Un amendement aux règles internationales obligera probablement tous les membres d'équipage à une vérification du niveau de language opérationnel. Cette obligation entrerait en vigueur dans moins de quatre ans.
En effet, plusieurs accidents ont été causés par une connaissance inapropriée de la langue utilisée lors des communications entre les différents intervenants du domaine aéronautique. Qu'on pense au terrible accident des Iles Tenerife en 1977 où deux 747 se sont frappés de plein fouet et dont l'origine principale semble être une connaissance insuffisante de l'anglais.
Au Canada et aux États-Unis par exemple, les pilotes devront se soumettre à un examen sur leur connaissance de l'anglais pour pouvoir continuer de voler. Un niveau 4 sera le minimum acceptable (plusieurs vérifications subséquentes seront requises) alors qu'un niveau 6 sera le standard. Détail intéressant: la moyenne de connaissance de l'anglais par l'américain moyen est de... 4 !!!
Les québécois pour leur part devront se soumettre à un examen sur leur connaissance du français et d'un examen sur leur connaissance de l'anglais s'ils désirent voler ailleurs qu'au Québec et à Ottawa.
Beaucoup de questions demeurent encore sans réponse, mais il s'agit d'un dossier important pour les pilotes québécois. Soyons vigilants.
Paul
Principales informations tirées de COPA Flight d'avril 2004 et de http://www.icao.int/.
Voyagez-vous en anglais classe 4, 5 ou 6 ?
- OlivierC-FWOL
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Moi je suis tout à fait d'accord. Faut dire que personne à d'affaire à aller en Ontario ou aux USA s'il ne comprend pas l'anglais parfaitement. Dans les grands centres de contrôles, ça parle vite et faut parler vite.
Pour ce qui est du français, ça ne ferait pas de tort, ya des gens que j'entend parler au radio qui ne savent même pas ce qu'ils racontent. Ça serait quasiment plus utile qu'ils parlent pas.
8)
Pour ce qui est du français, ça ne ferait pas de tort, ya des gens que j'entend parler au radio qui ne savent même pas ce qu'ils racontent. Ça serait quasiment plus utile qu'ils parlent pas.
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- PaulD
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Tiré de COPA Flight de mai 2005.
Rappelons que les exigences de l'ICAO exige que tous les pays membres mettent en place un système d'évaluation du niveau de language requis pour évoluer dans son ciel. Cette directive s'adresse à tous les contrôleurs et tous les pilotes privés "et plus". Elle devra être en place pour le 8 mars 2008.
Aux États-Unis, la question du choix de la langue ne se pose évidemment pas. Au Canada toutefois, il en va autrement.
Bien qu'au seul stage préliminaire, les discussions entre les parties impliquées progressent.
1) Chacun des pilotes se verra assigné un niveau de language par Transport Canada (TC). Ce niveau sera "expert, niveau 6" en anglais ou en français selon le dernier examen écrit de TC ou le dernier test en vol sous l'égide de TC.
2) Pour les pilotes évalués au niveau 6 en français, ils devront soumettre de la documentation supplémentaire démontrant un niveau 6 en anglais.
3) Il n'y aura aucun coût associé à ces évaluations et à l'émission des nouvelles licences.
4) Pour les pilotes obtenant leurs licences après mars 2008, le pilote examinateur établiera le niveau pour chacune des langues.
5. Le Canada n'exigera pas de niveau de language des pilotes. Les pilotes de toutes langues pourront continuer à voler aux Canada dans la langue de leur choix. Donc, si vous êtes unilingue francophone, vous serez autorisé à voler partout au Canada.
À suivre,
Paul :D :D
Rappelons que les exigences de l'ICAO exige que tous les pays membres mettent en place un système d'évaluation du niveau de language requis pour évoluer dans son ciel. Cette directive s'adresse à tous les contrôleurs et tous les pilotes privés "et plus". Elle devra être en place pour le 8 mars 2008.
Aux États-Unis, la question du choix de la langue ne se pose évidemment pas. Au Canada toutefois, il en va autrement.
Bien qu'au seul stage préliminaire, les discussions entre les parties impliquées progressent.
1) Chacun des pilotes se verra assigné un niveau de language par Transport Canada (TC). Ce niveau sera "expert, niveau 6" en anglais ou en français selon le dernier examen écrit de TC ou le dernier test en vol sous l'égide de TC.
2) Pour les pilotes évalués au niveau 6 en français, ils devront soumettre de la documentation supplémentaire démontrant un niveau 6 en anglais.
3) Il n'y aura aucun coût associé à ces évaluations et à l'émission des nouvelles licences.
4) Pour les pilotes obtenant leurs licences après mars 2008, le pilote examinateur établiera le niveau pour chacune des langues.
5. Le Canada n'exigera pas de niveau de language des pilotes. Les pilotes de toutes langues pourront continuer à voler aux Canada dans la langue de leur choix. Donc, si vous êtes unilingue francophone, vous serez autorisé à voler partout au Canada.
À suivre,
Paul :D :D
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gillesdrapeau
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Salut
Pas d'accord avec le fait d'être bilingue pour voler. À moins de vouloir se rendre dans des grands centres comme Montréal, Toronto ou Boston. Faut pas oublier que voler Nordo est légal. Et, pour la majeur partie du ciel en Amérique du Nord, la communication n'est pas essentiel pour la petite aviation. La radio est un outil. On doit avant tout voler l'avion, ce qui inclut de vérifier son traffic.
Gilles Drapeau
Pas d'accord avec le fait d'être bilingue pour voler. À moins de vouloir se rendre dans des grands centres comme Montréal, Toronto ou Boston. Faut pas oublier que voler Nordo est légal. Et, pour la majeur partie du ciel en Amérique du Nord, la communication n'est pas essentiel pour la petite aviation. La radio est un outil. On doit avant tout voler l'avion, ce qui inclut de vérifier son traffic.
Gilles Drapeau
- OlivierC-FWOL
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Très bon point Gilles, mais cette norme est surtout dans un esprit zone de contrôle terminale.
Des fois, on entend des trucs qui se disent sur le terminal, c'est pas possible...
Et c'est un bon point pour aller aux USA. Depuis le 11 septembre, vaut mieux être sur le terminal tout le temps qu'on va y être...
Des fois, on entend des trucs qui se disent sur le terminal, c'est pas possible...
Et c'est un bon point pour aller aux USA. Depuis le 11 septembre, vaut mieux être sur le terminal tout le temps qu'on va y être...
- DeltaMike
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En fait, les premiers visés par cette règlementation sont surtout les vols commerciaux à l'échelle mondiale. N'oublions pas que ces changements sont initiés pas l'OACI. Je me souviens lors des premiers vols russes (soviétiques à l'époque), les pilotes avaient des interprètes à bord qui leur relayaient les autorisations. Puis il y avaient d'autres compagnies auquelles il fallait porter une oreille très attentive lors des relectures tellement leur anglais était mauvais. Pas la situation idéale lors de sessions occupées. C'est pour régulariser de telles situations que ces démarches ont été mises de l'avant.
Malheureusement, par ricochet, la petite aviation s'en trouve aussi affectée car ils n'ont fait aucune différence entre les vols privés et commerciaux. Mais si un pilote n'a pas l'intention de sortir de la province, il n'a pas vraiment à s'en faire pour cette histoire... à condition bien sur qu'on ne lui facture pas son assignation de niveau de language. COPA travaille fort pour qu'on ne refile pas les coûts de ce processus aux pilotes s'il y en a.
Daniel
Malheureusement, par ricochet, la petite aviation s'en trouve aussi affectée car ils n'ont fait aucune différence entre les vols privés et commerciaux. Mais si un pilote n'a pas l'intention de sortir de la province, il n'a pas vraiment à s'en faire pour cette histoire... à condition bien sur qu'on ne lui facture pas son assignation de niveau de language. COPA travaille fort pour qu'on ne refile pas les coûts de ce processus aux pilotes s'il y en a.
Daniel
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snowman.
Me mèle peut-etre de ce qui me regarde pas :idea:
Mais Y serais peut etre bon que nos élus cesse de penser que le québec est seul au monde et qu'il se rende compte que ""LA LANGUE PREMIERE EST L'ANGLAIS " et que partout hors de notre charmant Québec séparatiste, c'est l'anglais qui prime . Si j'en avais un peu plus appris a l'école :shock: ...peut etre que je n'aurais pas besoin d'aller payer pour me taper encore un siege de classe :evil:. Quelqu'un pourrait-il faire comprendre ceci a un élu :!:
Martin
Tient j'me sent mieux :wink:
Mais Y serais peut etre bon que nos élus cesse de penser que le québec est seul au monde et qu'il se rende compte que ""LA LANGUE PREMIERE EST L'ANGLAIS " et que partout hors de notre charmant Québec séparatiste, c'est l'anglais qui prime . Si j'en avais un peu plus appris a l'école :shock: ...peut etre que je n'aurais pas besoin d'aller payer pour me taper encore un siege de classe :evil:. Quelqu'un pourrait-il faire comprendre ceci a un élu :!:
Martin
Tient j'me sent mieux :wink: