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Ces gens qui volent...
Posted: Mon 23 Aug, 2010 08:34
by Flying J
Mon dernier article sur CielQuébécois.
Pour ceux et celles que ça intéresse.
http://www.cielquebecois.com/actualites/anecdotes/1706-ces-gens-qui-volent.html
Enjoy!
Posted: Mon 23 Aug, 2010 10:33
by merlin2340
Très bon texte cher ami!!
Posted: Mon 23 Aug, 2010 10:46
by GLAB
Merci Jean-François,
Très bon texte
Jacques :D :D
Posted: Mon 23 Aug, 2010 12:41
by doloair
Flying J
J ai lu ton texte avec toute l attention qu il méritait et je te félicite car ça rejoins toute la perspective existante qui s y approche ....Et J ajouterais que quelqu un qui n a jamais fait l expérience de la haut ne saura jamais le feeling qu on peut avoir car c est impossible de le décrire . Alors voilà Au bon entendant :lol:
Dolorès
Posted: Mon 23 Aug, 2010 12:49
by Flying J
Je vous remercie pour vos bons commentaires... :oops:
Je commence à écrire un peu plus et je dois dire que vos bons commentaires m'encouragent
Pour ceux et celles que ça intéresse, on devrait d'ailleurs probablement voir l'intégralité de ce texte (qui était plus long que cela, dans le prochain Aviation Québec).
J
Posted: Mon 23 Aug, 2010 12:53
by Willy
Du Bonbon... très bon texte.
Posted: Mon 23 Aug, 2010 12:55
by Flying J
Voici la citation du livre "Un cadeau du Ciel", de Richard Bach, pour ceux et celles qui veulent la lire au complet. C'est un peu long mais ça vaut la peine qu'on la lise selon moi:
Ces gens qui volent
Pendant quinze cents kilomètres, j’écoutai l’homme assis à côté de moi, sur le vol 224 de San Francisco à Denver.
- Comment je suis devenu voyageur de commerce? Eh bien, je me suis engagé dans la Marine à dix-sept ans, au milieu de la guerre…
Il avait pris la mer et participé à l’invasion D’Iwo Jima : il avait conduit des soldats et du matériel sur la plage dans une péniche de débarquement, sous le feu ennemi. Des incidents en pagaille, ainsi que des détails de l’époque, du temps où cet homme vivait vraiment.
Puis en cinq secondes, il me fit le bilan des vingt-trois ans qui avaient suivi la guerre :
-… alors j’ai obtenu ce boulot à la compagnie en 1945, et j’y suis depuis.
Nous avons atterri à Denvers Stapleton, et le vol était terminé. J’ai dit adieu au voyageur de commerce, nous sommes allés chacun de notre côté dans la foule de l’aéroport et bien entendu je ne l’ai jamais revu. Mais je ne l’ai pas oublié.
Toutes ces paroles les disaient clairement : la seule vraie vie qu’il avait connue, les seuls vrais amis et vraies aventures, les seules choses qui méritaient d’être remémorées et revécues, depuis sa naissance, étaient quelques heures fugitives en mer au milieu d’une guerre mondiale.
Peu après ce séjour à Denvers, je pilotai des avions légers au cours de petits gymkhanas aériens, chaque été, d’un bout à l’autre du pays. Je pensais souvent au voyageur de commerce et me demandais sans cesse : Je me souviens de quoi moi? Quels moments de vraies amitiés et d’aventures aimerais-je revivre?
J’écoutais plus attentivement que jamais les gens autour de moi. J’écoutais les pilotes de temps en temps, la nuit, blottis dans l’herbe sous les ailes de cent avions différents. Je les écoutais sous le soleil et quand nous nous promenions sans but, pour le plaisir de bavarder, entre des rangées de vieux coucous aux couleurs vives, d’appareil bricolés et d’avions de sport.
-À mon avis, ce qui nous pousse à voler, quoi que ce soit, c’est précisément ce qui attire le marin vers la mer, ai-je entendu. Certains ne comprendront jamais pourquoi, et nous ne pouvons pas le leur expliquer. S’ils voulaient vraiment ouvrir leur cœur, nous pourrions le leur montrer, mais le leur dire, c’est impossible.
Exact. Demandez-moi « Pourquoi volez-vous? » et je ne vous dirai rien. À la place, je vous emmènerai sur le terrain d’aviation un samedi matin à la fin d’août. Du soleil, un seul nuage dans le ciel (pour l’instant) et une brise fraîche qui caresse ces sculptures de précision que sont les avions légers, baignés d’arc-en-ciel et posés délicatement sur l’herbe. Il y a dans l’air un parfum de métal propre et de toile d’avion, mêlé au halètement doux d’un petit moteur qui fait tourner le moulin à vent d’une hélice – prêt à voler…
Venez donc un moment regarder quelques-uns de ces individus qui font le choix d’acquérir ces appareils et de voler avec eux. Voyez donc quel genre de personnes ils sont, pourquoi ils volent et si, pour cette raison, ils ne sont pas tant soit peu différents de n’importe qui d’autre dans le monde.
Je vous présente le pilote de l’Armée de l’Air en train d’astiquer le capot d’argent d’un coucou qu’il pilote pendant ses heures de liberté quand son bombardier à réaction de huit moteurs fait silence.
-Je crois que j’adore voler, et j’adore surtout la relation fantastique entre un homme et un avion. Pas n’importe quel homme – permettez-moi des réserves, et un peu de romantisme – mais un homme pour qui voler c’est vivre, un homme qui ne considère pas le ciel comme le domaine de son travail ou de ses loisirs, mais qui s’y sent chez lui.
Observez ce couple de pilotes : l’homme lance un regard critique à sa femme, en train de s’exercer à l’atterrissage sur la piste d’herbe, dans son avion personnel.
-Parfois je l’observe quand elle me croit parti. Elle embrasse cet avion sur l’hélice avant de fermer le hangar à clé, le soir.
Un capitaine de ligne, en train de faire des retouches à l’aile de son appareil de course (construit de ses mains), avec un pot de peinture miniature et une brosse minuscule :
-Pourquoi voler? Simple. Je ne suis pas heureux tant qu’il n’y a pas une couche d’air entre le sol et moi.
Pendant la même heure nous parlons avec une jeune femme qui vient d’apprendre qu’un vieux biplan a été perdu dans un incendie de hangar :
-Je pense qu’on n’est plus jamais la même personne quand on a vu le monde encadré par les ailes d’un biplan. Si quelqu’un m’avait dit l’an passé que je pourrais pleurer sur un avion, je lui aurais ri au nez. Mais j’avais appris à aimer ce vieux machin…
Avez-vous remarqué que ces gens parlent de leurs raisons de voler et de leurs conceptions de l’avion sana mentionner une seule fois le voyage? Ou l’économie de temps? Ou le prodigieux outil qu’un appareil peut devenir dans le milieu des affaires? Nous voyons donc qu’en réalité ces arguments-là ne sont pas importants, et sûrement pas la raison majeure qui lance des hommes et des femmes dans le ciel. Ils parlent, quand on les connaît bien, d’amitié, de joie, de beauté, d’amour – et de vivre, de vivre vraiment, sans intermédiaire, avec la pluie et le vent.
Demandez-leur d’évoquer les souvenirs de leur vie jusqu’à maintenant, et aucun d’eux ne sautera les vingt-trois dernières années à pieds joints. Pas un.
-Eh bien, la première chose qui me passe par la tête, n’est-ce pas? (…)
Des voyages au milieu de Nulle-part.
Je me souviens du ciel au-dessus de Scotts-bluff. Les nuages avaient dû remonter à quinze mille mètres au-dessus de nos têtes. Nous nous sentions comme des foutues fournis, je peux vous dire…
Des aventures dans un pays de géants.
-De quoi je me souviens? Je me souviens de ce matin! Bill Canan m’a parié cinquante cents qu’il pouvait décoller avec son Champ en prenant moins de piste que moi dans le T-Craft. Et j’ai perdu. Et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi, parce que je gagne toujours contre ce mec. Et au moment où je vais le payer, je vois qu’il a planqué un sac de sable dans mon avion! Il a dû payer cinquante cents pour avoir triché et cinquante autres pour avoir perdu le décollage quand nous avons recommencé sans le sac de sable…
Jeux d’adresse, avec des coups fourrés comme on n’en a plus joué depuis l’enfance.
-De quoi je me souviens? De quoi je ne me souviens pas! Mais je ne vais pas revenir en arrière pour le revivre. Trop à faire encore pour l’instant.
Et un moteur démarre : l’homme est parti, bientôt réduit à rien au-dessus de l’horizon.
À partir d’un certain point, on commence à comprendre qu’un pilote ne vole pas pour aller quelque part, bien qu’il arrive en fait à plus d’un endroit.
Il ne vole pas pour économiser du temps, bien qu’il économise chaque fois qu’il passe de son automobile dans son avion.
Il ne vole pas pour l’éducation de ses enfants bien qu’en classe de géographie et d’histoire, les meilleurs élèves soient ceux qui ont vu le monde de leurs propres yeux, depuis un avion privé.
Il ne vole pas par économie, bien qu’un petit avion d’occasion coûte moins cher à l’achat et à l’entretien qu’une grosse voiture neuve.
Il ne vole pas pour le profit, pour ses affaires, bien qu’il ait pris l’avion pour conduire M. Robert Ellison lui-même au restaurant puis au golf et retour à temps pour le conseil d’administration – ce qui a fait vendre le marché Ellison.
Toutes ces choses, si souvent présentées comme des raisons de voler, ne sont pas du tout des raisons. Elles sont agréables à entendre, bien entendu, mais ce ne sont que les sous-produits de la seule et unique vraie raison. À savoir : découvrir la vie en soi et la vivre au présent.
Si les sous-produits étaient les seuls objectifs de l’aviation, la plupart des avions d’aujourd’hui n’auraient jamais été construits, car, il existe une multitude de cactus sur le sentier du pilote d’avions légers. Ces cactus ne sont acceptables que si voler apporte une compensation plus grande qu’une minute économisée.
Un avion léger n’est pas un moyen de transport aussi fidèle qu’une automobile. Par mauvais temps, il n’est pas rare de se retrouver bloqué au sol des heures, parfois des jours. Si le propriétaire d’un avion le laisse entravé dans l’herbe du terrain, il s’inquiète à chaque coup de vent, il sonde chaque nuage de peur qu’il n’apporte de la grêle, exactement comme si son avion était un être cher, abandonné en pleine nature. S’il remise son appareil dans un hangar collectif, il a peur des incendies et du personnel négligent, capable de heurter son avion avec un autre.
C’est seulement quand l’avion est cadenassé dans un hangar privé que le propriétaire a l’esprit en repos. Et les hangars privés, surtout près des grandes villes, coûtent plus cher que l’avion lui-même.
L’aviation est l’un des rares sports populaires dans lequel la pénalité pour une faute grave est la mort. Au début cela paraît horrible; le public est horrifié et choqué quand un pilote se tue par une erreur par suite d’une erreur impardonnable. Mais telles sont les conditions que pose l’avion au pilote : aime-moi, connais-moi et tu recevras la grâce d’une grande joie; ne m’aime pas, ne me connais pas, et tu trouveras de gros ennuis.
Les faits sont très simples. L’homme qui vole est responsables de son destin. Il n’existe pour ainsi dire aucun accident que l’intervention du pilote n’aurait pas pu éviter. En vol, il n’y a pas l’équivalent de l’enfant qui déboule soudain entre deux voitures garées. La sécurité du pilote repose entre ses propres mains.
(…) La seule chose qui permet à l’homme d’éviter un orage est sa décision de ne pas y entrer : il faut que ses propres mains fassent faire demi-tour à l’avion vers l’air calme; c’est sa compétence même qui le ramène à un atterrissage sûr.
Personne au sol n’est en mesure de voler à sa place, malgré le désir qu’on peut avoir de l’aider. Voler demeure du ressort de l’individu : chacun décide d’accepter la responsabilité de ses actes, sinon il reste au sol. Refusez la responsabilité en vol, vous n’aurez plus très longtemps à vivre.
(…)
Ce qui déterminera votre décision de voler ne sera donc pas les impératifs de vos affaires, ni votre désir de pratiquer un nouveau sport passionnant. Ce sera ce que vous souhaitez obtenir de la vie; si vous souhaitez un monde où votre destin repose totalement entre vos mains, il y a des chances que vous soyez un pilote de naissance.
N’oubliez pas que « Pourquoi voler? » n’a rien à voir avec les avions. Rien à voir avec les sous-produits, les « raisons » si souvent avancées dans les brochures à l’attention d’acheteurs potentiels. Si vous découvrez en vous une personne qui aime voler, vous trouverez un endroit où aller chaque fois que vous vous lasserez d’un monde de dîners devant la télé et d’ombres découpées dans le carton-pâte. Vous trouverez des êtres vivants, des aventures vivantes, et vous apprendrez à voir un sens derrière tout ça.
Plus je traîne dans les aérodromes, d’un bout à l’autre du pays, plus je m’aperçois que la raison de voler, pour la plupart des pilotes, est ce qu’ils appellent la vie.
Offrez-vous ce test très simple, je vous prie. Répondez à ces simples questions :
• Vers combien d’endroits pouvez-vous vous tourner en ce moment quand vous en avez assez des bavardages futiles?
• Combien d’événements mémorables, authentiques, se sont produits dans votre vie au cours des dix dernières années?
• Pour combien de gens avez-vous été un ami véritable et sincère – et combien de gens l’ont-ils été pour vous?
Si votre réponse à ces trois questions est « Beaucoup », inutile de vous donner la peine d’apprendre à voler.
Mais si votre réponse est « Pas beaucoup », vous feriez bien de vous arrêter un jour près d’un petit aéroport pour vous balader un peu et découvrir ce qu’on ressent assis dans un cockpit d’un avion léger.
Je pense encore à mon voyageur de commerce sur la ligne San-Francisco-Denver. Il n’espérait même plus reprendre goût à la vie, alors même qu’il se déplaçait dans le ciel qui pouvait le lui offrir.
J’aurais dû lui dire tout ça. J’aurais dû au moins lui parler de cet espace particulier, en altitude, où plusieurs centaines de milliers de personnes, dans le monde, ont trouvé des réponses au vide.
Fin de la citation.
Posted: Mon 23 Aug, 2010 13:05
by robertw
Ouf..... c'est vraiment bon.
Robert
Re: Ces gens qui volent...
Posted: Mon 23 Aug, 2010 14:11
by toxedo_2000
Joli et très inspirant ton texte. Quand à celui de Richard Bach... que dire de plus que ce qu'il dit lui-même... ;)p
(Quoique je ne sois pas tout à fait en accord avec sa conclusion... la réponse aux trois questions...)
Posted: Mon 23 Aug, 2010 14:26
by Flying J
Bien d'accord Gaston.
Ça vaudra toujours la peine d'apprendre à voler!!!
Merci pour tes bons commentaires.
j
Ces gens qui volent.....
Posted: Wed 22 Sep, 2010 21:53
by sergio
Je veux simplement remercier Jean-François Charette d'avoir eu la bonne idée de partager avec nous un texte de Richard Back ( Un cadeau du ciel )
que j'ai lu ce soir dans le dernier Magazine Aviation.
Tres vrai ce texte. =:) Merci Jean-François.
Je n'ai pas osé le copier ici Jean-François, étant donné que tu es l'auteur de l'article.
Donc ....... :wink:
Serge
Posted: Wed 22 Sep, 2010 22:27
by Flying J
Merci Serge,
Merci J-P.
J-F
Posted: Thu 23 Sep, 2010 07:39
by Orion
Un très grand MERCI d'aborder ce sujet si important. Le livre "a gift of wings" est sorti en 1974 à une époque où pour voler on avait seulement le choix entre 3 activités: le vol à moteur, le vol à voile (planeur) et le parachutisme. Si Richard et sa femme Leslie ont pratiqué le vol à voile je ne pense pas qu'ils aient pratiqué le parachutisme sportif, en particulier le vol relatif en chute libre, qui a débuté dans les années 70. S'il écrivait aujourd'hui ce livre, je pense qu'il ouvrirait sa réflexion aux nouveaux domaines de vol qui nous sont offerts aujourd'hui comme le delta et son dérivé l'ULM pendulaire (trike), le parapente et sa version motorisée le paramoteur.
"Découvrir la vie en soi et la vivre au présent" s'applique à nous tous, pilote d'avion et d'hélico, de planeur, de parapente, de paramoteur et aux
parachutistes (y compris les
base jumpers). Si vous en doutez, n'hésitez-pas à vous rendre sur un terrain de parachutisme ou de parapente, observez les comportements, écoutez les conversations et laissez-vous tenter par un vol d'initiation en tandem, puis seul... Bons vols à toutes et à tous
PS: Il n'existe pas d'initiation de base jump mais la formation de base est la même que pour le parachutisme...
Posted: Thu 23 Sep, 2010 07:55
by Corneille
Orion, la vidéo sur le base jumpers fait jalouser tous les corneilles et même les aigles de ce monde. Beau texte Flying ! bonne journée
c.
Posted: Thu 23 Sep, 2010 09:55
by rebrochu
Très,très bien,ton article,encore un talent caché !!!!
R'B'
Posted: Thu 23 Sep, 2010 12:44
by djipibi
Salut J-F, je reviens à ce très beau texte après avoir relu l'article que j'ai écrit dans La Brousse et qui vient de paraître (sur le Circuit Ville-Marie). L'anticipation des semaines précédant le vol chez "mes" passagers, leur excitation (et angoisses) du matin, leur totale immersion dans le paysage qui défilait sous eux lors du vol et les souvenirs qu'ils en gardent donnent raison à ton texte.
Pour ma part, à chaque fois que je me lève un matin d'un événement aérien et que je me sens fatigué et que je me questionne si je ne devrais pas plutôt rester à la maison, ma blonde me répète "Tu devrais y aller, tu en reviens toujours chargé d'énergie"...
Et cela même si je ne vole pas cette journée. Juste "voir" me suffit souvent.
Alors je suis d'accord "Pourquoi volez-vous? » et je ne vous dirai rien. À la place, je vous emmènerai sur le terrain d’aviation un samedi matin à la fin d’août. Du soleil, un seul nuage dans le ciel (pour l’instant) et une brise fraîche qui caresse ces sculptures de précision que sont les avions légers, baignés d’arc-en-ciel et posés délicatement sur l’herbe. Il y a dans l’air un parfum de métal propre et de toile d’avion, mêlé au halètement doux d’un petit moteur qui fait tourner le moulin à vent d’une hélice – prêt à voler… "
Mais j'ai poussé un peu plus loin à la question pourquoi voles-tu, je n'ai pas répondu. J'ai préféré les amener avec moi!
Maintenant il ne me reste qu'à attendre ce moment ou j'offrirai son bâptême de l'air à mon petit-fils (et ensuite à celui ou celle qui s'ajoutera au printemps.)
J'attends ce moment depuis longtemps déjà!
J-P
Posted: Thu 23 Sep, 2010 14:30
by merlin2340
J-F,
Ça m'a fait sourire quand j'ai lu le bout concernant les tapis d'entrée de maison sur lesquels il est écris quelques choses comme "Ici habite un pilote et une personne normale". Puisque la première fois que j'ai vu cet accessoire j'ai failli l'acheter jusqu'à ce que ma blonde me dise que ça ne servait à rien parce que, que je sois pilote ou pas, selon elle mes visiteurs savent de toute façon que je ne suis pas normal anyway... :wink: :lol:
A+
Steeve
Posted: Fri 24 Sep, 2010 13:44
by Orion
Orion wrote:Un très grand MERCI d'aborder ce sujet si important. Le livre "a gift of wings" est sorti en 1974 à une époque où pour voler on avait seulement le choix entre 3 activités: le vol à moteur, le vol à voile (planeur) et le parachutisme...
ooops j'ai bien sûr oublié le plus ancien moyen de voler: le ballon. Désolé Propane :wink:
Posted: Fri 24 Sep, 2010 16:32
by Robert Laporte
Jean-François,
Félicitation et je te fais la remarque que tu écris très bien.
Robert
Posted: Fri 24 Sep, 2010 21:11
by Bélou
Wow!
Jean-François, tu écris très bien. Ton texte exprime ce que je ressens lorsque je suis là-haut. J'ai obtenu mes ailes à l'âge de 41 ans, le 17 octobre 2009. Mon parcours a duré 17 mois. Les plus beaux souvenirs que je garde de ma vie professionnelle sont tous ces vols sur des lignes commerciales, aux quatre coins de l'Amérique. De mai 2008 à octobre 2009, en C172, j'ai découvert ma région, la Montérégie.
Je ne vole pas autant que je le voudrais, mais lire les interventions sur Les Ailes, regarder les photos et les vidéos me rappellent là-haut.
Je dois passer à l'action et retourner voler. Surtout pour faire découvrir le ciel à mes enfants! Et retrouver l'enfant en moi, émerveillé devant les avions à l'aéroport de Québec.