et stationnements.
J'ai même un ami qui habite directement dans l'axe de piste à environ 2 km de là et quand on prends une tite frette dans sa cour pendant l'été, y'a pas d'avions qui passe au dessus de chez eux... À part ceux qui sont en transit à plus de 2000 pieds.
Moi c'est ce que j'appelle, avoir peur d'avoir peur.
J'ai même un ami qui habite directement dans l'axe de piste à environ 2 km de là et quand on prends une tite frette dans sa cour pendant l'été, y'a pas d'avions qui passe au dessus de chez eux... À part ceux qui sont en transit à plus de 2000 pieds.
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:P On dirait le modele Québecois...une gang d`Envieux et de Jaloux...bon pour chialer et bitcher,
ca pis les poursuites; notre nouveaux sport national
Si tu as pas satisfaction appelle les journalistes pour qu`ils viennent meler les cartes Sur que ca va aller mieux apres...
Encore chanceux que des gens veulent investir dans un aéroport
méfiez vous des gens qui parlent peu !!
- Ils sont les premiers a agir...
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Vous aimez voler; Bon, aurez vous une place pour atterrir demain,un espace pour votre Avion ???
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Outlaw58 wrote:
Partez une rumeur style les F-18 de Bagotville font établir une base déployé à Neuville et Pratt&Whittney vont en profiter pour y implanter une baie de test pour moteur à réaction. Laissez la tension monter pendant 2 ou 3 semaines et ensuite annoncer qu'en fin de compte, ces beaux projets ne sont malheureusement pas réalisables donc on va se contenter d'un aéroport récréatif. Pouf! On accueille l"aéroport à bras ouverts !!! Et voila! :)
J"aime cette approche finement psychologique.
Le pire, c,est que je pense que ça marcherait.
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yalbert
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Pat70 wrote:LOL vive la transparence, j'ai mis mon commentaire sur la page de "contre l'aéroport de neuville" et il est disparu... ça faisait trop de sens, mais pas le bon pour eux :lol:
Nous sommes nombreux dans les listes des indésirables... Mais pour ajouter à l'absurde, Jocelyn Simard se plaint :roll: d'avoir été exclus du site des ailes... Faut en rire! De tout façon il a perdu le leadership de cette contestation avec sa stratégie de mobiliser la population pour des intérêts personnels et ses actions pour impliquer la classe politique locale (NPD), ses demandes (par emails, page FB, Coderre, plaintes à TC) pour faire intervenir le Ministre des transports (Denis Lebel). Il lui reste que l'aspect de communication. La vraie contestation c'est messieurs Jasmin et Lorrain! Leurs propositions pour des démarches juridiques payées par la Ville et l'Union des municipalités a fait du chemin. En bon administrateur des deniers publics, la maire de Neuville attend avec impatience, je crois, l'avis juridique sur les options et probablement les chance de succès
Je partage la stratégie de Cardinal de ne pas entrer dans des débats autre que celui des opérations aéronautiques à Neuville. La politique, le juridique appartient aux politiciens et aux juristes. J'ai quand même hâte de lire l'avis juridique de la municipalité pour intenter une requête en injonction, l'implamtation d'une taxe sur la nuisance, des frais d'attérissage, etc pour tenter de restreindre ou limiter les activités aéronautiques à Neuville.
Yvan
Last edited by yalbert on Fri 27 Jan, 2012 12:11, edited 1 time in total.
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Pat70 wrote:j'ai même été bloqué et ne peux plus intervenir... pas facile
C'est leurs façon de faire, ne te sens pas seul la dedans, c'est pareil pour une maudite gagne dont je fais aussi parti :wink:
Mais de toute façon, peu importe ce qu'on écrira, ils ne changeront jamais d'avis, jamais car leurs idée est faites et rien ne changera leurs perceptions vis à vis l'aéroport.
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Cardinal wrote:Voici un vidéo complet pour un circuit piste 24 a Neuville.
http://youtu.be/zMG3cnz8vDY
Merci merci merci Ha que j'aime sa des video de meme je me pensais en train de faire le circuits avec toi Merci encore Ambu Jocelyn
