Pilotes Québec

ola les gens.

Je prevois aller faire un saut du coté des Iles de la Madeleine l'été prochain. Any suggestions ?

Je sais que la traversée est d'environs 60 Nautiques. et qui a pas de 100LL sur l'Ile, je dois avoir au minimum un gilet de sauvetage pour la traversée.


Ya ti kekun qui est deja aller ?

JP

Salut,

Je suis allé aux Iles de la Madeleine en mai 2002 avec mon 172 a l'époque. C'est de toute beauté la-bas c'est a mon avis le plus bel endroit dans toute la province. On est parti de Québec pour faire un escale a Miramichi (N-B), on est allé directement en passant au-dessus des USA, 2H15 de vol. Ensuite on est allé a la pointe sud-est de l'ïle du Prince Edouard pour avoir la ditance la plus courte au-dessus de l'eau. On est ensuite monté a 13 000 pieds et on avait la distance de vol plané d'un côté comme de l'autre. C'est sûrement la façon la plus sécuritaire de faire ce vol en monomoteur, ça ne nous a pas empêché d'avoir une panne moteur mais je te raconterai une autre fois si tu veux bien. C'est vrai qu'il n'y a pas de 100 LL la-bas et si c'était a recommencer j'apporterais avec moi un 5 Gallons d'essence dans un bidon. En résumé, c'est un superbe vol et un endroit extraordinaire.

Salut Cardinal

Bien sur que ca m'interesse la panne moteur :)

A quel endroit as tu "Fueler" avant la traversé. J'ai une capacité de 50 gal d'essence. ( peut etre au dessus la limite du Gross weight...) et je consomme environs 8 gallons/heures. Et avec quel "Controle" a tu "jaser" (radio). Je pose la question parce que ja n'ai pas regarder la carte encore. paresse...

merci

JP

Allô tousces.

Dis, dis, Cardinal, vite, vite, raconte nous la panne...
...pliiiiiiize...

Vents calmes.

Je suis aussi intéressé !!

Pour ce qui est des communications, en entrant au dessus du territoire américain, il n'y a pas de zone contrôlée dans ce coin-là du Maine. Il faut bien sûr déposer un plan de vol, mais doit-on appeler quelqu'un par radio du côté des États-Unis pour signaler notre franchissement de la frontière si on veut éviter d'être rejoint par une paire de F-16?

Jean-Luc

Salut Jean Luc

En traversant le Maine avec un plan de vol, tu dois communiquer avec Boston Center. et faire attention aux Zones militaire.

JP

Et j'ajouterai que pour avoir parler avec Boston une coupe de fois, ils sont très bons, meilleurs que ce que j'ai vu ailleurs aux USA.

8)

Bonjour a tous,

Humm... par ou commencer. En fait, On est parti de Québec pour aller directement au N-B (MIramichi) pour faire le plein d'essence. Lorsqu'on arrive dans le Maine on entre en contact avec Boston Center. On a fait notre vol quelques mois après les attentats du World Trade Center et nous avons évidemment déposé un plan de vol mais il a fallu que le terminal de Québec contacte les autorités américaines pour les avertir qu'on survolerait le Maine (je ne sais pas si cette procédure est toujours en vigueur) jusque la tout allait bien. On décolle de MIramichi pour survoler le pont de la Confédération pour prendre quelques photos. On est a 1000 pieds d'altitude, on ouvre la fenêtre pour la prise de photo et soudain plus de fenêtre, elle s'est arrachée et est partie s'écraser dans un champs. Je te rapelle qu'on est en mai et que la température est encore fraîche a cette période de l'année. On décide finalement de se rendre aux ïles de la Madeleine quand même et monter a 13 000 pieds pour la traversée. Il faisait -17 degrés a 13 000 pieds avec une fenêtre en moins je te jure qu'on était congelés et pas a peu près. Y'avait des vents de 65 KT a cette altitude, en face en plus. On arrive ensuite aux îles, on va chez le quincailler pour acheter de la polythène pour faire le voyage de retour et on effectue les réparations évidemment temporaires. Le lendemain, on prend la météo, pas de météo significative pour le vol jusqu'a Québec, alors on stock l'avion de 250 lbs de homard et on décolle pour Miramichi. On avait un vol de 1H50 a faire et on avait 2H30 d'essence, en soit c'était juste mais rien ne laissait présager ce qui allait nous arriver. Nous avons fait le vol a 9000 pieds, les vents étaient de plus ou moins 35 Kt. En arrivant au nord de l'Ile du Prince Edouard on est descendu a 5000 pieds (on s'attendait a ce que les vents soient moins forts) mais les vents soufflaient a 60Kt. Nous n'avions plus qu'une vitesse de 40 Kts, pas vite du tout. C'est a ce moment que nous avions des doutes, la panne d'essence devenait une forte probabilité. L'aéroport le plus proche était encore Miramichi, on les contacte et on leur fait état de la situation. On est a deux miles de la piste, l'aéroport en vue et a 3000 pieds, le moteur s'arrête et plus une goute d'essence. Les vents de face a près de 60 KTS, tu planes pas longtemps. On a attérit dans un champs et l'attérissage s'est fait tout en douceur, aucuns bobos et pas de bris mécanique. Quelques minutes plus tard, 4 voitures de la GRC arrivent, c'était tout un événement pour eux, t'sé un p'tit village, un avion qui manque d'essence ça fait les nouvelles et c'est pas long. On est allé par la suite cherché un 5 Gallons d'essence pour redécoller du champs, on a pas réussi. C'est finalement un gars mandaté par Transport Canada qui est venu décoller l'avion du champs pour Miramichi (2 heures après notre panne). En après-midi on décolle pour Québec, encore la la météo était VFR mais il y avait du marginal a certains endroit. Les vents au sol étaient de 15 kts, pas trop de problèmes pour décoller. Après 30 minutes de vol on a décidé de revenir a Miramichi parce que la météo se dégradait de plus en plus. En arrivant au dessus des installations, les vents étaient a 40 KTS en a 90 degrés en plus. On a attérit avec certaines difficultés mais bon, ça c'est bien passé. Le lendemain on est reparti pour Québec sans encombre sauf un p'tit détail, du givrage carburateur. Je n'avais certainement pas envie de faire un deuxième attérissage forcé en deux jours. Finalement, le moteur a fait quelques ratées mais rien de plus.

Quand tu vas aux îles, la paysage est tellement beau que tu veux survoler l'endroit, tu dépenses du fuel. Même avec des calculs de consommation d'essence la météo est parfois imprévisible. Donc, le bidon de 5 ou 10 gallons supplémentaire est une marge de sécurité qui n'est pas un luxe.

Alors voila pour ce fameux périple, c'en était tout un surtout pour un gars qui avait seulement une centaine d'heures de vol.

Bye!

Martin

J'ai lu ton récit et il y a quelque chose que je ne comprend pas. Tu ne reussis pas a décoler de ton champ et le pilote de transport a réussit,
je cherche l'erreur. J'imagine que le pilote a déchargé les 259 livres de homard et il a décollé seul à bord.

Effectivement, il a décollé seul et vide alors que nous étions deux plus le homard. C'est vrai que les ailes étaient vide d'essence mais y'avait beaucoup de friction puisque l'herbe était quand même assez longue.

salut Cardinal et Olivier

C'est rassurant de lire les commentaires sur Boston Center, je suis jamais aller au USA encore, et j'ai la trouille un peu...mais je sais que lorsque j'en serai revenue, je vais me dire que c'étais pas si pire en fin de compte.

Et bin, c'est toute une histoire cette traversée Cardinal, tu as certainement appris des choses :o je me dis que c'est comme ca qu'on fait, heureusement ya pas eu de mal.

L'idée de monter a 13000 pieds pour la traversée m'ecoeure un peu...je sais , je sais, c'est plus securitaire..mais je suis comme ca :) je vole pas en fou, je fais pas de Raz motte en haut des gens...mais j'aime l'adrenaline...anyway...c'est un autre sujet

JP

Mes vols aux USA à date se limitent au Vermont, et à ce que j'ai vécu, les communications et les termes utilisés ressemblent beaucoup aux nôtres. Les nuances sont, par exemple, ce qu'on appelle ici "le terminal" deviennent des "approaches" ou des "centers". Si nous allons plus loin que les régions près de Montréal, le vol doit être soigneusement planifié, avec toutes les Military Operations Areas (MOA) et Temporary Flight Restrictions (TFR) qui vont presqu'immanquablement se trouver sur votre route. La COPA a de bons documents sur son site Web pour aider à préparer un vol aux USA. Evidemment, pour commencer,il faut être à l'aise avec l'anglais car les contrôleurs prendront rarement le temps de parler plus lentement, même si votre accent est évident.

Jean-Luc

Pour ce qui est du nom de la zone de contôle, je ne me casse pas la tête.

Peu importe si c'est Terminal, Center, Approach, et patati, je ne dis que le nom de la ville, genre "Boston, Canadian Whiskey Oscar Lima checking in at 5.5"

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