Atterrisage improvisé dû à problème de moteur ?!!
- sebastien
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Atterrisage improvisé dû à problème de moteur ?!!
Est ce que ça vous est déjà arrivé d'effectuer un atterrisage improvisé dans un champs ou un terrain improvisé ... dû à un problème de moteur : panne , etc....
Si oui ça serait peut être instructif d'avoir votre récit et comment vous vous en êtes sorti?
Sébastien
Si oui ça serait peut être instructif d'avoir votre récit et comment vous vous en êtes sorti?
Sébastien
- Frank-Mtl
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Ça a fait la "manchette" pas mal sur ce forum l'année dernière.
Regarde ici
Ça en dit pas mal long !
p.s.: Prenez note que je veux conserver mon "titre" et que vous ne devez ABSOLUMENT PAS faire de pannes moteur... :wink:
Frank
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Frank
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Re: Atterrisage improvisé dû à problème de moteur ?!!
Bonjour
Il y a une grose differrence entre une panne atterrissage forcé et rentrer volontairement dans un champs .
Quand tu decide de rentrer volntairement , tu passe audessus pour examiner la nature du terrain, rigole haute herbe tu examine la meilleure facon d'approcher, obstacle et surtout si le redécolage sera possible.
une fois atterrie , tu arpente a pied, le meilleur endroit pour décoller voir si pas de trous de marmote , de roches cahés de suompe , branchaille.
Parfois si le terrain est en pente c'est atterrissage en montant, décollage en descendant , même si vent pas favorable (Dans un champs a ST-Gabriel de Brondon dans la cote nord du lac )
Avec un peu d'experience et un avion style J3 Champion bien motorisé
tu peu frequenter bien des endroits même les plages des iles de Sorel
Plus jeune j'allais souvent dans bien des champs inconnus , avec l'age et aprés des longues réparations tu devient plus séléctive pour tes champs .
Ce genre de pratique, il y a des bris, tu est mieux d'avoir deux roulettes de tape gris , un petit coffre a outil, et avion roulette de queue .
Dans le grand foin, hélice verte et frottage sous les ailes .
Attention si il y a des vaches au alentour elle aime bien la dope et la toile .
Contrairement a ce que l'on peu penser des pans de roue dans un champs de luzerne elle sont plus avantageuse que sans pans
j'ai souvenir a St-Léon , St Cudbert , Saint Norbert, en arriere de la station de gas . l'automne dernier rentré dans un champ entre St-David et St-Guillaume , il y plein de beau champs , parfois a St-Marcel au course de mini sprint ,c'est des champs pour la tourbe cultivé encore meilleur que notre piste.
Souvent c'est une connaissance, cultivateur, que tu vas voir ou simplement une envie pressante, ou proche d'une station service avec ton bidon rouge ..
C'est une pratique qui a tendance a se perdre avec les avions roue de nez , et pilotage que sur l'asphalte , les vieux avions etaient concut pour cela et c'etait normal d'aller dans les champs , autrefois il y avait des rigoles de drainage et rarement tu arrivait a te posser entre deux rigoles tu en poignait toujours une , préferable au debut du contact , elle etait bien visible d'en haut l'herbe est plus vert .
l'hiver sur la neige c'est un peu cela tu rentre presque dans n'importe quelle champs (quand il y en a assez épais)
André
Ce n'est pas les beaux champs qui manque (bien que au milieu il y avait des roullieres de tracteur )
l'automne les foins ont été coupé, c'est aussi bon qu ema piste habituelle

sebastien wrote:Est ce que ça vous est déjà arrivé d'effectuer un atterrisage improvisé dans un champs ou un terrain improvisé ... dû à un problème de moteur : panne , etc....
Si oui ça serait peut être instructif d'avoir votre récit et comment vous vous en êtes sorti?
Sébastien
Il y a une grose differrence entre une panne atterrissage forcé et rentrer volontairement dans un champs .
Quand tu decide de rentrer volntairement , tu passe audessus pour examiner la nature du terrain, rigole haute herbe tu examine la meilleure facon d'approcher, obstacle et surtout si le redécolage sera possible.
une fois atterrie , tu arpente a pied, le meilleur endroit pour décoller voir si pas de trous de marmote , de roches cahés de suompe , branchaille.
Parfois si le terrain est en pente c'est atterrissage en montant, décollage en descendant , même si vent pas favorable (Dans un champs a ST-Gabriel de Brondon dans la cote nord du lac )
Avec un peu d'experience et un avion style J3 Champion bien motorisé
tu peu frequenter bien des endroits même les plages des iles de Sorel
Plus jeune j'allais souvent dans bien des champs inconnus , avec l'age et aprés des longues réparations tu devient plus séléctive pour tes champs .
Ce genre de pratique, il y a des bris, tu est mieux d'avoir deux roulettes de tape gris , un petit coffre a outil, et avion roulette de queue .
Dans le grand foin, hélice verte et frottage sous les ailes .
Attention si il y a des vaches au alentour elle aime bien la dope et la toile .
Contrairement a ce que l'on peu penser des pans de roue dans un champs de luzerne elle sont plus avantageuse que sans pans
j'ai souvenir a St-Léon , St Cudbert , Saint Norbert, en arriere de la station de gas . l'automne dernier rentré dans un champ entre St-David et St-Guillaume , il y plein de beau champs , parfois a St-Marcel au course de mini sprint ,c'est des champs pour la tourbe cultivé encore meilleur que notre piste.
Souvent c'est une connaissance, cultivateur, que tu vas voir ou simplement une envie pressante, ou proche d'une station service avec ton bidon rouge ..
C'est une pratique qui a tendance a se perdre avec les avions roue de nez , et pilotage que sur l'asphalte , les vieux avions etaient concut pour cela et c'etait normal d'aller dans les champs , autrefois il y avait des rigoles de drainage et rarement tu arrivait a te posser entre deux rigoles tu en poignait toujours une , préferable au debut du contact , elle etait bien visible d'en haut l'herbe est plus vert .
l'hiver sur la neige c'est un peu cela tu rentre presque dans n'importe quelle champs (quand il y en a assez épais)
André
Ce n'est pas les beaux champs qui manque (bien que au milieu il y avait des roullieres de tracteur )
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snowjobin
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j'ai déjà eu la chienne comme on dit , j'étais avec mon frère et je décolle de la piste alvan a St-Tite en direction de St-Thècle avec un taylorcraft lorsque je suis a mis chemin le volant ses mis a faire un va et vient sans vouloir s'arrêter j'ai réduit les gas au minimun pour me garder en vol et faire un demi tour pour revenir atterrir à St-Tite, je me suis poser et regarder ce qui n'allais pas ,le compensateur étais briser et tenais par seulement une penture au lieu des deux ce qui forcais l'élévateur de bas en haut sans arrêt,j'ai fait la vague pendant tout le trajet, si il y avait des gens en bas qui mon vus passer, ils devaient se demander ce que je pratiquais.
Daniel Trois-Rives
Daniel Trois-Rives
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Une "entrevue" intéressante sur le sujet (en anglais)
http://www.pilotworkshop.com/go/emergency.htm
Il faut "s'inscrire" mais cela ne prend que quelques secondes.
http://www.pilotworkshop.com/go/emergency.htm
Il faut "s'inscrire" mais cela ne prend que quelques secondes.
- Rudder Bug
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Hum, par quelle histoire devrais-je débuter? Ah oui tiens, voici celle-là:
C’était en revenant d’une mission d’hydrométrie avec un Beaver basé à Saint-Félicien. En compagnie de deux biologistes, nous avions passé la journée à mesurer le courant des rivières entre le lac Saint-Jean et Chibougamau.
Certaines rivières avaient tellement de courant que ça nus prenait DEUX ancres pour tenir en place et que je devais couper les cordes pour s’en libérer assez rapidement pour ne pas être emporté à la dérive dans des rapides ou autres trucs aussi indésirables.
Chaque segment de vol s’effectuait à quelques centaines de pieds d’altitude à cause des courtes distances entre chaque amerrissage. Le terrain sous-jacent, pour ceux qui connaissent la place, n’avait rien pour encourager un amerrissage d’urgence. C’était parsemé de roches et d’endroits absolument pas amerrissable et encore moins atterrisable.
La journée s’était passée de façon fort agréable car mes biologistes étaient un gars et une fille extrêmement sympa et rigolos. Il ne s’est rien passé d’anormal de toute la mission, qui durait depuis quelques jours, sans aucune anicrohe.
Sur le chemin du retour, presque arrivés à Saint-Félicien en suivant la rivière Ashuapmushuan à environ 1,000 pieds AGL, le voyant rouge du réservoir arrière s’allume, ce qui donne normalement un bon six à huit secondes pour changer de réservoir. Je sélectionne alors le réservoir du centre, qui était au moins à moitié plein.
L’aiguille de pression d’essence continua à descendre au lieu de remonter comme normalement et s’ensuivit l’horrible « proup, prout, proup, flip, flop » et le silence total. J’ai beau pomper la Wobble pump, qui était molle comme si le levier était déconnecté, mais rien n’y fait et on descend.
La rivière était ce qu’il y a du plus Glassy Water mais l’abondance de bancs de sable m’ont rendu l’amerrissage forcé plutôt facile en me fournissant des tonnes de repères visuels. Tellement facile que la biologiste qui s’était endormie sur la banquette arrière ne s’est rendue compte de rien. Elle s’est réveillée alors que nous dérivions sur la rivière. « Pourquoi diable as-tu atterri ici ?!? » dit-elle. Je répondis en bégayant que nous avions eu une panne de moteur.
J’ai accosté à ce qui ressemblait à quelque chose qui menait vers un chemin et contacté mon boss via la FSS de Roberval pour qu’on vienne chercher mes passagers, ce qu’il fit.
J’ai laissé refroidir le moteur une bonne heure et commençai à pomper rapidement cette Wobble Pump…et la pression se remit à monter lentement jusqu’à la normale. J’ai fait un bon run-up, décollé et parcouru les 10 milles qui restaient pour me rendre à notre base. Une inspection n’a rien révélé, sauf un Beaver en excellent état de marche. J’ai fait une saison complète avec cet avion à Chute-des-Passes et plus jamais rien de s’est produit. La cause ??? Fouillez-moi, personne n’en a eu aucune idée. Vapor Lock ? Peut-être…
Gilles
C’était en revenant d’une mission d’hydrométrie avec un Beaver basé à Saint-Félicien. En compagnie de deux biologistes, nous avions passé la journée à mesurer le courant des rivières entre le lac Saint-Jean et Chibougamau.
Certaines rivières avaient tellement de courant que ça nus prenait DEUX ancres pour tenir en place et que je devais couper les cordes pour s’en libérer assez rapidement pour ne pas être emporté à la dérive dans des rapides ou autres trucs aussi indésirables.
Chaque segment de vol s’effectuait à quelques centaines de pieds d’altitude à cause des courtes distances entre chaque amerrissage. Le terrain sous-jacent, pour ceux qui connaissent la place, n’avait rien pour encourager un amerrissage d’urgence. C’était parsemé de roches et d’endroits absolument pas amerrissable et encore moins atterrisable.
La journée s’était passée de façon fort agréable car mes biologistes étaient un gars et une fille extrêmement sympa et rigolos. Il ne s’est rien passé d’anormal de toute la mission, qui durait depuis quelques jours, sans aucune anicrohe.
Sur le chemin du retour, presque arrivés à Saint-Félicien en suivant la rivière Ashuapmushuan à environ 1,000 pieds AGL, le voyant rouge du réservoir arrière s’allume, ce qui donne normalement un bon six à huit secondes pour changer de réservoir. Je sélectionne alors le réservoir du centre, qui était au moins à moitié plein.
L’aiguille de pression d’essence continua à descendre au lieu de remonter comme normalement et s’ensuivit l’horrible « proup, prout, proup, flip, flop » et le silence total. J’ai beau pomper la Wobble pump, qui était molle comme si le levier était déconnecté, mais rien n’y fait et on descend.
La rivière était ce qu’il y a du plus Glassy Water mais l’abondance de bancs de sable m’ont rendu l’amerrissage forcé plutôt facile en me fournissant des tonnes de repères visuels. Tellement facile que la biologiste qui s’était endormie sur la banquette arrière ne s’est rendue compte de rien. Elle s’est réveillée alors que nous dérivions sur la rivière. « Pourquoi diable as-tu atterri ici ?!? » dit-elle. Je répondis en bégayant que nous avions eu une panne de moteur.
J’ai accosté à ce qui ressemblait à quelque chose qui menait vers un chemin et contacté mon boss via la FSS de Roberval pour qu’on vienne chercher mes passagers, ce qu’il fit.
J’ai laissé refroidir le moteur une bonne heure et commençai à pomper rapidement cette Wobble Pump…et la pression se remit à monter lentement jusqu’à la normale. J’ai fait un bon run-up, décollé et parcouru les 10 milles qui restaient pour me rendre à notre base. Une inspection n’a rien révélé, sauf un Beaver en excellent état de marche. J’ai fait une saison complète avec cet avion à Chute-des-Passes et plus jamais rien de s’est produit. La cause ??? Fouillez-moi, personne n’en a eu aucune idée. Vapor Lock ? Peut-être…
Gilles
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flypit wrote:Oui, feu dans le poste de pilotage dans un cady, premier vole printanier sur floats :cry: il est tard je travail a 5hrs, quand j'aurai une minute, je vous raconte cela.
Rénald! bye
Ah ouin? J'ai hâte de lire ça! J'en ai aussi une à conter éventuellement à propos d'un feu en vol avec un Taylorcraft L-2 (un oiseau assez rare). Je le ferai prochainement car je n'ai pas le temps en ce moment, tout comme toi.
On s'en reparle?
Gilles
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karatoo
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Après des milliers d'heures de vols,j'ai véçu et subi un atterrissage d'urgence dimanche le 31 Juillet.
Je me rends en bout de piste à Beaumont fait tout mes tests moteur et go on décolle en direction de Montmagny mais rendu à une altitude de 450 pieds du niveau de la mer alors que la piste est à 230 pieds j'entends un bruit à l'avant qui n'est vraiment pas familier et réalise que la course de l'hélice diminue.
Immédiatement regarde à gauche et vers la droite je réalise que ma porte de sortie est dans cette direction mais sous la ligne de haut voltage.
Manche à balai vers l'avant on descend et juste avant le sol applique les volets afin de diminuer ma vitesse,ferme le moteur qui tournait au ralenti et ensuite le courant ,je touche le sol sous la ligne de transmission et après environ 50 pieds de course au sol à l'avant un fossé d'environ 20 pouces de profondeur,je me dis a non je vais endommager mon avion.
En regardant la photo vous verrez qu'effectivement elle fut endommagé et qu'après être descendu de mon appareil ,je réalise que le problème qui causa cet atterrissage est le réduction.
Il me reste à mettre la main dans ma poche gauche car je suis gauché afin de payer les réparations.
André
Je me rends en bout de piste à Beaumont fait tout mes tests moteur et go on décolle en direction de Montmagny mais rendu à une altitude de 450 pieds du niveau de la mer alors que la piste est à 230 pieds j'entends un bruit à l'avant qui n'est vraiment pas familier et réalise que la course de l'hélice diminue.
Immédiatement regarde à gauche et vers la droite je réalise que ma porte de sortie est dans cette direction mais sous la ligne de haut voltage.
Manche à balai vers l'avant on descend et juste avant le sol applique les volets afin de diminuer ma vitesse,ferme le moteur qui tournait au ralenti et ensuite le courant ,je touche le sol sous la ligne de transmission et après environ 50 pieds de course au sol à l'avant un fossé d'environ 20 pouces de profondeur,je me dis a non je vais endommager mon avion.
En regardant la photo vous verrez qu'effectivement elle fut endommagé et qu'après être descendu de mon appareil ,je réalise que le problème qui causa cet atterrissage est le réduction.
Il me reste à mettre la main dans ma poche gauche car je suis gauché afin de payer les réparations.
André
- Dim
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Merci pour les bons commentaires les gars!
Oui Bob, il y a longtemps que je l'avais promis celle là... C'est une belle photo, mais disons que je ne suis pas plus fier que ça de ma shot!
Le plus important est sans doute que mon copilote et moi soyons sains et saufs. Mais le deuxième plus important selon moi est de faire un bilan de ce genre d'événement et d'apprendre le plus possible de ses erreurs.
Petit résumé:
À l'été 2009 mon partner et moi sur ce magnifique Citabria étions de retour d'un beau voyage de Beloeil jusqu'à Gaspé. C'est sous un gros ciel bleu que nous avons décollé de l'aéroport de Gaspé, tout juste après un Dash-8 de Jazz. Environ une heure depuis notre départ, on entend un petit "toc" qui a attiré notre attention. Nous étions alors à 15 minutes de l'aéroport de St-Anne-des-Monts. À mesure que nous nous rapprochions de l'aéroport, la fréquence et l'intensité de ces bruits augmentait. Certains étaient accompagnés d'une petite secousse en lacet. Leur nature était difficile à déceler. Une partie de la structure est-elle en vibration? Problème de moteur? Mes contrôles de vol répondaient bien, mon tach, température et pression d'huile étaient tous normaux. Je test le carb heat, rien d'anormal non plus.
La météo était superbe sur les appalaches, mais le fleuve était couvert de brume d'évaporation, de telle sorte que toute la rive elle aussi était couverte. J'avais décidé de me poser à St-Anne-des-Monts pour vérifier au sol ce qui n'allait pas, mais rendus vis-à-vis, malheurs à nous; la piste était complètement couverte. Aucun moyen de se poser là. Je ne voyais autour de moi que de la forêt sur terrain escarpé et de la brume. Je n'avais pas le choix de continuer en prenant de l'altitude comme marge de sécurité.
Le prochain aéroport était celui de Matane, à 60 nm de là. Les bruits se répétaient maintenant aux 30 secondes et devenaient accompagnés de légères pertes de RPM. Chaque seconde à survoler ces terrains hostiles avec un moteur instable me paraissait interminable. Le stress dans le cockpit était élevé. J'ai fait un mag check en fermant d'abord celui de gauche. Trente secondes plus tard, le moteur subit une perte soudaine de plus de 500 RPM. J'ai alors testé le mag de droite seulement et n'ai pas eu de perte de puissance immédiate.
C'est là où j'aurais dû identifier le problème de mag. Nerveux, mon copilote et moi étions plutôt concentrés à trouver un terrain où se poser OPC. Loin d'être certain d'oû venait le problème, j'ai réactivé les deux mags en pensant qu'il s'agissait de ma meilleure chance. Une fois un terrain "potable" identifié, je m'établis en vent arrière. Il s'agissait d'un champ en jachère plutôt valonneux sur lequel passaient des lignes à haute tension. Pas le choix je me suis dit; il faut que je passe en dessous. L'atterrissage a brassé; j'ai dû remettre un peu de puissance après le toucher des roues pour éviter un vallon. On finit par s'immobiliser. L'avion est intact. Une fois le moteur éteint, nous sommes restés immobiles et silencieux au milieu des pissenlits pendant une trentaine de secondes.
C'est quelques minutes après être sortis de l'avion que la brume a envahi le terrain et que j'ai pris cette photo. Pour le reste de l'histoire, ben on a fini par redécoller et revenir à la maison après avoir identifié le problème et attendu quelques jours de mauvaise météo.
J'ai appris plusieurs leçons de cet événement, tant au niveau réaction humaine qu'au niveau technique. Entre autres, je me rappellerai toujours qu'un mag défectueux peut non seulement occasionner une lègere perte de RPM, mais aussi nuire à tout l'allumage. Vaut mieux donc le fermer complètement plutôt que d'essayer de retirer le reste de jus qu'il a!
Je suis pas plus fier que ça de mes décisions, mais cette histoire pourrait vous éviter des ennuis un jour et qui sait, vous sauver la vie. C'est pour ça que j'ai décidé de l'écrire aujourd'hui. Selon moi, un bon signe de professionnalisme, ben c'est la modestie. Alors voilà.
-Dim
Oui Bob, il y a longtemps que je l'avais promis celle là... C'est une belle photo, mais disons que je ne suis pas plus fier que ça de ma shot!
Le plus important est sans doute que mon copilote et moi soyons sains et saufs. Mais le deuxième plus important selon moi est de faire un bilan de ce genre d'événement et d'apprendre le plus possible de ses erreurs.
Petit résumé:
À l'été 2009 mon partner et moi sur ce magnifique Citabria étions de retour d'un beau voyage de Beloeil jusqu'à Gaspé. C'est sous un gros ciel bleu que nous avons décollé de l'aéroport de Gaspé, tout juste après un Dash-8 de Jazz. Environ une heure depuis notre départ, on entend un petit "toc" qui a attiré notre attention. Nous étions alors à 15 minutes de l'aéroport de St-Anne-des-Monts. À mesure que nous nous rapprochions de l'aéroport, la fréquence et l'intensité de ces bruits augmentait. Certains étaient accompagnés d'une petite secousse en lacet. Leur nature était difficile à déceler. Une partie de la structure est-elle en vibration? Problème de moteur? Mes contrôles de vol répondaient bien, mon tach, température et pression d'huile étaient tous normaux. Je test le carb heat, rien d'anormal non plus.
La météo était superbe sur les appalaches, mais le fleuve était couvert de brume d'évaporation, de telle sorte que toute la rive elle aussi était couverte. J'avais décidé de me poser à St-Anne-des-Monts pour vérifier au sol ce qui n'allait pas, mais rendus vis-à-vis, malheurs à nous; la piste était complètement couverte. Aucun moyen de se poser là. Je ne voyais autour de moi que de la forêt sur terrain escarpé et de la brume. Je n'avais pas le choix de continuer en prenant de l'altitude comme marge de sécurité.
Le prochain aéroport était celui de Matane, à 60 nm de là. Les bruits se répétaient maintenant aux 30 secondes et devenaient accompagnés de légères pertes de RPM. Chaque seconde à survoler ces terrains hostiles avec un moteur instable me paraissait interminable. Le stress dans le cockpit était élevé. J'ai fait un mag check en fermant d'abord celui de gauche. Trente secondes plus tard, le moteur subit une perte soudaine de plus de 500 RPM. J'ai alors testé le mag de droite seulement et n'ai pas eu de perte de puissance immédiate.
C'est là où j'aurais dû identifier le problème de mag. Nerveux, mon copilote et moi étions plutôt concentrés à trouver un terrain où se poser OPC. Loin d'être certain d'oû venait le problème, j'ai réactivé les deux mags en pensant qu'il s'agissait de ma meilleure chance. Une fois un terrain "potable" identifié, je m'établis en vent arrière. Il s'agissait d'un champ en jachère plutôt valonneux sur lequel passaient des lignes à haute tension. Pas le choix je me suis dit; il faut que je passe en dessous. L'atterrissage a brassé; j'ai dû remettre un peu de puissance après le toucher des roues pour éviter un vallon. On finit par s'immobiliser. L'avion est intact. Une fois le moteur éteint, nous sommes restés immobiles et silencieux au milieu des pissenlits pendant une trentaine de secondes.
C'est quelques minutes après être sortis de l'avion que la brume a envahi le terrain et que j'ai pris cette photo. Pour le reste de l'histoire, ben on a fini par redécoller et revenir à la maison après avoir identifié le problème et attendu quelques jours de mauvaise météo.
J'ai appris plusieurs leçons de cet événement, tant au niveau réaction humaine qu'au niveau technique. Entre autres, je me rappellerai toujours qu'un mag défectueux peut non seulement occasionner une lègere perte de RPM, mais aussi nuire à tout l'allumage. Vaut mieux donc le fermer complètement plutôt que d'essayer de retirer le reste de jus qu'il a!
Je suis pas plus fier que ça de mes décisions, mais cette histoire pourrait vous éviter des ennuis un jour et qui sait, vous sauver la vie. C'est pour ça que j'ai décidé de l'écrire aujourd'hui. Selon moi, un bon signe de professionnalisme, ben c'est la modestie. Alors voilà.
-Dim
- chuck
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Hello
Pour l'heure, je n'y ai pas eu le droit... je touche du bois.
Mais par contre, je commence à serrer les fesses:
http://www.ladepeche.fr/article/2011/02 ... risme.html
c'est le deuxiéme depuis le dépbut de l'année sur la plateforme :S
Le premier c'etait un ulm qui c'est planté en ville.. pas plus d'info
Celui là, c'est un avion de mon aeroclub. Un Robin DR400 180v chevaux, a 3 dans l'avion, plus le plein, il y a encore de la marge... :S. Ca fait bizarre de se dire que cela aurait put être moi. Sauf que si 'javais du le prendre cela aurait ete en vol de nuit.. pas sur que cela se serait terminé aussi bien :'(
Pour l'heure, je n'y ai pas eu le droit... je touche du bois.
Mais par contre, je commence à serrer les fesses:
http://www.ladepeche.fr/article/2011/02 ... risme.html
c'est le deuxiéme depuis le dépbut de l'année sur la plateforme :S
Le premier c'etait un ulm qui c'est planté en ville.. pas plus d'info
Celui là, c'est un avion de mon aeroclub. Un Robin DR400 180v chevaux, a 3 dans l'avion, plus le plein, il y a encore de la marge... :S. Ca fait bizarre de se dire que cela aurait put être moi. Sauf que si 'javais du le prendre cela aurait ete en vol de nuit.. pas sur que cela se serait terminé aussi bien :'(




