J'essaye, et en général, réussi a voler au moins une fois par semaine. La semaine dernière petite virée vers Québec-Trois-Rivières avec Jean-Pierre (ttq). Cette semaine, aller-retour Rimouski pour aller chercher un ami qui y était depuis quelques jours. Tant qu'à aller n'importe où juste pour voler aussi bien faire ça.
Avec des vent de l'ouest vers les 20-25 nœuds à base altitude et vers les 35-40 plus haut évidement je souhaite monter vers 11,000'-13,000' au moins. Quoique pour une distance quand même pas si grande, 270nm, pour un vol anticipé d'un peu moins de 2 heures, la différence de temps de vol entre 11,000' et 3,000' est une question de 3-4 minutes selon Foreflight qui évidement calcule le temps de montée dans ses prévisions. De toute façon la décision se feras toute seule puisque les GFA annoncent du givrage à peu près sur toute le route de 5,000' à 8,000'. Donc je dépose un plan de vol VFR à 3,500'. Je décolle de la piste 24G à St-Hubert en plein à l'heure prévue de 09:30. J'ai donné un ETA pour Rimouski de 11:15 qui seras rencontré à cinq minutes près. On auras le temps de luncher et de repartir ensuite.
La météo étant une science, disons inexacte de temps en temps
, même dans la voiture en route vers l'aéroport je vois que le givrage annoncé ce n'est pas pour la région immédiate. Grosse tempête de ciel bleu, SKC! Au loin, très loin, une bande nuageuse ressemble plus aux prévisions. Donc une fois en vol, avec un turbo sous la capot, à 3,500' dans la turbulence légère continue causée par les vents assez forts, le bleu en haut devient trop attirant. Je décide donc de faire un mode de vol que je n'avais jamais fait en 30 ans de pilotage. VFR on top! Je monte à 9,500'. Même en cruise climb à 105 nœuds indiqués, je vois 125-130 de vitesse sol. Une fois en palier la vitesse sol augmente vers les 150-160. Gros ciel bleu en haut, fini la turbulence, et, vers Trois-Rivières, je suis pour la première fois VFR on top. Sur le Garmin 396 la prévision terminal pour Rimouski / Mont-Joli parle de 11,000 fragmenté et 6,000 épars une fois à destination. Donc des bonne chances de descendre VFR. Mais vers Rivière-du-Loup, je vois bien que le ciel annoncé fragmenté ressemble plus à du couvert. J'ai du monter il y a quelques minutes de 9,500' à 11,500' pour rester hors de la couche qui montait graduellement sous l'avion. À ce stade c'est sur que ne pas avoir d'annotation de vol aux instruments je commencerais penser revenir sur Québec ou a chercher des trous de manière pas mal plus active. De toute façon, avec ces prévisions météo un vol VFR on top n'aurait pas été permis si je me souviens bien des critères pour ce mode de vol. Je demande donc au centre de Montréal une autorisation aux instruments pour faire l'approche à Rimouski. La descente à travers les nuages sera très brève et il fait assez froid à cette altitude que le givrage sera des plus minimum. Une autre couche fragmentée a traverser rapidement de 6,000. à 5,000' et la vue magnifique du majestueux fleuve St-Laurent s'offre à moi. Manquait juste les violons, comme dans un film
Une approche RNAV 25 m’amène presque au dessus de Mont-Joli, je pourrais annuler les instruments et sauver quelques minutes de vol, mais je continue sur l'approche complète, la vue est si belle aussi bien en profiter un peu plus, et en vol aux instruments on ne pratique jamais trop.
P1710345-Edit_LR.jpg by Daniel Villeneuve, on Flickr
P1710351-Edit_LR.jpg by Daniel Villeneuve, on FlickrUne fois au sol je fais ravitailler ZYW en 100LL. Je tente me négocier un parking près d'une prise de courant pour garder le moteur chaud même s'il fait seulement environ -2c, un moteur chaud est un moteur heureux. Mais ironiquement on ne permets pas de stationner d'avion près du terminal, il me faudrait une extension de 200', j'ai seulement 50'...mais tout n'est pas perdu, on me permets de stationner entre les deux immenses hangar où il y a des prises de courant, seulement c'est assez loin du terminal...en té-cas
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IMG_1616 by Daniel Villeneuve, on FlickrMettons que malgré que le préposé soit fort sympathique on est loin du niveau de service que je retrouve dans mes destinations de voyage de prédilection habituelles au sud de la frontière.
Après un excellent lunch au Bistro La Réserve, et un arrêt inévitable à la poissonnerie Gagnon pour faire une réserve de bourgaults et de turbo mariné à bien meilleur prix qu'à Montréal. On se remets en route vers St-Hubert. Pour ce vol, avec des plafonds de 3,000' annoncés vers Québec et des forts vents de face de toute façon, on reste à 2,500'. Alors que la vitesse était intéressante à l'aller, disons qu'il faut être plus zen au retour, 110-115 nœuds avec 130-135 indiqué. On a de la bonne musique dans le écouteurs et l'avion est bien chauffé. Et les paysages ne déçoivent pas dans la région.
Près de Rivière-Ouelle, l'Île-aux-Coudres, Baie-Saint-Paul derrière et le centre de ski Le Massif qui semble prêt pour la saison.
P1710363-Edit-2_LR.jpg by Daniel Villeneuve, on FlickrLes navires qui paraissent si immenses dans la voie maritime près de chez moi à Longueuil semblent être des jouets ici.
P1710372-Edit_LR.jpg by Daniel Villeneuve, on FlickrVers Trois-Rivières je dois contourner quelques averses de neige pour rester VFR mais rien de trop inquiétant. On atterrit à St-Hubert sur la belle 24D flambant neuve toute illuminée avec ses belles lampes LED alors que la nuit approche à 15h50 après 2.4 heures de vol.
Où aller pour le prochain vol?
