Pêche miraculeuse au lac Macaza avec ttq, Oui-Oui et Rudder
Posted: Thu 05 Jul, 2012 20:58
J'avais rendez-vous ce matin chez la maman à Guy Oui-Oui avec J-P ttq au lac Macaza.
J-P arrive à l'heure avec son splendide C-185 piloté d'une main de maître, comme d'habitude. Les coordonnées que je lui ai données la veille ont fonctionné. Il accoste, on le beach du reculons sur la plage, on l'attache avec le noeud de chaise de Gilles, l'autre Gilles, le beau-père à Guy Oui-Oui
On saute dans le ponton emprunté, il est vrai, il existe, J-P peut le toucher, contrairement aux chaloupes fictives inventées de toutes pièces dont il a été question sur la tribune à Bob Cady dernièrement.
Guy Oui-Oui nous pilote et nous guide vers le "trou" infaillible. On a à peine le temps de préparer nos lignes. J-P prend celle à Guy avec son fameux truc du plomb qui reste au fond avec le ver soufflé trois pieds plus haut.
Malgré la chaleur et la saison du doré qui est presque finie, BANG! J-P crie: "Arrête le moteur cibole, j'en ai un gros, arrête ton moteur, je vais le perdre!". La ligne de J-P va casser, elle est arquée à 180 degrés, il tire, laisse du lousse, ça va casser, c'est le fond ou quoi?!?. Je saisis la puise, au cas.
Il en a tout un, un vrai trophée. Guy met le moteur au neutre, je laisse ma ligne caler et se prendre au fond, faut pas que J-P perdre son monstre. Je l'attrappe, on le sort de l'eau et le pèse. Tenez-vous bien: 12,3 lbs. Un beau doré jaune comme j'en ai rarement vu. Ouf. Mais la loi stipule que tout ce qui est inférieur à 32 Cm et supérieur à je ne me souviens plus, doit être remis à l'eau. Il est trop gros, c'est évident. Nous avons un débat, un référendum. Pas le choix, J-P doit le remettre à l'eau. Et il le fait, comme tout bon sportif. Zut, maudite loi, grrrrr...
Guy n'a pas le temps de redémarrer le moteur du ponton. Nos lignes que nous pensions prises au fond se sont aussi mises à plier. Chacun un gros doré qu'on peut garder, environ 2-3 lbs chaque. La ligne de J-P se mit aussi à plier, on ne fournissait plus.
Plus le temps de conduire le ponton, faut ramasser les poissons fous de rage. J'en ai attrapé un autre mais un gros brochet l'a saisi et j'ai dû lui arracher mon doré de la gueule. La même chose arriva à Guy et ensuite à J-P, croyez-le ou non. Nous étions hystériques, j'avais du mal à me contenir.
En moins de 30 minutes, nous avions nos limites en plus du shore lunch.
Puis soudainement, un bruit, celui d'un chien, un coley qui jappe sans cesse, ça n'avait pas de rapport avec notre histoire de pêche. Ça jappait, jappait, fort, sans cesse. Dans le ponton? C'est impossible..
C'était, en réalité, notre coley Dobby qui jappait à 7 du mat pour m'avertir que Guy arrivait dans la cour. Beau rêve hein?
Maintenant la réalité: Nous sommes allés à la rencontre de J-P à l'heure prévue au lac Macaza et fait 20 minutes de training dont J-P avait besoin pour apprendre son fameux "taxiing sur le step" de l'autre histoire d'avant. Il a vite compris et est devenu un maître de la chose en moins de deux.
Nous sommes ensuite allés POUR LE VRAI à la pêche avec le VRAI ponton du beau-père à Guy mais n'avons rien pris du tout. Un poisson paresseux qui n'avait pas vraiment faim a pris un petit bout de ver à J-P mais rien de plus.
MAIS...nous avons passé une autre fantastique journée, à rire comme des malades, que la vie nous apporte rarement!
Merci de ta visite J-P et si tu veux absolument faire une pêche bredouille, ne te gênes pas pour me rappeler. Si tu ne reviens pas bredouille, je te rembourse toutes tes dépenses, garanti.
Gilles
J-P arrive à l'heure avec son splendide C-185 piloté d'une main de maître, comme d'habitude. Les coordonnées que je lui ai données la veille ont fonctionné. Il accoste, on le beach du reculons sur la plage, on l'attache avec le noeud de chaise de Gilles, l'autre Gilles, le beau-père à Guy Oui-Oui
On saute dans le ponton emprunté, il est vrai, il existe, J-P peut le toucher, contrairement aux chaloupes fictives inventées de toutes pièces dont il a été question sur la tribune à Bob Cady dernièrement.
Guy Oui-Oui nous pilote et nous guide vers le "trou" infaillible. On a à peine le temps de préparer nos lignes. J-P prend celle à Guy avec son fameux truc du plomb qui reste au fond avec le ver soufflé trois pieds plus haut.
Malgré la chaleur et la saison du doré qui est presque finie, BANG! J-P crie: "Arrête le moteur cibole, j'en ai un gros, arrête ton moteur, je vais le perdre!". La ligne de J-P va casser, elle est arquée à 180 degrés, il tire, laisse du lousse, ça va casser, c'est le fond ou quoi?!?. Je saisis la puise, au cas.
Il en a tout un, un vrai trophée. Guy met le moteur au neutre, je laisse ma ligne caler et se prendre au fond, faut pas que J-P perdre son monstre. Je l'attrappe, on le sort de l'eau et le pèse. Tenez-vous bien: 12,3 lbs. Un beau doré jaune comme j'en ai rarement vu. Ouf. Mais la loi stipule que tout ce qui est inférieur à 32 Cm et supérieur à je ne me souviens plus, doit être remis à l'eau. Il est trop gros, c'est évident. Nous avons un débat, un référendum. Pas le choix, J-P doit le remettre à l'eau. Et il le fait, comme tout bon sportif. Zut, maudite loi, grrrrr...
Guy n'a pas le temps de redémarrer le moteur du ponton. Nos lignes que nous pensions prises au fond se sont aussi mises à plier. Chacun un gros doré qu'on peut garder, environ 2-3 lbs chaque. La ligne de J-P se mit aussi à plier, on ne fournissait plus.
Plus le temps de conduire le ponton, faut ramasser les poissons fous de rage. J'en ai attrapé un autre mais un gros brochet l'a saisi et j'ai dû lui arracher mon doré de la gueule. La même chose arriva à Guy et ensuite à J-P, croyez-le ou non. Nous étions hystériques, j'avais du mal à me contenir.
En moins de 30 minutes, nous avions nos limites en plus du shore lunch.
Puis soudainement, un bruit, celui d'un chien, un coley qui jappe sans cesse, ça n'avait pas de rapport avec notre histoire de pêche. Ça jappait, jappait, fort, sans cesse. Dans le ponton? C'est impossible..
C'était, en réalité, notre coley Dobby qui jappait à 7 du mat pour m'avertir que Guy arrivait dans la cour. Beau rêve hein?
Maintenant la réalité: Nous sommes allés à la rencontre de J-P à l'heure prévue au lac Macaza et fait 20 minutes de training dont J-P avait besoin pour apprendre son fameux "taxiing sur le step" de l'autre histoire d'avant. Il a vite compris et est devenu un maître de la chose en moins de deux.
Nous sommes ensuite allés POUR LE VRAI à la pêche avec le VRAI ponton du beau-père à Guy mais n'avons rien pris du tout. Un poisson paresseux qui n'avait pas vraiment faim a pris un petit bout de ver à J-P mais rien de plus.
MAIS...nous avons passé une autre fantastique journée, à rire comme des malades, que la vie nous apporte rarement!
Merci de ta visite J-P et si tu veux absolument faire une pêche bredouille, ne te gênes pas pour me rappeler. Si tu ne reviens pas bredouille, je te rembourse toutes tes dépenses, garanti.
Gilles