Serait-ce le Mascouche français ?
Posted: Sun 17 Dec, 2006 11:16
Eux aussi, ils ont leurs Mascouche :wink:
Daniel
Les dernières nouvelles de l'aérodrome de Colmar
Enquête publique Plan local d’urbanisme
Lors d’une entrevue avec Olivier Alméras, notre Président, le Commissaire chargé de l’enquête publique pour le PLU de Colmar a confirmé avoir reçu un nombre considérable d’interventions en faveur de l’aérodrome. Les courriers provenaient de la France entière. L’aérodrome sera donc bien au premier plan des thèmes abordés lors de l’enquête publique. Mais il devra partager la vedette avec la " percée des Nénuphars", ce projet de voie nouvelle qui a mobilisé les riverains.
Pour l’heure, il était important de renforcer l’image d’une opinion publique favorable au maintien de l’aérodrome et les pilotes ont su se mobiliser pour atteindre cet objectif.
Le résultat de l’enquête et le rapport du Commissaire sont en attente. Mais d’ici là la situation aura sensiblement évolué.
Merci à tous ceux qui ont participé à " l’Opération PLU ".
La survie du terrain : que sait-on du contrat négocié par Liebherr et la Ville de Colmar ?
Après six années de résistance au projet de fermeture, l’avenir de Colmar-Houssen semble soudain s’éclaircir. La presse s’est fait écho des projets en cours. Ils ont été annoncés aux usagers lors d’une réunion à l’aérogare le 30 novembre.
L’entreprise Liebherr est le chef de file de la défense de Colmar-Houssen. Mais elle a également besoin de terrains pour développer son activité de " mining " (construction de pelles mécaniques). Après avoir dans un premier temps envisagé un emplacement à Lahr (Allemagne), Liebherr a proposé une solution de compromis à la Ville de Colmar dont voici les principaux points.
Les activités aéronautiques situées à l’ouest du terrain seront transférées à l’est et une nouvelle piste en herbe sera aménagée latéralement à la piste en dur, ces dispositions permettant de libérer une bande de terrain d’environ 27 hectares
Liebherr rachètera une partie de ces terrains à la Ville et y construira un centre de production avec plus de 300 emplois à la clef
En contrepartie la Ville s’engage à maintenir l’aérodrome tant qu’une solution de transfert de l’aviation commerciale " agréée par Liebherr " ne sera pas opérationnelle
A cette fin, le mandat de gestion de la Société d’exploitation de l’aérodrome de Colmar (SEAC) sera reconduit d’année en année y compris si nécessaire au delà de 2011, année d’échéance de la convention Ville / Etat.
Après avoir dans un premier temps rejeté cette proposition, le Maire y a finalement donné suite. Elle donnera lieu à un contrat signé par la Ville et Liebherr.
Même réduit, le terrain permettra la poursuite de toutes les activités existantes.
Le transfert des activités
Sont concernés le vol à voile, l’aviation privée et l’amicale des paras.
La Ville accepte de financer les dépenses d’investissement afférentes aux opération de transfert des installations à condition que les usagers retirent leur recours contre le Schéma directeur Colmar-Rhin-Vosges.
Les usagers sont d’accord sur le principe. Notre Association a déjà délibéré sur ce sujet lors de son assemblée générale du 27 septembre 2006.
Me Alain Broglin a été mandaté pour élaborer à cette fin un projet de protocole entre la Ville de Colmar et les différentes personnes et associations ayant engagé le recours.
Le transfert comprendra l’ensemble des opérations nécessaires pour la mise à disposition de moyens équivalents à ceux existants. La reconstruction de la piste en herbe en fait partie. Le nouvel emplacement est situé au nord du Novotel.
Les études techniques ont à peine commencé. La plupart des constructions métalliques situées à l’ouest (hangars, club-house …) se sont avérées non transférables. Un hangar unique abritant sur un même front le vol à voile et des cellules pour l’aviation privée est la solution envisagée à ce jour.
La principale difficulté est l’organisation du chantier et ses effets sur l’activité. C’est un point important en cours de négociation.
Peut-on dire que les défenseurs de Colmar-Houssen ont gagné ?
Le Maire va présenter ce dossier au Conseil Municipal du 18 décembre. Il a déjà annoncé le projet de sauvetage du terrain en réunion de quartier et s’en attribue la paternité. Quant à la prison, " il n’y a plus de place pour le moment ", selon les déclarations du Maire.
Les différents groupes politiques colmariens clament ouvertement que le terrain est sauvé.
Mais en théorie la menace demeure présente. Si la Ville propose à Liebherr une solution de transfert acceptable pour l’aviation d’affaire, le site de Colmar-Houssen disparaîtra … et l’avion légère avec ! Même si certains déclarent le projet de Meyenheim " politiquement enterré " (terme entendu lors d’une réunion à l’Aviation Civile), on ne peut pas l’exclure totalement.
Ceci dit, ce projet de Meyenheim est toujours au point zéro, près de six ans après son annonce en mars 2001, dans le programme électoral du Maire. Sa réalisation nécessiterait plusieurs années d’études, de procédures d’urbanisme et de travaux … sans compter la bienveillance des riverains qui ne manqueraient pas de multiplier les chausses trappes et contentieux en tout genre.
Une chose est désormais quasi certaine : le terrain sera toujours là au 1er janvier 2007 et pour encore un bon bout de temps. L’aéroclub investit dans de nouveaux avions. C’est un signe !…
Cordialement,
ERIC JANSSONNE,
Photographe -Reporter
Daniel
Les dernières nouvelles de l'aérodrome de Colmar
Enquête publique Plan local d’urbanisme
Lors d’une entrevue avec Olivier Alméras, notre Président, le Commissaire chargé de l’enquête publique pour le PLU de Colmar a confirmé avoir reçu un nombre considérable d’interventions en faveur de l’aérodrome. Les courriers provenaient de la France entière. L’aérodrome sera donc bien au premier plan des thèmes abordés lors de l’enquête publique. Mais il devra partager la vedette avec la " percée des Nénuphars", ce projet de voie nouvelle qui a mobilisé les riverains.
Pour l’heure, il était important de renforcer l’image d’une opinion publique favorable au maintien de l’aérodrome et les pilotes ont su se mobiliser pour atteindre cet objectif.
Le résultat de l’enquête et le rapport du Commissaire sont en attente. Mais d’ici là la situation aura sensiblement évolué.
Merci à tous ceux qui ont participé à " l’Opération PLU ".
La survie du terrain : que sait-on du contrat négocié par Liebherr et la Ville de Colmar ?
Après six années de résistance au projet de fermeture, l’avenir de Colmar-Houssen semble soudain s’éclaircir. La presse s’est fait écho des projets en cours. Ils ont été annoncés aux usagers lors d’une réunion à l’aérogare le 30 novembre.
L’entreprise Liebherr est le chef de file de la défense de Colmar-Houssen. Mais elle a également besoin de terrains pour développer son activité de " mining " (construction de pelles mécaniques). Après avoir dans un premier temps envisagé un emplacement à Lahr (Allemagne), Liebherr a proposé une solution de compromis à la Ville de Colmar dont voici les principaux points.
Les activités aéronautiques situées à l’ouest du terrain seront transférées à l’est et une nouvelle piste en herbe sera aménagée latéralement à la piste en dur, ces dispositions permettant de libérer une bande de terrain d’environ 27 hectares
Liebherr rachètera une partie de ces terrains à la Ville et y construira un centre de production avec plus de 300 emplois à la clef
En contrepartie la Ville s’engage à maintenir l’aérodrome tant qu’une solution de transfert de l’aviation commerciale " agréée par Liebherr " ne sera pas opérationnelle
A cette fin, le mandat de gestion de la Société d’exploitation de l’aérodrome de Colmar (SEAC) sera reconduit d’année en année y compris si nécessaire au delà de 2011, année d’échéance de la convention Ville / Etat.
Après avoir dans un premier temps rejeté cette proposition, le Maire y a finalement donné suite. Elle donnera lieu à un contrat signé par la Ville et Liebherr.
Même réduit, le terrain permettra la poursuite de toutes les activités existantes.
Le transfert des activités
Sont concernés le vol à voile, l’aviation privée et l’amicale des paras.
La Ville accepte de financer les dépenses d’investissement afférentes aux opération de transfert des installations à condition que les usagers retirent leur recours contre le Schéma directeur Colmar-Rhin-Vosges.
Les usagers sont d’accord sur le principe. Notre Association a déjà délibéré sur ce sujet lors de son assemblée générale du 27 septembre 2006.
Me Alain Broglin a été mandaté pour élaborer à cette fin un projet de protocole entre la Ville de Colmar et les différentes personnes et associations ayant engagé le recours.
Le transfert comprendra l’ensemble des opérations nécessaires pour la mise à disposition de moyens équivalents à ceux existants. La reconstruction de la piste en herbe en fait partie. Le nouvel emplacement est situé au nord du Novotel.
Les études techniques ont à peine commencé. La plupart des constructions métalliques situées à l’ouest (hangars, club-house …) se sont avérées non transférables. Un hangar unique abritant sur un même front le vol à voile et des cellules pour l’aviation privée est la solution envisagée à ce jour.
La principale difficulté est l’organisation du chantier et ses effets sur l’activité. C’est un point important en cours de négociation.
Peut-on dire que les défenseurs de Colmar-Houssen ont gagné ?
Le Maire va présenter ce dossier au Conseil Municipal du 18 décembre. Il a déjà annoncé le projet de sauvetage du terrain en réunion de quartier et s’en attribue la paternité. Quant à la prison, " il n’y a plus de place pour le moment ", selon les déclarations du Maire.
Les différents groupes politiques colmariens clament ouvertement que le terrain est sauvé.
Mais en théorie la menace demeure présente. Si la Ville propose à Liebherr une solution de transfert acceptable pour l’aviation d’affaire, le site de Colmar-Houssen disparaîtra … et l’avion légère avec ! Même si certains déclarent le projet de Meyenheim " politiquement enterré " (terme entendu lors d’une réunion à l’Aviation Civile), on ne peut pas l’exclure totalement.
Ceci dit, ce projet de Meyenheim est toujours au point zéro, près de six ans après son annonce en mars 2001, dans le programme électoral du Maire. Sa réalisation nécessiterait plusieurs années d’études, de procédures d’urbanisme et de travaux … sans compter la bienveillance des riverains qui ne manqueraient pas de multiplier les chausses trappes et contentieux en tout genre.
Une chose est désormais quasi certaine : le terrain sera toujours là au 1er janvier 2007 et pour encore un bon bout de temps. L’aéroclub investit dans de nouveaux avions. C’est un signe !…
Cordialement,
ERIC JANSSONNE,
Photographe -Reporter