Avorter un décollage in extremis

[Jacques3012]

Aujourd'hui, je voulais aller faire un vol avec mon beau frère et on décides de faire le décollage vers 14h30. Il fait environ 24 degrés, c'est humide, un peu venteux, 14 gallons de carburant, l'avion est vide de ses bagages, on est dans les normes de l'avion côté masse et centrage.

On se positionne sur la piste 24, on à 2700 pieds devant nous, ma femme et la copine de mon beau frère nous regardes décoller. Je met 10 degrés de volets, met les gaz à fond et en moins de 1000 pieds, l'avion est prêt à décoller, je tire doucement, on est dans les airs, environ 50 pieds selon moi, mais soudain, le vent change de direction, on commence à descendre et sérieusement à part ça, la je me pose la question très rapidement, on met ça à terre ou on essaie de passer, mais rapidement je prend la décision de poser l'avion car j'ai de sérieux doutes qu'on passera pas les arbres en bout de piste. J'ai seulement 10 degrés de volet mais je n'ose pas en ajouter pour me faire descendre au plus vite, mais aussi je me dis que ça va cogner fort au sol mais j'ai pas le choix, le bois approche rapidement, très rapidement. Mon passager montes pour la première fois dans ce type d'avion :? :?

Je pose l'avion en l'aidant à garder le sol, ça cogne dûrement mais ça ne rebondit pas, faut surtout pas parce que sinon ça passera pas, je freine les deux pédales au fond et j'immobilise l'avion à moins de 20 pieds des arbres :? :? :? :? Tabarn..., je viens de passer près, très près, une seconde d'hésitation et c'en était fait du 150.

La je commence sérieusement à douter de cette machine sous motorisée pour des pistes de gazon avec un passager à bord, si les conditions ne sont pas avec une température de 20 degrés ou moins. Ou est-ce moi le problème, aurais-je dû insister pour essayer de passer les arbres :?: :?: :?:

Selon moi c'est ce que je devais faire mais peut-être qu'un pilote d'expérience aurais passé près des arbres sans trop craindre.

Aujourd'hui, j'ai passé très près, trop près à mon goût et je commence à ne plus aimer ma machine :? :cry: 2700 pieds, c'est quand même pas si court que ça. L'an prochain, on aura 2900 pieds, peut-être que ce 200 pieds aurait fait la différence :?:

Je vais attendre à l'an prochain pour prendre une décision si on se trouves un appareil plus performant ou non. D'ici la, je vais courrir m'acheter des bobettes de rechange en grande quantitée :)

Jacques3012

[Pat Ben]

Jacques, à mon humble avis, tu as très bien réagi, puisque qu'il n'y a pas eu de casse. À partir du moment où tu as décidé que tu avortais le décollage, tu n'as pas hésité et tu as pris une décision rapide qui t'a sauvé.

Le processus décisionnel doit se faire en un éclair et tu viens de l'expérimenter.

Tu me rappelle mon premier solo! J'ai environs 10h de double dans l'corps et je fais quelques circuits avec mon instructeur et lors du dernier avant le lâché, on s'aligne et je met plein gaz. On a une bonne accélération, mais j'ai un doute malgré la vitesse à laquelle on roule déjà, je décide d'avorter le décollage... Mon instructeur est surpris et me dis qu'est-ce tu fais? Fou ça au fond et tire! Je lui dit NON on arrête!!! Il m'obstine, mais je tiens mon bout et on arrête... à 1 pied du bout de la piste... :shock: On a dû sortir de l'avion pour le reculer et par la suite en roulant au sol, mon instructeur nerveusement me demande; "Es-tu sûr que t'es correct? On peu remettre le solo une prochaine fois." Je lui ai répondu en lui disant qu'il avait sans doute eu plus peur que moi, parce que moi j'ai jamais douté de ma décision. Il m'a répondu qu'effectivement j'ai bien géré la situation et que dans les circonstances, je n'ai pas hésité et fais ce qu'il fallait. N'empêche, j'aurais pas aimé être à sa place! :lol:

Ceci, dit il y a somme toute une part de "chance" dans tout ça, mais l'important c'est d'être allumé et assumer nos choix, même s'ils se font rapidement.


Pat

[sergio]

Salut Jacques,
bonne décision, j'en suis convaincu.Au début je me suis fait peur plusieurs fois avec mon 150 sur les petites pistes gazonnées avec obstacles. J'ai compris qu'en haut de 1400 lbs ça commençait à être compliqué. Tu a àjouté 200 pieds, c'est parfait, mais les arbres au bout de la piste quand il fait chaud et humide demande beaucoup au 150. L'angle de montée est pas fort. Tu as dû remarqué que seul à bord avec 100 lbs de carburant c'était sur le bord. Donc les arbres au bout de la piste devraient disparaître, j'espère que tu t'entend bien avec le propriétaire.
Bon vol

[Jacques3012]

Salut Serge.

Justement pendant mes vacances, je m'en vais dans le bois avec ma scie à chaine. Les arbres appartiennent à l'aéroport et font partie du rallongement prévue de la piste. Je voulais attendre à l'an prochain faute de temps et d'expérience avec une scie à chaine mais je vais essayer de trouver quelqu'un pour me montrer comment couper des arbres sécuritairement. J'ai la permission de les couper, faut juste trouver le temps. Y'en à pas beaucoup de gros arbres mais faut pas se garocher la dedans sans expériences. Pour ce qui était de monter, au début ça monter vite, mais les vents ont tourner à 90 degrés avec la piste (deux témoins pour le constater et nous au retour vers le hangar, et pas du côté sud ouest comme à l'habitude mais sud est.

En tout cas, si y'en à parfois qui ne savent pas quoi faire de leurs temps, j'ai des arbres à faire couper :lol: :lol: , mais pas avec vos hélices :)

Jacques3012(qui craint un peu le prochain décollage) :?

[abud]

Jacques exellente décision. ça me rappelle le flight test avec TC, la température était de 25c° et le tauxd`humidité haut. Je décolle sur une piste d`asphalte et c`est long, je décolle et l`avion descend et là j`ai un doute, je retiens mon souffle et je tire sur le manche délicatement pour avoir un taux de montée faible. C`est là que j`ai compris que faire corps avec son avion avait tout son sens. Encore une fois félicitations pour avoir pris une décision éclairée.

Martin

PS: l`an prochain si t`as besoin de couper les arbres je serai disponible avec ma scie à chaîne.

[Bob Cadi]

Salut Jacques.
Ce que tu decris est un genre de situation frequamment rencontrer sur flotteurs le long d une montagne par exemple.

Un bon truc est de decoller et de demeurer a une dizaine de pieds au max au dessus de la piste et de ne pas chercher a prendre de l altitude.

Cherche a prendre de la vitesse a la place.
Cette vitesse va grimper rapidement avec l effet de sol.
Cette vitesse est en realite de l altitude en banque ou bien une possibilite de faire un virage rapide tout en prenant une binne de hauteur.
Rendu dans 85-90 mph tire fermement et tu va grimper un bon 750-1000 pi min pendant qqe secondes.
Ensuite ajuste ta montee avec ta vitesse du meilleur taux ou angle selon ton besoin.
Faut deviner ce changement de direction de vent en feelant notre derive et ou en regardant les arbres, boucanne, drapeau...
Ensuite tourne rapidement face au vent et continue ta montee facile.

Bob
Un jour, le gazon sera humide et ton helice servira de weed eater a l autre boutte :lol:
Tres chaud , pas impossible de leaner un peu au sol avant le decollage. Puis en monte tu peux repousser le tout dans le dash.

[Jacques3012]

Merci de l'offre Martin :wink:

Bob, j'ai gardé l'effet de sol un certain moment et quand j'ai tiré pour monter, l'avion s'est mis à caler au lieu de monter possiblement au fait que le vent venait de tourner ou qu'au dessus des arbres, les vents étaient peut-être aussi différent du sol, je sais pas, j'ai pas eu le temps de constater tout ça, ça s'est fait rapidement. Je n'ai même pas été voir combien long j'avais pris pour m'imobiliser au sol mais crois moi, les arbres viennent vite même les roues par terre. Ce soir, je vais enlever le cowling pour aller voir mon engine mount si tout est correct parce que j'ai pas pris le temps de poser tout ça en douceur. De l'extérieur, tout semble correct mais je vais approfondir un peu avant de relever ça.

C'est certain que pendant sa vie dans les écoles de pilotage, il en à subit des atterrissages assez dur et je ne pense pas avoir stressé l'avion outre mesure mais je vais inspecter quand même.

Pour ce qui est de leaner, je ne suis pas un habitué de cette méthode et justement en fin de semaine j'ai expérimenté ça en me rendant à Sorel et je n'ai jamais vu l'aiguille du RPM monter mais plutôt descendre alors, je ne vois pas l'utilitée de le faire mis à part que la température monte :?

En tout cas, je commence sérieusement à fouiller dans mon sac de chance. Ok celui de l'expérience augmente de volume mais l'autre commence à se vider :)

Si c'est ça l'aviation, je vais retourner au téléguidé, j'avais moins les fesses serrées quand je volais mes machines.

Jacques3012

[AzuraJames]

Bonne décision Jacques.

À St-Ours, je dois fréquemment composer avec du vent de dos, configuration de la piste oblige. J'ai appris assez tôt que dans ces cas là, il valait mieux privilégier la vitesse plutôt que la portance.

Et bien souvent, les vents au sol sont différents des vents quelques dizaines de pieds plus haut (ligne d'arbres, bâtisses, etc...... ).
Me suis fait prendre une fois lors d'un décollage avec volets / vent de dos, j'ai vécu exactement ce que tu décris, j'ai serré les fesses un court instant mais c'était loin d'être ce que tu as vécu, j'avais amplement de piste devant moi.
Maintenant avec vent de dos ou risque de vent de dos c'est configuration lisse, pas de volet.

Sylvain

[Louis_greniier]

Jacques, t'es mon ami. Et tu as pris une bonne décision, car toute manoeuvre qui finit si bien doit être issue d'une bonne décision.

Maintenant, ma minute de gérant d'estrade, puisque c'est un peu pour ça qu'on est ici.

Et il est difficle de jouer les gérants d'estrade quand on n'est pas là. On doit se fier à ton texte. Et dans ton texte, il y a une grande absente.

La vitesse.

La sacro-sainte vitesse du badin. Le seul instrument qui a toujours été sur les avions depuis cent ans.

Tu nous parles du poids, de la température, de la longueur d episte, de la hauteur des arbres, du vent qui aurait viré, du modèele d'avion, des 10 degré de volets.

De la vitesse: nenni

Et pourtant ce n'est que elle qui te fait voler. Moteur ou pas. C'est avec elle que tu dois prendre tes décisions de tirer, de réattérir, etc

Parle-moi de vitesse au badin, Jacques, et je comprendrai mieux ton vol. La vitesse quand tu as fait ta rotation, la vitesse de montée, la vitesse quand ça redescendait, la vitesse quand tu as pris la décision de réatterrir. Sans elles, on jase dans de l'air immobile.

Louis

[Jacques3012]

Je sais pas la vitesse, j'avais oublié d'enlever mon protecteur :lol: :lol: :lol:

Sans blague, je ne tire jamais avant d'avoir atteint 55 sur mon indicateur de vitesse, je ne me fie pas au fait que l'avion veuillent voler car je sais que ce sera temporaire. Après le décollage, je ne peut pas te dire la vitesse sur le cadran, je ne l'ai plus regardé par la suite à cause des circonstances parce que ça s'est fait très vite.

Même que les témoins au sol ont été vraiment surpris de me revoir sur la piste après l'atterrissage. Elles étaient certaine que nous étions en vol.

Je peut pas en dire plus sur la vitesse indiquée au cadran et j'avais enlevé la boite noire :lol:

Jacques3012

[Louis_greniier]

Je peut pas en dire plus sur la vitesse indiquée au cadran

C'était un peu le sens de mon observation qui devient mon conseil d'ami

Louis

[Jacques3012]

Merci du conseil Louis :wink:

Mais je sais que ma vitesse de rotation était correct, j'ai gardé l'effet de sol un certain temps mais comme on était deux, j'ai commencé à essayer de monter et ça monter aussi, on s'est retrouvé au dessus du top des arbres en bout de piste selon ma vision. J'avais encore assez de piste devant moi, en tout cas, assez pour me poser et arrêter la machine. Jusque la, c'était comme tous mes autres décollage. Mais c'est lorsqu'on à clairé les arbres que ça s'est gâté. C'est comme si on nous aurait enlevé la moitié de la portance des ailes. L'avion à redescendu très rapidement et j'ai pas hésité longtemps avant de constater que ça ne passerait probablement pas. Je sais pas si quelqu'un d'autres à ma place aurait pris le temps de regarder l'indicateur de vitesse, mais crois moi, c'est en quelques secondes que tu dois décider et faire la manoeuvre le plus sécuritairement possible. J'étais à ce moment la, même pas certain de freiner avant le bois et je devais avoir une certaine vitesse parce que tout venait très rapidement et javais le plein contrôle de la machine. Mon avertisseur de décrochage qui est flambant neuf et qui fonctionne très bien n'a jamais crié pour indiquer un décrochage.

J'écrit ça et je revois encore toute la scène comme si j'y étais encore.
Mais je suis content d'une chose, j'ai pas paniqué :?

Si l'avion aurait frappé les arbres au sol, y'avais pas de danger réel pour nous, y'a environ 20 pieds de largeur ou c'est complètement dégagé sur 250 pieds de profondeur, mais je perdais certainement l'avion :cry:

En tout cas, possible que j'ai commis plus d'une erreurs, mais je suis encore un débutant avec 140 heures seulement. J'en ai encore beaucoup à apprendre.

Jacques3012

[jcdostie]

Salut Jacques,
Même avec de la puissance, parfois, y'a l'altitude, la chaleur, la pluie, la longueur du lac, le vent (ou l'absence), la charge et comme le dit si bien Louis, la vitesse.

Quand on a de la difficulté à prendre de la vitesse une fois sur le step dans notre cas, on est mieux de ne pas pousser. Ce qu'on a tendance à faire. Et notre subconscient ou je dirais mieux notre inconscience ou insouciance (peu importe) nous fait tirer un peu sur le manche parce qu'on voit le bois arriver. Et c'est là que ça se gâte. On dirait que je parle en connaissance de cause

Comme le mentionne Bob, l'effet de sol nous permet de prendre de la vitesse et de tirer pour cabrer l'avion de façon exagérée, et ce pour passer par dessus les arbres (je ne peux pas dire les foutus arbres, par respect pour ma profession). Ensuite, tu pousse le manche. C'est un peu la même chose en panne moteur, mais en situation inverse. Tu pique du nez pour prendre de la vitesse quand tu sais que tu fais pas le lac et au dernier moment, tu tire et ça permet de passer et te rendre au lac.

JC

[MichelC]

Hmmm, intéressante expérience Jacques ! Manifestement, tu as pris la bonne décision et assez raidement pour éviter toute casse. Chapeau !

Y'a pas grand chose qu'on peut faire quand le vent tourne au mauvais moment par journée chaude avec nos petites machines. Çà m'est arrivé lors de mon tout premier vol à Oshkosh. Par contre dans mon cas, j'étais déjà en montée, bonne vitesse, etc. et quand le vent a tourné, c'est la colline devant que je n'étais plus capable de passer et mon avion a cessé de grimper aveec ce même feeling de calage que tu as eu... :shock:

Fort heureusement, j'ai trouvé une goulotte à ma droite, et je m'y suis engagé, çà m'a donné l'espace suffisant pour clairer la colline, et doucement monter en vent traversier jusqu'à ce que je puisse enfin tourner vent debout... j'avais eu chaud ! Avoir été deux à bord, je sais pas ce qu'il en serait advenu.

6 avions avant, le vent avait tourné pour un gars avec un 150 et lui, dans l'autre sens, avait vu le dessus des arbres se rapprocher en titi ! Il avait passé avec justesse, ce qui nous avait justifié à changer de piste. Mais voilà, le torrieux de vent avait rechangé de bord juste pour moi...

Avec le recul, j'y pense... et les gars de flottes pourront me le confirmer ou pas... Si j'avais continué tout droit, le vent de dos qui montait la colline m'aurait-il porté en haut, même si j'étais près des arbres, de retour en effet de sol en quelque sorte ? Me semble avoir déjà entendu quelque chose du genre...

C'est évident Jacques qu'avec nos petites machines, l'été, faut toujours se méfier, surtout avec un passager ! La puissance est limitée et l'altitude-densité en plus du vent peut nous jouer des mauvais tours.

Tu ne parles pas non-plus de la technique que tu as utilisée pour ton décollage: terrain mou classique, roue de nez soulevée ? Pleine puissance et délai avant le décollage ?

Michel C. qui veut toujours en apprendre plus sur les décollages sur petites pistes en gazon et arbres au bout...

[PaulD]

... En tout cas, possible que j'ai commis plus d'une erreurs, mais je suis encore un débutant avec 140 heures seulement. J'en ai encore beaucoup à apprendre.

Si t'es ici pour en discuter, c'est que t'as pris la bonne décision. ;)p


Paul :D :D
Comme me le disait un vieil instructeur (dans le temps, il avait 50 ans! :evil: ): "La vitesse, c'est la vie. Il sera toujours temps de monter."

[fbonnet]

Salut Jacques,

tu t'es refait un masse & centrage apres coup, pour voir ce que ça donne ?

a bientôt
francois

[Jacques3012]

Salut Jacques,

tu t'es refait un masse & centrage apres coup, pour voir ce que ça donne ?

a bientôt
francois

Après coup, j'ai maudit l'avion dans le hangar et j'ai foutu le camp chez moi prendre une bonne bière avec mon beau-frère question de décompresser. On à bricoler toute la soirée pour oublier cette mauvaise aventure. Pour ce qui est de la masse, on était dans les limites de l'appareil. Pour le centrage, j'ai pas vérifié mais je n'avais rien à l'arrière des sièges mis à part, les livres obligatoires de l'appareil sans la malette.

Michel, j'ai utilisé la technique que j'utilise toujours et partout, terrain court pour enlever rapidement du poid sur les roues. Le gazon est très court en plus et la terre est sèche et dur, pleine puissance 150 pieds environ après avoir commencé à rouler (poussière). Le délai, je le sais pas mais après 1000 pieds, l'avion voulais voler et j'avais atteint la vitesse de 55 noeuds.

Jacques3012

[sergio]

Salut Serge.

Justement pendant mes vacances, je m'en vais dans le bois avec ma scie à chaine. Les arbres appartiennent à l'aéroport et font partie du rallongement prévue de la piste. Je voulais attendre à l'an prochain faute de temps et d'expérience avec une scie à chaine mais je vais essayer de trouver quelqu'un pour me montrer comment couper des arbres sécuritairement. J'ai la permission de les couper, faut juste trouver le temps. Y'en à pas beaucoup de gros arbres mais faut pas se garocher la dedans sans expériences. Pour ce qui était de monter, au début ça monter vite, mais les vents ont tourner à 90 degrés avec la piste (deux témoins pour le constater et nous au retour vers le hangar, et pas du côté sud ouest comme à l'habitude mais sud est.

En tout cas, si y'en à parfois qui ne savent pas quoi faire de leurs temps, j'ai des arbres à faire couper :lol: :lol: , mais pas avec vos hélices :)

Jacques3012(qui craint un peu le prochain décollage) :?

Si tu coupes les arbres, c'est comme si tu rallonges ta piste, parfait.

Et à ce que je voie, je ne suis pas le seul qui n'est pas habile avec une scie, j'ai plus peur avec ça dans les mains que pratiquer des autorotation en R22.

Serge

[vmann]

La seule chose que je peux dire est que j'espère avoir la même réaction et le même sang froid que toi Jacques quand ça va m'arriver. Pas certain qu'on peut trouver la raison qui a fait que cette fois c'était très serré et je ne serai pas surpris si un prochain vol dans les mêmes conditions se fait sans histoire.

Je n'ai pas beaucoup d'expérience et ces derniers jours j'ai demandé à un instructeur de m'accompagner pour faire des pistes en gazon, en gravier, courtes et pas larges en vent de travers, etc. Ce que j'ai appris c'est que les obstacles en bout de piste sont les premières choses qui vont me faire suer. Ajoute le poid, la température et une surface molle et ça se dirige vers un "challenge". On a décollé à l'Ile Ronde proche du poid limite, 30C, vent calme, une chance le gazon était frais coupé. Pas certain que je vais refaire ça, il me semble que les arbres n'étaient pas très loin. Les mêmes conditions à l'Iles Aux Grues (1680') et ça se fait les doigts dans le nez, aucun obstacle et piste en alphaste. Le problème c'est que les conditions végétales ne sont pas inscrites dans le CFS. Ajoute 2 pouces au gazon et les arbres se rapprochent tout à coup de quelques centaines de pieds.

Malheureusement la formation de pilote n'insiste pas suffisamment sur ces risques. En tout cas, je vais me faire une copie du tableau des distances de décollages que je vais tenir proche de moi et je vais me trainer des bobettes de "spare".

[denimich]

.....
Aujourd'hui, j'ai passé très près, trop près à mon goût et je commence à ne plus aimer ma machine :? :cry: 2700 pieds, c'est quand même pas si court que ça. L'an prochain, on aura 2900 pieds, peut-être que ce 200 pieds aurait fait la différence :?:
Jacques3012

Les 200 pieds de plus vont aider mais ce sera surtout la disparition des obstacles (coupe des arbres) qui fera le changement majeur dans l'utilisation de ton 150 sur la piste de S-Victor.
Félicitations pour ton sang froid Jacques.

Denis