Pour la fête des Mères
- Hypcop
- Vrai participant

- Posts: 1125
- Joined: Sat 04 Dec, 2004 17:28
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: schweizer (Hughes)
- Modèle de l'avion: 300c
- Identification de l'avion:
- Location: Noed- Est Montreal
Pour la fête des Mères
Juste un p'tit mot pour souhaiter aux mamans sur ce site et partout dans le monde une très belle journée, pour la fête des mères. =:)
Pierre
Pierre
- GLAB
- Pilier du forum

- Posts: 5226
- Joined: Tue 23 Dec, 2003 00:02
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: Gatineau
Re: Pour la fête des Mères
Hypcop wrote:Juste un p'tit mot pour souhaiter aux mamans sur ce site et partout dans le monde une très belle journée, pour la fête des mères. =:)
Pierre
Je me joins à toi pour souhaiter aux mamans une très belle journée.
Ma conjointe a été fêter cet avant midi et en après midi, on a fêter sa maman chez elle et ensuite on est passer au cimetière pour parler à ma maman.
Aimer les le temps que çà dur. La mienne est parti il y a déjà 17 ans, mais je l'aime encore.
Jacques
- Louis_greniier
- Grand conteur

- Posts: 7616
- Joined: Sun 14 Sep, 2008 12:01
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: montreal
Puisqu’on parle ici de nos mamans, laissez-moi vous conter ce que ma mienne a fait la semaine dernière. Il faut vous dire que cette femme que j’adore, est la pire menteuse, et la plus vicieuse des femmes que je connais. Toute ma vie, elle m’a fait rire de ses frasques multiples, même si certaines étaient carrément méchantes et dangereuses. Ma mère est un genre de tueuse en série qui, pour la bonne cause, n’hésite pas à mentir, à comploter, à faire mal. Ça la rend d’autant plus intéressante. Je vous laisse vos mères, celles qui sont gentilles, aimantes, attentionnées. Pas capable d’endurer tous ce débordement de bons sentiments que je vois avec horreur et platitude chez les mamans des autres. Petit, alors là, oui, je rêvais d'avoir une maman "normalle". Mais maintennat, je n el'échangerait jamais pour une autre.
Maman, donc, le weekend dernier, a décidé pour la millième fois, et comme des milliers de Québécoises, d’aller magasiner à Burlington. Notre dollar fort, les soldes de Pâques des amerloques, ont été d’un attrait irrésistible pour des milliers de magasineuses. Elle convainc donc deux de ses amis de l’accompagner. Ma mère a 83 ans. Ses amis autour de ça , itou.
À son habitude, elle part nue sous son imperméable. Une paire de bas-culottes, une brassière, et la voilà prête pour ne pas déclarer au retour ses achats puisqu’elle les portera sur elle. Elle a convaint de force ses deux amies de faire pareille. Bon, je les connais, ces deux amies, disons que j pense que le fait de se promener nue en dessous de leurs manteaux est la principale motivation et l’excitement. Avec l’histoire des douanes comme excuses pour une telle déviance aux bonnes manières que ces femmes bien élevées d’Outremont ont trop suivies de leurs jeunesses. Ses amies, qui n’avaient supposément jamais se promener nues sous leurs manteaux, étaient très nerveuses. Elles partent ainsi vers les States. A la radio, on annonce pour ce samedi de Pâques, un gros trois heures d'attente à Lacolle. Ma mère rassure ses copines, et prend la route qui suit la frontière du côté canadien. Elle arrive à la douane de Champlain, pffffff, trop de monde. Et c’est ainsi que de douane en douane, elles se retrouvent à la douane de Glen Sutton.
Ma mère, qui est incapable de dire la vérité, conte des bobards à la douanière sur le pourquoi elles allaient aux É.-U.. Une histoire que leurs maris voulaient des brioches de carême pour Paques, mais qu'il n'y en avait plus une seule à Montréal. Il n'y avait rien de vrai là-dedans, naturellement. Ses deux amies avaient l'air tellement coupables que la douanière américaine demande de vérifier l'auto. La douanière fait du zèle et vérifie la plaque d'immatriculation. Mon père avait oublié de renouveller ses plaques d'immatriculation. La marde a un peu pogné. Ma mère a demandé de retourner au Canada. La douanière a appelé pour du renfort, lui expliquant qu’elle ne pouvait laisser ma mère conduire une auto non immatriculée. « Mais elle est là, ma plaque» que ma mère lui répète. La douanière s’énerve, et appelle du renfort de Lacolle. Sa douane a des heures d’ouverture limitées et elle ne peut garder les trois femmes. Un camion arrive et toue le char de maman vers une fourrière américaine. Les renforts de Lacolle arrivent. Une fois à Lacolle, ma mère m'appelle pour que je paie son estie de plaques de char par internet, et que j’aille les chercher. Pendant ce temps-là, un douanier a remarqué que les trois femmes tiennent leurs manteaux bien fermés. Il soupçonne pire et demande de vérifier les manteaux. Il fait chaud après tout dans le bureau. La chicane pogne, ma mère ne veut pas que ses amies enlèvent leurs manteaux. Le type se choque, et finit par la menacer de chez-pas-quoi. Ma mère, pour sauver l’honneur de ses amis, avoue être nue sous le manteau, et d’un coup, prouve au pauvre douanier la vérité en ouvrant son manteau. Il devient rouge de colère et veut emprisonner ma mère. Ses collègues, dotés d’un meilleur sens de l’humour et du respect des personnes âgées, sont crampés.
Moi j’arrive. Il n’y a plus d’attente. Je me présente aux douanes américaines. Je leur présente le papier de paiement des plaques. Les douaniers ne veulent rien savoir, puisque l’auto est partie à la fourrière dans un autre état de ousse qu’on est. Un des douaniers;
- She is your mother ?
- Yes...
- HOUAAAAAA, you must had a lot of fun in your life with her..
- Still have, sir, as you can see
Il y a l’autre imbécile, celui qui est choqué rouge, qui vient me faire la morale sur le fait que ma mère se promène nue sous son manteau. J’ai envie de lui demander s’il n’est pas nu, lui aussi, sous ses bobettes, mais je ne dis mot à part des « YES SIR» «NO SIR» «YES SIR»
Ils libèrent les trois femmes avec un papier de ma part ousse que je m’engage à les sortir du pays right away.
On sort enfin du bureau des douanes. J’avais pris ma Citroen Famillialle 1967.
Ma mère:
- Mon Dieu Seigneur !!! Pourquoi t’as pris cette voiture !!?? Tu vas nous faire remarquer ! Tu vas attirer l’attention !!
Je n’ai rien dit, mais je pensais « oui, Maman que j'aime, mais pour attirer encore une fois l’attention, disons que tu as fait ta part aujourd'hui»
Louis

Maman, donc, le weekend dernier, a décidé pour la millième fois, et comme des milliers de Québécoises, d’aller magasiner à Burlington. Notre dollar fort, les soldes de Pâques des amerloques, ont été d’un attrait irrésistible pour des milliers de magasineuses. Elle convainc donc deux de ses amis de l’accompagner. Ma mère a 83 ans. Ses amis autour de ça , itou.
À son habitude, elle part nue sous son imperméable. Une paire de bas-culottes, une brassière, et la voilà prête pour ne pas déclarer au retour ses achats puisqu’elle les portera sur elle. Elle a convaint de force ses deux amies de faire pareille. Bon, je les connais, ces deux amies, disons que j pense que le fait de se promener nue en dessous de leurs manteaux est la principale motivation et l’excitement. Avec l’histoire des douanes comme excuses pour une telle déviance aux bonnes manières que ces femmes bien élevées d’Outremont ont trop suivies de leurs jeunesses. Ses amies, qui n’avaient supposément jamais se promener nues sous leurs manteaux, étaient très nerveuses. Elles partent ainsi vers les States. A la radio, on annonce pour ce samedi de Pâques, un gros trois heures d'attente à Lacolle. Ma mère rassure ses copines, et prend la route qui suit la frontière du côté canadien. Elle arrive à la douane de Champlain, pffffff, trop de monde. Et c’est ainsi que de douane en douane, elles se retrouvent à la douane de Glen Sutton.
Ma mère, qui est incapable de dire la vérité, conte des bobards à la douanière sur le pourquoi elles allaient aux É.-U.. Une histoire que leurs maris voulaient des brioches de carême pour Paques, mais qu'il n'y en avait plus une seule à Montréal. Il n'y avait rien de vrai là-dedans, naturellement. Ses deux amies avaient l'air tellement coupables que la douanière américaine demande de vérifier l'auto. La douanière fait du zèle et vérifie la plaque d'immatriculation. Mon père avait oublié de renouveller ses plaques d'immatriculation. La marde a un peu pogné. Ma mère a demandé de retourner au Canada. La douanière a appelé pour du renfort, lui expliquant qu’elle ne pouvait laisser ma mère conduire une auto non immatriculée. « Mais elle est là, ma plaque» que ma mère lui répète. La douanière s’énerve, et appelle du renfort de Lacolle. Sa douane a des heures d’ouverture limitées et elle ne peut garder les trois femmes. Un camion arrive et toue le char de maman vers une fourrière américaine. Les renforts de Lacolle arrivent. Une fois à Lacolle, ma mère m'appelle pour que je paie son estie de plaques de char par internet, et que j’aille les chercher. Pendant ce temps-là, un douanier a remarqué que les trois femmes tiennent leurs manteaux bien fermés. Il soupçonne pire et demande de vérifier les manteaux. Il fait chaud après tout dans le bureau. La chicane pogne, ma mère ne veut pas que ses amies enlèvent leurs manteaux. Le type se choque, et finit par la menacer de chez-pas-quoi. Ma mère, pour sauver l’honneur de ses amis, avoue être nue sous le manteau, et d’un coup, prouve au pauvre douanier la vérité en ouvrant son manteau. Il devient rouge de colère et veut emprisonner ma mère. Ses collègues, dotés d’un meilleur sens de l’humour et du respect des personnes âgées, sont crampés.
Moi j’arrive. Il n’y a plus d’attente. Je me présente aux douanes américaines. Je leur présente le papier de paiement des plaques. Les douaniers ne veulent rien savoir, puisque l’auto est partie à la fourrière dans un autre état de ousse qu’on est. Un des douaniers;
- She is your mother ?
- Yes...
- HOUAAAAAA, you must had a lot of fun in your life with her..
- Still have, sir, as you can see
Il y a l’autre imbécile, celui qui est choqué rouge, qui vient me faire la morale sur le fait que ma mère se promène nue sous son manteau. J’ai envie de lui demander s’il n’est pas nu, lui aussi, sous ses bobettes, mais je ne dis mot à part des « YES SIR» «NO SIR» «YES SIR»
Ils libèrent les trois femmes avec un papier de ma part ousse que je m’engage à les sortir du pays right away.
On sort enfin du bureau des douanes. J’avais pris ma Citroen Famillialle 1967.
Ma mère:
- Mon Dieu Seigneur !!! Pourquoi t’as pris cette voiture !!?? Tu vas nous faire remarquer ! Tu vas attirer l’attention !!
Je n’ai rien dit, mais je pensais « oui, Maman que j'aime, mais pour attirer encore une fois l’attention, disons que tu as fait ta part aujourd'hui»
Louis

Last edited by Louis_greniier on Sun 08 May, 2011 20:32, edited 2 times in total.
- Louis_greniier
- Grand conteur

- Posts: 7616
- Joined: Sun 14 Sep, 2008 12:01
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: montreal
- Louis_greniier
- Grand conteur

- Posts: 7616
- Joined: Sun 14 Sep, 2008 12:01
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion:
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: montreal
Un des beaux romans de Gary, cet aviateur écrivain: La Promesse de L'Aube. Il nous fait connaitre sa maman qui l'éleva seule.
La promesse de l'aube étant la fausse promesse d'amour que nos mères nous font, puisqu'aucune autre femme ne pourra jamais nous aimer autant.
Alors qu'il était parti à la guerre, sa mère était décédée, mais elle lui avait préparé des lettres qu'une amie mettait à la poste pour ne pas que Gary le sache ou s'inquiète. Il n'apprit le décès de la mort de sa mère que trois ans plus tard, en revenant de la guerre.
Louis

La promesse de l'aube étant la fausse promesse d'amour que nos mères nous font, puisqu'aucune autre femme ne pourra jamais nous aimer autant.
Alors qu'il était parti à la guerre, sa mère était décédée, mais elle lui avait préparé des lettres qu'une amie mettait à la poste pour ne pas que Gary le sache ou s'inquiète. Il n'apprit le décès de la mort de sa mère que trois ans plus tard, en revenant de la guerre.
Louis

-
ttq
- Modérateur

- Posts: 5821
- Joined: Sat 20 Mar, 2004 09:15
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: ex-C182 ex-185 ex-r44 H120
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: montreal
Comme Gary
la fabulation, l'illusion guide peut être tes écrits cher Louis
ou la réalité s'entremêle a la rêverie
ou l'imagination bouscule la mémoire
tu réinvente le syle ''qui dit vrai''
mais, plutôt tu met de l'apparât a la réalité plutôt banale, ordinaire
sans vouloir penser qu'elle est sans intérêt
mais pour captiver le lecteur
comme les enluminures des moines du moyen-âge
les messages et enseignements les plus sévères passaient mieux
grâce a toute cette dorure, le message devient oeuvre de consommation
un outil de culture populaire, recherché, admiré
tous n'ont pas la capacité, le talent inédit d'embellir autant la vie
les évènements relatés prennent une nouvelle ampleur
développe leur propre vie, en dehors de la réalité
d'ou naisse les comtes, les légendes
seul l'auteur peut discerner le vrai de l'inventé
la peau du fard
dans ce monde réinventé, il se plait,
les caramboles entrainent le lecteur dans un méandre de nuances
le sous évènement est né
un nouveau style, moderne, tranché, vivant
ou l'histoire s'emballe sur elle même
ou l'auteur devient voyeur de ce nouveau monde
ou on a de la difficulté a garder le fil
l'auteur, ce Louis d'or, nous déstabilise, met l'histoire en porte a faux
cherchant, de façon inconsciente. a gagner cette attention, que dire, cette affection qu'il a toujours cherché et attendu de sa mère
eh oui, nous devenons, pôvre ou chanceux lecteur, l'objet d'une scénario savamment monté, au gré du jour, façon création du Chef, ou cuisine du marché, toujours a l'affût du sujet du Jour qui lui, Louis, permettra de faire feu, de sortir un vague souvenir qui sera rapidement happé dans un dédale d'évènements qui aurait perdu Poirot rapidement, méfiez-vous lecteur...la réalité peut être différente!!!
j-p
ardent lecteur et admirateur
la fabulation, l'illusion guide peut être tes écrits cher Louis
ou la réalité s'entremêle a la rêverie
ou l'imagination bouscule la mémoire
tu réinvente le syle ''qui dit vrai''
mais, plutôt tu met de l'apparât a la réalité plutôt banale, ordinaire
sans vouloir penser qu'elle est sans intérêt
mais pour captiver le lecteur
comme les enluminures des moines du moyen-âge
les messages et enseignements les plus sévères passaient mieux
grâce a toute cette dorure, le message devient oeuvre de consommation
un outil de culture populaire, recherché, admiré
tous n'ont pas la capacité, le talent inédit d'embellir autant la vie
les évènements relatés prennent une nouvelle ampleur
développe leur propre vie, en dehors de la réalité
d'ou naisse les comtes, les légendes
seul l'auteur peut discerner le vrai de l'inventé
la peau du fard
dans ce monde réinventé, il se plait,
les caramboles entrainent le lecteur dans un méandre de nuances
le sous évènement est né
un nouveau style, moderne, tranché, vivant
ou l'histoire s'emballe sur elle même
ou l'auteur devient voyeur de ce nouveau monde
ou on a de la difficulté a garder le fil
l'auteur, ce Louis d'or, nous déstabilise, met l'histoire en porte a faux
cherchant, de façon inconsciente. a gagner cette attention, que dire, cette affection qu'il a toujours cherché et attendu de sa mère
eh oui, nous devenons, pôvre ou chanceux lecteur, l'objet d'une scénario savamment monté, au gré du jour, façon création du Chef, ou cuisine du marché, toujours a l'affût du sujet du Jour qui lui, Louis, permettra de faire feu, de sortir un vague souvenir qui sera rapidement happé dans un dédale d'évènements qui aurait perdu Poirot rapidement, méfiez-vous lecteur...la réalité peut être différente!!!
j-p
ardent lecteur et admirateur
-
ttq
- Modérateur

- Posts: 5821
- Joined: Sat 20 Mar, 2004 09:15
- Possédez-vous une licence de pilote?: Oui
- Marque de l'avion: ex-C182 ex-185 ex-r44 H120
- Modèle de l'avion:
- Identification de l'avion:
- Location: montreal
Martin,
je n'ai pas de mérite, Louis arrive presque toujours a provoquer un réflexe que je n'ai pas naturellement, écrire, j'aime mieux discourir, mais c'est plus volatile, moins percutant, et au contraire des écrits, ça s'envole dans l'air du temps,
l'écrit par contre a le désavantage d'attirrer la critique, la loupe du lecteur peut être assassine, l'exercice force une certaine rigueur, une recherche en soi, d'ou doit émerger une vérité, la nôtre, c'est finalement un exercice salutaire ou salvateur....
j-p :wink:
je n'ai pas de mérite, Louis arrive presque toujours a provoquer un réflexe que je n'ai pas naturellement, écrire, j'aime mieux discourir, mais c'est plus volatile, moins percutant, et au contraire des écrits, ça s'envole dans l'air du temps,
l'écrit par contre a le désavantage d'attirrer la critique, la loupe du lecteur peut être assassine, l'exercice force une certaine rigueur, une recherche en soi, d'ou doit émerger une vérité, la nôtre, c'est finalement un exercice salutaire ou salvateur....
j-p :wink:





