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Piloter le Spirit of St-Louis pendant toutes ces heures en regardant dans un périscope relève du miracle.Je me demande s'il était si nécessaire de s'imposer une telle difficulté pour accomplir son exploit.Un pare-brise en plexi aurait facilité la tâche.
kebek wrote:Je re regarde le tableau de bord et il n'y a pas de compas à bord !??
À droite du fauteuil ça me semble être une boussole.
compass.jpg
Bien oui Mathieu tu l'as trouvé, en tout cas, comme l'autre bidule c'est écrit PIONEER COMPASS mais ça ressemble plus à un vrai compas magnétique avec sa rose des vents, en tout cas comme sur les bateaux.
Un petit détail en passant, il n'y a pas de boussoles dans nos avions mais des compas magnétique, une boussole c'est ce qu'un chasseur utilise mais un compas magnétique possède deux petites vis pour l'ajustement précis.
Ne pas pouvoir voir en avant fût surement une bonne chose... qui lui a probablement sauver la vie.
De nuit on s'en fou au dessus de la flotte, tout est noir ,
Puis de jour, avoir traverser l'océan en basse altitude en VFR, il se serait probablement planté solide à cause de sa perte de référence
visuelle, alors que la ligne d'horizon se confonds entre la couleur de l'eau et du ciel.
Le fait de se concentrer et de croire en ses instruments ne pouvais pas lui donner de fausse impression.
5 réservoirs d'essences, avec un système de distribution doublé.
Un réservoir d'huile de 25 gallons...
Je suis d'accord avec la théorie du compas magnétique et de son '' Correcteur de cap '' qui devait lui être couplé électriquement.
Bizarre sur le compas à coté du siège, il y a une graduation interne de 0 à 10...
J'aimerais bien pouvoir lire sa charte du coté droit...de son tableau de bord.
Compas c'est pas le terme anglais pour boussole?? Me semble que c'est ça que j'ai appris dans ma formation en foresterie. Les vieux prospecteurs utilisaient le terme "compas" au lieu de "boussole", mais ça désignait la même affaire.
Les chasseurs utilisent majoritairement des GPS maintenant, il doit juste rester les forestiers, géologues et prospecteurs qui s'orientent avec une boussole/un compas.
Mes deux cennes
Pis pour Lindberg, ben chapeau! Imaginez si qqch avait obstrué son périscope, il aurait été dans la shnoute...
A premiere vue il semble quìl avait le '' 6 pack'' standard d,instruments de vol, peu etre pas dans l'ordre standard mais ils sont tous la.
Altimètre, Airspeed, attitude ind, VSI, DG boussole compas, turn and slip et mêmes une horloge dans le dash. Pour le temps ca devait etre complet et rare..
Ces instruments sont insuffisants pour arriver à destination. Après 33 heures de dead reckoning, on peut facilement se trouver à 1000 milles d'où on veut aller. Il devait avoir un sextant à bulle à bord, non?
Mais avec une aile haute, ça devait pas être évident...
Il a surement su utiliser tous les moyens disponibles pour se retrouver.
Si le ciel le permettait, il pouvait utiliser les étoiles et se situer par rapport
à des astres connus et le jour, le soleil.
Serais curieux de savoir quelle sorte de lune il y avait lors de sa traversée ?
Fort probablement la pleine lune, c'est une lumière fiable à se diriger en rapport avec...
Par contre, un moyen surement utilisé lors de cette journée fût probablement sa position physique
en rapport aux vagues, s'il volait mettons avec un vent dos arrière, alors, il a identifier son angle physique
en rapport aux vagues et il n'avait qu'a maintenir cette référence.
Puis se corriger au fur à mesure en comparant avec son cap magnétique.
Bien sur les vents et les vagues peuvent changer de direction, mais on fait avec ce que nous avons.
Dans le grand nord, c'est la même chose pour naviguer sur la banquise.
On circule en rapport avec les sillons de rafales et on maintiens notre position en rapport avec ces rafales.
C'est super précis car en bonus les rafales ne bougent pas.
Vraiment belles photos!
Merci de partager avec nous.
Voici ce qu'a a dire Wikipedia sur les instrument du Spirit of St Louis :
The instrument panel housed fuel pressure, oil pressure and temperature gauges, a clock, altimeter, tachometer, airspeed indicator, bank and turn indicator, and liquid magnetic compass. Lindbergh also installed a newly developed Earth Inductor Compass made by the Pioneer Instrument Company which allowed him to more accurately navigate while taking account of the magnetic declination of the earth.
Y'avais des couilles le Mr parce que juste le décollage avait été un peu problématique, l'appareil étant très lourd. Il me semble qu'il avait clairé les fils électriques d'assez près.
On peut voir dans le vidéo qu'il pouvais ouvrir la fenêtre de la porte de droite en tout cas, ce qui pouvais certainement l'aider lors de certaines manoeuvres.
Hélicopter wrote:
Un vieux pilote m'a conté qu'ils naviguaient par « Erreur programmée » soit; Le navigateur traçait une navigation au Sud ou au Nord de la destination (une ile dans l'océan) puis calculait le temps de vol pour arrivé à la destination de l'axe à 90 degrés. Arrivé à l'échéance du temps, le pilote n'avait qu'a viré vers la direction de l'objectif jusqu'à temps qui y arrive. D'où l'expression de la « Navigation par erreur programmée ».
Hélicopter
Je crois que c'est un peu les méthodes développées par Sir Francis Chichester, un autre aviateur célèbre quoique beaucoup moins que Lindbergh, qui fut surtout reconnu pour ses exploits subséquents en voile dans les années 60. Dans le début des années 30, il prouvait ses méthodes en partant avec son Gipsy Moth vers une miniscule île dans le Pacifique, la manquer équivalait à une mort certaine.
"Devenu pilote, il revient en Angleterre en 1929, pour voir sa famille et prendre livraison d'un avion biplan de Havilland Gipsy Moth, avec lequel il souhaite revenir en Nouvelle-Zélande en battant le record de vol en solo vers l'Australie détenu par Bert Hinkler. Le record lui échappe en raison de problèmes mécaniques, mais il réalise le vol en 41 jours.
En 1931, réalisant qu'il est incapable d'emporter suffisamment de carburant pour traverser directement la mer de Tasmanie, il équipe son avion de flotteurs, et décolle pour le premier vol au-dessus de cette mer d'Est en Ouest, et le premier atterrissage aux îles Norfolk et Lord Howe. Le voyage est de nouveau retardé : son avion est sévèrement endommagé, et il doit le reconstruire lui-même avec l'aide des habitants de l'île.
Même si le concept de « navigation hors route »[2] est probablement aussi vieux que la navigation elle-même, Chichester est le premier à l'utiliser de manière systématique en avion. Cette technique lui permet de trouver certaines îles minuscules dans le Pacifique, sans aide autre que son compas et une estimation de la distance à parcourir. Il reçoit le premier Amy Johnson Memorial Trophy pour ce voyage.