J'ai vécu le nirvana du pilote!
Posted: Sun 11 Mar, 2007 20:22
Bon voilà!!!
Je vous avais promis un petit reportage sur mon expérience, (je devrais dire de mon baptême de l'air en hélicoptère).
Aujourd"hui dimanche, vers onze heures, le téléphone sonne.
-Oui allô!
-Bonjour KidKodak, ici Gaston Lepage, j'avais l'intention d'aller luncher en hélico à St-Hyacinthe, voulez-vous m'accompagner?
Là, j'y ai pensé pendant au moins, au moins ...1 nanoseconde et j'ai répondu (d'une façon nonchalante): bien sur!!!!
- Alors je pourrais me rendre à CYUL. Ça vous va? Je serai là dans trente minutes.
-Je lui ai répondu, je serai là dans vingt minutes. Ne le dites à personne, j'ai fait le trajet en 10 minutes, (je volais bas, tellement j'avais hàte)
Une fois rendu, je suis immédiatement monté bord et nous voilà en route pour notre destination.
Mes premières impressions: Tout d'abord, la sensation de liberté additionnelle que procure l'hélico. Nous sommes monté immédiatement à notre altitude de croisière (après les communications d'usage avec la tour de contrôle) sans avoir à respecter un circuit quelconque.
La bulle en plexiglass nous donne aussi un sentiment de liberté parce que la visibilité s'étend à perte de vue, sans aucune obstruction.
Mais ma plus grande surprise fut ce sentiment de faire entièrement corps avec la machine. Elle est comme le prolongement du pilote. Les commandes réagissent au moindre mouvement de la main ou du doigt.
C'est une bête obéissante que l'on doit traiter avec douceur.
Gaston m'a laissé les commandes pendant quelques minutes, et je dois vous dire que c'est bien différent d'une voilure à ailes fixes.La seule façon de l'apprivoiser, c'est par la douceur.
Après un trop court laps de temps, nous étions rendus à notre destination au resto de St-Hyacinthe.
De nombreux pilotes et amis s'étaient donné rendez-vous en ce dimanche et il est difficile de décrire l'ambiance de camaraderie qui y régnait. Nous formons vraiment une belle confrérie. Tout et chacun venait saluer Gaston et... devinez de quoi on parlait.
En résumé, J'haïs l'hélicoptère. Et vous savez pourquoi???
C'est parce que lorsqu'on y a goûté... c'est pire que la drogue... on en veut encore et encore. Et on rêve au jour où l'on pourra revivre ces doux moments en sa compagnie (de l'hélico, bien sur... )
(Frank, tu avais raison, on devient vite accroc...)
Voilà... Ce serait bien difficile de vous décrire ce petit tour d'hélico avec des mots, c'est pourquoi j'ai pris ces quelques photos que je vous livre avec joie.
J'aimerais remercier Gaston Lepage pour le prix offert. Gaston, je dois vous dire que, ce prix avait une valeur ajoutée, et cette valeur c'est vous. Cette balade m'a permis de faire la connaissance d'un être humain tout à fait sympathique, simple que l'on voudrait tous avoir comme frère.
Je voudrais aussi remercier les administrateurs du site des Ailes québécoises qui nous permettent, à nous pilotes et amoureux d'aviation, de nous rencontrer et d'échanger sur notre passion.
Michel
Kidkodak240
Ce petit diaporama, vous permettra de mieux apprécier mon expérience.
Je vous l'offre avec plaisir, en pensant que j'ai été bien chanceux de remporter le prix.
-------------------------------------------------
Elle a fière allure, cette monture qui nous attend à CYUL. Elle semble impatiente de s'envoler. Vite, montez, nous allons jouer dans le ciel.
Voilà, nous sommes partis vers notre destination, St-Hyacinthe.Nous survolons les installations de CYUL. Rien de plus facile pour quitter la zone de Dorval, il suffit de prendre de l'altitude et simplement mettre le cap sur notre destination.
En route nous survolons le centre ville de Montréal à 1000 pieds. Nous avons une vue extraordinaire sur les gratte-ciel. Nous mettons le cap sur St-Hubert.
Nous voilà en vue de St-Hubert. Dans quelques instants nous survolerons l'aéroport. La circulation des avions, au sol ou en vol dans le circuit ne semble pas inquiéter la contrôleure qui nous autorise à traverser la zone, sachant que nous avons une grande manoeuvrabilité.
Comment ne pas se sentir en confiance avec un pilote comme Gaston. Avec lui, tout paraît simple, tout se fait en douceur, mais avec combien de dextérité. C'est comme s'il caressait sa maîtresse ( de tôle).
A peine arrivé au restaurant de l'aéroport de St-Hyacinthe, Gaston est immédiatement entouré et salué par de nombreux pilotes et confrères du site des ailes québécoises. On comprend vite pourquoi il est si populaire. Il aime les gens et les gens l'aiment...(comme dirait l'autre).
Il y avait de la grande visite au resto. Le président de l'association des aviateurs et pilotes de brousse, Gilles Lapierre est venu luncher avec son petit-fils. (J'ai malheureusement oublié son nom, mes excuses ...)
Au retour, nous survolons el pont Champlain, sur un cap direct au sud de la 24 gauche à CYUL.
Et voilà! Au revoir et bon vol de retour. Ces minutes à bord m'ont procuré un grand bonheur et m'ont permis d'apprécier la chance qu'ont les propriétaires et pilotes d'hélicoptères. Chanceux, va!
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Je vous avais promis un petit reportage sur mon expérience, (je devrais dire de mon baptême de l'air en hélicoptère).
Aujourd"hui dimanche, vers onze heures, le téléphone sonne.
-Oui allô!
-Bonjour KidKodak, ici Gaston Lepage, j'avais l'intention d'aller luncher en hélico à St-Hyacinthe, voulez-vous m'accompagner?
Là, j'y ai pensé pendant au moins, au moins ...1 nanoseconde et j'ai répondu (d'une façon nonchalante): bien sur!!!!
- Alors je pourrais me rendre à CYUL. Ça vous va? Je serai là dans trente minutes.
-Je lui ai répondu, je serai là dans vingt minutes. Ne le dites à personne, j'ai fait le trajet en 10 minutes, (je volais bas, tellement j'avais hàte)
Une fois rendu, je suis immédiatement monté bord et nous voilà en route pour notre destination.
Mes premières impressions: Tout d'abord, la sensation de liberté additionnelle que procure l'hélico. Nous sommes monté immédiatement à notre altitude de croisière (après les communications d'usage avec la tour de contrôle) sans avoir à respecter un circuit quelconque.
La bulle en plexiglass nous donne aussi un sentiment de liberté parce que la visibilité s'étend à perte de vue, sans aucune obstruction.
Mais ma plus grande surprise fut ce sentiment de faire entièrement corps avec la machine. Elle est comme le prolongement du pilote. Les commandes réagissent au moindre mouvement de la main ou du doigt.
C'est une bête obéissante que l'on doit traiter avec douceur.
Gaston m'a laissé les commandes pendant quelques minutes, et je dois vous dire que c'est bien différent d'une voilure à ailes fixes.La seule façon de l'apprivoiser, c'est par la douceur.
Après un trop court laps de temps, nous étions rendus à notre destination au resto de St-Hyacinthe.
De nombreux pilotes et amis s'étaient donné rendez-vous en ce dimanche et il est difficile de décrire l'ambiance de camaraderie qui y régnait. Nous formons vraiment une belle confrérie. Tout et chacun venait saluer Gaston et... devinez de quoi on parlait.
En résumé, J'haïs l'hélicoptère. Et vous savez pourquoi???
C'est parce que lorsqu'on y a goûté... c'est pire que la drogue... on en veut encore et encore. Et on rêve au jour où l'on pourra revivre ces doux moments en sa compagnie (de l'hélico, bien sur... )
(Frank, tu avais raison, on devient vite accroc...)
Voilà... Ce serait bien difficile de vous décrire ce petit tour d'hélico avec des mots, c'est pourquoi j'ai pris ces quelques photos que je vous livre avec joie.
J'aimerais remercier Gaston Lepage pour le prix offert. Gaston, je dois vous dire que, ce prix avait une valeur ajoutée, et cette valeur c'est vous. Cette balade m'a permis de faire la connaissance d'un être humain tout à fait sympathique, simple que l'on voudrait tous avoir comme frère.
Je voudrais aussi remercier les administrateurs du site des Ailes québécoises qui nous permettent, à nous pilotes et amoureux d'aviation, de nous rencontrer et d'échanger sur notre passion.
Michel
Kidkodak240
Ce petit diaporama, vous permettra de mieux apprécier mon expérience.
Je vous l'offre avec plaisir, en pensant que j'ai été bien chanceux de remporter le prix.
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Elle a fière allure, cette monture qui nous attend à CYUL. Elle semble impatiente de s'envoler. Vite, montez, nous allons jouer dans le ciel.
Voilà, nous sommes partis vers notre destination, St-Hyacinthe.Nous survolons les installations de CYUL. Rien de plus facile pour quitter la zone de Dorval, il suffit de prendre de l'altitude et simplement mettre le cap sur notre destination.
En route nous survolons le centre ville de Montréal à 1000 pieds. Nous avons une vue extraordinaire sur les gratte-ciel. Nous mettons le cap sur St-Hubert.
Nous voilà en vue de St-Hubert. Dans quelques instants nous survolerons l'aéroport. La circulation des avions, au sol ou en vol dans le circuit ne semble pas inquiéter la contrôleure qui nous autorise à traverser la zone, sachant que nous avons une grande manoeuvrabilité.
Comment ne pas se sentir en confiance avec un pilote comme Gaston. Avec lui, tout paraît simple, tout se fait en douceur, mais avec combien de dextérité. C'est comme s'il caressait sa maîtresse ( de tôle).
A peine arrivé au restaurant de l'aéroport de St-Hyacinthe, Gaston est immédiatement entouré et salué par de nombreux pilotes et confrères du site des ailes québécoises. On comprend vite pourquoi il est si populaire. Il aime les gens et les gens l'aiment...(comme dirait l'autre).
Il y avait de la grande visite au resto. Le président de l'association des aviateurs et pilotes de brousse, Gilles Lapierre est venu luncher avec son petit-fils. (J'ai malheureusement oublié son nom, mes excuses ...)
Au retour, nous survolons el pont Champlain, sur un cap direct au sud de la 24 gauche à CYUL.
Et voilà! Au revoir et bon vol de retour. Ces minutes à bord m'ont procuré un grand bonheur et m'ont permis d'apprécier la chance qu'ont les propriétaires et pilotes d'hélicoptères. Chanceux, va!
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