La cause qu'il avait gagné contre Hydro, la ville, la police ( le montant ayant été jugé un peu plus bas si ma mémoire est bonne )
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Un pilote d'hélicoptère qui mène un dur combat contre Hydro-Québec pour une affaire de servitude non respectée poursuit un policier pour 560 000 $ à la suite d'une arrestation musclée dont il a été victime alors qu'il empêchait des employés d'Hydro d'entrer sur son terrain.
Normand Dubé, pilote d'hélicoptère de Normand Brathwaite notamment, possède un grand terrain rue Lepage, à Sainte-Anne-des-Plaines.
Pour avoir accès à une ligne électrique qui passe tout près, Hydro doit nécessairement passer sur le terrain de M. Dubé. Elle possède d'ailleurs une servitude sur la limite de ce terrain.
C'est d'ailleurs là la source de tous les maux têtes du pilote.
Hydro-Québec n'a jamais vraiment aménagé la servitude pour la rendre praticable pour ses gros véhicules. Ceux-ci passent donc sur le terrain, en dehors de la servitude, et l'endommagent.
En 2002, un juge de la Cour supérieure autorisait d'ailleurs la société d'État à circuler sur le terrain de M. Dubé en utilisant «l'assiette des droits réels qui lui sont réservés», faute de quoi elle devait s'engager à payer pour les dégâts causés.
Altercation avec un policier
Le 10 mai dernier, des employés d'Hydro-Québec se sont encore une fois présentés chez M. Dubé pour effectuer des travaux sur la ligne, sans utiliser la servitude réservée.
Normand Dubé a tenté de les empêcher d'entrer sur son terrain, et un agent de la police de Terrebonne, Charles Gélinas, s'est présenté sur les lieux pour calmer le jeu.
Ce dernier aurait alors exigé que M. Dubé laisse travailler en paix les employés d'Hydro-Québec, même si le pilote lui a montré une copie de l'injonction de 2002.
M. Dubé serait alors monté dans son camion pour s'approcher de l'endroit où les employés travaillaient et y prendre des photos. Le policier lui aurait intimé d'arrêter, et une altercation verbale et physique s'en est suivie.
Brathwaite paie la caution
Normand Dubé accuse le policier de l'avoir roué de coups pour lui enlever son appareil photo et l'arrêter.
Comme policier accusait à son tour Normand Dubé de l'avoir rudoyé, celui-ci a été emprisonné et accusé deux jours plus tard de voies de fait. Entre-temps, M. Dubé a dû se rendre à l'hôpital, escorté par des agents, pour soigner quelques blessures.
C'est Normand Brathwaite qui a payé la caution qui lui a permis d'être libéré.
M. Dubé réplique à cette accusation par une poursuite de 560 000 $ contre le policier Gélinas et ses employeurs, les Villes de Terrebonne et Sainte-Anne-des-Plaines.
