Foglia à Propos de l'aéroport de St-Hubert
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Cairan
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Foglia est de ceux pour qui tout ce qui dérange l'ordre et la "paix" de son environnement est une nuisance intolérable, et qui fait parti de ce groupe de gens qui sont passés à la caisse toute leur vie en faisant payer les autres de leur argent et de leurs libertés pour qu'eux puissent gagner et conserver leurs "acquis" et leur "quiétude".
(montée de lait dextre terminée)
Ça fait un bout que je n'accorde plus d'importance à ses propos... même si ma conception de la liberté m'oblige à lui laisser sa tribune et son "following".
(montée de lait dextre terminée)
Ça fait un bout que je n'accorde plus d'importance à ses propos... même si ma conception de la liberté m'oblige à lui laisser sa tribune et son "following".
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Lettre à Pierre Foglia
Monsieur Foglia,
Compagnies minières : je suis d’accord avec vous
Compagnies d’éoliennes : je suis d’accord avec vous
Aéroport de Saint-Hubert : faux, faux, faux et refaux.
L’aéroport de Saint-Hubert a commencé les activités civiles, qui durent jusqu’à aujourd’hui, lorsque la formation au pilotage a quitté Cartierville pour laisser la place à DeHavilland qui faisait vivre des milliers de gens, et parce que les activités de formation commençaient à interférer avec l’aéroport de Dorval en croissance. L’aéroport de Saint-Hubert était au bout du monde : des champs cultivés, le chemin Chambly désert à cet endroit, et un chemin de fer. Pas d’autobus de Chambly Transport à l’époque, pas de restos, rien. Des vaches. Même pas de rue directe entre le pont Jacques-Cartier et l’aéroport, tellement c’était loin. Et tranquille. Depuis ces temps anciens, l’aéroport de Saint-Hubert a été et demeure le plus important centre de formation de pilotes professionnels au Canada, et l’un des plus importants en Amérique du nord.
Ca mène où? Ca veut dire qu’à chaque journée qu’un promoteur allait acheter les champs des cultivateurs, qu’un arpenteur arpentait (mon père à moi, au fait), qu’un coffreur coffrait, et à chaque journée qu’un agent d’immeubles piquait sa pancarte à vendre, il y avait des monomoteurs à pistons qui volaient au-dessus d’eux. Personne n’a pu acheter une maison à 1 km autour de l’aéroport de Saint-Hubert sans entendre les monomoteurs au-dessus d’eux. Alors le fondement même d’une “dévaluation de 200 000$” est faux. Aujourd’hui, le babyboomer du Vieux Saint-Hubert qui veut faire FERMER l’aéroport (c’est sa définition de vivre ensemble), ne peut prétendre que sa maison est dévaluée de 10,000, 25,000, 50,000 et encore moins 200,000$, la valeur de sa maison n’ayant simplement pas suivi la même courbe que les maisons du Vieux Boucherville, de St-Hilaire ou ché pas où? C’est normal, il a acheté sa maison moins chère qu’ailleurs, près d’un aéroport qui a toujours été actif. Sa maison ne s’est pas appréciée comme les autres, mais il DEVAIT le savoir.
Le babyboomer de Saint-Hubert n’a pas hérité du patrimoine familial, il n’a pas acheté sous la contrainte d’un gangster, non, le triple con est allé se coller sur le plus gros centre de formation de pilotes professionnels au Canada et s’est mis à brailler pour le faire fermer. À l’aube de la retraite, il veut le même gain que les autres, installés plus loin. “FERMEZ DONC CET ARROPORT POUR QUE JE PUISSE FAIRE DU GAIN DE CAPITAL!”. Qu’allez-vous dire, monsieur Foglia dans vos chroniques, aux gens qui ont acheté une maison riveraine d’un chemin de fer, d’un port méthanier, d’un dépotoir intermunicipal, d’une usine de coupe, d’une aluminerie? Va-t-il falloir tout abattre, monsieur Foglia? Une certaine forme de jugement n’est-il pas requis pour implanter sa vie quelque part? Zone inondable, zone industrielle, ou tenez, une autre bonne, une zone scolaire pour ensuite faire taire les enfants, ou comme chez nous dans l’ouest de l’île : faire éteindre les feux d’un parc de soccer à 9h parce que ça dérange dans les maisons à l’heure des nouvelles? Il y a de trop beaux débats au Québec (dont l’exploitation du sous-sol, de l’eau potable, des vents et des plans d’eau) pour contribuer aux sempiternels plaintes vides du p’tit Québec avec (quelques rares de) vos chroniques.
Ca fait 25 ans que je suis pilote professionnel, pilote de ligne, instructeur de vol, et maintenant directeur d’un centre de formation aéronautique à Dorval. J’ai vu moi, monsieur Foglia, les maisons se bâtir en se rapprochant des pistes, une à la fois. Non pas en direction du quartier 10-30 actuel, non pas autant vers Candiac, non pas vers St-Armand, non non, une maison à la fois encerclant les pistes de l’aéroport de Saint-Hubert. Ces mêmes gens braillent pour avoir plus de ponts, plus de trains, plus de métro, plus de service pour se rendre à Montréal.
Autre exemple : J’habite Pierrefonds depuis 21 ans, à deux pas d’un trou puant qui ne puait pas quand j’ai choisi ma maison. C’était une carrière de pierres. Un jour, Meloche a vendu le trou à un vidangeur qui l’a rempli de déchets toxiques hors-la-loi qui, à la moindre pluie, émettent des gaz souffrés. Ca pue assez pour qu’on ne sorte pas, disons, 5-6 jours par été, et ça pue moins, ça s’endure, 5-6 jours par année. On vit avec faut croire. La suite se dit en deux petites questions :
Où sont les maisons les plus récentes à Pierrefonds? A proximité du trou.
Qui chiale le plus, avec des pancartes et les médias? Les fraichement bâtis, à côté du trou.
Vivre ensemble
Il n’est pas possible d’installer des silencieux aux moteurs à piston d’avion. Il n’est pas possible d’éliminer de bruit d’hélice. Il n’est pas possible de monter plus à pic au décollage d’un monomoteur que ce qu’il se fait présentement. Il n’est pas possible de voler moins, les heures de vol sont comptabilisées pour l’obtention des licences. Il encore possible de protéger les plus belles terres agricoles du Québec, celles qui touchent encore les pistes de Saint-Hubert et de convaincre les p’tites familles de rester sur l’île de Montréal ou en première couronne. Il est possible de faire un pacte social à l’effet qu’en deuxième couronne et plus loin, ces familles ne vivront pas avec les services de la ville, que ça va sentir de fumier deux fois par année, qu’il va y avoir des trains, des autoroutes, des aéroports, peut-être même des étoiles dans le ciel, le soir venu.
Anyway... je sais que je ne suis pas à la mode, c’est tellement plus cool de brailler.
Cordialement
Jean LaRoche
Pierrefonds
Compagnies minières : je suis d’accord avec vous
Compagnies d’éoliennes : je suis d’accord avec vous
Aéroport de Saint-Hubert : faux, faux, faux et refaux.
L’aéroport de Saint-Hubert a commencé les activités civiles, qui durent jusqu’à aujourd’hui, lorsque la formation au pilotage a quitté Cartierville pour laisser la place à DeHavilland qui faisait vivre des milliers de gens, et parce que les activités de formation commençaient à interférer avec l’aéroport de Dorval en croissance. L’aéroport de Saint-Hubert était au bout du monde : des champs cultivés, le chemin Chambly désert à cet endroit, et un chemin de fer. Pas d’autobus de Chambly Transport à l’époque, pas de restos, rien. Des vaches. Même pas de rue directe entre le pont Jacques-Cartier et l’aéroport, tellement c’était loin. Et tranquille. Depuis ces temps anciens, l’aéroport de Saint-Hubert a été et demeure le plus important centre de formation de pilotes professionnels au Canada, et l’un des plus importants en Amérique du nord.
Ca mène où? Ca veut dire qu’à chaque journée qu’un promoteur allait acheter les champs des cultivateurs, qu’un arpenteur arpentait (mon père à moi, au fait), qu’un coffreur coffrait, et à chaque journée qu’un agent d’immeubles piquait sa pancarte à vendre, il y avait des monomoteurs à pistons qui volaient au-dessus d’eux. Personne n’a pu acheter une maison à 1 km autour de l’aéroport de Saint-Hubert sans entendre les monomoteurs au-dessus d’eux. Alors le fondement même d’une “dévaluation de 200 000$” est faux. Aujourd’hui, le babyboomer du Vieux Saint-Hubert qui veut faire FERMER l’aéroport (c’est sa définition de vivre ensemble), ne peut prétendre que sa maison est dévaluée de 10,000, 25,000, 50,000 et encore moins 200,000$, la valeur de sa maison n’ayant simplement pas suivi la même courbe que les maisons du Vieux Boucherville, de St-Hilaire ou ché pas où? C’est normal, il a acheté sa maison moins chère qu’ailleurs, près d’un aéroport qui a toujours été actif. Sa maison ne s’est pas appréciée comme les autres, mais il DEVAIT le savoir.
Le babyboomer de Saint-Hubert n’a pas hérité du patrimoine familial, il n’a pas acheté sous la contrainte d’un gangster, non, le triple con est allé se coller sur le plus gros centre de formation de pilotes professionnels au Canada et s’est mis à brailler pour le faire fermer. À l’aube de la retraite, il veut le même gain que les autres, installés plus loin. “FERMEZ DONC CET ARROPORT POUR QUE JE PUISSE FAIRE DU GAIN DE CAPITAL!”. Qu’allez-vous dire, monsieur Foglia dans vos chroniques, aux gens qui ont acheté une maison riveraine d’un chemin de fer, d’un port méthanier, d’un dépotoir intermunicipal, d’une usine de coupe, d’une aluminerie? Va-t-il falloir tout abattre, monsieur Foglia? Une certaine forme de jugement n’est-il pas requis pour implanter sa vie quelque part? Zone inondable, zone industrielle, ou tenez, une autre bonne, une zone scolaire pour ensuite faire taire les enfants, ou comme chez nous dans l’ouest de l’île : faire éteindre les feux d’un parc de soccer à 9h parce que ça dérange dans les maisons à l’heure des nouvelles? Il y a de trop beaux débats au Québec (dont l’exploitation du sous-sol, de l’eau potable, des vents et des plans d’eau) pour contribuer aux sempiternels plaintes vides du p’tit Québec avec (quelques rares de) vos chroniques.
Ca fait 25 ans que je suis pilote professionnel, pilote de ligne, instructeur de vol, et maintenant directeur d’un centre de formation aéronautique à Dorval. J’ai vu moi, monsieur Foglia, les maisons se bâtir en se rapprochant des pistes, une à la fois. Non pas en direction du quartier 10-30 actuel, non pas autant vers Candiac, non pas vers St-Armand, non non, une maison à la fois encerclant les pistes de l’aéroport de Saint-Hubert. Ces mêmes gens braillent pour avoir plus de ponts, plus de trains, plus de métro, plus de service pour se rendre à Montréal.
Autre exemple : J’habite Pierrefonds depuis 21 ans, à deux pas d’un trou puant qui ne puait pas quand j’ai choisi ma maison. C’était une carrière de pierres. Un jour, Meloche a vendu le trou à un vidangeur qui l’a rempli de déchets toxiques hors-la-loi qui, à la moindre pluie, émettent des gaz souffrés. Ca pue assez pour qu’on ne sorte pas, disons, 5-6 jours par été, et ça pue moins, ça s’endure, 5-6 jours par année. On vit avec faut croire. La suite se dit en deux petites questions :
Où sont les maisons les plus récentes à Pierrefonds? A proximité du trou.
Qui chiale le plus, avec des pancartes et les médias? Les fraichement bâtis, à côté du trou.
Vivre ensemble
Il n’est pas possible d’installer des silencieux aux moteurs à piston d’avion. Il n’est pas possible d’éliminer de bruit d’hélice. Il n’est pas possible de monter plus à pic au décollage d’un monomoteur que ce qu’il se fait présentement. Il n’est pas possible de voler moins, les heures de vol sont comptabilisées pour l’obtention des licences. Il encore possible de protéger les plus belles terres agricoles du Québec, celles qui touchent encore les pistes de Saint-Hubert et de convaincre les p’tites familles de rester sur l’île de Montréal ou en première couronne. Il est possible de faire un pacte social à l’effet qu’en deuxième couronne et plus loin, ces familles ne vivront pas avec les services de la ville, que ça va sentir de fumier deux fois par année, qu’il va y avoir des trains, des autoroutes, des aéroports, peut-être même des étoiles dans le ciel, le soir venu.
Anyway... je sais que je ne suis pas à la mode, c’est tellement plus cool de brailler.
Cordialement
Jean LaRoche
Pierrefonds
Last edited by jlaroche on Mon 09 Aug, 2010 13:19, edited 1 time in total.
- Frank-Mtl
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Jean, je n'ai qu'un mot...... BRAVO q:)p
Et je n'ai aussi qu'un regret..... Que ta lettre ne se retrouve jamais dans le journal.
Ce n'est pas bien de planter un journaliste dans son journal. Les patrons n'aiment pas ça. Et ça ne passera jamais.
M. Foglia n'aura jamais le courage d'admettre que dans ce dossier il se plante royalement.
Encore Bravo d'avoir mis sur papier ce que nous pensons tous (sans avoir le talent d'y mettre les mots).
Frank
Et je n'ai aussi qu'un regret..... Que ta lettre ne se retrouve jamais dans le journal.
Ce n'est pas bien de planter un journaliste dans son journal. Les patrons n'aiment pas ça. Et ça ne passera jamais.
M. Foglia n'aura jamais le courage d'admettre que dans ce dossier il se plante royalement.
Encore Bravo d'avoir mis sur papier ce que nous pensons tous (sans avoir le talent d'y mettre les mots).
Frank
- toxedo_2000
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jlaroche wrote:Monsieur Foglia a reçu mon message avant que je ne le poste ici. Je compte sur son intelligence mieux informée maintenant pour qu'il corrige le tir.
Jean LaRoche
CQFA
Salut Jean
J'ai essayé de trouver une adresse courriel pour lui écrire moi aussi, mais mes recherches sont restées veines. Où lui as-tu envoyé ta lettre ?
(Je dois dire que c'est très bien envoyé !!!) ;)p
- jlaroche
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En cliquant sur le nom "Pierre Foglia" sous sa tronche, ça ouvre un message. Son courriel est
pfoglia@lapresse.ca
(attention, le forum ajoute parfois une espace avant le . dans l'adresse)
Mes hommages à madame.
Jean
pfoglia@lapresse.ca
(attention, le forum ajoute parfois une espace avant le . dans l'adresse)
Mes hommages à madame.
Jean
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jlaroche wrote:En cliquant sur le nom "Pierre Foglia" sous sa tronche, ça ouvre un message. Son courriel est
pfoglia@lapresse.ca
(attention, le forum ajoute parfois une espace avant le . dans l'adresse)
Mes hommages à madame.
Jean
Ha bon ?! J'avais essayé ça, mais ça ouvrait sur ses autres articles simplement.
Ben merci pareil
Et le message à madame est fait
Bye
Gaston
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Pour l'odeur du fumier, du bruit des camions et des tracteurs, de la poussière produite par ces mêmes tracteurs, un peu de boue sur le chemin, boue qui est produite par le tracteur du fermier qui vient de faire la récolte ou labourer ses champs et même le beuglement des vaches, ben, dans mon bout et les environs, les nouveaux arrivants s'en plaignent déjà!
On en pas fini!
Bravo pour votre lettre, comprendra-t-il un jour ce monsieur!
Pierre C.
On en pas fini!
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Pierre C.






