Sujets divers non liées à l'aviation, veuillez cependant demeurer courtois et dans des sujets d'intérêts pour la communauté des pilotes. Les petites annonces non reliées à l'aviation ne sont pas permises.
Mon cher Daniel
tu me voit ravi de ta situation
ton témoignage a La Presse
me fait froid dans le dos
effectivement, ce grave accident
peu nous arriver a tous
ça arrive a la vitesse grand V
souhaitons bons courages aux survivants
je pense aux enfants surtout
comment vont-ils vivre avec ce grand vide????????
Daniel, j'ai lu moi aussi la Presse cet avant-midi... Fiou... !
Je crois que si tu avais été là, ça ne serait peut-être pas arrivé parce que ton heure n'était pas venue. Entendons-nous bien, tu n'es pas responsable non plus; c'est le destin.
Mais n'empêche, je comprends que tu sentes que la vie t'a fait un cadeau, comme le titre de l'article le dit si bien. C'est un privilège d'avoir évité une telle tragédie pour tes proches, sachant bien que tu as perdu toi-même des amis dans l'horrible aventure, et que le drame en question te rejoint quand même.
Mes sympathies
Gaston
C'est tu Wooddy Allen qui disait: "Si Dieu existe, alors nous avons affaire à un dangereux serial killer" ?
Daniel Villeneuve a serré très fort sa conjointe et ses enfants, mardi soir. C’est que le pilote a bien failli être dans l’avion qui s’est écrasé aux Îles-de-la-Madeleine. Son ami pilote Pascal Gosselin lui avait demandé la veille de l’assister durant le vol, comme il l’avait fait en mai 2015 pour transporter Jean Lapierre. Un voyage salutaire à Québec l’a toutefois obligé à décliner l’offre.
« C’est assez particulier comme sensation. On voit ça dans les films que le gars ne prend pas l’avion et que l’avion s’écrase. Quand ça arrive pour vrai, c’est spécial… », raconte-t-il, encore renversé par les événements. Quelques heures après la tragédie, plusieurs amis pilotes, et même sa mère, l’ont appelé pour s’assurer qu’il n’était pas à bord de l’avion.
« J’ai apprécié beaucoup la présence de ma blonde et de mes enfants [mardi] soir et [hier matin], mais surtout, j’ai apprécié ça en pensant à Pascal, qui laisse trois enfants et une épouse derrière lui. J’ai apprécié le privilège de pouvoir serrer mes enfants dans mes bras et d’être encore là. »
— Daniel Villeneuve
Lundi après-midi, Pascal Gosselin a communiqué avec lui pour s’enquérir de ses disponibilités pour un vol de dernière minute. Puisqu’il n’était pas libre, c’est finalement le pilote français Fabrice Labourel, père d’un jeune enfant, qui a été recruté comme copilote pour le vol fatidique.
Même s’il avait le droit de piloter l’avion seul, Pascal Gosselin, un pilote d’expérience, voulait compter sur un copilote qui s’occuperait des communications et de la navigation, afin de pouvoir se concentrer sur le pilotage.
« Il savait que la météo serait pourrie aux Îles. On savait qu’il y aurait de gros vents, de la pluie et de la neige. Si pour un vol ça prenait quelqu’un pour alléger la tâche du pilote, c’est vraiment pour ce genre de vol-là », soutient Daniel Villeneuve, directeur de la photographie au cinéma et à la télévision.
Un an plus tôt, les deux hommes avaient effectué le même vol avec le même appareil pour transporter Jean Lapierre, qui allait visiter son père aux Îles-de-la-Madeleine. Les conditions météo étaient toutefois bien meilleures ce jour-là. Il s’était d’ailleurs promené dans les îles pendant plusieurs heures avec Pascal Gosselin. « On avait ramené cinq ou six caisses de homards dans l’avion ! », se remémore-t-il.
UN PILOTE D’EXPÉRIENCE
Daniel Villeneuve préfère ne pas émettre d’hypothèses sur les causes exactes de l’accident. Il rappelle toutefois que le pilote Pascal Gosselin avait accumulé beaucoup d’heures de vol sur cet avion. « Ce n’était pas ses premiers vols. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience en aviation. » De plus, ce modèle d’avion n’est pas « dangereux », précise-t-il.
Même si les conditions météo étaient mauvaises aux Îles-de-la-Madeleine en début d’après-midi, mardi, elles ne rendaient pas impossible une tentative d’approche d’atterrissage, estime-t-il. « Il pouvait au moins tenter l’approche aux instruments. Si l’approche n’était pas réussie, il pouvait aller à l’aéroport de dégagement. […] C’est sûrement ça qu’il a dû essayer de faire. Ce qui est arrivé après, c’est de la spéculation totale. On ne peut pas dire ce qui s’est produit. »
Malgré tout, pas question pour Daniel Villeneuve de passer des heures à réfléchir à ce qui aurait pu se produire s’il avait été en mesure d’assister son ami aux commandes de l’appareil. « Si j’avais été là, on ne sait pas ce qui serait arrivé. Ça ne veut pas dire que le résultat du vol aurait été le même. Ça aurait peut-être été le même [résultat], ça aurait peut-être été différent. On ne peut pas supposer à outrance », dit-il, philosophe.
« Ça fait beaucoup réfléchir à la précarité de la vie en général. On est chanceux. C’est arrivé en quelques secondes, ç’a dû débouler en un rien de temps. En un instant, la vie est finie pour des personnes. Je suis chanceux. La vie me fait un cadeau. »
Bonjour,
Beaux témoignages écrits et oraux du domaine de l'empathie avec cependant une démonstration publique du sujet fatidique important avec l'accident, soit la préparation du vol la veille de l'accident.
Le vol en substitution d'un vol commercial a été préparé dans la nervosité de la part de passagers conscients d'une météo exécrable au point de destination, et aussi dans une certaine nonchalance du pilote désireux de s'adjoindre un co-pilote dit *non-fonctionnel* ( terme déplaisant dès qu'il y a morts) ni formé ni connaisseur des problématiques très particulières de cet aéronef dans des conditions de vol très spéciales, comme le glaçage, le vol en basse altitude, l'inclinaison d'urgence à plus de 30 degrés, la longue approche en trop basse altitude, des hasards comme la défaillance avionique,....
La longue liste des positions de la FAA et TC sur le pilotage de cet avion et dans des conditions météo similaires aurait dû faire songer à une assistance de co-pilote régulièrement entraîné, le transport de passagers étant soumis à des impératifs, à titre onéreux comme à titre gratuit.
Enfin, comme le sujet n'est plus documenté, puisque le volet est malheureusement fermé, et que les questions de complaisance sont plus inutiles que celles portant sur l'imputabilité et la responsabilisation, je pense que ce volet-ci devrait être fusionné au volet de l'accident, précédemment fermé par les modérateurs.
Entrevue avec des questionnements corrects et des réponses sensées. Ça ne solutionne pas tout, mais ça met les pendules à l'heure et évite de gonfler des polémiques si chères aux journalistes.
Merci Daniel
En mathématique de probabilités, les chances que le même sort pour tous puisse être le même si Daniel y aurait participé sont pratiquement nulles.
Dites vous que la suite des évènements qui ont conduit à cet accident est la résultante directe d'une multitude de facteurs
qui sont le cheminement de la vie du pilote et du co-pilote...( Les 2 dernières personnes capables de changer le cour de cette histoire ).
Tout cela s'est produit à la suite de tout, de l'heure de réveil, du nombre de toast de bouffer, des lumières de traffics...des jasettes à gauche à droite
avec les différentes personnes précédent ce vol...
Puis à cette seconde bien précise dans cet espace temps/évènements cet évènement arrive.
Un rien... dans un autre cas ou un des 2 pilotes retarde ne serais-ce que de 2 secondes cette séquence d'évènements aurait eu un aboutissement différent.
Daniel dans l'appareil aurait fait une suggestion différente face au pilotage que l'autre co-pilote, car nous sommes différents.
Cette situation aurait conduit à un autre dénouement...aussi tragique ou simplement pas.. un déroutement, un circling, une approche différente...etc.
Chose certaine, il aurait été impossible que la même chose arrive au même moment car les acteurs principaux auraient étés différents comme tout ce qui les
à suivis avant et pendants ces évènements.
En mathématique de probabilités, les chances que le même sort pour tous puisse être le même si Daniel y aurait participé sont pratiquement nulles.
Dites vous que la suite des évènements qui ont conduit à cet accident est la résultante directe d'une multitude de facteurs
qui sont le cheminement de la vie du pilote et du co-pilote...( Les 2 dernières personnes capables de changer le cour de cette histoire ).
Tout cela s'est produit à la suite de tout, de l'heure de réveil, du nombre de toast de bouffer, des lumières de traffics...des jasettes à gauche à droite
avec les différentes personnes précédent ce vol...
Puis à cette seconde bien précise dans cet espace temps/évènements cet évènement arrive.
Un rien... dans un autre cas ou un des 2 pilotes retarde ne serais-ce que de 2 secondes cette séquence d'évènements aurait eu un aboutissement différent.
Daniel dans l'appareil aurait fait une suggestion différente face au pilotage que l'autre co-pilote, car nous sommes différents.
Cette situation aurait conduit à un autre dénouement...aussi tragique ou simplement pas.. un déroutement, un circling, une approche différente...etc.
Chose certaine, il aurait été impossible que la même chose arrive au même moment car les acteurs principaux auraient étés différents comme tout ce qui les
à suivis avant et pendants ces évènements.
C'est mathématique.
Bob
Voyons donc... la météo est la même pour tout le monde. Franchement.
La météo est la même pour tout le monde.... mais pas à chaque secondes pour un même endroit.
En quelques secondes ça peut passer d'un brouillard au sol et 10 secondes plus tard on à un éclaircit de 100 pds qui dure 15 secondes....
Un des pire vols que j'ai fait face à la brume à la Baie James, pas loin de la mer.
Je me suis dérouter vers la seule rivière qui était à ma portée...durant plusieurs longues minutes on voit la météo passer d'impossible à pas si pire
au 30 secondes...
Et rien ne prouve que c'était directement la météo.
C'est une combinaison de plusieurs facteurs...météo différente dans le temps toujours ponctués par les interventions et décisions
de l'équipage...
Ces décisions et faits auraient étés différents selon les individus aux commandes et auraient aussi étées décallées dans le temps...
à cause de tout ce qui s'est passé ce matin menant au départ.
La même approche 1 minute plus tôt ou tard aurait pu éviter par hasard un banc de givre, un banc de brume, un cisaillement...
Avec le temps la météo empire, ou s'améliore...mais est continuellement différente.
Quand on pilote à la limite, 100 pds de plus de vis, 25 pds de plus de plafond fait tout la différence entre passer ou pas.
Voilà .
Bob
Last edited by Bob Cadi on Sat 02 Apr, 2016 20:10, edited 2 times in total.
Je suis un peu d'accord avec toi Bob et selon Pointcarré,
« Une cause très petite, et qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la Nature et la situation de l'Univers à l'instant initial, nous pourrions prédire la situation de ce même Univers à l'instant ultérieur. Mais, lors même que les lois naturelles n'auraient plus de secret pour nous, nous ne pourrions connaître la situation initiale qu'approximativement. Si cela nous permet de prévoir la situation ultérieure avec la même approximation, c'est tout ce qu'il nous faut, nous disons que le phénomène a été prévu, qu'il est régi par des lois ; mais il n'en est pas toujours ainsi, il peut arriver que de petites différences dans les conditions initiales en engendrent de très grandes dans les phénomènes finaux ; une petite erreur sur les premières produirait une erreur énorme sur les derniers. La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit. »
Vous exagérez infiniment en assimilant un événement ponctuel à un autre qui dure dans le temps.
On ne parle pas d'être passé sous un viaduc 5 secondes avant qu'il s'effondre, là!
Dans un cas ponctuel, on y est où on n'y est pas, et c'est effectivement très mathématique (je préfère dire : "ponctuel" ou encore "défini dans le temps").
Dans le cas du crash du MU2, c'est fort probablement une très mauvaise météo qui a été le facteur clé, et c'était échelonné dans le temps. Donc, c'est carrément simpliste de dire que le déroulement aurait été différent avec un passager différent. Purement, purement imbécile comme point de vue. Ça n'a rien à voir.
Ça serait comme prétendre que si je sors sous la pluie avec ma maitresse plutôt que ma femme, je serai plus ou moins trempé, car ce n'est pas la même combinaison de personnes.
Allô! Est-ce que je rêve? C'est stupide comme affirmation, contraire à la logique et à l'entendement.
Et n'ayez craintes, je serai bien à l'aise de vous répéter mes propos en personne si jamais cela devait avoir à se produire. Je ne me cache jamais derrière un clavier d'ordinateur!