Pilotes Québec

Ici un glassy au camp de Gaston.

Jamais je n'aurais eu la mauvaise idée d'aller me foutre au beau milieu du lac.
Dès la descente, j'ai opté pour la pointe à gauche comme point de touché et seuil de piste
Super bon repère visuel, rien de plus facile, on entends le moteur à peine accroché sur la puissance.
Juste avant de toucher, je remets une binne de puissance estimant ma descente trop rapide.
Jamais que l'attitude du nez a bouger d'un poil durant toute la manoeuvre. Un autre en Beaver.
L'amerissage s'est fait, glassy en tournant vers la gauche.
Je touche l'eau à 1:38 ...plus que subtile...comme touch down.

Un autre exemple, ou le camp est au boutte du lac.
Alors j'approche, mais pas de mise à l'eau trop loin, il y a des tonnes de roches flottantes sur ce lac . Bob

Un autre Glassy en mode DHC-2F Commercial .
8:58
Pas de niaisage, go proche du rivage, check la patente, puis let's go pour le dock ! Suivi d'une petite ride en mode privé avec le Caddy,
Merci JC pour ce superbe montage.

Bob

Oui bravo mais un amerissage glassy water avec repères latéraux c’est pas du glassy water !!!

Avec référence latérale on sais quand arrondir/motoriser un peu alors que sans référence on ne doit absoluement pas arrondir ni gosser avec le throttle.

Voici des exemples de glassy water sans références latérales.
On m’a appris la technique avec référence latérale et celle sans référence au milieu du plan d’eau. Les deux sont ben correctes M. Bob, mais celle celle sans référence en est une de finesse en ajustement de puissance/assiette, c’est très Zen.

Super beau montage! Bravo JC..

Ces belles techniques du Vertical speed control et de l'altitude par la puissance.
C'est la théorie fondamentale , je suis d'accord.

Lors des Glassy , je me servais aussi de l'ombre de mon appareil quand c'était possible et tous les pilotes de Beavers vont sourire
en lisant que je me servais aussi du son du moteur, dans les dernier pieds, le bruit de l'exhaust venait réverbériser sous la machine
et c'était le '' proximity groud indicator alarme '' qui se faisait ainsi entendre.
D'accord GLAB ?

Par contre, c'est pas dans notre vie de Pilote du Québec, que ces occasions obligatoires se présentes.
Elles peuvent se créer, mais finalement à quoi bon les créer avec les risques qu'elles engendrent ?
Quand comme pilote, faut toujours tenter de se la rendre facile, et justement tout faire pour les éviter ou les contourner.

Avoir regardé ces vidéos de brousse me rends nostalgique, je vais aller verser une larme au bout de mon quai en regardant au nord...

Bob

.

L’été c’est beau vu d’en haut mais au sol....

toxedo_2000 wrote:

toxedo_2000 wrote:Je faisais ça aussi avec mon 180... Ça marche avec tous les hydravions.

L'avion était attaché au quai avec 12 crochets en 1 minute. Une chaine "swivel" sur 2 ancres , et le quai tournait au gré du vent. En cas de fuite des flotteurs, l'hydravion était garanti de ne pas couler, soutenu par le quai flotant en "U" qui permettait de travailler autour de l'avion.

Le marguerites tournantes sur les ailes, c'était pour empêcher les goélands de s'y poser et déposer leurs fientes.

Pas pire le coup des marguerites. Ingénieux.

Birdman

Le besoin crée l'organe! Les goélands fientaient sur toute la longueur des ailes, détruisant ainsi la courbe. Le résultat était semblable à du verglas sur l'aile tellement il y en avait épais quand l'avion était stationné là durant quelques jours. Ça me prenait deux heures à tout gratter, et laver pour retrouver une surface lisse. Sans compter que ça maganait la peinture. J'ai donc fabriqué deux trucs, avec des 2x4 de 12 ou 14 pieds (?) qui allaient d'un bout à l'autre de l'aile et j'ai conçu un profil en bois avec une arête rembourrée qui s'adaptait perpendiculairement à chacune des ailes et aux 2x4. J'y ai planté ces marguerites dans les 2x4, et les goélands détestant être à côté de quelque chose qui bouge plus haut qu'eux, ne s'y posaient plus. L'installation du système était très rapide. 2-3 minutes. Le devant du profil épousait le bord d'attaque, et aboutissait entre les volets et les ailerons, et il était maintenu en place par une barrure comme on en trouve sur le marché des gizmos d'aviation pour empêcher les ailerons de battre au vent. Aux extrémités centrales, les 2 X 4 étaient attachés aux anneaux de levage qui servent habituellement à soulever l'avion pour les "change over".
Malheureusement, je ne trouve pas de photo pour vous montrer les détails, mais bon....

chico5817 wrote:Est-ce que ce type d'appareil ne devrait pas être interdit de fabrication, vente et ou utilisation?
Pierre

Errare Humanum Est !

Bob

Brillante idée!

Il me semble avoir déjà vu sur ce site quelques photos que Louis a inséré dans un sujet peut être pas relié aux goélands mais à un quai flottant qui ressemble au tiens... et ce quai était quelques part près du port Champlain.
Peut être qu'une des tiennes (photo) y serait?
J'ai peut être rêvé ça mais je vais fouiller.
Pierre

Ne cherche pas. C'était le mien en face d'un motel dans la baie de Ste-Catherine. Quelques années après que je l'eut installé là, le fil d'acier auquel était attachées les ancres, s'est corrodé à un point tel que le quai s'est détaché lors de grands vents et est parti à volo avec l'avion vers Québec... Heureusement, il ne s'est pas rendu jusque là. Il s'est pris entre deux roches pas tellement loin du pont, dans le coin de Candiac. La barre de métal submergée à l'ouverture du "U" qui garantissait la rigidité de l'ensemble, s'est accrochée dans le fond.
J'ai déjà raconté cette histoire ici d'ailleurs je pense...
Mon ami Lauzon arrive chez nous ce jour-là, et il me dit qu'il y a un hydravion comme le mien stationné près de l'autoroute 132! Mon sang ne fait qu'un tour. Je me doute de ce qui arrive, et je pars avec quelques cordages, et quelques outils. Je me rends jusqu'à une maison privée, là où mon avion, (évidemment que c'était mon avion) était resté heureusement coincé avec le quai à une dizaine de pieds de la berge. Trop d'eau, et trop profond pour me rendre et monter sur le quai. Transformé en cowboy, et maniant le lasso comme une poêle à frire, j'ai quand même fini par attraper une bite du quai, et j'ai tendu la corde jusqu'à un arbre, puis, à force de concentration, faisant remonter toutes mes habilités de collège du temps, alors qu'à 13 ans je pratiquais la difficile discipline du fil de fer, je marchai sur la corde jusqu'à l'hydravion.
C'est à ce moment-là que les forces de l'ordre se pointent, sans doute alertées par un riverain. Le policier me demande ce que je fais là. Je lui dit que j'essaie de sauver mon avion! L'inquisiteur principal me dit: "Qu'est-ce qui me prouve que c'est à vous cet hydravion?" Je lui rétorque que s'il n'était pas à moi, je le laisserais crissement là! J'ai dû paraître assez convainquant.. "OK d'Abord", et il est parti. J'ai sorti la machine de sa fâcheuse position, l'ai ramenée à son point d'ancrage originel, et je suis revenu rechercher le quai quand les vents se sont calmés, avec un petit hors bord 2HP, pour l'attacher cette fois avec une chaîne à son ancrage. Ça n'a plus jamais lâché. The rest is history!

Me semblait bien aussi avoir lu ça.
Pierre

Merci Gaston. Faut dire que ma caméra vidéo est fixe sous l'aile. Je dois cadrer en même temps que piloter

Bob, la maudite Nottaway, elle est pas facile. On voit rien à 1 pied de profond.

Avez-vous vu les orignaux dans le vidéo ???

Bye
JC

Une caméra fixe, c'est plus facile quand elle est sur un hélicoptère..

Mais ton stock est déjà trèèèèèèès bien, JC !

Bob Cadi wrote: Salut.
Finalement après mures réflexions, je dois dire avec tout respect, que ce comparatif est maladroit et simplement pas rapport.

Un Lake à dans les 200 hp, pitch variable, va sur l'eau, est amphibie.
Rien de vraiment comparable à un C-150 à part que les 2 machines peuvent voler.

En fait, j'oserais dire que ce serait un C-180 Amphibie qui pourrait se rapprocher le plus de ces données.
Mais des C-180 Amphib...il n'y en a surement pas assez pour en faire une statistique.
Un autre comparatif pourrait être le genre de back noir avec des roues que l'on place sur le coté de la rue les mardis ou mercredis soirs .

Bob

Bob,

Le but n'est pas de comparer les types pour leur travail. Bien sur qu'un 150 et un Lake n'ont pas le meme but. Je n'essais pas de determine quel est l'appareil le plus sécuritaire pour la mission amphibie. Le but est de comparer un avion que tu juges non-sécuritaire avec un avion qui est jugé par la majorité des gens comme étant sécuritaire. J'essais de te faire voir qu'un opinion subjectif n'est pas nécessairement valide lorsqu'on compare avec la réalité des donnees disponibles.

Tu sais Bob, avoir un débat respectueux veut aussi dire éviter un langage irrespectueux, meme s'il n'est pas dirige vers une personne en particulier. Ce que tu vois et vis n'est qu'une infime partie de ce qui se passe et généraliser sans données peut être dangereux....

La littérature est claire, dans des cas aigue de TOC anti-lake il ne faut pas contrarier le patient et lui offrir des alternatives terre-à-terre, comme celle ci par exemple.

J'adore ...
Faut bien surveiller le W & B car on va pouvoir y mettre beaucoup de cargo en avant !
Et de bons réservoirs auxiliaires sous les ailes.
Quoi qu'un peu moins aérodynamiques que des réservoirs dans des extentions d'ailes.
Bonne journée !

Bob

Bonjour ! Il y a aussi l’option VIP pour éviter les mélanges entre la manette des flaps et celle de roues au mauvais moment .