Pilotes Québec

Une anecdote et une leçon également.

À mon premier vol voyage "lointain", St-Frédéric/St-Honoré à la mi-décembre, j'ai eu pas mal de pépins que je raconterai un peu plus tard. L'un d'eux toutefois m'a fait réalisé combien la nervosité nous affecte.

Donc, il fait -21 à Bagotville (j'ai eu à me dérouter la veille) ce matin-là et après mes mésaventures de la veille, je me rends tôt au C172 loué chez Grondair pour m'en revenir à la maison. J'embarque mes valises et je fait ma vérification d'usage. ;)p

J'abaisse les volets de dix degrés: "Meuuuuuuuuuuuuuu". Je crois qu'ils n'ont pas atteints les 5 degrés. :? Le moteur veux rien savoir pour le démarrage. Je passe près d'une heure à zigonner mais rien y fait. J'appelle Gaston Grondin qui me donne quelques directives pour m'aider :idea: , rien y fait. Il fini par concéder qu'il ne peux que me suggérer de faire survolter l'avion. :cry:

J'appelle la base qui me dit qu'ils me chargent 220$ et qu'ils vont me faire signer une décharge de responsabilité si ils se déplacent pour me "booster". Wo munute! :evil: :evil: Je viens de finir pour cours. 220$, c'est 3 heures de vols à l'époque.

Il fait toujours -21. Je reprends place dans l'avion et refait méticuleusement les procédures de Gaston. "Pout pout pout" et là, ça part. =:)

Je ferme la porte au plus sacrant. Pogne le micro et annonce au contrôleur que je part. Moins d'une minute s'est écoulé depuis le lancement du moteur et je suis en montée. Enweye à maison ! :D

Mettons que ça partait mal pour un survol du parc des Laurentides. Pas de plan de vol. Moteur au max sans réchauffage. Habillé en clown (complet cravate et claque). C'est comme si je m'étais dit: "Grouille tandis qu'y marche !" :oops:

Plus épais que ça, tu t'écrase...

Mais depuis, j'ai appris à me méfier de... moi ! :lol:


Paul :D :D

Tant qu'à y être...

Je suis en train de zigonner sur l'avion (toujours à Bagot). Je suis en train de virer l'avion pour que le moteur soit au soleil.

Approche un pilote qui vient d'atterrir dans un bimoteur du genre Navajo. Il s'approche tranquillement et je vois qu'il jette un coup d'oeil à la queue de l'avion "Grondair - École de pilotage". Il me dit "Pas facile de partir ce matin hein ?" Puis, négligemment, il pose une main sur le bord d'attaque de l'aile et la retire immédiatement avec du "frost" dessus. Il me dit: "Hum, chez nous, on pourrait pas décoller avec ça !"

Pourtant j'avais bien vérifié lors de mon inspection, il n'y en avait presque pas. "Bla bla bla" et il repart comme si de rien n'était. Il a éveillé des soupçons. :roll: Je suis allé cherché un balai au terminal et j'ai été stupéfait de voir la quantité de léger frost sur les ailes.

Leçon 1: Vous l'aurez deviné, le frost, c'est tolérance zéro.

Leçon 2: Le pilote expérimenté a deviné que j'étais un bleu (école de pilotage). Il a vu le givrage sur mes ailes et il a pris une tactique qui me permettait de sauver mon amour propre (on sait jamais à quel caractère on parle) tout en passant son message avec tact.

Merci à ce pilote. Merci à nous tous de nous entraider lorsqu'on voit quelqu'un commettre une erreur. Merci à nous tous de ne pas crier à l'ingérence si quelqu'un nous passe une suggestion.


Paul :D :D

toxedo_2000 wrote:

Cardinal wrote:Avez-vous déjà eu un diarhée en plein vol ? Trois fois en St-Hubert et Québec en pleine nuit à - 20 degrés sous zéro, la pire expérience de ma vie et je vous jure que j'ai pensé une fraction de seconde d'attérir sur une route.

Je vous fais grace des détails....

Martin

Cardinal, rappelle-moi les lettres d'indentification de cet avion que je ne m'en approche pas....

Un autre avantage de l'hélicoptère: Tu peux pogner la salmonelle auto-vidante dysanterique et touristatique. Envoye à terre... :wink:
Gaston

Le pire Gaston c'est que je n'ai même pas sali mon avion, rien de rien. Une chance que j'avais une couverture à l'arrière pour la première fois. La deuxième fois une chance que j'avais un Gilet de polar et la troisième fois j'ai eu moins de chances mais l'avion était impéccable. Imagine quand tu reviens à la maison avec ton linge dans une boite de carton....

Martin

Faut toujours trouver un côté positif aux choses qui nous arrivent. Avoir une diarhée en vol salit les vêtements et l'avion, certe, mais lors d'un vol transfrontalier, les douaniers ne fouilleront pas longtemps!

:wink: :lol:

Cardinal wrote:

toxedo_2000 wrote:

Cardinal wrote:Avez-vous déjà eu un diarhée en plein vol ? Trois fois en St-Hubert et Québec en pleine nuit à - 20 degrés sous zéro, la pire expérience de ma vie et je vous jure que j'ai pensé une fraction de seconde d'attérir sur une route.

Je vous fais grace des détails....

Martin

Cardinal, rappelle-moi les lettres d'indentification de cet avion que je ne m'en approche pas....

Un autre avantage de l'hélicoptère: Tu peux pogner la salmonelle auto-vidante dysanterique et touristatique. Envoye à terre... :wink:
Gaston

Le pire Gaston c'est que je n'ai même pas sali mon avion, rien de rien. Une chance que j'avais une couverture à l'arrière pour la première fois. La deuxième fois une chance que j'avais un Gilet de polar et la troisième fois j'ai eu moins de chances mais l'avion était impéccable. Imagine quand tu reviens à la maison avec ton linge dans une boite de carton....

Martin

:idea: :idea: :idea: Non moi ,je m'imagine ta femme le lendemain... :roll:
te planter une couche au cul pis une suce!!!! :lol: :lol: :lol:
Martin 8)

Oups la langue ma fourché... :roll:

Tant qu'a compté des shut de fou en voilà une autre :? Savez vous ça qu'un canard ça a un angle mort du coté visuel :D J'ai appris ça un dimanche matin avec mon chum à 500 pieds sol. J'était partit pour un p'tit vol de photos , à 500 pieds je me pensais seul au monde en plus y était seulement 9 hres. Tout à coup en pleine face de moi un voilié de canards on c'est vu à la dernière minutes les canards ont pris un bord et moi l'autre, en plein millieu de mon virage croise un stinson bleu à la même hauteur, j'ai eu le temps de voir le pilote à l'intérieur (sic) ont s'était jamais vu avant pis en plus j'était sur la bonne fréquence. J'ai pas pu y parler :?


Morale de cette histoire un maudit canard ça doigt avoir un angle mort entre les deux yeux. J'avais tout le temps penser qu'il nous entendaient venir. c'est pas gros en vol quand ont les a en pleine face :shock:

Serge :D

Moi c’est la portière de gauche qui s’est subitement ouverte juste au moment de la rotation, juste devant la tour de CYHU. Je n’avais qu’une dizaine d’heures au compteur et était solo. Quelle surprise. Tout de suite, j’ai eu le réflexe de vouloir fermer cette portière, mais mon ange gardien veillait. Je me suis ressaisi et dans cette phase critique de décollage, il faut piloter l’avion, vrai ? Après être tourné vers la droite en direction de Boucherville et établi en montée, j’ai eu tout le temps de bien fermer la portière.
Non pas que la portière était défectueuse, mais plutôt moi qui ai négligé de bien fermer pour des raisons que je ne connais pas.

Voilou !

Al

OlivierC-FWOL wrote:Faut toujours trouver un côté positif aux choses qui nous arrivent. Avoir une diarhée en vol salit les vêtements et l'avion, certe, mais lors d'un vol transfrontalier, les douaniers ne fouilleront pas longtemps!

:wink: :lol:

sacré Oli, tu ma fait pas mal rire!