ttq wrote:BTW tu chauffe pas ta belle Citroen toi-même??
T'es malade !! On serait encore à la première étape. En char, j'arrive pas à dépasser 100 kmh. Et je conduis aussi mal que je pilote, alors aussi bien laisser ça à un ami. Mon char de tous les jours, c'est une citroen 2cv. Maximum 65 kmh. Alors tu peux comprendre que je m'assoie à droite dans les rallye.
Depuis toujours d'Ailleurs. J'en ai fait pas mal dans la jeune vingtaine, et toujours comme co-pilote. Jamais assis à gauche.
ttq wrote:l'as tu fait transporter pour le Rally???
Mon copain , le pilote, transige des centaines de containers entre l'italie et le Canada. Alors un de plus, ou de moins...
Il a eu un beau 172 sur flottes, et skis. Puis il a passé à l'hélico. Puis Yvon s'est fait charcuté la première heure en tant que pilote dans son sien. Alors mon ami a décidé d'attendre que ses enfants aie moins beoisn de lui avant de retourner à l'aviation. Tu vois, TA question que tu avais posé, certains y répondent de cette façon.
ttq wrote:j'aime ta propension a jouir de la vie, en fait j'envie ta gloutonnerie
Je t'ai déjà conté ma première tentative dans l'aviation ? Jeune avec plein de cheveux, un ami et moi on décide de se lancer. On achète un assemblage magnifique de bois qui se devait d'être un avion tout prêt à être entoillé. Fallait aussi y mettre un moteur de Volks. Un volks plane, je crois. On mets tout ças chez moi, le fuselage dans la cuisine, les ailes dans le salons, le stab dans la chambre. Puis arrive le ministère pour l'inspection pré-entoilage. Oups !! Le type connait bien l'avion, on s'est fait avoir: pas la bonne colle !! c'est terriblement impressionnant le travail du bois dans un avion de cette matière. Et les sortes de colle sont très importantes. Je ne me souviens plus du pourquoi du comment, mais la colle de notre avion n'était pas approuvable. Un type avait passé pas loin de 7000 heures à bizouner de petits morceaux de bois, en faisant attention au sens de chaque lamination, des formes, des sens du bois. Il avait sablé amoureusment chaque morceaux avant et après les avoir collés. Et voilà qu'après toutes ces années, paf! il apprends que la colle qui retenait tout ça n'était pas la bonne. La fondation même de sa vie était corrompue ! L'assise, le lien, de tout ce travail n'était pas approuvable. Bon, heureusemnt, il n'a pas pris un couteau pour assassiner ses enfants, puisqu'il n'en avait pas, et n'a pas bu un gallon de lave-glace. Il s'est trouvé deux poireaux comme moi et mon ami, et à réussi à se convaincre qu'il s'en était finalement bien sorti en se faisant au moins rembourser le prix du bois en nous le vendant.
Il y avait mis presque dix ans de sa vie.
Mais la colle n'était pas la bonne colle.
Alors mon ami et moi, on a simplement accroché cette oeuvre d'art au plafond de mon appart que je louais sur Hutchison. Ca faisait un beau décors. Et mon ami, qui nous lit ici surement mais dont je taierai le nom ou même l'avatar, s'Est apperçu d'un effet aphrodisiaque incroyable de cette enchevêtrement de bouts de bois qui constituait notre avion. Il y amenait ses conquêtes juste dessous, et sur mon simple matelas posé à terre style d'étudiant, ses performances étaient décuplés. On ne sait toujours pas si c'éatit elles qui s'excitaient à voir tel oeuvre d'art au plafond, comme certaines qui jouissent ainsi de la vue d'un mirroir placé comme notre avion au plafond, ou si c'était lui qui en était inspiré, mais je peux te dire que ça marchait en titi. Ensuite il me contait tout ça, sans aucun respect pour le secrets de ces dames, comme les jeunes hommes le font toujours.
J'Aurais du prendre des notes de tout ça, car j'en ai oublié un grand boutte, avec des détails sur les variations intéressants, mais je me souviendrai avec horreur de son pauvre dos, lacéré par une italienne qui m'avait pourtant semblé innofensive. Jamais vu de lacérations aussi profondes et multiples sur le dos d'un seul homme. J'ai du passer une bonne heure à le désinfecter et appliquer pansement et pommade sur la catastrophe. Tellement que j'ai décidé à ce moment là de toujours porter un haut de pyjama, du coup que moi aussi j'aurais la chance de tant faire déborder la retenue d'une dame. Et même maintenant, que l'âge, ou la fidélité, devrait me protéger de tels excès d'enthoutiasmes chez la femme, je porte toujours ce haut de pyjama qui est rendu d'ailleurs ridiculemnt trop petit pour ma bédaine, et dont je te ferai grâce d'aucune photo pour préserver ton sommeil.
Le jour ou j'ai du déménager, mon ami et moi avons descendu l'avion du plafond, et nous l'avons déménagé en pleine nuit dans le Parc du lac des Castors, proche des sculptures et des trucs pour enfants. Réassemblé-là pendant la nuit, Le matin, les employés du Parc ne se sont pas poser de questions sur l'authenticité de sa mise en place. Le pauvre avion y est resté proche de six mois, dehors, à se faire laver la mauvaise colle à la pluie. et à se faire assaillir par les enfants qui grimpaient dedans et dehors en faisant de long Vroummmm Vroummmmm
J'imagine qu'un enfant s'y est planté une écharde, ou que le pauvre avion a finit par céder, ou je ne sais quoi, mais un jour il n'était plus là. J'aurais aimé voir chez nos bons fonctionnaires de la ville les réunions pour faire approuver l'enlèevement d'un objet dont ils ne trouvaient pas la trace administrative. Il n'y a rien de plus déconcertant, quand on fonctionne dans un système, que d'enlever ce qui n'a jamais été approuvé, donc qui n'existe pas, mais qui est pourtant là défiant toute logique adminstrative.
Mon ami m'a avoué qu'une fois l'avion déménagé, il avait perdu beaucoup d'intérêts pour la chose, et les dames pour la sienne. Au mieux, on lui chuchotait de petits mots de tendresse, qui, , comme on le sait, sont toujours perçus par l'homme comme choses un peu insultantes quand ils sont prononcés au beau milieu de moments qui sont supposés être plus passionnels que doux.
Il se maria et s'acheta un joli avion de bois et toile qu'il pilote depuis ce temps. Il a même eu enfants, et n'en a trucidé aucun.
Louis