Échantillons d'essence: que faire avec?

[Charles]

Après avoir soutiré un échantillon d'essence et confirmé le fait qu'il ne contient pas d'eau ni de sédiments, que faites-vous avec?

Je suis en train de lire le livre The Thinking Pilot's Manual: How to Survive Flying Little Airplanes and Have a Ball Doing it, Volume 1, et l'auteur recommende de simplement le remettre dans le réservoir. Qu'en pensez-vous?

[JSB]

En autant que le trou du réservoir est plus petit que le diamètre de l'échantillonneur: Ca s'applique aussi pour la dimension de la lampe de poche utilisée pour regarder dans le dit trou durant un ravitaillement de nuit :-/ ...

[CGiroux]

Si l'échantillon est propre je remets dans le réservoir en m'assurant de ne rien laisser tomber que l'essence dans le réservoir

[nuage]

Je pense que c'est une mauvaise idée.

1. Chaque fois que tu ouvres tes bouchons d'essence, des contaminants tel que poussières, humidité, moustique, crasse de l'échantillonneur, etc. risquent d'entrer dans les réservoirs.
2. Tu perds ton temps à remettre l'équivalent de 0.1 minute de vol en carburant dans tes réservoirs.
3. L'essence n'est pas moins polluant brulé par ton moteur et distribué en aérosol que versé par terre sur la gazon qui pousse dans les craques de l'asphalte du parking extérieur.
4. Le boire est interdit par le RAC parce que ça peut affecter tes compétences de pilotage.

Est-ce que ton auteur a des arguments suite à sa recommandation?

[abud]

Idéalement j`aurais un réservoir de vitre d`environ 4 litres avec un filtre pour enlever les débris de fond du réservoir et ensuite le remette.

Charles,
pourrait-tu vérifier dans ton livre quel est la bonne façon de remiser les réservoirs pour l`hiver, avec ou sans essence

Merci

[jacdor]

Dans ton auto ca vas faire, elle est probablement tout près de l'avion quand tu fait ton walkaround de toute façon. Pour le jet et bien le camion de compagnie est toujours diesel alors les samples de jet fuel vont dans la tank du pick-up.

JD

[nuage]

Dans ton auto ca vas faire, elle est probablement tout près de l'avion quand tu fait ton walkaround de toute façon.

Le plomb du 100LL va finir par boucher le convertisseur catalytique du système d'échappement de ton auto, mais ça va prendre du temps avec ces petites doses. Moi je le metterais dans la tondeuse, il y a toujours une tondeuse près des aéroports, surtout lorsque la piste est en gazon.

Pour le Jet-A, effectivement le pick-up diesel est la meilleure place.

[jcdostie]

Dans le tow cart l'hiver et sur le cargo pod sur flottes pour nettoyer les résidus d'huile

JC

[Theo007]

Je voudrait pas remettre ca dans le réservoir de l'avion,, unitil et même si petit ca représente un risque,,,

C'est bon pour la tondeuse du hangar ,, elle péte le feu

[frac]

Après avoir soutiré un échantillon d'essence et confirmé le fait qu'il ne contient pas d'eau ni de sédiments, que faites-vous avec?

Je suis en train de lire le livre The Thinking Pilot's Manual: How to Survive Flying Little Airplanes and Have a Ball Doing it, Volume 1, et l'auteur recommende de simplement le remettre dans le réservoir. Qu'en pensez-vous?

Je remets dans le réservoir, généralement en utilisant un GATS Jar.

Marc-Olivier

[ttq]

si petite quantité....ça prends combien de temps pour que ça s'évente???
je sais que certains aéroports aux usa...les pénalités sont élevé, ou je loue une machine 44 l'hiver, il est stricytement interdit de
laisser du fuel au sol.....$$$$$
il existe de petites bouteilles qui permet de l'accumuler..

j-p

[Jacques3012]

Tracteur a gazon. Jamais retourné dans l'avion. SI je suis ailleurs, drette par terre, je ne traine rien dans l'avion pour l'apporter. D'ailleurs, quand vous drainez le filtre, c'est assez difficile d'aller récupérer l'essence qui s'en échappe. Ils font quoi aux états avec ça

Ils peuvent bien être encore une puissance mondiale en ogives nucléaires

Jacques3012

[Louis_greniier]

Quand le docteur m'a noué le nombril, alors que j'étais encore tout sanguinolent d'avoir déchiré Maman du cul à son nombril à elle, il a eu une toute petite hésitation sur le geste. Une affaire de rien. Comme un petit manque sur la force à apporter au noeud. Avait-il eu un regard sur le décolleté de l'infirmière, ou alors un petit malaise au dos, ou une pensée pour un péché passé, on ne le saura jamais. Mais ce petit manque de force m'a toujours causé souci. Il y a fuite de mes liquides intérieurs. Pas grand-chose. Comme un petit suintement par le noeud mal serré du nombril. Ça suinte un peu, puis au contact de l'air, ça se solidifie. Ça donne un genre de vernis séché. Quand je me le triture, ce vernis s'écaille en petits morceaux qui piquent. Le problème s'est envenimé depuis que j'ai perdu mes cheveux. Quand je suis devenu chauve, par un genre de mise à niveau de la capacité capillaire, le poil m'a commencé à pousser un peu partout sur le corps. Avec des inconvénients facilement devinables aux orifices. Comme au nombril. Les petites croutes se sont mis à se pogner dans le poil du nombril. Encore plus désagréable à enlever. Mëme qu'un peu plus jeune, le niveau de testostérone aidant beaucoup, les rêves occasionnant la polution nocture rajoutait aux croutes. Un mélange. Une croute de mélange. Au moins , aujourd'hui, je suis débarassé de cette contamination. Mes croutes de nombril ne sont que faites à 100% de suiintements de nombril pures. L'odeur est moins terrible. Je le sais parce que je n'ai jamais pu résister au réflexe de porter le doigt qui a essayé de me libérer le nombril au nez. Question de vérifier, de comparer les odeurs diverses. Un repère, dans la vie, comme les chiens qui se reniflent le trou de pet d'emblée en se rencontarnt, alors que finalement, ca ne doit pas être si agréable et si constructif. Désagréable, mais je sais très bien vivre avec: personne ne s'intéresse plus à mon nombril. Au contraire de moi bien entendu qui me le regarde souvent dans mon intimité. Si vous saviez comment je dois utiliser miroir ou acrobaties pour y voir le fond. Surtout depuis que j'ai assez de bédaine pour que mon pauvre nombril soit entouré des graisses accumulées depuis ce jour qui m'a vu naître. Bref, quand j'ai commencé à piloter, on drainait notre essence des ailes et du moteur, bref des points les plus bas censés retenir l'eau. Puis on regardait le tout d'un air savant dans la petite cup. Si on y voyait de l'eau, on se retournait vers l'instructeur et on montrait fièrement son butin. Si on n'y voyait qu'un liquide homogène, on lançait le tout sur le bitume pour faire le test du tout ou rien. Car si on n'avait pas vu de goutte d’eau lourde dans la cup, fallait s'inquiéter à savoir si tout le liquide n'était pas justement de l'eau. De l'eau qui aurait pris un peu de couleur bleue de l'essence, et peut-être aussi un peu de sa senteur. Alors on lançait le tout sur le bitume. Si le liquide mouillait le bitume sans faire de goutte, alors on avait confirmation que c'était de l'essence. Si par contre il faisait gouttes, alors c'est que le tout pouvait être de l'eau. Il fallait investiguer plus loin.

Je fais ainsi toujours. Sur les pistes de gazon, je suis désemparé. Aucun bitume pour tester si ce qui ressemble à de l'essence en est vraiment. Je fais avec. Puis un jour aux USA, quelqu'un me voit en train de jeter fièrement mon échantillon d'essence sur le sol. Holala !! Ils se mettent au moins une demi-douzaine pour m'engueuler. C'est à ce moment qu'on m'apprend que de l'essence évaporée est un million de fois plus dommageable pour l'environnement que de l,essence brûlée. Chaque gramme compte, paraît-il. On a interdit cette pratique et punit de tels agissements par de solides amendes. Dans l'automobile, les "vents" des réservoirs ne doivent plus permettre à l'essence évaporée de se retrouver dans l'atmosphère. La porosité des réservoirs de plastique doit maintenant s'approcher de zéro. Bref, il faut maintenant trouver utilisation à nos échantillons d’essence prélevée de nos avions.

C'est alors que j'ai eu l'idée de la tester au nombril. Si si. Le petit vernis écaillé dont je vous parlais. Celui qui m'embête et dont je porte la senteur au doigt. Je me sors la bédaine et en la déformant d'une main solide, j'arrive à faire un genre de réceptacle de mon nombril. Je verse l'essence dans mon nombril, et si le petit vernis sèché qui avait suinté de mes intérieures se dissous drètte là, je sais que c'est de l'essence et non de l'eau. Ça réagit presque instantanément. Avec un genre de petit bruit et de bulles comme quand on met de l'Alka Seizler dans de l'eau. Pchhhhhhh : c'est de l'essence !! Que mon nombril me dit.

Je vous vois vous inquiéter pour la contamination ombilicale au 100LL. Je sais bien que si ça suinte de l'intérieur vers l'extérieur, il y aurait risque d'absorption de 100LL. Mais je me dis que ça fonctionne avec la différence de pression. Si la pression intérieure de la bédaine pousse assez fort, le 100LL ne devrait pas trouver chemin vers l'intérieur. Sauf par capillarité, bein entendu. Ce miracle de la nature qui défie la loi de l'énergie "rien ne se perd, rien ne se créé"

Kessé je fais de ce nouveau liquide composé d'essence et de vernis de nombril dilué ? Je le mets dans une bouteille de jus de pomme ( la couleur se ressemble) au cas ou un jour on trouverait utilisation bénéfique à cette mixture de nombril. Un peu comme les petits morceaux de cellules souches qu'ils gardent maintenant congelés lors du coupage de nombril. Ca ne sera pas la première déguelasserie qui finirait par trouver noblesse et raison d'être. Et si par hasard, un type boit ma bouteille de jus de nombril, pensant me voler mon jus de pomme, tant pis pour lui, ça lui apprendra. Et je peux vous garantir qu'il n'y a pas un américain qui vient me faire la morale à ce moment. Ils prennent un air dégoûté, un peu comme celui que vous prenez en me lisant, et ils me foutent la paix, eux.

Et moi, je me retrouve enfin avec le nombril propre comme un sous neuf. Pi un genre de jus de pomme en bouteille en cas de survie.

Vous avez posé la question, tant pi pour vous.

Louis

[Synoptic]

Ciboire Louis, drôle pis dégueulasse en même temps.

Mais ostie que je l'ai ris celle-là.

[chaps90]

Quand le docteur m'a noué le nombril, alors que j'étais encore tout sanguinolent d'avoir déchiré Maman du cul à son nombril à elle, il a eu une toute petite hésitation sur le geste. Une affaire de rien. Comme un petit manque sur la force à apporter au noeud. Avait-il eu un regard sur le décolleté de l'infirmière, ou alors un petit malaise au dos, ou une pensée pour un péché passé, on ne le saura jamais. Mais ce petit manque de force m'a toujours causé souci. Il y a fuite de mes liquides intérieurs. Pas grand-chose. Comme un petit suintement par le noeud mal serré du nombril. Ça suinte un peu, puis au contact de l'air, ça se solidifie. Ça donne un genre de vernis séché. Quand je me le triture, ce vernis s'écaille en petits morceaux qui piquent. Désagréable, mais je sais très bien vivre avec: personne ne s'intéresse à mon nombril. Au contraire de moi bien entendu qui me le regarde souvent dans mon intimité. Si vous saviez comment je dois utiliser miroir ou acrobaties pour y voir le fond. Surtout depuis que j'ai assez de bédaine pour que mon pauvre nombril soit entouré des graisses accumulées depuis ce jour qui m'a vu naître. Bref, quand j'ai commencé à piloter, on drainait notre essence des ailes et du moteur, bref des points les plus bas censés retenir l'eau. Puis on regardait le tout d'un air savant dans la petite cup. Si on y voyait de l'eau, on se retournait vers l'instructeur et on montrait fièrement son butin. Si on n'y voyait qu'un liquide homogène, on lançait le tout sur le bitume pour faire le test du tout ou rien. Car si on n'avait pas vu de goutte d’eau lourde dans la cup, fallait s'inquiéter à savoir si tout le liquide n'était pas justement de l'eau. De l'eau qui aurait pris un peu de couleur bleue de l'essence, et peut-être aussi un peu de sa senteur. Alors on lançait le tout sur le bitume. Si le liquide mouillait le bitume sans faire de goutte, alors on avait confirmation que c'était de l'essence. Si par contre il faisait gouttes, alors c'est que le tout pouvait être de l'eau. Il fallait investiguer plus loin.

Je fais ainsi toujours. Sur les pistes de gazon, je suis désemparé. Aucun bitume pour tester si ce qui ressemble à de l'essence en est vraiment. Je fais avec. Puis un jour aux USA, quelqu'un me voit en train de jeter fièrement mon échantillon d'essence sur le sol. Holala !! Ils se mettent au moins une demi-douzaine pour m'engueuler. C'est à ce moment qu'on m'apprend que de l'essence évaporée est un million de fois plus dommageable pour l'environnement que de l,essence brûlée. Chaque gramme compte, paraît-il. On a interdit cette pratique et punit de tels agissements par de solides amendes. Dans l'automobile, les "vents" des réservoirs ne doivent plus permettre à l'essence évaporée de se retrouver dans l'atmosphère. La porosité des réservoirs de plastique doit maintenant s'approcher de zéro. Bref, il faut maintenant trouver utilisation à nos échantillons d’essence prélevée de nos avions.

C'est alors que j'ai eu l'idée de la tester au nombril. Si si. Le petit vernis écaillé dont je vous parlais. Je me sors la bédaine et en la déformant d'une main solide, j'arrive à faire un genre de réceptacle de mon nombril. Je verse l'essence dans mon nombril, et si le petit vernis sèché qui avait suinté de mes intérieures se dissous drètte là, je sais que c'est de l'essence et non de l'eau. Ça réagit presque instantanément. Avec un genre de petit bruit et de bulles comme quand on met de l'Alka Seizler dans de l'eau. Pchhhhhhh : c'est de l'essence !! Que mon nombril me dit.

Kessé je fais de ce nouveau liquide composé d'essence et de vernis de nombril dilué ? Je le jette sur le tarmac comme avant. Et je peux vous garantir qu'il n'y a pas un américain qui vient me faire la morale à ce moment. Ils prennent un air dégoûté, un peu comme celui que vous prenez en me lisant, et ils me foutent la paix.

Et moi, je me retrouve enfin avec le nombril propre comme un sous neuf.

Vous avez posez la question, tant pi pour vous.

Louis

pouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!

[Mammatus]

Quand le docteur m'a noué le nombril, alors que j'étais encore tout sanguinolent d'avoir déchiré Maman du cul à son nombril à elle, il a eu une toute petite hésitation sur le geste. Une affaire de rien. Comme un petit manque sur la force à apporter au noeud. Avait-il eu un regard sur le décolleté de l'infirmière, ou alors un petit malaise au dos, ou une pensée pour un péché passé, on ne le saura jamais. Mais ce petit manque de force m'a toujours causé souci. Il y a fuite de mes liquides intérieurs. Pas grand-chose. Comme un petit suintement par le noeud mal serré du nombril. Ça suinte un peu, puis au contact de l'air, ça se solidifie. Ça donne un genre de vernis séché. Quand je me le triture, ce vernis s'écaille en petits morceaux qui piquent. Désagréable, mais je sais très bien vivre avec: personne ne s'intéresse à mon nombril. Au contraire de moi bien entendu qui me le regarde souvent dans mon intimité. Si vous saviez comment je dois utiliser miroir ou acrobaties pour y voir le fond. Surtout depuis que j'ai assez de bédaine pour que mon pauvre nombril soit entouré des graisses accumulées depuis ce jour qui m'a vu naître. Bref, quand j'ai commencé à piloter, on drainait notre essence des ailes et du moteur, bref des points les plus bas censés retenir l'eau. Puis on regardait le tout d'un air savant dans la petite cup. Si on y voyait de l'eau, on se retournait vers l'instructeur et on montrait fièrement son butin. Si on n'y voyait qu'un liquide homogène, on lançait le tout sur le bitume pour faire le test du tout ou rien. Car si on n'avait pas vu de goutte d’eau lourde dans la cup, fallait s'inquiéter à savoir si tout le liquide n'était pas justement de l'eau. De l'eau qui aurait pris un peu de couleur bleue de l'essence, et peut-être aussi un peu de sa senteur. Alors on lançait le tout sur le bitume. Si le liquide mouillait le bitume sans faire de goutte, alors on avait confirmation que c'était de l'essence. Si par contre il faisait gouttes, alors c'est que le tout pouvait être de l'eau. Il fallait investiguer plus loin.

Je fais ainsi toujours. Sur les pistes de gazon, je suis désemparé. Aucun bitume pour tester si ce qui ressemble à de l'essence en est vraiment. Je fais avec. Puis un jour aux USA, quelqu'un me voit en train de jeter fièrement mon échantillon d'essence sur le sol. Holala !! Ils se mettent au moins une demi-douzaine pour m'engueuler. C'est à ce moment qu'on m'apprend que de l'essence évaporée est un million de fois plus dommageable pour l'environnement que de l,essence brûlée. Chaque gramme compte, paraît-il. On a interdit cette pratique et punit de tels agissements par de solides amendes. Dans l'automobile, les "vents" des réservoirs ne doivent plus permettre à l'essence évaporée de se retrouver dans l'atmosphère. La porosité des réservoirs de plastique doit maintenant s'approcher de zéro. Bref, il faut maintenant trouver utilisation à nos échantillons d’essence prélevée de nos avions.

C'est alors que j'ai eu l'idée de la tester au nombril. Si si. Le petit vernis écaillé dont je vous parlais. Je me sors la bédaine et en la déformant d'une main solide, j'arrive à faire un genre de réceptacle de mon nombril. Je verse l'essence dans mon nombril, et si le petit vernis sèché qui avait suinté de mes intérieures se dissous drètte là, je sais que c'est de l'essence et non de l'eau. Ça réagit presque instantanément. Avec un genre de petit bruit et de bulles comme quand on met de l'Alka Seizler dans de l'eau. Pchhhhhhh : c'est de l'essence !! Que mon nombril me dit.

Kessé je fais de ce nouveau liquide composé d'essence et de vernis de nombril dilué ? Je le mets dans une bouteille de jus de pomme ( la couleur se ressemble) au cas ou un jour on trouverait utilisation bénéfique à cette mixture de nombril. Un peu comme les petits morceaux de cellules souches qu'ils gardent maintenant congelés lors du coupage de nombril. Ca ne sera pas la première déguelasserie qui finirait par trouver noblesse et raison d'être. Et si par hasard, un type boit ma bouteille de jus de nombril, pensant me voler mon jus de pomme, tant pis pour lui, ça lui apprendra. Et je peux vous garantir qu'il n'y a pas un américain qui vient me faire la morale à ce moment. Ils prennent un air dégoûté, un peu comme celui que vous prenez en me lisant, et ils me foutent la paix, eux.

Et moi, je me retrouve enfin avec le nombril propre comme un sous neuf. Pi un genre de jus de pomme en bouteille en cas de survie.

Vous avez posé la question, tant pi pour vous.

Louis

J'aimerais bien un jour Louis aller faire une petite visite de ton subconscient.... Ca doit etre tres... Hmmmmmmm... Disons, divertissant!!!!

[JSB]

Kessé je fais de ce nouveau liquide composé d'essence et de vernis de nombril dilué ? Je le mets dans une bouteille de jus de pomme ( la couleur se ressemble) au cas ou un jour on trouverait utilisation bénéfique à cette mixture de nombril. Un peu comme les petits morceaux de cellules souches qu'ils gardent maintenant congelés lors du coupage de nombril. Ca ne sera pas la première déguelasserie qui finirait par trouver noblesse et raison d'être.

Il y a un précédent en effet... un petit réceptable iconique, qui pourrait être recyclé en verre de vérification de 100LL d'ailleur, et qui, avec un STC approprié, pourrait être fitté sur le dash de votre Antonov à coté du GPS.. vous évitant ainsi un empoisonnement ombilical aux hydrocarbures

[jules]

Personnellement, cela dépend de mon humeur.

Avec un 172, comme je dois grimper pour vérifier le niveau d'essence, je prend généralement le petit échantillon d'essence avec moi et le remet là d'où il vient. S'il n'était pas contaminé avant de sortir, il ne l'est probablement pas 10 secondes plus tard.

Si je n'ai pas à monter sur l'aile, comme lorsque je viens de faire le plein, alors l'échantillon va sur le sol.

Par contre pour l'essence drainé du gascolator, je le laisse tomber par terre, car je n'ai pas les bras assez long pour le récupérer.

Bernard

[chico5817]

Quand le docteur m'a noué le nombril, alors que j'étais encore tout sanguinolent d'avoir déchiré Maman du cul à son nombril à elle, il a eu une toute petite hésitation sur le geste. Une affaire de rien. Comme un petit manque sur la force à apporter au noeud. Avait-il eu un regard sur le décolleté de l'infirmière, ou alors un petit malaise au dos, ou une pensée pour un péché passé, on ne le saura jamais. Mais ce petit manque de force m'a toujours causé souci. Il y a fuite de mes liquides intérieurs. Pas grand-chose. Comme un petit suintement par le noeud mal serré du nombril. Ça suinte un peu, puis au contact de l'air, ça se solidifie. Ça donne un genre de vernis séché. Quand je me le triture, ce vernis s'écaille en petits morceaux qui piquent. Le problème s'est envenimé depuis que j'ai perdu mes cheveux. Quand je suis devenu chauve, par un genre de mise à niveau de la capacité capillaire, le poil m'a commencé à pousser un peu partout sur le corps. Avec des inconvénients facilement devinables aux orifices. Comme au nombril. Les petites croutes se sont mis à se pogner dans le poil du nombril. Encore plus désagréable à enlever. Mëme qu'un peu plus jeune, le niveau de testostérone aidant beaucoup, les rêves occasionnant la polution nocture rajoutait aux croutes. Un mélange. Une croute de mélange. Au moins , aujourd'hui, je suis débarassé de cette contamination. Mes croutes de nombril ne sont que faites à 100% de suiintements de nombril pures. L'odeur est moins terrible. Je le sais parce que je n'ai jamais pu résister au réflexe de porter le doigt qui a essayé de me libérer le nombril au nez. Question de vérifier, de comparer les odeurs diverses. Un repère, dans la vie, comme les chiens qui se reniflent le trou de pet d'emblée en se rencontarnt, alors que finalement, ca ne doit pas être si agréable et si constructif. Désagréable, mais je sais très bien vivre avec: personne ne s'intéresse plus à mon nombril. Au contraire de moi bien entendu qui me le regarde souvent dans mon intimité. Si vous saviez comment je dois utiliser miroir ou acrobaties pour y voir le fond. Surtout depuis que j'ai assez de bédaine pour que mon pauvre nombril soit entouré des graisses accumulées depuis ce jour qui m'a vu naître. Bref, quand j'ai commencé à piloter, on drainait notre essence des ailes et du moteur, bref des points les plus bas censés retenir l'eau. Puis on regardait le tout d'un air savant dans la petite cup. Si on y voyait de l'eau, on se retournait vers l'instructeur et on montrait fièrement son butin. Si on n'y voyait qu'un liquide homogène, on lançait le tout sur le bitume pour faire le test du tout ou rien. Car si on n'avait pas vu de goutte d’eau lourde dans la cup, fallait s'inquiéter à savoir si tout le liquide n'était pas justement de l'eau. De l'eau qui aurait pris un peu de couleur bleue de l'essence, et peut-être aussi un peu de sa senteur. Alors on lançait le tout sur le bitume. Si le liquide mouillait le bitume sans faire de goutte, alors on avait confirmation que c'était de l'essence. Si par contre il faisait gouttes, alors c'est que le tout pouvait être de l'eau. Il fallait investiguer plus loin.

Je fais ainsi toujours. Sur les pistes de gazon, je suis désemparé. Aucun bitume pour tester si ce qui ressemble à de l'essence en est vraiment. Je fais avec. Puis un jour aux USA, quelqu'un me voit en train de jeter fièrement mon échantillon d'essence sur le sol. Holala !! Ils se mettent au moins une demi-douzaine pour m'engueuler. C'est à ce moment qu'on m'apprend que de l'essence évaporée est un million de fois plus dommageable pour l'environnement que de l,essence brûlée. Chaque gramme compte, paraît-il. On a interdit cette pratique et punit de tels agissements par de solides amendes. Dans l'automobile, les "vents" des réservoirs ne doivent plus permettre à l'essence évaporée de se retrouver dans l'atmosphère. La porosité des réservoirs de plastique doit maintenant s'approcher de zéro. Bref, il faut maintenant trouver utilisation à nos échantillons d’essence prélevée de nos avions.

C'est alors que j'ai eu l'idée de la tester au nombril. Si si. Le petit vernis écaillé dont je vous parlais. Celui qui m'embête et dont je porte la senteur au doigt. Je me sors la bédaine et en la déformant d'une main solide, j'arrive à faire un genre de réceptacle de mon nombril. Je verse l'essence dans mon nombril, et si le petit vernis sèché qui avait suinté de mes intérieures se dissous drètte là, je sais que c'est de l'essence et non de l'eau. Ça réagit presque instantanément. Avec un genre de petit bruit et de bulles comme quand on met de l'Alka Seizler dans de l'eau. Pchhhhhhh : c'est de l'essence !! Que mon nombril me dit.

Je vous vois vous inquiéter pour la contamination ombilicale au 100LL. Je sais bien que si ça suinte de l'intérieur vers l'extérieur, il y aurait risque d'absorption de 100LL. Mais je me dis que ça fonctionne avec la différence de pression. Si la pression intérieure de la bédaine pousse assez fort, le 100LL ne devrait pas trouver chemin vers l'intérieur. Sauf par capillarité, bein entendu. Ce miracle de la nature qui défie la loi de l'énergie "rien ne se perd, rien ne se créé"

Kessé je fais de ce nouveau liquide composé d'essence et de vernis de nombril dilué ? Je le mets dans une bouteille de jus de pomme ( la couleur se ressemble) au cas ou un jour on trouverait utilisation bénéfique à cette mixture de nombril. Un peu comme les petits morceaux de cellules souches qu'ils gardent maintenant congelés lors du coupage de nombril. Ca ne sera pas la première déguelasserie qui finirait par trouver noblesse et raison d'être. Et si par hasard, un type boit ma bouteille de jus de nombril, pensant me voler mon jus de pomme, tant pis pour lui, ça lui apprendra. Et je peux vous garantir qu'il n'y a pas un américain qui vient me faire la morale à ce moment. Ils prennent un air dégoûté, un peu comme celui que vous prenez en me lisant, et ils me foutent la paix, eux.

Et moi, je me retrouve enfin avec le nombril propre comme un sous neuf. Pi un genre de jus de pomme en bouteille en cas de survie.

Vous avez posé la question, tant pi pour vous.

Louis

Du grand ART ce texte, HILARANT et pas pantoute dégoutant puisqu'il est récupéré et, peut être, peut être réutilisé... d'un trait qui sait, et le nombril s'en trouve vidé.


Pierre C.

[chico5817]

Pour ma part je le rejette dans le gazon quand je fais le plein ailleurs à moins qu'il n'y ait un contenant de récupération de disponible près de réservoir (ce qui à mon humble avis devrait être obligatoire).

Si au hangar, je le mets dans un contenant pour utilisation future, dégraissage etc...

Pierre C.