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- Papa-pat
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J'ai de la pression oufff! Si Jacques3012, si j'avais pu l'écrire bien avant, je l'aurais fait! J'aurais mieux aimer écrire mon récit quand tout étaient frais à ma mémoire...
GLAB, oui, j'ai rencontré Barbiche et Francine... Barbiche toujours bien occupé et Francine petite convalescence pour un genoux. Ils sont sur 2 dossiers... un sanctuaire de reproduction de dorées que notre brillant gouvernement a accordé la coupe forestière jusqu'à 10 m des berges :evil: et un projet de construction d'un bassin d'ammerrissage à Tremblant international pour ne pas faire attendre ces américains qui viennent profiter de nos lacs... un bassin financer en grosse partie par nos fonds publics et ce, dans le pays des milles lacs. C'est important de ne pas les faire attendre pour leur voyage de pêche en les transportant entre Tremblant international et un lac à quelques miles!!! Pis en plus, des amphibies ça existe! :evil:
Bon assez de monter de lait... je continue mon histoire:
GLAB, oui, j'ai rencontré Barbiche et Francine... Barbiche toujours bien occupé et Francine petite convalescence pour un genoux. Ils sont sur 2 dossiers... un sanctuaire de reproduction de dorées que notre brillant gouvernement a accordé la coupe forestière jusqu'à 10 m des berges :evil: et un projet de construction d'un bassin d'ammerrissage à Tremblant international pour ne pas faire attendre ces américains qui viennent profiter de nos lacs... un bassin financer en grosse partie par nos fonds publics et ce, dans le pays des milles lacs. C'est important de ne pas les faire attendre pour leur voyage de pêche en les transportant entre Tremblant international et un lac à quelques miles!!! Pis en plus, des amphibies ça existe! :evil:
Bon assez de monter de lait... je continue mon histoire:
- Papa-pat
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Bon... on est toujours à notre premier jour de vol en direction de l'est. On survole des plaines et des plaines et des plaines...
Pour faire changement, sur le bord des lignes américaines (soit dit en passant, j'ai été déçu de voir qu'il n'y a pas de ligne de tracée au sol comme sur les cartes pour montrer les frontières :wink: ), un beau relief:
Nous nous arrêtons faire le plein à Assiniboia, SK. Ça nous permettra de calculer la consommation de TYO et nous dégourdir... C'est un petit aéroport de 3 pistes en triangle, mais une des 3 est fermée. Cette configuration prétend qu'il s'agit d'un aéroport d'entraînement militaire pendant la guerre. Je n'ai pas pris de photo... je n'ai pas l'habitude encore :wink: Sur cet aéroport, il n'y a pas grand âme qui vive, ni un avion... à part quelques boules de broussaille qui roule sur la piste et un charognard qui nous survole comme si nous étions un lunch pour manger sur place :lol:
Nous rentrons dans l'unique bâtisse qui fait office de salle de planification et qui a des toilettes adjacente. La porte n'est pas verrouillée malgré le système informatique sur place. Nous devons faire un "call" pour obtenir le service d'essence, mais je n'aurais pas de frais, car nous les avions prévenus d'avance. Le préposé prend une quinzaine de minute pour se pointer et surprise... il ne peut pas me facturer, il prend donc mes coordonnées et l'immatriculation de l'avion en gage. Sont pas peureux ces saskatcheiens (Louis, comment dit-on ça... parce qu'il s'agit de la même chose que les saguenéens :wink: ).
C'est un nouveau départ vers l'est, mais l'heure ne nous permettra que de nous rendre à Weyburn, SK... un peu plus près de la ville. En route, nous pouvons assister à un joli spectacle astral.
On savait que les navlights ne fonctionnaient pas pour les avoir tester à Assiniboia, mais pas les panel lights. On a atterri à la brunante... ou plutôt j'ai tenté d'atterrire à la brunante... Shit, je ne savais pas qu'un avion pouvais rebondir autant :shock: Francis a repris le contrôle, a overshooter et m'a démontrer la technique.
On s'était entendu de mettre l'emphase sur les 2 points (main wheels), parce qu'ils sont plus efficace par vent traversier et je les considère plus difficile, car ils sont tout le contraire à ce que nous faisons habituellement : flairer!
On se call un taxi qui nous emmènera au "centre-ville", mais le chauffeur nous mentionne que tous les motels/hotels sont complets, car ils sont réservés jusqu'à 3 ans d'avance par les compagnies pétrolières. Il fait des téléphones pour nous dégoter une chambre. Il nous en trouve une au Perfect Inn
(photo prise le lendemain matin)
Le journal local
Si vous avez l'intention d'y souper tard en soirée... ben oubliez ça! À Weyburn, même le McDo ferme à 22h :? Le seul qui demeure ouvert 24h, c'est nos bien connu Tim Horton's! Mais nous devrons y marcher environ 1½ miles pour un sandwich au poulet que je ne peux avoir dans un pain tranché ou croissant, car ils en ont pas!
La journée a été longue... Je me suis levé vers 5h45 heure du Qc et je me couche à minuit heure de Sk... donc 2h du matin au Qc. Je n'ai pas besoin de vous dire que j'ai passé une nuit récupératrice malgré qu'elle fût courte.
Pour faire changement, sur le bord des lignes américaines (soit dit en passant, j'ai été déçu de voir qu'il n'y a pas de ligne de tracée au sol comme sur les cartes pour montrer les frontières :wink: ), un beau relief:
Nous nous arrêtons faire le plein à Assiniboia, SK. Ça nous permettra de calculer la consommation de TYO et nous dégourdir... C'est un petit aéroport de 3 pistes en triangle, mais une des 3 est fermée. Cette configuration prétend qu'il s'agit d'un aéroport d'entraînement militaire pendant la guerre. Je n'ai pas pris de photo... je n'ai pas l'habitude encore :wink: Sur cet aéroport, il n'y a pas grand âme qui vive, ni un avion... à part quelques boules de broussaille qui roule sur la piste et un charognard qui nous survole comme si nous étions un lunch pour manger sur place :lol:
Nous rentrons dans l'unique bâtisse qui fait office de salle de planification et qui a des toilettes adjacente. La porte n'est pas verrouillée malgré le système informatique sur place. Nous devons faire un "call" pour obtenir le service d'essence, mais je n'aurais pas de frais, car nous les avions prévenus d'avance. Le préposé prend une quinzaine de minute pour se pointer et surprise... il ne peut pas me facturer, il prend donc mes coordonnées et l'immatriculation de l'avion en gage. Sont pas peureux ces saskatcheiens (Louis, comment dit-on ça... parce qu'il s'agit de la même chose que les saguenéens :wink: ).
C'est un nouveau départ vers l'est, mais l'heure ne nous permettra que de nous rendre à Weyburn, SK... un peu plus près de la ville. En route, nous pouvons assister à un joli spectacle astral.
On savait que les navlights ne fonctionnaient pas pour les avoir tester à Assiniboia, mais pas les panel lights. On a atterri à la brunante... ou plutôt j'ai tenté d'atterrire à la brunante... Shit, je ne savais pas qu'un avion pouvais rebondir autant :shock: Francis a repris le contrôle, a overshooter et m'a démontrer la technique.
On s'était entendu de mettre l'emphase sur les 2 points (main wheels), parce qu'ils sont plus efficace par vent traversier et je les considère plus difficile, car ils sont tout le contraire à ce que nous faisons habituellement : flairer!
On se call un taxi qui nous emmènera au "centre-ville", mais le chauffeur nous mentionne que tous les motels/hotels sont complets, car ils sont réservés jusqu'à 3 ans d'avance par les compagnies pétrolières. Il fait des téléphones pour nous dégoter une chambre. Il nous en trouve une au Perfect Inn
(photo prise le lendemain matin)
Le journal local
Si vous avez l'intention d'y souper tard en soirée... ben oubliez ça! À Weyburn, même le McDo ferme à 22h :? Le seul qui demeure ouvert 24h, c'est nos bien connu Tim Horton's! Mais nous devrons y marcher environ 1½ miles pour un sandwich au poulet que je ne peux avoir dans un pain tranché ou croissant, car ils en ont pas!
La journée a été longue... Je me suis levé vers 5h45 heure du Qc et je me couche à minuit heure de Sk... donc 2h du matin au Qc. Je n'ai pas besoin de vous dire que j'ai passé une nuit récupératrice malgré qu'elle fût courte.
- Papa-pat
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Seconde journée...
On se lève et déjeune pour être prêt à 7h, heure que le chauffeur de taxi de la veille nous a dit qu'il commençait son chiffre. Malgré deux appels, nous tombons toujours sur sa boite vocale et Francis lui laisse un message qu'il nous rappelle sur un de nos cellulaires et que nous l'attendons au motel pour se rendre à l'aéroport. Puis on entend...
À 7h30, la préposé de nuit du motel fini son chiffre et nous offre de nous emmener à l'aéroport gracieusement... Il faut le dire qu'à Weyburn, les gens sont sympathiques.
Arrivé à l'aéroport, je m'affaire à l'inspection pré-vol de l'avion, pendant que Francis prend quelques clichés... une autre bonne journée nous attends!
Tout est ok... on part... et devinez ce qu'on survole....... des plaines, mais cette fois-ci avec beaucoup de puits de pétrole ou gaz naturel.
Manitoba... le paysage commence subtilement à changer
Francis voit dans le parc provincial deux chevreuils... que nous saluons de nos courtes ailes.
On en profite aussi pour faire un photo du personnel de bord
Il est temps de faire le plein de l'avion et le vide de nos vessies. Nous arrêtons donc à un très bel aéroport, Brandon municipal, MB. Il y a une longue piste de 6500' en asphalte... mais pourquoi user mes pneus, on demande à Brandon radio la piste de 3000' en gazon qui longe la piste de gravel. Cette piste est habituellement utilisée par les planeurs, mais le spécialiste de la FSS comprends notre préférence en voyant l'avion :wink:
Que c'est plus facile d'atterrir sur la pelouse... moins de rebonds entk!
Après le plein et les vidages... on demande un peu d'air question de raffermir ces pneus qui collent à l'asphalte... Je dois y mettre en 6 et 12 PSI... donc une bite!
On décolle de ce joli endroit, en direction de Kenora, On. C'est excellent au fur et à mesure que le voyage passe, Francis replie des cartes pour les serrer dans la pochette du dossier!!! C'est drôlement facilitant de l'avoir pour la nav... Je n'ai qu'à suivre le GPS pendant que lui confirme nos positions avec la carte.
Le ciel bleu qu'on a depuis le départ de Taber, laisse maintenant place à quelques boules de ouate blanche.
Sous ces nuages convectifs, ce cache de la turbulence, nous profitons donc pour monter au-dessus... Ce sera le plus haut que nous aurons été de tous le voyage 5500' indiqués.
En cours de route, alors qu'on contournait la région de Winnipeg juste au sud des deux grand lacs, Francis me dit qu'on va essayer la piste privée d'une de ses connaissances qui est venu acheter un Mooney au Qc : Bird River (Lac du Bonnet), MB. Une belle piste en gazon
Que TYO fit ben dans ce décor...
On descend au camping de la place pour se payer un festin acheté dans le dépanneur du coin.
Après s'avoir bien rassasié, nous décollons pour faire des arrêt-décoller (2x)... on tente de perfectionner la technique... mais il manque la petite touch pour synchroniser assiette et puissance au toucher des roues. Les décollages ne sont déjà plus un problème.
Plus on avance, plus le ciel se couvre... mais la couche nuageuse demeure bien haute au ciel. On se rends donc à Kenora, ON pour y faire le plein, malgré que j'ai 5$ de ramp fees.
On remarque tout les deux que nous sommes exténués... La journée d'hier fût très demandante et celle d'aujourd'hui n'ai pas finie. On décide donc que notre prochain stop, Thunder Bay, sera le dernier de la journée!
Ce leg sera le seul de tout le voyage qu'on déposera un plan de vol (qui aura été utile à informer Artircflying de notre ETA). Le reste du temps, nous fonctionnions sur itinéraire de vol... Quoi de plus "personne de confiance" que le forum des Ailes qui me suit sur SPOT.
L'Hôtel choisi est un peu plus cher, mais ils nous offrent la navette gratuitement entre l'aéroport et leur installation. Il s'agissait du Victoria Inn. On y trouve également une très bonne table où nous y avons pris notre souper. Pendant ce copieux repas, qui allait baisser notre payload d'au moins 50 lbs :wink:, j'ai posé LA question qui tue à Francis, celle qui m'a trotté dans la tête une bonne partie de la journée: Vais-je être prêt à voler solo demain??? moi, j'en doutais grandement! Francis a su être rassurant.
Au retour à la chambre, nous prenons Weather Channel et tentons de faire une planification avec la m...de qu'ils annoncent.
Après cette belle soirée, nous n'avons aucunement eu besoin de chanter des berceuses... les yeux se sont fermés tout seul comme une porte de grange au vent!
On se lève et déjeune pour être prêt à 7h, heure que le chauffeur de taxi de la veille nous a dit qu'il commençait son chiffre. Malgré deux appels, nous tombons toujours sur sa boite vocale et Francis lui laisse un message qu'il nous rappelle sur un de nos cellulaires et que nous l'attendons au motel pour se rendre à l'aéroport. Puis on entend...
À 7h30, la préposé de nuit du motel fini son chiffre et nous offre de nous emmener à l'aéroport gracieusement... Il faut le dire qu'à Weyburn, les gens sont sympathiques.
Arrivé à l'aéroport, je m'affaire à l'inspection pré-vol de l'avion, pendant que Francis prend quelques clichés... une autre bonne journée nous attends!
Tout est ok... on part... et devinez ce qu'on survole....... des plaines, mais cette fois-ci avec beaucoup de puits de pétrole ou gaz naturel.
Manitoba... le paysage commence subtilement à changer
Francis voit dans le parc provincial deux chevreuils... que nous saluons de nos courtes ailes.
On en profite aussi pour faire un photo du personnel de bord
Il est temps de faire le plein de l'avion et le vide de nos vessies. Nous arrêtons donc à un très bel aéroport, Brandon municipal, MB. Il y a une longue piste de 6500' en asphalte... mais pourquoi user mes pneus, on demande à Brandon radio la piste de 3000' en gazon qui longe la piste de gravel. Cette piste est habituellement utilisée par les planeurs, mais le spécialiste de la FSS comprends notre préférence en voyant l'avion :wink:
Que c'est plus facile d'atterrir sur la pelouse... moins de rebonds entk!
Après le plein et les vidages... on demande un peu d'air question de raffermir ces pneus qui collent à l'asphalte... Je dois y mettre en 6 et 12 PSI... donc une bite!
On décolle de ce joli endroit, en direction de Kenora, On. C'est excellent au fur et à mesure que le voyage passe, Francis replie des cartes pour les serrer dans la pochette du dossier!!! C'est drôlement facilitant de l'avoir pour la nav... Je n'ai qu'à suivre le GPS pendant que lui confirme nos positions avec la carte.
Le ciel bleu qu'on a depuis le départ de Taber, laisse maintenant place à quelques boules de ouate blanche.
Sous ces nuages convectifs, ce cache de la turbulence, nous profitons donc pour monter au-dessus... Ce sera le plus haut que nous aurons été de tous le voyage 5500' indiqués.
En cours de route, alors qu'on contournait la région de Winnipeg juste au sud des deux grand lacs, Francis me dit qu'on va essayer la piste privée d'une de ses connaissances qui est venu acheter un Mooney au Qc : Bird River (Lac du Bonnet), MB. Une belle piste en gazon
Que TYO fit ben dans ce décor...
On descend au camping de la place pour se payer un festin acheté dans le dépanneur du coin.
Après s'avoir bien rassasié, nous décollons pour faire des arrêt-décoller (2x)... on tente de perfectionner la technique... mais il manque la petite touch pour synchroniser assiette et puissance au toucher des roues. Les décollages ne sont déjà plus un problème.
Plus on avance, plus le ciel se couvre... mais la couche nuageuse demeure bien haute au ciel. On se rends donc à Kenora, ON pour y faire le plein, malgré que j'ai 5$ de ramp fees.
On remarque tout les deux que nous sommes exténués... La journée d'hier fût très demandante et celle d'aujourd'hui n'ai pas finie. On décide donc que notre prochain stop, Thunder Bay, sera le dernier de la journée!
Ce leg sera le seul de tout le voyage qu'on déposera un plan de vol (qui aura été utile à informer Artircflying de notre ETA). Le reste du temps, nous fonctionnions sur itinéraire de vol... Quoi de plus "personne de confiance" que le forum des Ailes qui me suit sur SPOT.
L'Hôtel choisi est un peu plus cher, mais ils nous offrent la navette gratuitement entre l'aéroport et leur installation. Il s'agissait du Victoria Inn. On y trouve également une très bonne table où nous y avons pris notre souper. Pendant ce copieux repas, qui allait baisser notre payload d'au moins 50 lbs :wink:, j'ai posé LA question qui tue à Francis, celle qui m'a trotté dans la tête une bonne partie de la journée: Vais-je être prêt à voler solo demain??? moi, j'en doutais grandement! Francis a su être rassurant.
Au retour à la chambre, nous prenons Weather Channel et tentons de faire une planification avec la m...de qu'ils annoncent.
Après cette belle soirée, nous n'avons aucunement eu besoin de chanter des berceuses... les yeux se sont fermés tout seul comme une porte de grange au vent!
- Jacques3012
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- Jacques3012
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Papa-pat wrote:Merci Jacques et Bob... j'ai encore des croutes à manger pour arriver à votre calibre de conteur :wink:
La poutine est rare à l'ouest de Québec... :lol:
Patrick
Tu n'as pas à atteindre le calibre de personne, tu as ta propre histoire que personnes d'autres ont véçu ici. Chacunes est différentes et la tienne est vraiment et aussi intérerssante que les autres.
Tu fait très bien ça à part ça. Le seul hic, c'est que tu nous tiens en otage :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :D :D
On à bien hate de connaître la suite :wink: :D
Jacques3012
-
ttq
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belle histoire , beau vol, félicitations
un changement de roue dans le programme?????
ça doit rebondir a rien, c'est comme les ballons d'exercice
est-ce approprié pour le Québec , est-ce que ça augmente la course au décollage sur piste en gazon ou sablonneuse????
pis le drag en vol??
avec toutes les machines a vendre au Québec, surtout sur C & S, il n'y en avait pas une qui avait de l'allure??? juste curieux,
j-p
un changement de roue dans le programme?????
ça doit rebondir a rien, c'est comme les ballons d'exercice
est-ce approprié pour le Québec , est-ce que ça augmente la course au décollage sur piste en gazon ou sablonneuse????
pis le drag en vol??
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j-p
- Papa-pat
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Merci Michel,
ttq,
non pas de changement prévu... J'ai eu avec l'avion ses roues originales, amis je les garde dans mon cabanon pour l'instant. :wink: Peut-être vais-je les sortir pour mettre des wheel-ski.
Ça rebondit plus effectivement... Je dois donc continuer à perfectionner la technique pour finir par licher la piste. Pour ce qui est des pistes en mou, c'est l'idéal, pas de rebond.
Effectivement, ils me ralentissent en vol. Je crois que je perds 10 mph selon ce que d'autres proprio me disent de leurs performances.
Au Qc, les avions à vendre avaient tous des prix plus élevés qu'à l'extérieur... En plus, je crois vraiment avoir eu un deal avec TYO.
Bon, je me prépare à écrire la 3e journée...
Patrick
ttq,
non pas de changement prévu... J'ai eu avec l'avion ses roues originales, amis je les garde dans mon cabanon pour l'instant. :wink: Peut-être vais-je les sortir pour mettre des wheel-ski.
Ça rebondit plus effectivement... Je dois donc continuer à perfectionner la technique pour finir par licher la piste. Pour ce qui est des pistes en mou, c'est l'idéal, pas de rebond.
Effectivement, ils me ralentissent en vol. Je crois que je perds 10 mph selon ce que d'autres proprio me disent de leurs performances.
Au Qc, les avions à vendre avaient tous des prix plus élevés qu'à l'extérieur... En plus, je crois vraiment avoir eu un deal avec TYO.
Bon, je me prépare à écrire la 3e journée...
Patrick
- Papa-pat
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3e journée... ben 4e depuis Rimouski....
La veille lors de notre planification, selon Weather Channel, il nous est préférable de passer un peu plus au Nord... genre Sault-Ste-Marie et Kapuskasing, Val-d'Or. Mais ce matin si on joint Weather Channel, les METARs, les TAFs et les images radars, il est préférable de passer par le sud en longeant les lacs (Marathon, Dryden, Northbay et passer par la rivière des outaouais.
Une petite épicerie dans un Métro 24h pour le déjeuner et on attends le taxi qui nous mènera à l'aéroport. Le temps au-dessus de Thunder Bay est clément... on présume qu'il fera beau pour quitter!
Walk-around, on s'installe et on décolle! On est dans une zone de contrôle et on nous OFFRE le suivi radar lorsqu'on quitte la zone. À quelques dizaines de nm de l'aéroport, on doit descendre pour rester sous la couche nuageuse qui semble pas mal BKN. Je ne peux pas faire de OTT, je ne suis pas équiper pour et mon seul VOR ne semble pas fiable (pas d'indication FROM/TO). Notre descente nous oblige à laisser tomber le suivi radar.
Les conditions se détériorent et nous obligent à descendre encore, nous venons de passer de 1500' à 800' indiqué. Francis suit notre trajet sur la carte aux millimètres. Pour ma part, j'ai les yeux dehors. Je feel inconfortable, je m'avoue qu'être seul, j'aurais fait demi-tour, mais Francis est encore à l'aise avec ces conditions. Je me découvre également un phobie pour les antennes... je ne sais pas si c'est l'idée de laisser un héritage de 7 millions de dette, mais je les craint et je les cherche constamment.
Tout le long de la route, nous remarquons des plages qui pourraient être propice à un atterrissage de précaution si on est bloqué. On saute des crêtes, on suit des vallées, on vol IFR (I Follow the Railroad) :wink: . Mais notre situation n'empêche pas Francis de remarquer 2-3 orignals au sol... et de les survoler!
À un quinzaine de nm de l'aéroport de Marathon (vive les GPS), la visibilité et le plafond diminue... Je ralentie la vitesse, un cran de volet (il n'y en que deux sur cette avion : 20 ou 40). On se situe par rapport de à la ville et on intègre le circuit à 500' sol... Très peu de chance qu'il y ait un autre cinglé dans ce temps! On atterri et ma pression redevient dans les normales :? .
On fait le plein... l'essence est précieuse par un temps pareil, rien se fait en ligne droite. À cet endroit, il y a un système d'essence génial... vous pouvez faire le plein vous-même 24h sur 24. Il s'agit d'un système comme les pompes à essence d'auto, tu entres ta carte de crédit pis la pompe se mets en marche... pas besoin de préposé, aucune charge pour des calls en dehors d'heures limitées.
À l'intérieur, une dame, une spécialiste FSS... Saviez-vous qu'elle fait des METARs et des TAFs, mais elle n'est pas autorisé à nous les donner... Si je veux ses renseignements, je dois absolument passer par une FIC :shock: .
J'appel donc la FIC de Québec... question de bien comprendre tout ce qu'on me dit dans l'exposé. Mais pour la faire court et pour reprendre les paroles du spécialiste... Il ne faut pas voler aujourd'hui VFR, car il y a de la merde partout. Oui, oui... il m'a vraiment dit "merde"! Je conclu avec lui de le rappeler dans une heure pour voir si ça semble se dégager ou s'empirer...
En attendant, Francis jase avec la dame qui semble se sentir bien seul et qui confectionne ché-pas-quoi au tricot. Pour ma part, je tente de manger un muffin acheté au Métro de tantôt... J'en profite pour également appeler ma femme, JF et Artircflying. Ces deux derniers me racontent comment le post évolue en mon absence, qu'il s'agit d'une vraie série tv de téléréalité (tiens, tiens, ça me donne une idée ça... Gaston faudrait mettre de quoi sur la table. Il y a des loft, des chanteurs, des voyageurs en canot d'écorce... pourquoi pas des pilotes et leur montures). J'aurais aimé participer au forum au courant de ma progression, mais par cellulaire... c'est ardu. Mais leur description du post me donne le goût d'aller le lire au PC.
Après un ¾ d'heure d'attente, je rappelle la FIC qui n'a rien changé à son exposé à l'exception que cette fois-ci, il n'a pas employé le mot "merde"... Ce qui me donne notre OK... on va aller l'essayer. La dame semble septique, je la comprends un peu avec le temps qui fait:
Nous décollons et nous nous engageons dans des vallées. Je pose plus de questions cette fois-ci à Francis. Ces réponses sont complètes, il n'est vraiment pas avare de conseils. Ses réponses commencent Ce sont des notions vues en pilotage de brousse au cégep en 2000!!! Malgré que je ne les avais jamais vécues en pratique, nous les avions vues en théorie. Je saisi de plus en plus ce vol dans les vallées, sous les nuages à sauter des crêtes... Ces mon instinct de brousseux qui en train de ressortir et je deviens de plus en plus à l'aise, confiant. Francis a de moins en moins besoins de me dire par où passer, je prends de plus en plus d'initiative et de bons réflexes. ;)p . Mais il y a toujours quelque chose qui me hante... les o**** d'antennes!
C'est ainsi que notre vol progresse vers Dryden... Mais un fois là, la visibilité est telle qu'il n'est pas pensable d'y arrêter. Encore une fois je ralentie et nous nous dirigions directement vers NorthBay.
À mi-chemin entre les deux, le plafond monte... mais moi, je suis rendu très à l'aise de voler à la cime des arbres. Je n'ai donc pas le goût de remonter, mais il s'agit de sécurité! Je peux donc maintenant monté à 15-1700' indiqué. Un phénomène étrange se produit autour de nous... de petites colonnes de fumée semblent s'élever un peu partout.
Est-ce les amérindiens qui tentent de communiquer avec nous par des signaux de fumée... Hé bien non, ce n'est que des colonne de petit nuage formés par le sol humide qui s'évapore... En effet, le soleil tente de percer à tel point que lorsque nous arrivons à Northbay, il fait beau (à l'exception de quelques gros nuages convectifs).
Encore une fois, on fait le plein... On appelle la FIC et il continue de nous dire que ça ne vole pas VFR sur l'Ontario et le Québec. Par les images, car on a un ordi à notre disposition, nous voyons qu'il y a des cellules au nord... On planifie donc de suivre la rivière des Outaouais jusqu'à Montréal. On prends un lunch (nos restes de sandwichs et de chips du diner de la veille). J'appelle mes parents pour leur annoncer un ETA à CSK3 pour aujourd'hui! :D
Au départ, il fait beau... On en profite donc pour céduler des touch 'n go à de petites pistes. On commencera par Deep River, ON. Il s'agit d'une piste 2700' en gazon, légèrement raboteuse... Au survol de la piste, j'observe une flaque d'eau en bout de piste. En théorie, je devrais atterrir bien avant et avoir redécollé. La théorie n'étant que rarement comme la pratique, je passe à côté lors de mon atterrissage... Je dois donc remonter la piste pour faire mon décollage, il fait chaud j'ouvre donc la storm window et Francis sa porte. Je mets 1500 rpm de puissance, l'avion se contrôle mieux avec un peu de vitesse. Tout d'un coup... splash de l'eau dans le windsheild, mais surtout dans l'avion... j'en suis tout trempe! :lol: Oups, la flaque d'eau... je l'avais déjà oublié celle-là, trop concentré sur l'atterrissage massacré qui vient de se produire :oops: 3-4 posés-décollés plus tard, je n'ai pas eu intérêt à y retourner.
Puisque ça s'améliore grandement sur le gazon... Faut la rentre plus tough! Direction Maniwaki, hé oui, l'asphalte c'est plus tough :wink:
Des atterrissages très bondissant... je suis en train de me choquer! Et par magie, je saisie le synchronisme de pousser sur les main wheels et de couper la puissance... Il était temps! :roll:
On en profite pour parler à Qc radio par la DRCO. Il ne change pas de discourt et va jusqu'à dire qu'il y a de grosse cellules orageuses présentement à Maniwaki... euhhhh! ça fait une demi-heure qu'on y est et le ciel est bleu! Nous fesons donc fit de ces avertissement et nous nous dirigeons vers La Macaza... j'ai quelqu'un à saluer. Oups, nous sommes bloqués en chemin par un cellule qui est présentement au dessus de Tremblant, Rivière-Rouge. Nous mettons cap au sud pour CSK3... mais une autre cellule, dans laquelle on voit bien les éclairs nous empêche de s'y rendre directement, on la contournera donc vers l'ouest et le sud...
Sans ça, nous naviguons sous un climat très clément accompagné du soleil. Jusqu'au....... nord de Lachute. On est sous suivi radar avec Mirabel radio, car avec ses jumelles, il n'aurait aucune chance de nous voir. On vient de pénétrer, tel que dans un mur, dans un 2 miles de visibilité et un plafond à 500' sol. Je donne les commandes à Francis, c'est au-delà mes limites. Il ralenti l'avion et je prends le relais sur les cartes. Il se montre rassurant en me décrivant les lumières qu'on voit dans le brouillard et je peux confirmer en passant au-dessus (genre concessionnaire John Deer). Il connait le territoire comme le creux de sa main et c'est pour cette raison qu'il continu. Nous rejoignons tranquillement le corridore VFR au-dessus de la rivière des Milles-Iles. Il risque très peu d'avoir d'hydravion qui décolle par un temps pareil, mais moi je cherche toujours les antennes :wink:
Désolé, je n'ai pas de photo de ce temps exécrable... je suis concentré sur une nav!
Nous longeons donc la rivière jusqu'à la piste à Contant. De là, nous allons vers CSK3... Nous n'avons pas piquer au travers même si on voyait l'aéroport... n'oubliez pas que nous sommes à 600' indiqué et nous ne voulions pas déranger les bons citoyens de Terrebonne/Mascouche.
Dans le circuit, je reprends les commande... après tout, je dois perfectionner mes atterrissages! Un rebond et ensuite elle demeure au sol... Pas pire pour le dernier de la journée!
Un comité d'accueil m'attend. Il s'agit de ma soeur, mon filleul et mes parents. Ils m'ont avoué avoir vu mes phares avant de voir l'avion lorsqu'on approchait l'aéroport! :?
On voit bien leur fierté que leur fils ait réalisé son rêve d'avoir SON avion!
C'est un au revoir pour Francis et moi... C'est ici que nos chemins se sépare... je devrai voler de mes propres ailes... et rouler sur mon propre taildragger.
Une bonne nuit de sommeil TRÈS bien méritée m'attends chez mes parents... Mais avant un appel à ma femme s'impose et bien sûr à JF. J'ai eu droit à une colère de ma femme... :? elle dit savoir fait du sang de cochon toute la journée à regarder les bulletins météo et voir mon SPOT toujours avancer pareil! Ça commence pas ben... nous aurons un meeting lorsque nous nous verrons et aujourd'hui je peux vous confirmer qu'elle a compris ce qui s'est produit cette journée là. :D
La dernière journée... celle en solo... sous peu! :wink:
La veille lors de notre planification, selon Weather Channel, il nous est préférable de passer un peu plus au Nord... genre Sault-Ste-Marie et Kapuskasing, Val-d'Or. Mais ce matin si on joint Weather Channel, les METARs, les TAFs et les images radars, il est préférable de passer par le sud en longeant les lacs (Marathon, Dryden, Northbay et passer par la rivière des outaouais.
Une petite épicerie dans un Métro 24h pour le déjeuner et on attends le taxi qui nous mènera à l'aéroport. Le temps au-dessus de Thunder Bay est clément... on présume qu'il fera beau pour quitter!
Walk-around, on s'installe et on décolle! On est dans une zone de contrôle et on nous OFFRE le suivi radar lorsqu'on quitte la zone. À quelques dizaines de nm de l'aéroport, on doit descendre pour rester sous la couche nuageuse qui semble pas mal BKN. Je ne peux pas faire de OTT, je ne suis pas équiper pour et mon seul VOR ne semble pas fiable (pas d'indication FROM/TO). Notre descente nous oblige à laisser tomber le suivi radar.
Les conditions se détériorent et nous obligent à descendre encore, nous venons de passer de 1500' à 800' indiqué. Francis suit notre trajet sur la carte aux millimètres. Pour ma part, j'ai les yeux dehors. Je feel inconfortable, je m'avoue qu'être seul, j'aurais fait demi-tour, mais Francis est encore à l'aise avec ces conditions. Je me découvre également un phobie pour les antennes... je ne sais pas si c'est l'idée de laisser un héritage de 7 millions de dette, mais je les craint et je les cherche constamment.
Tout le long de la route, nous remarquons des plages qui pourraient être propice à un atterrissage de précaution si on est bloqué. On saute des crêtes, on suit des vallées, on vol IFR (I Follow the Railroad) :wink: . Mais notre situation n'empêche pas Francis de remarquer 2-3 orignals au sol... et de les survoler!
À un quinzaine de nm de l'aéroport de Marathon (vive les GPS), la visibilité et le plafond diminue... Je ralentie la vitesse, un cran de volet (il n'y en que deux sur cette avion : 20 ou 40). On se situe par rapport de à la ville et on intègre le circuit à 500' sol... Très peu de chance qu'il y ait un autre cinglé dans ce temps! On atterri et ma pression redevient dans les normales :? .
On fait le plein... l'essence est précieuse par un temps pareil, rien se fait en ligne droite. À cet endroit, il y a un système d'essence génial... vous pouvez faire le plein vous-même 24h sur 24. Il s'agit d'un système comme les pompes à essence d'auto, tu entres ta carte de crédit pis la pompe se mets en marche... pas besoin de préposé, aucune charge pour des calls en dehors d'heures limitées.
À l'intérieur, une dame, une spécialiste FSS... Saviez-vous qu'elle fait des METARs et des TAFs, mais elle n'est pas autorisé à nous les donner... Si je veux ses renseignements, je dois absolument passer par une FIC :shock: .
J'appel donc la FIC de Québec... question de bien comprendre tout ce qu'on me dit dans l'exposé. Mais pour la faire court et pour reprendre les paroles du spécialiste... Il ne faut pas voler aujourd'hui VFR, car il y a de la merde partout. Oui, oui... il m'a vraiment dit "merde"! Je conclu avec lui de le rappeler dans une heure pour voir si ça semble se dégager ou s'empirer...
En attendant, Francis jase avec la dame qui semble se sentir bien seul et qui confectionne ché-pas-quoi au tricot. Pour ma part, je tente de manger un muffin acheté au Métro de tantôt... J'en profite pour également appeler ma femme, JF et Artircflying. Ces deux derniers me racontent comment le post évolue en mon absence, qu'il s'agit d'une vraie série tv de téléréalité (tiens, tiens, ça me donne une idée ça... Gaston faudrait mettre de quoi sur la table. Il y a des loft, des chanteurs, des voyageurs en canot d'écorce... pourquoi pas des pilotes et leur montures). J'aurais aimé participer au forum au courant de ma progression, mais par cellulaire... c'est ardu. Mais leur description du post me donne le goût d'aller le lire au PC.
Après un ¾ d'heure d'attente, je rappelle la FIC qui n'a rien changé à son exposé à l'exception que cette fois-ci, il n'a pas employé le mot "merde"... Ce qui me donne notre OK... on va aller l'essayer. La dame semble septique, je la comprends un peu avec le temps qui fait:
Nous décollons et nous nous engageons dans des vallées. Je pose plus de questions cette fois-ci à Francis. Ces réponses sont complètes, il n'est vraiment pas avare de conseils. Ses réponses commencent Ce sont des notions vues en pilotage de brousse au cégep en 2000!!! Malgré que je ne les avais jamais vécues en pratique, nous les avions vues en théorie. Je saisi de plus en plus ce vol dans les vallées, sous les nuages à sauter des crêtes... Ces mon instinct de brousseux qui en train de ressortir et je deviens de plus en plus à l'aise, confiant. Francis a de moins en moins besoins de me dire par où passer, je prends de plus en plus d'initiative et de bons réflexes. ;)p . Mais il y a toujours quelque chose qui me hante... les o**** d'antennes!
C'est ainsi que notre vol progresse vers Dryden... Mais un fois là, la visibilité est telle qu'il n'est pas pensable d'y arrêter. Encore une fois je ralentie et nous nous dirigions directement vers NorthBay.
À mi-chemin entre les deux, le plafond monte... mais moi, je suis rendu très à l'aise de voler à la cime des arbres. Je n'ai donc pas le goût de remonter, mais il s'agit de sécurité! Je peux donc maintenant monté à 15-1700' indiqué. Un phénomène étrange se produit autour de nous... de petites colonnes de fumée semblent s'élever un peu partout.
Est-ce les amérindiens qui tentent de communiquer avec nous par des signaux de fumée... Hé bien non, ce n'est que des colonne de petit nuage formés par le sol humide qui s'évapore... En effet, le soleil tente de percer à tel point que lorsque nous arrivons à Northbay, il fait beau (à l'exception de quelques gros nuages convectifs).
Encore une fois, on fait le plein... On appelle la FIC et il continue de nous dire que ça ne vole pas VFR sur l'Ontario et le Québec. Par les images, car on a un ordi à notre disposition, nous voyons qu'il y a des cellules au nord... On planifie donc de suivre la rivière des Outaouais jusqu'à Montréal. On prends un lunch (nos restes de sandwichs et de chips du diner de la veille). J'appelle mes parents pour leur annoncer un ETA à CSK3 pour aujourd'hui! :D
Au départ, il fait beau... On en profite donc pour céduler des touch 'n go à de petites pistes. On commencera par Deep River, ON. Il s'agit d'une piste 2700' en gazon, légèrement raboteuse... Au survol de la piste, j'observe une flaque d'eau en bout de piste. En théorie, je devrais atterrir bien avant et avoir redécollé. La théorie n'étant que rarement comme la pratique, je passe à côté lors de mon atterrissage... Je dois donc remonter la piste pour faire mon décollage, il fait chaud j'ouvre donc la storm window et Francis sa porte. Je mets 1500 rpm de puissance, l'avion se contrôle mieux avec un peu de vitesse. Tout d'un coup... splash de l'eau dans le windsheild, mais surtout dans l'avion... j'en suis tout trempe! :lol: Oups, la flaque d'eau... je l'avais déjà oublié celle-là, trop concentré sur l'atterrissage massacré qui vient de se produire :oops: 3-4 posés-décollés plus tard, je n'ai pas eu intérêt à y retourner.
Puisque ça s'améliore grandement sur le gazon... Faut la rentre plus tough! Direction Maniwaki, hé oui, l'asphalte c'est plus tough :wink:
Des atterrissages très bondissant... je suis en train de me choquer! Et par magie, je saisie le synchronisme de pousser sur les main wheels et de couper la puissance... Il était temps! :roll:
On en profite pour parler à Qc radio par la DRCO. Il ne change pas de discourt et va jusqu'à dire qu'il y a de grosse cellules orageuses présentement à Maniwaki... euhhhh! ça fait une demi-heure qu'on y est et le ciel est bleu! Nous fesons donc fit de ces avertissement et nous nous dirigeons vers La Macaza... j'ai quelqu'un à saluer. Oups, nous sommes bloqués en chemin par un cellule qui est présentement au dessus de Tremblant, Rivière-Rouge. Nous mettons cap au sud pour CSK3... mais une autre cellule, dans laquelle on voit bien les éclairs nous empêche de s'y rendre directement, on la contournera donc vers l'ouest et le sud...
Sans ça, nous naviguons sous un climat très clément accompagné du soleil. Jusqu'au....... nord de Lachute. On est sous suivi radar avec Mirabel radio, car avec ses jumelles, il n'aurait aucune chance de nous voir. On vient de pénétrer, tel que dans un mur, dans un 2 miles de visibilité et un plafond à 500' sol. Je donne les commandes à Francis, c'est au-delà mes limites. Il ralenti l'avion et je prends le relais sur les cartes. Il se montre rassurant en me décrivant les lumières qu'on voit dans le brouillard et je peux confirmer en passant au-dessus (genre concessionnaire John Deer). Il connait le territoire comme le creux de sa main et c'est pour cette raison qu'il continu. Nous rejoignons tranquillement le corridore VFR au-dessus de la rivière des Milles-Iles. Il risque très peu d'avoir d'hydravion qui décolle par un temps pareil, mais moi je cherche toujours les antennes :wink:
Désolé, je n'ai pas de photo de ce temps exécrable... je suis concentré sur une nav!
Nous longeons donc la rivière jusqu'à la piste à Contant. De là, nous allons vers CSK3... Nous n'avons pas piquer au travers même si on voyait l'aéroport... n'oubliez pas que nous sommes à 600' indiqué et nous ne voulions pas déranger les bons citoyens de Terrebonne/Mascouche.
Dans le circuit, je reprends les commande... après tout, je dois perfectionner mes atterrissages! Un rebond et ensuite elle demeure au sol... Pas pire pour le dernier de la journée!
Un comité d'accueil m'attend. Il s'agit de ma soeur, mon filleul et mes parents. Ils m'ont avoué avoir vu mes phares avant de voir l'avion lorsqu'on approchait l'aéroport! :?
On voit bien leur fierté que leur fils ait réalisé son rêve d'avoir SON avion!
C'est un au revoir pour Francis et moi... C'est ici que nos chemins se sépare... je devrai voler de mes propres ailes... et rouler sur mon propre taildragger.
Une bonne nuit de sommeil TRÈS bien méritée m'attends chez mes parents... Mais avant un appel à ma femme s'impose et bien sûr à JF. J'ai eu droit à une colère de ma femme... :? elle dit savoir fait du sang de cochon toute la journée à regarder les bulletins météo et voir mon SPOT toujours avancer pareil! Ça commence pas ben... nous aurons un meeting lorsque nous nous verrons et aujourd'hui je peux vous confirmer qu'elle a compris ce qui s'est produit cette journée là. :D
La dernière journée... celle en solo... sous peu! :wink:
- Jacques3012
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Oui oui oui.
Bon vol de brousse en région inconnue.
La fameuse stimme qui remonte des épinettes, elles annoncent la fin de la merde, tant que c'est pas encore trop épais. :lol:
Vraiment très explicite à lire on est assis à plusieurs dans ton appareil.
Ces quelques heures de vol se traduisent en plusieurs années d'expérience .
Yess.
Bob
Bon vol de brousse en région inconnue.
La fameuse stimme qui remonte des épinettes, elles annoncent la fin de la merde, tant que c'est pas encore trop épais. :lol:
Vraiment très explicite à lire on est assis à plusieurs dans ton appareil.
Ces quelques heures de vol se traduisent en plusieurs années d'expérience .
Yess.
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Héhé Papa-Pat, tout un trip que tu nous fais vivre là. Et puis, tu as de la mémoire. Faut dire que ces vols mémorables s'imprègnent dans le cerveau pendant un bon petit bout de temps...
Et puis avec Francis, mettons qu'il n'y avait pas grand risque, même en IFR! Tu ne pouvais choisir meilleur compagnon de pilotage!
Félicitations pour l'ensemble de l'oeuvre!
Gaston
Et puis avec Francis, mettons qu'il n'y avait pas grand risque, même en IFR! Tu ne pouvais choisir meilleur compagnon de pilotage!
Félicitations pour l'ensemble de l'oeuvre!
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Bob Cadi wrote:Oui oui oui.
Vraiment très explicite à lire on est assis à plusieurs dans ton appareil.
Bob
Ouais
Ça me fait penser aux années 70 où on pouvait s'entasser une douzaines dans un char.
Mais dans l'avion de Pat, faudrait y passer chacun notre tour pour pas l'overloader.
Bien raconté ton périple, Pat
Manquais juste une photo
d'une ANTENNE pour que ce soit complet :wink:
=:)



