Eric GARF wrote:Je n'ai malheureusement pas la réponse à ta question, mais j'aimerais bien lire tes impressions sur ce type de départ.
Le pilotage ne m'inquiète pas particulìèrement; piloter en montée à 300' AGL en IMC ou à 5000' AGL en IMC, c'est pareil à mon avis.
Il n'y avait pas d'obstacles près de l'aéroport donc ça ne m'inquiétait pas outre mesure non plus.
Par contre, ce qui me fait penser à deux fois avant de décoller dans ces conditions, c'est le risque d'une panne moteur en montée initiale parce que, franchement, on peut pas faire grand chose. Avec un plafond à 800' et une bonne visibilité par exemple, on a un peu de temps pour réagir en sortant des nuages pour éviter des antennes ou autres obstacles et essayer de trouver un endroit propice à un atterrissage d'urgence. Par contre avec 1/2SM et un plafond à 200', le mieux qu'on peut faire est de descendre à la vitesse la plus lente possible, espérer qu'il n'y aura pas d'obstacles sur notre route et espérer que le terrain qu'on verra quelques secondes avant de toucher le sol ne sera pas trop encombré ni escarpé.
KGAI a une approche RNAV avec pente d'approche en direction opposée à mon décollage et je l'avais programmée au cas où j'aurais voulu revenir rapidement, mais je pense que c'est inutile d'essayer ça en bas de 1500-2000' minimum.
Pour ta deuxième question, le top de la couche inférieure était à environ 6500' dans le coin de Washington, 3000' dans le coin de Philadelphie (où la visibilité était tellement basse que tous les avions de ligne étaient systématiquement envoyés en circuit d'attente) et 11000' dans le coin de Glens Falls.
Au fait, ça fait toujours des belles photos ce genre de vol:
Sans l'aile:
