JSB wrote:Mr. Bob,
Autre chose, un bonne approche en eau miroitante est justement au cadran, en vitesse verticale stabilisée (100 pieds/minute) avec de bref coups d’oeil droit devant pour voir les obstacles. Chercher des références latérales sur les bords est dangeureux, en particulier à la pénombres. Le meilleur endroit pour pratiquer ça est en plein milieu du fleuve, sans références latérales.
Rebonjour JSB.
Je vais tenter de vous offrir une 2e possibilité de rallonger votre espérance de vie , sur un autre point que l'usage d'un Lake.
Bien oui,.
L'énoncé de l'approche stabilisée. 100 ft/min, genre semi instruments...
J'ai moi aussi déjà lu ça quelque part.
( Énoncé qui après expérience, ne peut qu'avoir sorti d'un neurds à épaisses lunettes qui n'a jamais assis ses fesses aux commandes d'un hydravion. )
Voici ce que j'ai fait et que je vous conseille de faire après avoir une fois voulu essayer cette technique en vrai dans une VRAIE condition de lacs de Québec.
J'ai pris le livre, j'y ai mis un gros splash de colle blanche Lepage ( pas Gaston ) entre les 2 pages ou cette technique fit décrite.
Ensuite j'ai refermé le livre, j'y ai mis une brique par dessus.
J'ai mis le livre et la brique dans une boite de bois dont j'ai vissé le couvercle avec des visses de 3 pouces aux têtes strippées.
Puis je suis allé jeter cette boite de bois dans un conteneur à déchets dans un parc industriel en prenant bien soins de mettre une guenille
sur ma licence de voiture une fois rendu proche de l'endroit choisit.
Pourquoi ne pas choisir cette technique qui est la plus dangereuse, insousciante, irrélisable, vraiment pas adaptée à nos lacs et à nos environnements. ?
Parce que il faut Rgarder dehors un point c'est tout.
Je vais décrire comment je forme mes élèves sur un miroitant et surement aussi comment des dizaines de coach de notre régions forment tous leur Futurs brousseux.
Pour débuter, à quai, je fais un solide breiffing.
En passant, je ne signe aucune Annotation tant que nous n'avons pas eu la possibilité de faire un vrai miroitant,
pas juste une simulation à la con.
Je parle au gars de ce qui l'attends. Je décris ce qui va se passer devant ce monstre au repos.
Je lui fait vraiment peur face à ce qui pourrait arriver.
Je lui dit que la charge de travail sera énorme durant cette minute et surtout dans les 10-15 dernières secondes que va durer cet phase d'amerrissage.
MAXIMUM concentration.
Dans le cas d'un nouvel endroit, il aura fait son passage de précaution aller retour afin de bien identifier tout obstacles au fond de l'eau si possible
et d'identifier tout caves en Sea-doo qui aurait le bonne idée de vouloir faire la course drette au moment du contact avec l'eau.
Je lui décrit le genre de check cabine qu'il devra faire légèrement avant et durant la descente:
S'il a un co-pilote, il devra lui fermer la guelue avec du tape gris pour 2 tours autour de la tête.
Avec son index et son pouce droit, il va tourner le piton de sa radio dans le sens antihorraire jusqu'a ce que ça fasse Click.
Il va peser longuement sur le bouton 1/0 de son GPS. Faisant ainsi en sorte que sa TV s'éteigne.
Il va faire la même chose avec son Ost.... de tel intelligent.
Ce qui devrait lui donner un environnement propice à se concentrer comme du monde sur ce qu'il va devoir faire.
Ensuite juste avant de débuter sa descente, il va tout faire la gestion de son appareil :
Cowl flaps, Mixture, pitch, sélecteur d'essence, Carb heat, wheels-up , CAT..ceinture, portes, etc etc...
Maintenant.
On se choisit un point de seuil de piste par rapport au rivage.
On amorce la descente avec une vitesse légèrement plus basse qu'a l'habitude ( Oui on peut car y a pas de vents ou de rafales )
On mets les flaps recommandés ou un peu moins. ( On ne veut pas que cette torture ne dure indéfiniment )
Une fois la vitesse atteinte, l'attitude de l'appareil sera donc établie et sera un nose-up correcte.
A ce moment, on barre le manche avec une chaine de 2 pouces.
Seulement la gestion de la puissance va accélérer ou diminuer le taux de descente.
On va amerrir le plus proche possible et sécuritairement du rivage. ( Vais expliquer pourquoi plus tard ) .
Rendu à la hauteur des arbres. 90 % du regard va se faire dehors, de coté, et un un peu devant...car il faut voir un obstacle tel
qu'une buche, une roche, un cave en Seadoo. Une dixième de seconde seulement sur le air-Speed, histoire de confirmer
que l'on ne vas pas décrocher, mais que notre vitesse est basse.
Rendu à mi-hauteur des arbres...on anticipe, y reste 20-pds de descente.
Un rapide coup d'oeil sur la Air speed, bille centrée, ...puis on rgarde dehors, devant et de coté.
Le regard de coté c'est notre VRAI vertical speed, la vision ne retarde pas elle comme le cadran y fait, elle est directe.
Puis au moment que l'on anticipe de toucher, notre bras qui tiens le manche doit être plus solide qu'une barre d'acier.
Et depuis le début, la main droite collée avec de la colle contact industrielle sur la puissance.
Puis schiouttttchhhh, on se pause en coupant la puissance et en modulant l'élévateur adéquatement.
Maintenant. Pourquoi proche du rivage ?
Pour se sauver la vie et pour bien faire !
Tsé, en région éloignées, la plus part du temps l'eau est froide, très froide.
Si on se plante et que l'on ne se noit pas, on va devoir nager car les secours n'y seront pas, le cave en Sea-doo y ne sera pas la pour nous aider.
En hydravion normale on devrait avoir une bonne puck dans le front et quelques cotes de cassées.
En Lake, on devrait avoir les 2 chevilles en bouillie et au moins une jambe dont le tibia est en mode fracture ouverte et ne tiens que par la peau.
Dans les 2 cas, on n'aura pas la capacité de faire la traversée du lac St-Jean.
en fait, il ne vas nous rester que quelques secondes à vivre avant que l'hypothermie nous rende inapte.
Alors nager 50 mêtres est bien plus facile que 500 mêtres surtout avec une jambe par dessus le dos...
Plus on est proche plus c'est facile d'évaluer notre hauteur par rapport aux arbres.
Et Hydravion n'est pas un bâteau, il y des roches a éviter..
L'histoire du vol en descente maitrisée, c'est de la science fiction, car dans vraie vie le lac à 1 km de long ou moins.
En quelques secondes en vol stabilisé avec le nez dans le dash on se retrouve au boutte du lac dans les arbres.
Voila.
Bob