Est-ce que CSS3 à CST3 à quelques NM est considéré XC puisque c'est un autre aéroport alors que les deux aéroports ont pratiquement leurs circuits confondus? Il faut tout de même prendre le bon cap, localiser l'aéroport, reconnaître le circuit de CST3 et convenablement s'y intégrer... Est-ce considéré XC même si localisé à quelques NM?
Pour ma part, je vais typiquement logguer XC, si je dois naviguer pour me rendre aux points désirés, ce qui incluerais un vol de CSE4-CYOW-CSE4 pour une approche et un retour puisqu'il y a clairement un aspect navigation dans ce vol, idem pour un circuit Ville-Marie de CYHU requérant la navigation visuelle selon un parcours déterminé. Si je vais à mon aire de pratique à partir de mon aéroport de départ ou fait des manoeuvres et/ou circuits, j'exclus de facto ce temps de mon temps XC.
Quand à la section IFR/Instruments, c'est un peu plus nébuleux, contrairement à ce que j'entend ici.
Peut-on s'entendre qu'à 30000'+, la visibilité est P6SM dans 99% du temps, alors à part quelques "sloping clouds" qui peuvent mêler les cartes, c'est comme voler hors des nuages sous la couche en suivant un VOR ou GPS, surtout que c'est majoritairement en autopilote.
C'est ironique puisque je me souviens d'un message de mrenaud qui mentionnait que le "hood" n'était aucunement requis pour les heures d'instruments...mrenaud wrote:“ You can only log instrument time when you are in actual IMC or under the hood and in the SIM during training.”
Pour ma part, mon logbook n'a pas de colonne Actual IMC comme plusieurs, mais plutôt: Instrument: Actual, Hood, Sim et #IRF Apppraoch. Actual Instrument et Actual IMC sont deux des concepts différents à mon avis.
Selon-moi, on peut voler aux instrument sans être en condition IMC ou sous le "hood", et souvent avec la complexité ajoutée de surveiller le traffic (ce qui n'est généralement pas requis en IMC)... J'ai le souvenir d'une approche RNAV à CSE4 largement complexifiée par le contrôleur me balançant une foule d'information trafic et voulant me garder sur sa fréquence le plus longtemps possible alors qui m'importait se jouait sur la fréquence de CES4. J'ai finalement annulé les instruments pour me débarasser du contrôleur et me dédier à la fréquence de CSE4 afin de me concentrer sur mon approche et à bien m'intégrer au traffic.
Bref, voler aux instruments c'est plus que voler sans référentiel visuel. Bien des vols IFR arrivent à des aéroports en conditions VFR et doivent aussi conjuguer avec le trafic lors de leur approche aux instruments. C'est certain que certains pilotes comme mrenaud qui auront l'honneur d'atterrir leur F18 ou similaire dans un environnement stérile est un peu différent...
À ce que j'entend ici, il semblerait plus légitime de loguer "instruments" des heures IMC sur autopilote que voler manuellement aux instruments en VMC sans visière?!?






