helio
Posted: Fri 09 Aug, 2013 13:56
Bonjour
J’aimerais savoir si l’un d’entre vous serait intéressé à devenir partenaire sur un avion amphibie, 3 places et plus, ayant une vitesse de croisière de plus de 120 mph.
J’aimerais en profiter pour remercie les personnes qui permettent à ce site de rester vivant. Je n’ai pas souvent participé au site des ailes. Par contre, ce site m’a souvent été d’une grande utilité pour répondre à mes interrogations sur le monde de l’aviation. Pour cette raison, je me sens un peu dans l’obligation de vous partager l’expérience qui m’apporte à faire la demande plus haut.
Étant un adepte de Franklin Covey, une fois par année, je prends le temps de m’assoir pour réviser mes objectifs à moyen et long terme. J’étais récemment à réfléchir sur l’aviation. Un peu fatigué des faire des pistes en asphalte, j’avais dernièrement débuté la voltige. La voltige est vraiment formidable. Par contre, ce n’est pas le loisir idéal pour la famille.
C’est dans cette réflexion qu’il m’est venu l’idée de partir sur flotte, avec ma fille, pour faire le tour du grand nord Québécois en camping. Pourquoi pas! J’ai souvent voyagé dans d’autres pays mais très peu dans le mien. Ma fille a aujourd’hui 3 ans. Je pourrais planifier ce voyage pour 2018. Dans 5 ans, elle aura 8 ans. À cet âge, elle devrait avoir la maturité pour apprécier et profiter d’une telle expérience. J’aurais donc 5 ans pour apprivoiser le vol sur flotte et le grand nord.
En plus du voyage dans le grand nord, l’avion sur flotte m’offrirait une multitude d’opportunités. On pourrait faire des allers et retours au chalet (45min versus 2h30), visiter les beaux-parents qui passent une bonne partie de l’été au lac Châteauvert, visiter tous les amis qui demeurent en bordure d’un Lac, …,. Encore aujourd’hui, la tête me fourmille d’idées de nouvelles destinations des plus intéressantes.
Lors d’un soupé en famille, j’en avais glissé un mot à mon père. À ma grande surprise, il me répondit que cette idée d’avion sur flotte l’intéressait. Il commença d’ailleurs à me parler des endroits qu’on pourrait visiter. C’est que depuis son cancer, il est moins sorteux. Je peux le comprendre. Je l’admire déjà pour tous ce qu’il fait encore. Le temps qu’on peut passer ensemble est très précieux. C’est en parlant de ces destinations potentiels que je me suis remémoré ma première fois en avion. C’était d’ailleurs avec mon père. Nous avions pris l’avion au Lac à la Tortue avec mon frère pour nous rendre à un vieux camp de pêche familiale. Surement le meilleur moyen pour lui de ne pas avoir à nous endurer les 5 heures que dure le trajet en auto. J’ai toujours gardé de très beaux souvenirs de ce voyage même si j’étais assis sur une caisse dans la queue de l’avion. Le terme sécurité n’avait pas la même signification dans ce temps-là.
C’était décidé, j’avais un nouvel objectif dans ma liste. Mon premier obstacle était que je ne connais absolument rien aux hydravions. Je devais faire mes devoirs. Après quelques recherches, mon choix s’est rapidement tourné vers la gamme des 180, 182, 185. J’apprends alors que Pierre a changé son 172 pour un 182. Son ancien 172 est de retour sur roues. Il est maintenant stationné à côté de mon Warrior à St-Hubert. Je lui ai donc téléphoné pour profiter de son expérience. Pierre a été très généreux de son temps. Grâce à lui, j’ai pu avoir mon premier cours 101 sur les hydravions. J’ai également pu faire le lien entre Pierre et Peterpan. Je serais curieux de savoir combien pilot ne vont pas sur le site des ailes.
Bref, j’avais à toute fin prêt décédé du modèle que j’allais acheter quand notre ami Louis est venu pour brouiller les cartes. En premier lieu, il m’a réveillé sur un des gros problèmes des avions sur flotte. Le ravitaillement de l’avion devient beaucoup plus complexe. Je serais bien mieux avec un avion amphibie. Deuxièmement, l’achat d’un cessna 185 n’était pas une bonne idée principalement pour l’aspect sécurité. Louis m’a alors énuméré sa longue liste d’amis disparus. Impliquant la sécurité de ma fille, je n’ai pas été très difficile à convaincre.
C’est alors qu’il a commencé à me parler de l’helio courier : cet avion peut charger jusqu’à 3800lb, impossible à vriller à basse vitesse, un seul STC, peut voler à 30mph, l’une des plus sécuritaire, besoin de 300 pieds pour décoller, facile à réparer, ... Tu dois absolument l’essayer.
Quelques jours plus tard, on partait faire un vol. On était déjà dans le coin de St-Ours quand Louis m’a demandé de ralentir l’appareil. À ce moment, on devrait être autour de 125mph. J’ai donc réduit la vitesse 110, 90, 70 mph. Louis me demande de continuer à réduire. Instinctivement, je me prépare dans ma tête à récupérer l’avion d’un décrochage. Je continue de descendre 70, 60, 50mph. Louis me demande de tirer encore. Je tire 50, 49, 48, 47, 46, 46, 45, 45,44. Louis se retourne alors vers moi en me fixant du regard avec un léger sourire en coin. Quand je te dis de tirer, je veux dire de l’amener vers toi comme ça pas dans l’autre sens. D’accord je continue de descendre 45,40, 35, 30 mph. Effectivement, on n’avait aucune difficulté à voler en palier à cette vitesse. Par contre, ce n’était pas suffisant pour Louis. Maintenant, tu vas me faire un beau virage serré. Je n’avais pas pratiqué de vrille depuis un bout de temps et surtout pas avec un appareil de cette taille. Pas besoin de vous dire que j’étais déjà en dehors de ma zone de confort. Je révise rapidement la procédure de récupération dans ma tête et je m’exécute. Rien à faire, elle ne décroche pas. Même à cette vitesse, on garde le plein contrôle des ailerons. Louis prend alors les commandes et coupe la puissance à son minimum avec une pleine déflexion du gouvernail de profondeur. Je ne peux pas dire la vitesse car on était en bas de la limite inférieure des cadrans. L’avion s’est mis à descendre lentement à un taux qui n’a pas dépassé 1500ft/min avec un plein contrôle des ailerons. Cet avion est absolument incroyable. C’est la même chose pour l’atterrissage. Lorsqu’on touche le sol, l’avion est pratiquement déjà arrêté.
Lors de notre retour à St-Hubert, il y avait beaucoup de trafic. On était en longue final lorsque le contrôleur de la tour nous a demandé de ralentir pour laisser passer un trafic. Louis c’est alors tourné vers moi avec un grand sourire. Tu as entendu la tour, alors procède à leur demande. Je tiens d’ailleurs à m’excuser pour les gens en arrière de nous qui ont dû over shooter. C’était un pur plaisir. Avec le vent, je pense qu’on aurait pu faire du vol stationnaire. Je n’ai plus repensé au 185 depuis.
Cet avion est tout ce dont j’ai toujours rêvé. Je sais très bien que la perfection en aviation n’existe pas. Cet avion a surement un défaut. Louis m’avait justement dit qu’Éric Landry de chez Aviamax connaissait très bien les hélio. Ça tombe bien Éric est justement un ami. C’est alors que j’ai appelé Éric pour lui parler de mon futur avion. Je ne me souviens pas très bien de tout ce qu’Éric m’a dit au sujet de l’hélio. Par contre, j’ai retenu deux choses. Il a parlé que cet avion était dispendieuse à opérer et que je serais mieux d’être partenaire que seul propriétaire. Je ne me souviens pas avoir entendu Éric prononcer le mot dispendieux avant. Quand Éric me fait ce genre de recommandation, j’ai tendance à l’écouter. C’est Éric qui m’a introduit au monde de l’aviation. Ce pauvre a dû travailler très fort à m’aider à redéfinir ma notion du mot dispendieux. Pour une personne qui avait comme principale activité de loisir le kayak et le vélo, je partais de loin. Je me suis amélioré mais j’ai encore du chemin à faire à ce niveau. Conclusion, c’est pour ces raisons que je me retrouve à vous écrire.
Sérieusement, les coûts d’opération de cet appareil sont un peu plus élevés les autres machine de sa classe mais elle peut offrir beaucoup plus. Avec ma famille, mon nombre d’heure de vol continue de descendre. L’option d’avoir un partenaire demeure le meilleur compromis.
J’aimerais savoir si l’un d’entre vous serait intéressé à devenir partenaire sur un avion amphibie, 3 places et plus, ayant une vitesse de croisière de plus de 120 mph.
J’aimerais en profiter pour remercie les personnes qui permettent à ce site de rester vivant. Je n’ai pas souvent participé au site des ailes. Par contre, ce site m’a souvent été d’une grande utilité pour répondre à mes interrogations sur le monde de l’aviation. Pour cette raison, je me sens un peu dans l’obligation de vous partager l’expérience qui m’apporte à faire la demande plus haut.
Étant un adepte de Franklin Covey, une fois par année, je prends le temps de m’assoir pour réviser mes objectifs à moyen et long terme. J’étais récemment à réfléchir sur l’aviation. Un peu fatigué des faire des pistes en asphalte, j’avais dernièrement débuté la voltige. La voltige est vraiment formidable. Par contre, ce n’est pas le loisir idéal pour la famille.
C’est dans cette réflexion qu’il m’est venu l’idée de partir sur flotte, avec ma fille, pour faire le tour du grand nord Québécois en camping. Pourquoi pas! J’ai souvent voyagé dans d’autres pays mais très peu dans le mien. Ma fille a aujourd’hui 3 ans. Je pourrais planifier ce voyage pour 2018. Dans 5 ans, elle aura 8 ans. À cet âge, elle devrait avoir la maturité pour apprécier et profiter d’une telle expérience. J’aurais donc 5 ans pour apprivoiser le vol sur flotte et le grand nord.
En plus du voyage dans le grand nord, l’avion sur flotte m’offrirait une multitude d’opportunités. On pourrait faire des allers et retours au chalet (45min versus 2h30), visiter les beaux-parents qui passent une bonne partie de l’été au lac Châteauvert, visiter tous les amis qui demeurent en bordure d’un Lac, …,. Encore aujourd’hui, la tête me fourmille d’idées de nouvelles destinations des plus intéressantes.
Lors d’un soupé en famille, j’en avais glissé un mot à mon père. À ma grande surprise, il me répondit que cette idée d’avion sur flotte l’intéressait. Il commença d’ailleurs à me parler des endroits qu’on pourrait visiter. C’est que depuis son cancer, il est moins sorteux. Je peux le comprendre. Je l’admire déjà pour tous ce qu’il fait encore. Le temps qu’on peut passer ensemble est très précieux. C’est en parlant de ces destinations potentiels que je me suis remémoré ma première fois en avion. C’était d’ailleurs avec mon père. Nous avions pris l’avion au Lac à la Tortue avec mon frère pour nous rendre à un vieux camp de pêche familiale. Surement le meilleur moyen pour lui de ne pas avoir à nous endurer les 5 heures que dure le trajet en auto. J’ai toujours gardé de très beaux souvenirs de ce voyage même si j’étais assis sur une caisse dans la queue de l’avion. Le terme sécurité n’avait pas la même signification dans ce temps-là.
C’était décidé, j’avais un nouvel objectif dans ma liste. Mon premier obstacle était que je ne connais absolument rien aux hydravions. Je devais faire mes devoirs. Après quelques recherches, mon choix s’est rapidement tourné vers la gamme des 180, 182, 185. J’apprends alors que Pierre a changé son 172 pour un 182. Son ancien 172 est de retour sur roues. Il est maintenant stationné à côté de mon Warrior à St-Hubert. Je lui ai donc téléphoné pour profiter de son expérience. Pierre a été très généreux de son temps. Grâce à lui, j’ai pu avoir mon premier cours 101 sur les hydravions. J’ai également pu faire le lien entre Pierre et Peterpan. Je serais curieux de savoir combien pilot ne vont pas sur le site des ailes.
Bref, j’avais à toute fin prêt décédé du modèle que j’allais acheter quand notre ami Louis est venu pour brouiller les cartes. En premier lieu, il m’a réveillé sur un des gros problèmes des avions sur flotte. Le ravitaillement de l’avion devient beaucoup plus complexe. Je serais bien mieux avec un avion amphibie. Deuxièmement, l’achat d’un cessna 185 n’était pas une bonne idée principalement pour l’aspect sécurité. Louis m’a alors énuméré sa longue liste d’amis disparus. Impliquant la sécurité de ma fille, je n’ai pas été très difficile à convaincre.
C’est alors qu’il a commencé à me parler de l’helio courier : cet avion peut charger jusqu’à 3800lb, impossible à vriller à basse vitesse, un seul STC, peut voler à 30mph, l’une des plus sécuritaire, besoin de 300 pieds pour décoller, facile à réparer, ... Tu dois absolument l’essayer.
Quelques jours plus tard, on partait faire un vol. On était déjà dans le coin de St-Ours quand Louis m’a demandé de ralentir l’appareil. À ce moment, on devrait être autour de 125mph. J’ai donc réduit la vitesse 110, 90, 70 mph. Louis me demande de continuer à réduire. Instinctivement, je me prépare dans ma tête à récupérer l’avion d’un décrochage. Je continue de descendre 70, 60, 50mph. Louis me demande de tirer encore. Je tire 50, 49, 48, 47, 46, 46, 45, 45,44. Louis se retourne alors vers moi en me fixant du regard avec un léger sourire en coin. Quand je te dis de tirer, je veux dire de l’amener vers toi comme ça pas dans l’autre sens. D’accord je continue de descendre 45,40, 35, 30 mph. Effectivement, on n’avait aucune difficulté à voler en palier à cette vitesse. Par contre, ce n’était pas suffisant pour Louis. Maintenant, tu vas me faire un beau virage serré. Je n’avais pas pratiqué de vrille depuis un bout de temps et surtout pas avec un appareil de cette taille. Pas besoin de vous dire que j’étais déjà en dehors de ma zone de confort. Je révise rapidement la procédure de récupération dans ma tête et je m’exécute. Rien à faire, elle ne décroche pas. Même à cette vitesse, on garde le plein contrôle des ailerons. Louis prend alors les commandes et coupe la puissance à son minimum avec une pleine déflexion du gouvernail de profondeur. Je ne peux pas dire la vitesse car on était en bas de la limite inférieure des cadrans. L’avion s’est mis à descendre lentement à un taux qui n’a pas dépassé 1500ft/min avec un plein contrôle des ailerons. Cet avion est absolument incroyable. C’est la même chose pour l’atterrissage. Lorsqu’on touche le sol, l’avion est pratiquement déjà arrêté.
Lors de notre retour à St-Hubert, il y avait beaucoup de trafic. On était en longue final lorsque le contrôleur de la tour nous a demandé de ralentir pour laisser passer un trafic. Louis c’est alors tourné vers moi avec un grand sourire. Tu as entendu la tour, alors procède à leur demande. Je tiens d’ailleurs à m’excuser pour les gens en arrière de nous qui ont dû over shooter. C’était un pur plaisir. Avec le vent, je pense qu’on aurait pu faire du vol stationnaire. Je n’ai plus repensé au 185 depuis.
Cet avion est tout ce dont j’ai toujours rêvé. Je sais très bien que la perfection en aviation n’existe pas. Cet avion a surement un défaut. Louis m’avait justement dit qu’Éric Landry de chez Aviamax connaissait très bien les hélio. Ça tombe bien Éric est justement un ami. C’est alors que j’ai appelé Éric pour lui parler de mon futur avion. Je ne me souviens pas très bien de tout ce qu’Éric m’a dit au sujet de l’hélio. Par contre, j’ai retenu deux choses. Il a parlé que cet avion était dispendieuse à opérer et que je serais mieux d’être partenaire que seul propriétaire. Je ne me souviens pas avoir entendu Éric prononcer le mot dispendieux avant. Quand Éric me fait ce genre de recommandation, j’ai tendance à l’écouter. C’est Éric qui m’a introduit au monde de l’aviation. Ce pauvre a dû travailler très fort à m’aider à redéfinir ma notion du mot dispendieux. Pour une personne qui avait comme principale activité de loisir le kayak et le vélo, je partais de loin. Je me suis amélioré mais j’ai encore du chemin à faire à ce niveau. Conclusion, c’est pour ces raisons que je me retrouve à vous écrire.
Sérieusement, les coûts d’opération de cet appareil sont un peu plus élevés les autres machine de sa classe mais elle peut offrir beaucoup plus. Avec ma famille, mon nombre d’heure de vol continue de descendre. L’option d’avoir un partenaire demeure le meilleur compromis.
