Pilotes Québec

Extrait de la conclusion de « Chercher le vent » par Guillaume Vigneault (le fils de Gilles).

« Atterrir, c’est autre chose. Atterrir est contre nature. Atterrir est un abandon, un abandon calculé, préférablement précis, délicat, mais un abandon tout de même. Il ne s’agit pas simplement de voler lentement vers une altitude-sol nulle puis de couper les gaz dès que l’on touche : on rebondirait – mauvaise idée. Dans les règles de l’art, atterrir consiste à amener l’avion en pallier à dix centimètres du sol, au seuil du décrochage, puis à tuer sa portance, à trahir sa confiance, son âme, d’un geste sûr et entier. Atterrir est une trahison. Mais comme les réservoirs sont presque vides, l’avion ne vous en veut jamais longtemps. Il est des trahisons nécessaires. »


Paul :D :D

Tiens, on devrait soumettre ça à Transports pour que ça devienne la définition officielle du RAC :lol:

C'est pour cela que l'alarme de trahison sonnne avant l'atterissage . :D

Belle plume Monsieur Vigenault.

Isa.

C'est quand on est capable de débarqué en marchant :lol: :lol:

Serge 8)

Je suis plus de l'avis de Serge, parce qu'en hélico, décrocher c'est pas une recette gagnante.


8)

Hmmm, il y a certaines situations qui correspondent à la définition de serge, mais que je ne qualifierais pas d'atterrissage!

-Dim

Je trouve cette définition très poétique, habituellement ce langage est de Gaston.

un bon aterrissage : vous pouvez sortir en marchant de l'avion,
un très bon aterrissage : vous pouvez retourner en vol avec le même appareil!!

Une chose est certain tous se qui monte va redescendre un jour d’une méthode ou un autre,,, pour un bel atterrissage travaillons sur cette méthode :lol:

THEO

qui travail sur la methode ce temps si :roll:

Je n'ai aucun don pour la créativité litéraire, c'est donc surtout la façon poétique de décrire une chose, avouons-le, plutôt complexe qui m'a envouté.


Paul :D :D

Aigleca wrote:Extrait de la conclusion de « Chercher le vent » par Guillaume Vigneault (le fils de Gilles).

« Atterrir, c’est autre chose. Atterrir est contre nature. Atterrir est un abandon, un abandon calculé, préférablement précis, délicat, mais un abandon tout de même. Il ne s’agit pas simplement de voler lentement vers une altitude-sol nulle puis de couper les gaz dès que l’on touche : on rebondirait – mauvaise idée. Dans les règles de l’art, atterrir consiste à amener l’avion en pallier à dix centimètres du sol, au seuil du décrochage, puis à tuer sa portance, à trahir sa confiance, son âme, d’un geste sûr et entier. Atterrir est une trahison. Mais comme les réservoirs sont presque vides, l’avion ne vous en veut jamais longtemps. Il est des trahisons nécessaires. »


Paul :D :D

eh oui! l'art d'atterrir, je m'exerce à chaque fois à faire des kiss landings, pas facile mais ca développe extraordinarement la perception sensoriel et le sentiment d'union entre l'homme et la machine ,hehe encore un peu de poésie :P

flyingsaucer wrote:un bon aterrissage : vous pouvez sortir en marchant de l'avion,
un très bon aterrissage : vous pouvez retourner en vol avec le même appareil!!

Ca resemble pas mal a une couples d' atterrisage que je fait......... :D :D :D

Quand on redecolle apres avoir atterris, c' est parce que l' on viens de faire un switch de passager ou bien que l' on a changer de reservoir de propane............pour faire un vol Mtl-Quebec......... :D

propane