Vol sur Provincetown, Massachusetts
Posted: Tue 06 Jul, 2010 17:00
Salut à tous,
Comme je l’avais indiqué, j’ai décidé de briser la glace cet été et de traverser la frontière avec FNQI. Quelle aventure! J’ai choisi Provincetown (Cape Cod) comme première destination, peut-être pas la plus facile mais un endroit superbe qui valait 100 fois les efforts, avec de magnifiques plages, une petite ville pittoresque, des bons restaurants, et disons que ça bouge pas mal dans la ville et on en voit pas mal de toutes les couleurs :D
Je me suis enregistré plus tôt cet hiver sur EAPIS, sur CANPASS et j’avais obtenu mon décalque de la douane américaine. Je me suis aussi fait membre de AOPA, l’équivalent américain de COPA, qui donne entre autres d’excellents outils de planification de vol sur leur site. Mon copilote Jean-Luc (WNZ) et moi avions acheté les cartes nécessaires, et je me suis finalement acheté un Aera 500 pour faciliter la navigation :) C’est vraiment avantageux d’avoir toutes les données devant soi en un même endroit : espaces aériens, données d’aéroport, fréquences, etc.
J’ai remplis le EAPIS la veille du départ, c’était la première fois que je passais à travers le processus. Pour une raison qui j’ignore, le formulaire ne s’est pas rendu quand j’ai pesé sur Soumettre. Le lendemain alors que je ne recevais toujours pas le courriel de confirmation, nous avons téléphoné au bureau de douane américaine de Burlington pour savoir s’ils l’avaient reçu. Rien. Je suis donc retourné sur EAPIS et le formulaire était toujours là, archivé mais pas envoyé. On le soumet encore et cette fois, le système nous indique que c’est un succès. Trois minutes plus tard, on reçoit le courriel nous autorisant à décoller en direction des É-U. Vite, on rappelle la douane, leur confirme notre arrivée, on soumet le plan de vol, charge l’avion, masse & centrage et Go!
Le premier leg Gatineau-Burlington donne 130 NM. Nous sommes dans les averses de pluie, je me demande si devrais retourner. Mais on continue, rasant parfois les nuages, parfois les montagnes. Mais la pluie est intermittente et on arrive à Burlington sans trop de peine après 1h04 de vol. On attend les douaniers dans l’avion pendant 25 minutes, ils ne nous ont pas vus arriver. Ils nous aperçoivent enfin et le reste se passe sans accroc, j’ai même oublié d’apposer mon décalque et ils ne s’en rendent pas compte. Je l’ai posé par la suite.
On dîne à Burlington et il pleut, parfois fortement. Malgré de lourds nuages et fortes averses un peu plus au nord, on voit des éclaircies vers le sud. Finalement on décolle dans la pluie faible avec virage à gauche au plus c*%$. Il y a les hautes montagnes du Vermont sur notre route directe et les sommets sont dans les nuages. Pas question de passer par là. On se rallonge donc vers le sud pour contourner les montagnes, et les écrans radar nous indiquent du beau temps à partir du sud du Vermont. Quelques averses encore dans le pare-brise, puis finalement, la lumière au bout du tunnel.
On a un bon vent arrière et on roule autour de 135 kts GS. Aussi, 1h10 plustard on est rendu à Fitchburg, Massachusetts, qui n’est plus tellement loin de Provincetown mais sans savoir quel détour Boston peut nous faire faire, je préfère arrêter pour de l’essence. On reprend notre envol, toujours avec suivi radar (flight following). La route que nous avions planifiée pour éviter Boston par le sud pour ensuite faire la traversée de la grande baie de Cape Cod s’avère plus ou moins inutile puisque Boston Approach nous guide avec des vecteurs selon à peu près la même route. On fait la traversée de 20 NM à 5500 pieds. Le vent d’environ 20 kts qui nous a poussés tout au long devient nul au dessus de l’eau et c’est le calme plat. La piste apparaît au milieu des dunes de sable et la pittoresque petite ville de Provincetown. C’est absolument magnifique et un petit circuit touristique s’impose pour voir un peu les alentours, mais aussi pour me reprendre d'une approche un peu maladroite. Ma façon d’intégrer le circuit par la droite et supposément à 45 degrés du vent arrière n’avait rien de standard, mais personne autour pour me critiquer.
En courte finale, on se rend compte de quelque chose sur la piste : un chevreuil!! Il décampe avant que ça ne devienne un problème et nous dégageons. Nous sommes arrivés!!
Résumé de ce vol Gatineau-Provincetown, 378 NM, 3h10 en vol, moyenne de 119 kts.
Je continue avec des photos et le retour…
Comme je l’avais indiqué, j’ai décidé de briser la glace cet été et de traverser la frontière avec FNQI. Quelle aventure! J’ai choisi Provincetown (Cape Cod) comme première destination, peut-être pas la plus facile mais un endroit superbe qui valait 100 fois les efforts, avec de magnifiques plages, une petite ville pittoresque, des bons restaurants, et disons que ça bouge pas mal dans la ville et on en voit pas mal de toutes les couleurs :D
Je me suis enregistré plus tôt cet hiver sur EAPIS, sur CANPASS et j’avais obtenu mon décalque de la douane américaine. Je me suis aussi fait membre de AOPA, l’équivalent américain de COPA, qui donne entre autres d’excellents outils de planification de vol sur leur site. Mon copilote Jean-Luc (WNZ) et moi avions acheté les cartes nécessaires, et je me suis finalement acheté un Aera 500 pour faciliter la navigation :) C’est vraiment avantageux d’avoir toutes les données devant soi en un même endroit : espaces aériens, données d’aéroport, fréquences, etc.
J’ai remplis le EAPIS la veille du départ, c’était la première fois que je passais à travers le processus. Pour une raison qui j’ignore, le formulaire ne s’est pas rendu quand j’ai pesé sur Soumettre. Le lendemain alors que je ne recevais toujours pas le courriel de confirmation, nous avons téléphoné au bureau de douane américaine de Burlington pour savoir s’ils l’avaient reçu. Rien. Je suis donc retourné sur EAPIS et le formulaire était toujours là, archivé mais pas envoyé. On le soumet encore et cette fois, le système nous indique que c’est un succès. Trois minutes plus tard, on reçoit le courriel nous autorisant à décoller en direction des É-U. Vite, on rappelle la douane, leur confirme notre arrivée, on soumet le plan de vol, charge l’avion, masse & centrage et Go!
Le premier leg Gatineau-Burlington donne 130 NM. Nous sommes dans les averses de pluie, je me demande si devrais retourner. Mais on continue, rasant parfois les nuages, parfois les montagnes. Mais la pluie est intermittente et on arrive à Burlington sans trop de peine après 1h04 de vol. On attend les douaniers dans l’avion pendant 25 minutes, ils ne nous ont pas vus arriver. Ils nous aperçoivent enfin et le reste se passe sans accroc, j’ai même oublié d’apposer mon décalque et ils ne s’en rendent pas compte. Je l’ai posé par la suite.
On dîne à Burlington et il pleut, parfois fortement. Malgré de lourds nuages et fortes averses un peu plus au nord, on voit des éclaircies vers le sud. Finalement on décolle dans la pluie faible avec virage à gauche au plus c*%$. Il y a les hautes montagnes du Vermont sur notre route directe et les sommets sont dans les nuages. Pas question de passer par là. On se rallonge donc vers le sud pour contourner les montagnes, et les écrans radar nous indiquent du beau temps à partir du sud du Vermont. Quelques averses encore dans le pare-brise, puis finalement, la lumière au bout du tunnel.
On a un bon vent arrière et on roule autour de 135 kts GS. Aussi, 1h10 plustard on est rendu à Fitchburg, Massachusetts, qui n’est plus tellement loin de Provincetown mais sans savoir quel détour Boston peut nous faire faire, je préfère arrêter pour de l’essence. On reprend notre envol, toujours avec suivi radar (flight following). La route que nous avions planifiée pour éviter Boston par le sud pour ensuite faire la traversée de la grande baie de Cape Cod s’avère plus ou moins inutile puisque Boston Approach nous guide avec des vecteurs selon à peu près la même route. On fait la traversée de 20 NM à 5500 pieds. Le vent d’environ 20 kts qui nous a poussés tout au long devient nul au dessus de l’eau et c’est le calme plat. La piste apparaît au milieu des dunes de sable et la pittoresque petite ville de Provincetown. C’est absolument magnifique et un petit circuit touristique s’impose pour voir un peu les alentours, mais aussi pour me reprendre d'une approche un peu maladroite. Ma façon d’intégrer le circuit par la droite et supposément à 45 degrés du vent arrière n’avait rien de standard, mais personne autour pour me critiquer.
En courte finale, on se rend compte de quelque chose sur la piste : un chevreuil!! Il décampe avant que ça ne devienne un problème et nous dégageons. Nous sommes arrivés!!
Résumé de ce vol Gatineau-Provincetown, 378 NM, 3h10 en vol, moyenne de 119 kts.
Je continue avec des photos et le retour…