Depuis le 1er décembre qu'il était prévu de faire hiberner notre avion à l'abri. Et bien c'était l'occasion hier puisque nous avions fait dégeler l'avion quelques heures la veille dans un hangar chauffé. Flynow m'accompagnait à bord de BKJ alors que Deltamike nous ramenait avec son avion.
Toute une histoire pour aller coucher notre BKJ...
Arrivés tôt le matin, nous sommes finalement décollés à 09:37 après avoir enlevé la mince couche de givre sur les ailes et préparé l'équipement pour l'occasion.
En fait nous sommes décollés à 09:37 et une autre fois à 09:43... En effet, en décollant sur la 30, je me rends compte que la vitesse indiquée n'est que de 25 noeuds, que le GPS m'indique 80 sol... Un coup d'oeil au tube de pitot pour m'assurer que j'ai bien retirer le couvre pitôt. Chauffe-pitôt à ON...
Le controleur m'avait demandé de tourner à droite avant la 24 (un gros appareil arrivait). Il m'appelle, me rappelle et quand enfin je réponds, il commence à m'enguirlander. Je fini par le couper pour lui dire que j'ai des probs. Ni une ni deux il m'envoie sur la 24 et fait remonter le "gros". Pierre m'aide en me disant la vitesse affichée sur le GPS (à laquelle j'ajoute la vitesse du vent au sol, plus une marge de manoeuvre.).
On atterrit, je sors m'assurer que le chauffe-pitôt est bien en fonction. Ok on redécolle pour Rimouski. On pense que lorsque j'ai fait dégeler BKJ la veille, il a dû rester de l'eau dans les conduits...
Ben c'est pas fini.
Entre Montmagny et Québec, l'ELT se déclenche. Rien à entendre sur la radio, l'ELT couvre toute conversation entrante. J'avise la tour que j'atterrirai à Montmagny et que les aviserai si c'est bien moi qui "sonne".. La vitesse indiquée varie de 0 à 170 noeuds !
J'avise Montmagny que j'arrive, sans pouvoir savoir si quelqu'un m'entends ou me parle. Rendu presqu'en vent arrière gauche, on apercoit un avion qui décolle. Il a dû nous recevoir... On atterrit, toujours la technique du GPS avec Pierre. On essaie de garder l'écoute sur la fréquence de Montmagny, rien n'y fait, l'ELT supplante toujours les communications.
Ben l'alarme, c'était moi. On éteint le l'ELT, on le rallume. Tout est ok. On pense que l'ELT à trop souffert du changement de température.
On redécolle pour atterrir cette fois-ci à Rimouski.
Ben c'est pas fini.
À l'atterrissage, à 11:21, technique GPS pour être certain.
On commence à démonter le capôt. Plus il fait froid, plus les maudites vis sont petites... Maudit qui fait frette.
On enlève l'huile. On ajoute l'huile de remisage qui commence déjà à figer. On fait tourner l'engin quelques minutes.
On fini par entrer BKJ à l'intérieur pour le dépouiller de ses "attraits".
Deltamike nous taquine depuis en nous disant que ça aurait été moins long de pelleter tout l'hiver plutôt que de perdre une journée entière comme ça... :evil:
Beau dodos BKJ !
Paul :cry: :cry:
Hibernation de BKJ
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WNZ
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Paul, tes erreurs de lectures de vitesse auraient pu aussi être causées par de l'eau qui a gelé dans la prise de pression statique. Ce tout petit trou peut facilement s'obstruer. Ca peut se régler pour terminer le vol en tirant la commande de pression statique alternative. Je n'ai pas ce luxe dans mon C-150. Le GPS m'a alors été utile quand ça s'est produit lors d'un vol l'hiver dernier. Les symptomes ressemblent à ceci: au décollage, la vitesse affichée est normale à l'accélération sur la piste, puis tombe graduellement à zéro durant la montée. Elle revient à une lecture plus ou moins erratique en palier, et monte à une valeur nettement trop haute en descente.
Jean-Luc
Jean-Luc