Jusqu’à date, je n’avais jamais déposé de PIREP (rapport de pilote) au FSS. Paresse, négligence, peur de raconter des niaiseries, méconnaissance du format, etc.
Scène 1 : Mercredi matin
Je quitte CYQB mardi matin pour La Tuque et je rencontre des conditions moins bonnes que prévues (2 500 pieds, quelques averses, etc).
Bon, que je me dit : Voilà la bonne occasion de me pratiquer (surtout qu’il n’y a pas de chums pour m’entendre et répéter mes conneries). Je sors le Supplément de vol (le feuillet cartonné du milieu) et je me lance.
• Québec radio, Québec radio, ici GBKJ sur 126,7
• Québec radio avec vous.
• BKJ, c’est pour un PIREP monsieur.
• Québec radio, prêt à copier.
• BKJ actuellement à 30nm au SW de La Tuque,
• 2 500 pieds,
• Cessna 172,
• Plafond de stratus à 3 000 pieds,
• -13 C,
• Vents du 267 à 13 kts (là c’est mon GPS qui m’a aidé).
Super facile !
Mais la cerise, j’ai entendu le FSS quelques minutes plus tard transmettre mon PIREP à un 206. Yes ! ;)p
Scène 2 : Jeudi après-midi
De retour de Montréal pour Québec, j’avais prévu 3 500 pieds. Je survole St-Hyacinthe mais les conditions sont bien plates. Le plafond est à 6 pouces de l’avion, je ne vois pas bien.
Je vérifie la météo de Québec avec le FSS qui me confirme un ciel clair pour CYQB. Il me transmet surtout un PIREP d’un 172 entre Drummondville et Trois-Rivières. Ça se lit à peu près comme suit : ½ mile de visibilité dans la neige...
Ça a pas été long que j’ai demandé et obtenu 5 500 pieds (VOT). =:)
Utiles les PIREP me demandez-vous ? Me voilà converti. :mrgreen:
Paul :D :D
N.B. 1 Le vrai format est
1. Lieu et l’heure du phénomène (indicatif, radial, distance, heure)
2. Altitude
3. Type d’aéronef
4. Nuage (base, étendu, sommet)
5. Température
6. Vitesse et direction du vent
7. Turbulence (intensité, type, altitude)
8. Givrage (intensité, type, altitude)
9. Remarques
N.B. 2 En passant, on m’a chargé 5 $ de frais pour me brancher (moteur et habitacle) toute la journée à La Tuque. Mettons que ça valait la peine. ;)p