Vol de nuit dans la neige

[Georges]

Pour répondre à Snowman et à Léo, si tu es qualifié IFR il y a de forte chance que tu es déposé un plan de vol aux instruments pour faire un vol qui est autre que local. Si tu ne l'a pas fait il est possible d'obtenir une autorisation très rapidementde la part du centre de control. J'ai vécu celà à partir de Beloeil il y a quelques temps. J'étais en montée à Beloeil et j'ai pénétré dans une mince couche de nuages qui s'est avérée plus épaisse par la suite.Après un appel avec le centre de Montréal je leur ai expliqué la situation en leur mentionnant que j'étais qualifié IFR. Ils m'ont donné un code et une autorisation en dedans de 30 secondes. J'ai du faire une approche ILS à Mirabel pour descendre en bas de la couche de nuages puis par la suite canceller les instruments et voler vers ma destination.Vivement la qualification aux instruments si s'est possible pour vous.Georges

[denimich]

Comme dit BenPel, la première solution est le virage 180 degré en maintenant l'altitude. Comme ça a des chances de revenir à peu près où l'on était avant d'entrer dans les nuages, donc dans le clair.

Si j'ai fait disons 30 secondes dans les nuages avant d'amorcer mon virage, je compte environ 30 secondes une fois mon 180 degré complété.

Au bout de mon temps (dans ce cas-ci 30 sec) si je ne reviens pas VFR, je prend de l'altitude et contacte dès que je peux le contrôle aérien pour la région afin qu'un contrôleur puisse voir ma position et éviter un abordage avec un autre aéronef qui pourrait être dans la région.

Ensuite, il n'y a pas de gêne a expliquer au contrôleur que la météo nous pris par surprise et que nous avons besoin de son aide pour nous ramener au bercail. Vous pouvez même déclarer une urgence si vous n'êtes pas qualifié IFR et que vous n'êtes pas à l'aise dans le vol aux instruments.

Denis

[sierra]

Je suis rendu a prendre mon IFR, c'est ce que j'ai appris de cette histoire. Je débuterai dans quelques semaines je vous en redonnerai des nouvelles.

Pour la pratique c'est sûr qu'on est tous capable de mettre des lunettes, pratiquer et tenir l'avion droit pendant un maudit bon bout de temps comme si on était véritablement aux instruments. A mon avis la pratique est utile en autant que tu pratiques en véritables situations IFR, pas VFR avec des lunettes. Le facteur le plus important pour un pilote VFR qui se retrouve en IFR c'est le stress, il faut que tu pratiques de vraies situations IFR auparavant pour te mettre dans le contexte et voir comment tu réagis en de telles situations.

Bien d'accord avec toi quand tu parle d'aller pratiquer ça en V.F.R. avec des lunettes. LES LUNETTES ÇA VAUT PAS CHER. Moi quand j'allais pratiquer ça avec un instructeur, j'y allais de nuit de préférence une belle nuit noir avec un HOOD c'est 100 fois meilleurs que des lunettes. Puis je me souvient un soir y pleuvait j'était avec le hood, mon instructeur avait bouché le D.G. et l'horizon avec un bout de papier et on pratiquait des virages en monté et en descendre, puis tout d'un coup en mettant les ailes droite LÀ JE L'AI EU LA MAUDITE SENSATION AVEC UNE FESSE PLUS HAUTE QUE L'AUTRE. J'avais l'impression que j'était en virage alors que j'était bien droit. C'est là que j'ai réaliser comment un gars pouvait faire pour ce visser un trou.

Serge :D