Tiens, je vais vous documenter une saison de pêche au réservoir Gouin.
Naturellement, je vais y inclure toute la logistique que cela comporte quand ou y greffe le volet Hydravion.
Vous verrez que c'est tout un monde qui s'ouvre à nous par la voix des airs, mais coté logistique/équiment
c'est une tout autre affaire, il fait faire preuve de beaucoup d'imagination et surtout de préparation.
Je vais débuter par le premier voyage de la saison.
En fait le début de tout ça à commencé vla des dizaines d'années, alors qu,il fallait trouver
de bons emplacements, prospecter,aller se faire des cachettes et transporter les diverses armoires
pour les cachettes.
Malheureusement, au Québec, le respect des choses apportées dans les bois n,existe pas.
On se fait tout voler, vandaliser par d'autres humains, autochtones, blancs, noirs, verts...
Et surtout les ours qui détruisent tout sur leur passages.
Alors, des années de recherches, d'apport d'équipement , de sélection d'emplacement doivent
avoir étées faites avant de débuter le tout.
Ce volet est donc mis en place...vous verrez...
Alors, voici dons un premier voyage pour débuter la saison 2017.
Celui ou il faut apporter tout son stock au loin en brousse, dans un coin bien caché.
Ça a débuté , la semaine passée, par un vol de reconnaissance, histoire d'aller voir l'état des glaces
et du secteur on je vais évoluer.

Bref, ça sera de justesse, car tout est gelé bien raide.
La semaine suivante, à maison, je fais les préparatifs.
Et vendredi , je quitte pour 9 heures de route.
Quand on travail temps plein, on dois composer avec nos journées de congé et quand on a 9 heures de route
on a pas grand choix de les faires de nuit, sinon, on va manque de temps.
et aussi, de nuit, c'est bien plus productif avec bien moins de traffic le long du St-Maurice
et dans les 175 km de chemin de terre, aussi moins de traffic, alors moins de chance de se faire pêtter le pare-brise.
Normalement, dans une saison de 5-10 voyages en voiture, c'est 2-3 pare-brises qui se font faire de belles étoiles
ou simplement craquer de bord en bord. Oui chaque voyages donnent plus de 350 km de chemin de gravier ou
souvent les autres véhicules rencontrées ne portent aucun respect aux véhicules rencontrées.
On simplement, les gros fardiers n'ont rien à foutre des petits véhicules.
Alors, on apprends à changer nos habitudes ou bien à changer nos pare-brises....
Le départ vendredi fin de journée...
Après avoir bien vérifier nos bearings d'essieux de trailer.
Faut pas trop qu'ils ne soient pas serrés, sinon, c'est un essieux de couper dans seulement quelques centaines de km...

Outre les cannes à pêche...il faut apporter une tonne de carburant.
Tant pour les moteurs de bateau, la génératrice et également pour l'hydravion.
Si la saison est belle et que les voyages en hydravion se font nombreux, il sera difficile d'avoir de l'essence
pour les moteurs de bateau...alors faut en apporter en quantité suffisante pour une certaine autonomie.
Oui , en hydravion on peut se ramasser des canisses vides et aller faire une runne de gaz à $2.50 le litre.
Mais dans le quotidien, avec juste 2-3 jours de possibles par voyages, faut maximiser son temps sur le site.
Ensuite, c'est pas nous qui décidons si nous allons aller chercher du gaz en vol, ce sera la météo.
Et souvent , la météo ne collabore pas ou c'est beau en fin de journée, la ou c'est le meilleur temps
pour la pêche et ou il ne reste pas grand temps pour aller , gazer, gosser et revenir avant la noirceur.
C'est pas si facile de se ravitailler et faut aussi compter le carburant utilisé par l'hydravion.
Et tout est très cher au loin et si on veut faire des explorations en hydravion, on dois voler
léger et avoir beaucoup de canisses en stock pour transvider son gaz ou simplement
on laisse et on utilise notre gaz apporté lors de legs en voiture...
Voilà , un des nombreux coté logistique...et ces canisses, faut les cacher car , les voleurs et
surtout les ours qui on ne sais pourquoi, aiment croquer dans tout ce qui est plastique...
Dans le nord, fa frette, faut toujours être prêt.

En bas de 0 c'est tout un enfer qui se prépare, car en plus de faire frette, on va jouer dans l'eau.
Les doigts dans l'eau pour peu importe les raisons en dessous de 0 c'est des engelures rapidement.
Les mains pleine de pouces et les risques accrus d'hypothermie en cas de renversement de la chaloupe....
Dans le chemin foresrtier on y rencontre beaucoup de hasards le long de ces 350 km aller retour.
D'énormes ventres de boeuf dus au dégel. de nombreuses grosses roches, des courbes de planche à laver, de nombreux fardiers
qui roulent full pinne drette au centre de la route, c'est à nous autre de se tasser et de regarder notre pare-brise recevoir
des rafales de cailloux...
Et peu importe ce que l'on voit aux nouvelles, dans certains secteurs , la coupe du bois se porte bien...

Imaginez vous un seul billot de bois qui dépasse du tas...

Fiou...Pas de machinerie en ce moment, c'est bien le fun quand il y a des chargeuses, timber jacks, transporteurs qui œuvrent.
Souvent ces travailleurs ne portent pas attention aux petits touristes qui nuisent à leur travail...et se font impatiens ou ne gossent simplement pas avec nous
et on peux rester coticé de longs moments à attendre une ouverture pour passer...
Bien sur , il y a des forfaits 5 étoiles à la pourvoirie du coin.
Et i, y a les forfaits sauvages, c'est celui là que j'opte pour.
Quand on sort du chemin principale, on s'expose...
Besoin de pelle, Chain saw, et d'imagination, des fois c'est plus difficile...

Le terrain peut changer rapidement...

C'est pas toujours drôle quand on fait face aux rigoles...

Je continue plus tard...
bob






































