Changement d'heure

[chico5817]

Est-ce moi ou le site qui n'a pas la bonne heure?

Pierre C.

[webmaster]

OUps désolé j'étais absent :oops: .C'est corrigé

[Louis_greniier]

Mon grand-papa était un maniaque de l'heure. L'heure, pour lui, était le métronome de la vie. Sans elle, disait-il, le chaos universel s'installerait. Elle était la seule voie d'accessibilité à cette dimension qui nous échappe: le temps. Et le temps, répétait-il, était le salut de l'homme. C'était ce qui permettait à tout ça de ne pas arriver en même temps. Grâce au temps, l'univers allait exister de façon ordonnée depuis le Bing Bang jusqu'à l'extinction de la dernière étoile. Sans le temps, tout ça allait arriver en un éclair et nous n'aurions jamais la chance de nous apercevoir que nous avions été là.

L'heure était la seule façon à l'homme de s'approprier une parcelle de cette dimension temps sur laquelle nous avons zéro gouvernance.

Alors, jamais il ne quittait son chez-soi sans avoir deux ou trois montres. Une cachée dans les goussets de la veste de son complet trois morceaux qui l'habillèrent tout le long des années ou je le connu. Une autre au poignet gauche, une Longine, dont il trouvait pourtant un peu vulgaire le geste du bras qu'elle demandait pour lire l'heure. Il préférait de loin tirer sur la chaînette pour faire sortir de sa pochette de veste sa montre préférée. Elle était toujours là, cette Lamagne, au bout d'une chaînette, dormant en faisant tic tac dans la pochette de cette veste. Quelques fois, au poignet droit, une Patek Phillips, qu'il devait remonter à heures fixes, soit huit heures du matin et du soir, car la remonter plus souvent aurait fatigué le ressort, et risquait de lui faire prendre quelques secondes de retard ou d'avance. Pas de Rolex, car il les considérait de mauvais goût et pas très précises. Une dernière, dans une pochette spécialement aménagée de ses pantalons, qui sonnait les quarts d'heure à l'unisson de l'immense horloge grand-père qui trônait avec autorité dans l'entrée de sa grosse maison cossue d'Outremont. Dans un grand tiroir du salon, une collection complète de montres abandonnées pour avoir perdu ou gagné une seconde ou deux. Impitoyable, il réservait ce sort à toute montre qui lui aurait fait perdre ou gagner une seconde de trop. Directement au cimetière de montre pour les coupables du temps mal égrené.

A huit heures moins cinq chaque matin, il partait travailler assis à l'arrière de sa Rolls Royce. Il revenait à midi moins cinq, pour bouffer une grosse soupe aux légumes que ma grande mère lui avait préparée, les légumes coupés en morceaux gros comme ça. Après, il se couchait pour un somme de quinze minutes précises et repartait chez Grenier Corset à midi quarante-cinq diriger son entreprise de lingerie féminine. Nous habitions la maison d'à côté, sur la rue Maplewood d'Outremont. Les voisins ajustaient leurs montres sur les déplacements de grand-papa tellement sa routine était immuable.

Quand arrivait le temps du changement d'heure, mon grand-papa devenait angoissé. C'était pour lui un moment crucial qu'il lui fallait négocier avec habilité et précision. On ne tranche pas le temps comme ça comme s’il n'y avait rien là. Il en parlait des semaines à l'avance. Par contagion, il nous faisait sentir à nous aussi toute l'importance de la chose. C'est dans une atmosphère d'appréhension qu'on allait se coucher pour cette nuit oû même le temps, pourtant réputé presque immuable, allait être chambardé au point de perdre ou de gagner une heure complète. Une heure complète ! Il ne manquait jamais l'occasion de nous répéter qu'une heure était soixante minutes, et qu'à soixante secondes par minutes, ça faisait plus de 3600 secondes qui allait disparaître dans la brume du temps ou se créer comme par magie. Dans cette nuit du changement d'heure, mes parents nous réveillaient vers onze heures du soir. On nous faisait prendre une douche, pour être parfaitement propre et bien réveillé. Une fois endimanchés comme pour des grands événements, solennellement, nous traversions à côté chez mon grand-papa à la queue leu leu, dans l'ordre oû on nous avait mis au monde, pour respecter ce temps qui nous avait permis de ne pas naître tous au même moment. Un par un, mon grand-père nous faisait rentrer en nous donnant une bise lourde de sous-entendue. Dans le grand salon aux murs lambrissé d'acajou foncé, les mains sagement sur les cuisses et sans dire un mot, nous nous asseyions avec révérence devant l'immense radio qui allait servir de phare pour nous guider à travers ce terrible événement. On n'avait pas encore inventé le transistor, c'était donc une radio à lampe que mon grand-père avait allumée une heure avant pour être certain que ces lampes atteindraient leur température idéale sans qu'une seule ne flanche au mauvais moment. D'ailleurs, une boîte pleine de lampes-radio de rechange était posée là bien en évidence pour faire comprendre à n'importe quelle calamité que nous étions prêts pour toute éventualité et qu'il était vain d'essayer de nous faire rater le grand évènement.

Des chaises provenant de la salle à manger avaient été ramenées là. Aux premières loges, mon grand-papa et ma grand-maman. Puis mon papa, ma maman, mon oncle Lucien et ma tante Lucille. Derrière, nous. Notre "cousin", le caniche de ma tante, baptisé Tonton, se tenait coi, assis bien droit et fixait la radio comme si il allait en sortir un de ces maudits écureuils qui l'excitait tant. Derrière, accoté sur l'immense horloge, Paul, le chauffeur, était officiellement mandaté d'année en année pour retenir le balancier de la grosse horloge grand-père. On l'avait préajustée à la nouvelle heure, et en retenant le balancier, il arrêterait le temps jusqu'au signal de mon grand-papa. A ce signal, Paul le chauffeur allait laisser partir le balancier et l'horloge allait repartit à mesurer le temps dans ce gras tic-tac qui prouvait par sa sonorité qu'elle était bien de nouveau dans sa mission première. C'était pour Paul le chauffeur, un grand honneur d'être ainsi considéré et choisi pour cette importante tâche.

En approchait du moment redouté, le temps et ses secondes semblaient défiler de plus en plus lentement. Le commentateur, dans un français radio-canadien qui semble aujourd’hui ridicule de cet accent qui ne fut jamais entendu ailleurs, baissait tranquillement la voix en approchant de cette seconde fatidique oû nous allions frapper ce trou noir du temps sur lequel les astronomes eux-mêmes se cassent encore les dents. Dans un silence de mort et un désarroi total, l'angoisse nous étouffant, nous attendions ce BiiiiiiiP qui allait nous remettre les pendules à l'heure. Même ce biiiip qui est aujourd'hui sur tous les répondeurs et certains ordinateurs, allaient nous glacer les veines par cette sonorité de modernité que par clairvoyance nous redoutions déjà.

Mon grand-père, l'oreille collée sur le gros haut parleur, la main levée comme pour arrêter une armée, allait bientôt donner le signal. Pour s'assurer de notre attention, on avait donné à chacun de nous une montre du cimetière, préajustée et le bouton tiré pour arrêter le temps. A ce même signal qu'il allait nous donner, nous allions chacun repousser le bouton de nos montres respectives et s'assurer sur l'oreille que le temps là aussi était reparti.

Cinq.. Quatre.. Trois.. Deux.. Un.. MINUIT !!! BiiiiiiiiP

Mon grand-papa baissait le bras avec une force inouïe. Paul le chauffeur laissait aller le balancier de la grosse horloge en criant " GO" puisque c'était la seule occasion oû nous entendions le son de sa voie. Nous tous pesions sur le petit bouton de chacune des montres qu'on nous avait confiées. Le gros tic-tac reprenait. Les petits aussi. Mon grand-papa promenait sur nous un regard évaluateur, vérifiant que nous avions reparti ses montres. Satisfait, il continuait d'écouter la radio une minute ou deux au cas ou le commentateur aurait annoncé une erreur dans l'heure annoncée. Puis, rassuré que tout avait bien été, il regardait au ciel avec un grand sourire nous donnait ce deuxième signal qui nous disait que l'opération avait été réussie à sa satisfaction. À ce moment-là seulement, on éclatait tous dans un grand cri, on s'applaudissait, on s'embrassait, on se félicitait de notre performance étonnante, on la comparait à celle de d'autres années, on se contait certains autres changements d'heures qui nous avaient marqués. La bonne, Angelina, apparaissait avec un gros bol de jus de pomme chaud à la cannelle. On le buvait goulument en rigolant, on se collait, on se serrait la famille et on s'aimait sans condition. Paul le chauffeur, disparaissait dans la porte du salon et faisait de loin un signe de tête complice à mon grand-papa pour lui indiquer qu'il allait s'occuper de mettre au diapason l'horloge de la Rolls Royce. La grosse horloge grand-père faisait son gros tic-tac gras avec un son dans la voix qui ne laissait pas de doute, nous pouvions encore nous fier sur elle comme le dieu de notre temps au moins jusqu'au prochain changement d'heure. La cohésion de la famille était sauvée. Ni le temps, ni la modernité, n'avait encore eu prise sur nous. Nous pouvions continuer de nous aimer sans craindre le futur.

Nous passions à la salle à manger, et mon grand-papa allait découpé la grosse dinde du changement de l’heure que nous allions dégustée bien endimanchés dans nos plus beaux habits.

Juste avant de repartir pour nous recoucher, on écoutait la radio une dernière fois, au cas ou quelque part au monde le changement d'heure aurait provoqué quelques catastrophes meurtrières. Au son de la musique classique, on pouvait repartir en toute quiétude que ce grand chambardement s'était fait dans l'ordre des choses et de bonnes façons.

Quand les premières montres à quartz sont sorties, mille fois plus précises que les Patek Phillips, à des prix que même le petit monde pouvait se payer, mon grand-père était tout à l'envers. il me mit la main sur l'épaule, et en me regardant dans les yeux, me déclara solennellement :

- Tu verras, Louis, tu verras que les temps vont changer maintenant que tous pensent posséder l'heure-juste eux-mêmes. Plus personne ne respectera l'autorité pensant chacun la détenir à leurs propres poignets. Ce n’est pas tout de savoir dans la vie, Louis, faut-il encore savoir savoir. Des temps bien sombres t'attends mon garçon, je te plains pour cette modernité qui va te rattraper.

Je savais bien que ce bon et sage homme devait me dire là de grandes vérités, mais, trop jeune, je ne comprenais pas l'ampleur ce qu'il m'annonçait là, ni la lutte des classes et le chambardement qu'il voyait venir.

Cette semaine, chez Kanuk, on a fait pas mal de réunions à cause du changement d'heure. Il y a les ordines qu'il faut mettre à l'heure ce matin pour les punchs. Huit anciens Mac qui servent d'horodateurs. Quand on rentre au travail, chacun doit poinçonner son numéro sur un des huit macs. La paye sera calculée automatiquement le jeudi, l'argent transféré électroniquement vers le compte de banque de chacun. Il est donc impératif qu'ils soient tous exactement à la même heure que notre serveur qui lui, en plus, fait sonner les cloches au son du coin-coin du Mac. On a bien des petits programmes qui s'occupent de garder les ordines à l'heure, mais il y a toujours des merdes avec les programmes automatiques qui sont cédulées pour rouler à toutes les heures. Pi d'autres petits problèmes avec Autoclock qui rentrent maintenant en conflit avec le système d'Apple qui lui aussi veut s'occuper du changement d'heure. Comme si on pouvait avoir plusieurs responsables du changement d'heure! Il y a aussi le problème qu'à chaque année, une partie des employés voudrait changer l'horaire pour ne pas partir de chez Kanuk à la noirceur, et l'autre partie, ceux qui ont des enfants, ne veulent pas. La marde pogne toujours. Cette nuit je me suis réveillé à deux heures du matin et je suis allé changer les heures de la cinquantaine d'ordines de chez Kanuk. A chaque fois que je le faisais, l'autoclock me les refoutait à l'heure d'hier. En plus, l'autoclock, qui a un module d'auto correction du temps, envoyait un signal aux ordines pour leur ralentir le processeur. La merde totale. Pi il y a lundi, ou on va voter pour l'horaire et ils vont tous se pogner aux cheveux avec moi au beau milieu qui va essayer de les calmer. Pour essayer de couper la poire en deux, je vais leur proposer le compromis d'avancer l'heure d'une petite demi-heure pour faire moitié-moitié. Les deux clans opposés vont crier au scandale.

- Vous, on sait bien monsieur Louis, vous prenez toujours pour l'"autre" bord

Bon, de toute façon, on verrait bien à tout ça le surlendemain.

En partant de chez Kanuk, j'ai eu tous les problèmes du monde à remettre le système d'alarme en fonction. Il a fallu que j'appelle à la centrale:

- C'est votre système maître, il n'est pas à la bonne heure, ça fait des merdes quand il veut communiquer avec notre système. Va falloir qu'on vous envoie un technicien. Ne bougez pas, ça ne sera pas long, une petite heure ou deux...

Une petite heure ou deux à attendre! Alors que j'en ai déjà perdu une dans les limbes du changement d'heure !

En l'attendant, je me suis aperçu que la ventilation était nase. Je suis allé voir le système qui la contrôle. Sur l'afficheur à cristaux liquide il y avait une mention "Error 367" J'ai fouillé pour trouver le gros livre d'instruction qui doit faire un bon 300 pages. Il était dans le bureau de Daniel. Error 367 était indiqué être une erreur de synchronisation entre le système de ventilation et l'heure du web. On avait posé dernièrement un bidule qui a une adresse ip et qui nous permet de contrôler directement le système de chauffage de Kanuk via l'Internet. Le système n'étant plus à la même heure que le site web du manufacturier, il s'était simplement déconnecté et autophagocité. Avec le gros livre d'instruction, j'ai pu déconnecter la fonction ip. La ventilation et le chauffage repartirent.

En attendant encore le technicien, je me suis branché sur le web. On y présentait des nouveaux frigos avec adresse ip qui envoie vers votre métro préféré ce qui y manque à mesure que vous bouffez.

Le technicien d'alarme est finalement arrivé. Il a remis le système maître de l'alarme à l'heure. J'ai pu repartir. Il était quatre heures du matin.

J'ai eu de la difficulté à partir la mercedez. Pendant quelques secondes, je me suis pris à croire que c'était aussi un problème de mise à niveau de l'heure. Bien sûr il n'en était rien. Habitué à mes veilles Citroen à carburateur, j'avais simplement noyé le système d'injection par mes grands coups sur l'accélérateur. J'allais devoir laisser mon auto là et prendre un taxi. Pas un maudit chat dans les rues. A croire qu'il était tous disparus par la magie de cette heure qu'on venait de perdre. J'ai dû en appeler un, car je n'en voyais aucun. En regardant mon nouveau iphone qui remplace maintenant nos montres, je m'aperçois qu'il s'est changé lui-même à la bonne heure. Bravo, au moins une bébelle qui marche ici. Le dispacher de COOP Taxi répondit. Il n'avait pas de taxi avant quarante minutes !

- C'est à cause du changement d'heure, mon équipe du soir a arrêté avant que l'équipe du Dimanche commence.

Pour passer le temps en l'attendant, j'essayais quand même en vain de remettre dans la Mercedes l'horloge numérique à cristal liquide à l'heure. Même avec le livre d'instruction je n'y arrivai pas. Frustrant.

Le taxi arriva.

Juste avant ce week-end là, j'avais dit à ma blonde que je n'irais au chalet ce week-end du changement d'heure:

- Pourquoi ? C'est fini entre nous ?

- Non non, c'est juste que c'est la fin de semaine du changement d'heure

- Pi ?

- Ben pi je dois mettre les horloges des ordines à l'heure...

- Franchement, mon minou, tu pourrais pas trouver une meilleure excuse? Des fois je me demande si tu penses que j'ai une poignée dans le dos. Anyway, m'a restée à Montréal itou pour te checker mon hostie !

Elle habite tout en haut d'une tour. Quand j'arrivai chez elle, il rendu près de cinq heures du matin. Un technicien d'ascenseur était en train de fouiller dans le panneau de l'ascenseur.

- Vous voulez monter?

- Heu, oui, il y a un problème !?

- Oui je dois ajuster l'heure de l'ascenseur

- Les ascenseurs ont une heure ?!

- Oui, depuis qu'ils contiennent des puces électroniques, l'heure est très importante dans les ascenseurs. Le programme d'optimisation de renvois des deux ascenseurs est en fonction du trafic selon l'heure. Le matin, avant huit heures, on garde les ascenseurs au neuvième, pour qu'elles soient plus rapidement `al'étage quand on les commande. Alors que le soir, pour le retour du travail, les ascenseurs sont priorisés au rez-de-chaussée. J'en ai encore pour quinze minutes à ajuster tout ça. Vous devriez monter par l'escalier, ça va vous faire faire de l'exercice. (il me regarda la bédaine en disant ça)

J'ai monté à pied les dix-huit étages tout en me demandant à quoi servait d'optimiser les ascenseurs avec des puces électroniques si ça finissait par nous obliger de monter à pied....

Ma blonde m'attendait avec un rouleau à pâte, j'étais à bout de souffle d'avoir monté à pieds:

- Ben veut-tu bien me dire d'oû t'arrive à cette heure-çi essoufflé de même! T'aurais pu au moins attendre de retrouver ton souffle avant de rentrer mon gros cochon!

Je suis allé voir le site de CNN. On fêtait l’anniverssaire de 10 ans du onze septembre. Il y avait la photo de Ben Laden avec sa montre Casio à vingt piastres capable de déclencher des bombes.
Dans la Presse, une explication du pourquoi du comment on a décidé de changer l'heure à une nouvelle date, la date que les Amerloques changaient d'heures, parce que ça causait bien des problèmes informatiques que l'heure Amerloque ne soit pas la mème que l'heure canadienne pendant une semaine ou deux. Le Canada allait se conformer au Energy Policy Act voté par le congrès américain, prouvant encore une fois que notre pays a droit d'exister à la seule condition d'être au diapason des politiques des Américains.

Quand je pense qu'on trouvait que mon grand-papa faisait ça bien compliqué, le changement d'heure, moi je trouve maintenant que c'était solennellement bien simple dans ce temps là... et qu'il avait bien raison avec sa mise en garde que la modernité allait me rendre les choses bien compliquées.

Il s'est d'ailleurs éteint à l'aube de l'an deux mille, incapable de s'imaginer pouvoir passer au travers tel évènement. Tous étant si paniqués par ce bug de l'an deux mille qu'on aurait pourtant du prévoir depuis mille ans. Même les GPS de nos avions, qui étaient pourtant d'hier, annoncait de plus pouvoir fonctionner à partir du premier Janvier 2000.

Changez votre heure, les amis, et n'oubliez pas de régler aussi vos nouveaux grille-pain à puce électronique, sinon vos toasts vont brûler pendant plus d'une heure ce matin !

Louis


Ma soeur, moi, et mon grand-papa lors du changement d'heures de l'automne 1960. Les années 60 allaient voir le premier homme sur la lune, le premier vol d'un transporteur aérien ultrasonique ( Le Concorde ) et la création de la mini-jupe par Mary Quant

Sans compter notre ami Neil , Hélio zéro-zéro-un, ici présent

[toxedo_2000]

Elle est très bonne Louiis.... Et en plus, j'ai parfaitement reconnu le langage et l'accent de Nat..... :mrgreen:

[jcdostie]

n'oubliez pas de régler aussi vos nouveaux grille-pain à puce électronique, sinon vos toasts vont brûler pendant plus d'une heure ce matin !

Louis

C'est pas ça qui me fait peur, c'est plutôt d'avoir la mauvaise prévision météo sur ma toast le matin.



Peux-tu imaginer si tu prends le Metar sur ta toast et que ton heure n'est pas bonne. Tu risque de décoller dans le mauvais temps

Cool Louis

JC :wink:
http://techeum.blogspot.com/2006/10/int ... aster.html

[Louis_greniier]

Elle est très bonne Louiis.... Et en plus, j'ai parfaitement reconnu le langage et l'accent de Nat..... :mrgreen:

Pi moi, tu me reconnais ?

Louis

[abud]

Louis,

quel bonne heure de te lire :!:

Martin

[toxedo_2000]

Elle est très bonne Louiis.... Et en plus, j'ai parfaitement reconnu le langage et l'accent de Nat..... :mrgreen:

Pi moi, tu me reconnais ?

Louis

Toto talement :mrgreen:

[djipibi]

"Ce n’est pas tout de savoir dans la vie, faut-il encore savoir savoir."

Wow!

Si j'étais encore dans l'éducation, je ferais un usage presque quotidien de cette citation pour tous ces monologuistes qui pensent que parce qu'ils enseignent, leurs étudiants apprennent.

Au hasard de mes rencontres, aie-je ta pemission de citer ton grand-père?

[chico5817]

Merci Louis!

Tiens cela me fais aussi penser à mon vieux à moi.

Je vais le lire le lire et le relire encore et encore.

Pierre C.

[clock]

Horloge parlante !!

Après la fermeture du bar, un fêtard montre avec fierté son nouvel appartement à ses amis. Il leur montre sa chambre où on peut voir un énorme gong en cuivre avec un maillet.

" À quoi sert ce gong?" demande un des invités.

"Ce n'est pas un gong. C'est une horloge parlante," le fêtard répond.

"Une horloge parlante? Sérieusement?" demande son ami étonné.

"Oui," répond le fêtard.

"Comment cela fonctionne?" son ami répond, avec un regard interrogateur.

"Regarde," le fêtard répond. Il prend le maillet, donne un grand coup sur le gong, et un bruit étourdissant en ressort. Les trois restent abasourdit et figé pour un moment.

Soudainement, quelqu'un de l'autre côté du mur crie ...

"Espèce de trou de cul! Il est trois heures et demi du matin ! "

"Tu vois, c'est une horloge qui dit l'heure!! Hic!

[djipibi]

Vraiment bien d'avoir un nick "clock" pour intervenir dans ce fil de discussion :lol:

[toxedo_2000]

Vraiment bien d'avoir un nick "clock" pour intervenir dans ce fil de discussion :lol:

:lol: :lol: :lol:

[Theo007]

Je sais maintenant de ou David Clark a choisi ca couleur pour leur Heatset

:roll:

[toxedo_2000]

Je sais maintenant de ou David Clark a choisi ca couleur pour leur Heatset

:roll:

Impayable Théo !!! :lol:

[doloair]

Des heures de plaisirs a lire Louis :lol: 8)
Dolorès

[Louis_greniier]

Merci Dolo

Bisoux

Content de te voir de retour

Louis

[Constipus]

Bon ! :)

...des temps bien sombres t'attends mon garçon, je te plains pour cette modernité qui va te rattraper...
Et vlan !
Celle-là, je l'ai aussi entendu un jour de ma mère. Il y avait dans voie une angoisse ou peut-être étais-ce un avertissement au sujet de ma famille en devenir :shock:

Ce matin vers les 04:00h j'ai lu ce billet, magic :wink:
Suis maintenant prêt à prendre le sentier dans la forêt là, juste à côté, histoire de penser, réfléchir, merci.


Al
(j'apporte ma caméra au cas ou je verrais de chevreuils, juste pour vous)
- - - - - - - -

[ttq]

en déplacement
ce discours d'un érudit sur l'importance de l'heure ncomble ma journée
et remplace plus qu'adéquatement le USA Today

j'aime bien la table de bonne chère avec derrière les deux enfants proprets et a l'attention, un beau tableau bourgeois, un beau clin d'oeil, j'adore, chez nous c'était la même bonne bouffe québecoise, le paté, la grosse dinde bien rôtie, mais la mise en scène plus sobre, malgré que nous revêtions nos beaux habits, et n'étions pas moins fier, une belle époque de notre Québec, un peu perdue ces traditions, ce romantisme, ce respect des belles choses ou l'envie de les acquérir, j'adore le clin d'oeil du buste au métier de ton grand -papa, ta prestance était déjà annoncé, un sérieux protocolaires attentifs et un brin pensif.

que de beaux souvenirs ça fait revivre en moi, ces périodes festives, l,action de grâce, les rois, la pâque....le changement d'heures chez nous, on s'en foutait un peu, ou plutôt, on l'ignorait, je n'avait pas de montre, ma soeur non plus, les autres n'étant pas nés, mon père avait un 'patate' qu'il tenait ton son père je crois, le genre qui allait dans une veste, mais comme il n'avait pas de veste, alors, je ne l'ai guère vue ajuster sa patate, le viel horloge qu'on avait, avait lui cessé de focntionner depuis quelques temps, et les autres priorités du ménage l'ont relégué aux oubliettes...
donc, j'oublie, ou j'ignore l'importance de ce changement d'heure, et encore aujourd'hui...j'ai tendance a me mdemander....cou donc, on a tu changé l'heure....

j-p