Bernard Laferrière: Accident d'avion aux USA
- ULYSSE
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Bien, bien triste....
Comme d'autres peut-être, je visite de temps en temps le site du Private Explorer (question de rêver un peu... :roll:) et j'ai toujours aimé les histoires de pilote que Bernard Laferrière raconte et que vous trouverez sur son site. Bien sûr, elles sont faites pour promouvoir son avion... mais elles sont authentiques! Comme celle-ci:
HISTOIRE DE PILOTE
La panne d'essence
Par Bernard Laferrière, président-fondateur Explorer Aéronautique
Sylvie et moi revenions d’une petite fin de semaine d’amoureux, au début d’octobre. Nous avions campé dans le Private Explorer dans la région du Mont Washington. À 2,500 pieds au-dessus de Drummondville, ma blonde me demande : «On as-tu assez d’essence pour se rendre au Lac-à-la-Tortue?» Je vérifie les jauges d’essence (sur le prototype, il s’agit de deux tuyaux transparents installés verticalement). Bien sûr! Il nous reste pour 1.5 heure et nous y serons dans 25 minutes. (Plus tard, nous avons découvert que ces fameux tuyaux transparents faussent grossièrement la lecture dans les dernières minutes de vol). Dix minutes plus tard, mon ami Jean-Guy me rencontre à bord de son Cessna 180. « Comment ça va, Ben? T’arrives d’où? » Bla, bla, bla… Soudain, vlan! Plus de musique au moteur… Raide mort. Oh! Oh! Que cé ça? Je vérifie les jauges d’essence. Horreur! C’est la panne sèche à 2,200 pieds au-dessus de la basilique du Cap-de-la-Madeleine, on a besoin d’un miracle. «Le moteur vient de lâcher, la panne sèche », que je lance à la radio… Silence…. Jean-Guy me revient « Wouais, tu pourras pas atteindre l’aéroport.» No shit, Sherlock, que je me dis tout bas. Je suis en furie… Ça fait onze ans que je pilote, ça fait onze ans que je lis des histoires de panne moteur dont 95 % sont reliées au manque d’essence, ça fait onze ans que je me dis faut-tu être innocent pour manquer d’essence en vol! J’en manque jamais en auto, pas de chance que ça m’arrive en vol. JAMAIS. Et ben là, c’est à mon tour. Maudit niaiseux. Jean-Guy interrompt mon acte de contrition. «Ben, il y a une nouvelle rue, ici, pas de poteaux, pas de fils.» «Non, non, pas question », je réplique. Je m’en vas dans le champ, là-bas juste en face. « Ben, c’est Saint-Louis-de-France, c’est au moins 10 MN, tu te rendras pas.» Peut-être… Au-dessus de l’autoroute 40, je choisirai de continuer ou de m’y poser. Et la descente continue : 2,000, 1,900… Pouf! Hé, le variomètre, on monte! 1,950, 2,000… Un lift! Un lift! WOW! On plane. Youpi… Puis, ça redescend…1,950, 1,900, 1,850… Pouf encore, ça remonte encore… 1,900 1,950…ainsi de suite, jusqu’au-dessus du champ. 15 MN plus loin, nous sommes à 1,500 pieds d’altitude… Trois fois 360 degrés pour perdre les derniers 1,500 pieds… En courte finale, après avoir sauté par dessus la ligne des arbres, la clôture, le fossé…L’avion vole et vole toujours. «Assis-toi, baby, assis toi», que je me répète. Atterrissage parfait, DEAD STICK à côté du cultivateur héberlué, qui laboure le champ à côté. Le brave homme, c’est le cousin à Jean-Guy . Il nous aide à remettre 10 gallons d’essence et nous v’là repartis vers le Lac-à-la-Tortue sans conséquence et sans bris. Plus tard, Jean-Guy s'est porté acquéreur d'un Private Explorer.
Le profil de l’aile Goettingen 387 dont est doté le Private Explorer était utilisé par les Allemands sur d’énormes planeurs qui servaient à déposer des troupes derrière les lignes ennemies. Pas surprenant que cet avion vole et plane si bien! C’EST LA MEILLEURE POLICE D’ASSURANCE.
Sympathie à la famille.
Bons vols à tous et soyez prudents!
Denis
Comme d'autres peut-être, je visite de temps en temps le site du Private Explorer (question de rêver un peu... :roll:) et j'ai toujours aimé les histoires de pilote que Bernard Laferrière raconte et que vous trouverez sur son site. Bien sûr, elles sont faites pour promouvoir son avion... mais elles sont authentiques! Comme celle-ci:
HISTOIRE DE PILOTE
La panne d'essence
Par Bernard Laferrière, président-fondateur Explorer Aéronautique
Sylvie et moi revenions d’une petite fin de semaine d’amoureux, au début d’octobre. Nous avions campé dans le Private Explorer dans la région du Mont Washington. À 2,500 pieds au-dessus de Drummondville, ma blonde me demande : «On as-tu assez d’essence pour se rendre au Lac-à-la-Tortue?» Je vérifie les jauges d’essence (sur le prototype, il s’agit de deux tuyaux transparents installés verticalement). Bien sûr! Il nous reste pour 1.5 heure et nous y serons dans 25 minutes. (Plus tard, nous avons découvert que ces fameux tuyaux transparents faussent grossièrement la lecture dans les dernières minutes de vol). Dix minutes plus tard, mon ami Jean-Guy me rencontre à bord de son Cessna 180. « Comment ça va, Ben? T’arrives d’où? » Bla, bla, bla… Soudain, vlan! Plus de musique au moteur… Raide mort. Oh! Oh! Que cé ça? Je vérifie les jauges d’essence. Horreur! C’est la panne sèche à 2,200 pieds au-dessus de la basilique du Cap-de-la-Madeleine, on a besoin d’un miracle. «Le moteur vient de lâcher, la panne sèche », que je lance à la radio… Silence…. Jean-Guy me revient « Wouais, tu pourras pas atteindre l’aéroport.» No shit, Sherlock, que je me dis tout bas. Je suis en furie… Ça fait onze ans que je pilote, ça fait onze ans que je lis des histoires de panne moteur dont 95 % sont reliées au manque d’essence, ça fait onze ans que je me dis faut-tu être innocent pour manquer d’essence en vol! J’en manque jamais en auto, pas de chance que ça m’arrive en vol. JAMAIS. Et ben là, c’est à mon tour. Maudit niaiseux. Jean-Guy interrompt mon acte de contrition. «Ben, il y a une nouvelle rue, ici, pas de poteaux, pas de fils.» «Non, non, pas question », je réplique. Je m’en vas dans le champ, là-bas juste en face. « Ben, c’est Saint-Louis-de-France, c’est au moins 10 MN, tu te rendras pas.» Peut-être… Au-dessus de l’autoroute 40, je choisirai de continuer ou de m’y poser. Et la descente continue : 2,000, 1,900… Pouf! Hé, le variomètre, on monte! 1,950, 2,000… Un lift! Un lift! WOW! On plane. Youpi… Puis, ça redescend…1,950, 1,900, 1,850… Pouf encore, ça remonte encore… 1,900 1,950…ainsi de suite, jusqu’au-dessus du champ. 15 MN plus loin, nous sommes à 1,500 pieds d’altitude… Trois fois 360 degrés pour perdre les derniers 1,500 pieds… En courte finale, après avoir sauté par dessus la ligne des arbres, la clôture, le fossé…L’avion vole et vole toujours. «Assis-toi, baby, assis toi», que je me répète. Atterrissage parfait, DEAD STICK à côté du cultivateur héberlué, qui laboure le champ à côté. Le brave homme, c’est le cousin à Jean-Guy . Il nous aide à remettre 10 gallons d’essence et nous v’là repartis vers le Lac-à-la-Tortue sans conséquence et sans bris. Plus tard, Jean-Guy s'est porté acquéreur d'un Private Explorer.
Le profil de l’aile Goettingen 387 dont est doté le Private Explorer était utilisé par les Allemands sur d’énormes planeurs qui servaient à déposer des troupes derrière les lignes ennemies. Pas surprenant que cet avion vole et plane si bien! C’EST LA MEILLEURE POLICE D’ASSURANCE.
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Denis
- toxedo_2000
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léo wrote:Quel est le type d'avion en question?
D'après mon ami Louis Grenier, c'était une version en composite du Mini-Explorer.
Maintenant, on peut se demander si ce sont les conditions venteuses extrêmes qui ont eu raison de la structure (comme souligné dans un des articles de journaux, des conditions extrêmement venteuses prévalaient à ce moment-là), ou la météo, ou d'autre chose, comme une perte de référence visuelle...
Bref, ce monsieur était un acteur actif du renouveau en aviation, une sommité en quelque sorte, un valeureux membre d'Aviateurs et Pilotes de Brousse du Québec.
Salutations monsieur Laferrière

- peterpan
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toxedo_2000 wrote: D'après mon ami Louis Grenier, c'était une version en composite du Mini-Eplorer
Effectivement Gaston, l'avion était stationné dans le hangar par ou je passe pour allé à mon avion cet hiver et ca ressemble beaucoup à un composite. Le moteur était un Jabiru. Mais je n'ai jamais pu rencontrer le proprio :?
Toutes mes sympaties à la famille et aux amis. Ca nous rappelle d'être prudent, très prudent et même plus s'il le faut, et de pratiquer nos maneuvres.....
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snowman
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léo wrote:[
La la Frank tu a un sapré bon point la nuit ou IFR en mono moteur ! je suis bien en accord avec toi!
C'est plus dangereux selon moi de voler la nuit que IFR , en monomoteur et voici pourquoi .
La nuit si t'as une défaillance tu dans le noir jusqu'au sol par contre en IFR si ta base de nuage est a 2000 pied suposons , ben t'as 2000 pied pour te trouver un troue pour attérir .
Martin
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snowman
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toxedo_2000 wrote:[Maintenant, on peut se demander si ce sont les conditions venteuses extrêmes qui ont eu raison de la structure (comme souligné dans un des articles de journaux, des conditions extrêmement venteuses prévalaient à ce moment-là), ou la météo, Salutations monsieur Laferrière
Si il a frappé des condition du meme genre que quand j'ai attérit (d'urgence...) a Édinburg dans l'état de NewYork je dirais que c'est tres possible et si quelqu'un a une photo de cet aéroport vous aller vite constater que tu ne rentre pas là pour le fun.
Il y avait des vent en raffale 45-50 kt de cote pis de derriere et des montagne de 4000 pied tout le tour .
Juste pour vous dire comment ça faissait, les head set de ma blonde lui sortie de sur la tete pour aller tapper au plafond d'applomb par 2 fois . Non merci c'te boute là PLUS JAMAIS M'AS LE FAIRE EN BAS 6500 A 10500 PIED QUAND Y VENTE ET ENCORE MONS QUAND Y FAIT MAUVAIS.
Le p'tit jésus m'as cr.... c'te piste là devant moi (au millieu de nul part ...) mais ça veut pas dire qui se tanneras pas un jour de me sortir de l'enfert.
Martin
- C-FRSH
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Bonjour,
Triste nouvelle. J'ai eu l'occasion à plusieur reprises d'assister à ses
présentations au RAA 415 Longueil sur ses aventures au Pôle Nord
avec son avion. Il était un orateur de talent. Il captivait vraiment
son auditoire. Un type bien sympathique.
Sur le lien suivant, on le voit donner une entrevue l'année dernière à
AVWeb.
http://www.avweb.com/avwebflash/news/EcoflyerLSACrashes_CompanyOwnerKilled_200281-1.html
Un autre grand qui nous a quitté.
Au revoir Bernard.
Patrice.
C-FRSH
Triste nouvelle. J'ai eu l'occasion à plusieur reprises d'assister à ses
présentations au RAA 415 Longueil sur ses aventures au Pôle Nord
avec son avion. Il était un orateur de talent. Il captivait vraiment
son auditoire. Un type bien sympathique.
Sur le lien suivant, on le voit donner une entrevue l'année dernière à
AVWeb.
http://www.avweb.com/avwebflash/news/EcoflyerLSACrashes_CompanyOwnerKilled_200281-1.html
Un autre grand qui nous a quitté.
Au revoir Bernard.
Patrice.
C-FRSH
- GLAB
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snowman wrote:
Si il a frappé des condition du meme genre que quand j'ai attérit (d'urgence...) a Édinburg dans l'état de NewYork je dirais que c'est tres possible et si quelqu'un a une photo de cet aéroport vous aller vite constater que tu ne rentre pas là pour le fun. Il y avait des vent en raffale 45-50 kt de cote pis de derriere et des montagne de 4000 pied tout le tour .
Juste pour vous dire comment ça faissait, les head set de ma blonde lui sortie de sur la tete pour aller tapper au plafond d'applomb par 2 fois . Non merci c'te boute là PLUS JAMAIS M'AS LE FAIRE EN BAS 6500 A 10500 PIED QUAND Y VENTE ET ENCORE MONS QUAND Y FAIT MAUVAIS.
Le p'tit jésus m'as cr.... c'te piste là devant moi (au millieu de nul part ...) mais ça veut pas dire qui se tanneras pas un jour de me sortir de l'enfert.
Martin
Salut Martin,
Est-ce que c'est de cet aéroport-ci que tu parle :?:
Jacques
http://www.airnav.com/airport/1F2
-
ttq
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sait pas trop quoi dire, trop de sentiments qui remontent.....
mes sympathies me semblent approprié
mais insuffusant
je me sens tout chaviré
mais impuissant
hier, je voulait faire une petite virée
pour passer le temps
mais tout ces départs remémoré
tant d'accidents
laissant faire ce beau vol anticipé
j'ai foutu le camp.......
j-p
mes sympathies me semblent approprié
mais insuffusant
je me sens tout chaviré
mais impuissant
hier, je voulait faire une petite virée
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mais tout ces départs remémoré
tant d'accidents
laissant faire ce beau vol anticipé
j'ai foutu le camp.......
j-p
- CruisairMan
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- Joined: Wed 12 Dec, 2007 07:20
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Ca c'est vraiment platte...
J'ai connu Bernard quand j'ai fait la peinture sur son premier avion, un RV4. Il habitait pres de chez moi a St-Lazare. Il a ensuite quitté pour Sawin. Il venait souvent chercher ses enfants pour la fin de semaine ici a St-Lazare avec son Cyclone (c'est pas un aspirateur volant, c'est un clone de C-206 je crois) et en Explorer par la suite. Il les emmenait chez lui et les ramenaient le dimanche. J'avais eu la chance de faire un circuit avec le gros Explorer, le premier prototype. Vraiment maniabe.
Ses enfants etaient ados a l'epoque, ils sont maintenant de jeunes adultes qui doivent etre tres triste en ce moment. Ca me bouleverse vraiment. Il va nous manquer.
Mes sympathies a sa famille et ses proches.
Prenez pas de chance inutiles s.v.p. Soyez prudent. Bonne ete.
Alain.
J'ai connu Bernard quand j'ai fait la peinture sur son premier avion, un RV4. Il habitait pres de chez moi a St-Lazare. Il a ensuite quitté pour Sawin. Il venait souvent chercher ses enfants pour la fin de semaine ici a St-Lazare avec son Cyclone (c'est pas un aspirateur volant, c'est un clone de C-206 je crois) et en Explorer par la suite. Il les emmenait chez lui et les ramenaient le dimanche. J'avais eu la chance de faire un circuit avec le gros Explorer, le premier prototype. Vraiment maniabe.
Ses enfants etaient ados a l'epoque, ils sont maintenant de jeunes adultes qui doivent etre tres triste en ce moment. Ca me bouleverse vraiment. Il va nous manquer.
Mes sympathies a sa famille et ses proches.
Prenez pas de chance inutiles s.v.p. Soyez prudent. Bonne ete.
Alain.
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snowman
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GLAB wrote:[
Salut Martin,
Est-ce que c'est de cet aéroport-ci que tu parle :?:
Jacques
http://www.airnav.com/airport/1F2
oui c'est ça.
martin


