OLemieux wrote: C'est vrai que dans la vaste majorité des cas, le décrochage survient à basse vitesse
Dans les cas de simulation, comme en exercice, c'est vrai que le décrochage survient à un evitesse pas mal constante. Mais dans la vraie vie, c'est rare les accidents mortels de décrochage à la vitesse publiée de décrochage. Dans la vraie vie, les accidents mortels du à un décrochage sont plus souvent bienplu shaut que la vitesse publiée. C'est dur en maudit de faire décrocher un avion avec les ailes bien droites. Sutrout les nouveaux designs comme le Cirrus, ou les Cessna equipés des cuffs. La certification demande que le décrohage n'arrive que si on tire comme un malade. Et encore. Ces avions là en ressortent du décrchage avec un simple laisser aller sur le manche et bingo, l'aile revole. Il n'y a pas vraiment d'avions vicieux sur le décrochage dans ceux qu'on connait comme la série Cessna, Piper Cherokee, et autres avions populaires. Et surtout pas toutes les nouvelles certifications comme les Cirrus, Diamond, Husky.
Pourtant, il y a plein de morts. Dans ces mêmes avions là qui sont pourtant si dociles les ailes bien à plat comme à l'entrainement. Suffit d'augmenter le facteur de charge, en tournant tout en tirant, comme pour tourner de base en finale avec un vent de travers dans le cul en base donnant l'impression au pilote qu'il va vite, qu'il est en train de dépasser sa finale, pour que le facteur de charge de l'avion augmente.
Combine ça avec le réflexe qu'on a d'associer un décrochage à une vitesse donnée, et c'est la mort. Il y en a chaque année. Pourtant, lors de l'instruction, on nous a longuement enseigné qu'un décrochage n'est pas relié à la vitesse. Mais on nous l'enseigne avec les mauvais mots. On dit:
- La vitesse de décrochage augmente avec le facteur de charge. Faites attention quand vous tournez car vous augmenter le facteur de charge. Votre vitesse de décrochage va passer de 42 k à 60 k ...
En disant trop souvent les mots " La vitesse de décrochage" on finit par penser qu'il y a une vitesse de décrochage. Ça n'existe simplement pas. Il y a DES vitesses de décrochage. Pour chacun des facteurs de charge. Il n'y a pas et n'a jamais eu une vitesse de décrochage. Celle des ceusses qui est publiée est celle qui correspond à un facteur de charge de 1 G. A partir de celle-là, on peut calculer les autres. Mais c'est une erreur fatale et mortelle de simplement l'appeler " La vitesse de décrochage". Il devtait y avoir la mention " Vitesse de décrochage à 1 G "
Mëme sur nos instruments on peint une fausse ligne mortelle verte dont la partie basse est supposé montrer la vitesse de décrochage. Rien de plus faux. Et rien de plus dangereux à long terme pour finir par nous faire croire que l'avion a une vitesse de décrochage fixe.
D'ailleurs, si on a à virer rapidement devant un obstacle, on peut réduire sa vitesse de décrochage à presque zéro en allégeant le facteur de charge. Lors d'un Canyon turn on allège tellement l'avion, qu'on peut amener la vitesse de décrochage proche de zéro. Pour tout le temps qu'on tourne.
Bref, il n'y a pas de vitesse spécifique reliée au décrochage. Il y en a mille différentes. De proche de zéro à 170 k pour un 172. L alimite supérieure c'est la limite structurelle de l'avion. Les ailes peuvent arracher en approchant l'angle de décrochage après un ecertaine vitesse.
Et c'est vrai pour l'hélio aussi. Bien qu'il n'ait pas de vitesse de décrochage dans les plages habituelles de basse vitesse, suffit d'augmenter le facteur de charge fortement, avec une vitesse rapide pour donner de l'autorité au stab arrière, et on peut finir par le faire décrocher. Mais disons que ça prend un bon pilote pour lui faire faire ça. A basse vitesse, je n'ai jamais vu de pilote réussir à le faire décrocher.
louis