Rencontre d'un phenomeme inconnue.
Posted: Sat 16 Feb, 2019 21:29
Expérience vécue au Chile dans les années 90, ca fait de quoi a lire dans les temps libre.
JD
Des le départ je dois préciser que les noms, lieux, chiffres et, etc. sont réelles et vérifiables. Ceci n'est pas un roman, mais un fait vécu, le mien.
L'histoire se passe au Chile dans le milieu des années 90. la compagnie, Frontier Helicopters, division de Conair a Abbotsford, BC est la depuis environ 6 ans. Moi et 5 autres pilotes ont été les premiers étrangers a recevoir (faire) la licence pilote locale (DGAC). Donc , j'allais régulièrement au Chile pour du travail.
L'histoire commence 7 a 8 mois auparavant quand on entend parler qu’un de nos Huey aurait crashé au Nord du Chile dans le désert d'Atacama (désert le plus sec au monde apparemment et je le crois) et rapidement après ça, les nouvelles ont commencé a rentrer pour savoir que le pilote a crashé a environ 11,500 PA et que lui seul est blesser, mais les 4 passagers sont OK.
Plusieurs semaines plus tard on reçois un rapport préliminaire des causes de l'accident qui sont comme suit, le pilote (Paul. R) a l'approche pour l'atterrissage a 11,500fT PA serait rentrer dans ses vortex (Vortex Ring State) ou tout simplement a été prit dans SWP (Settling With Power)
Avance rapide a 4 a 5 mois plus tard, je suis a Abbotsford, au bureau de la Cie quand je rencontre Paul. R (R.I.P) en visite au bureau pendant ça convalescente et bien sûr la conversation a été de son accident au Chile. Rien de vraiment nouveau comparer au rapport que l'on avait eu et mêmes que après tout ça, j'en suis venue aux mêmes conclusions que la Cie, VRS ou SWP. Seule différence est qu’a la fin de son récit il me dit "tout le monde pense que c'est VRS, mais ce n'est pas ça, je ne sais pas c'est quoi, mais ce n'est pas ça".
Avance rapide de nouveau pour se retrouver chez moi 2 a 3 mois plus tard, mes vacances sont terminées et je dois retourner au travail. La Cie m'appelle et me demande si j'ai déjà fait du "Bird Towing", "Mag survey", je réponds que oui alors voici un numéro de tel a Santiago, rendu la appelle le client, tes billets d'avion vont être faxer.
À partir de ce moment la, tout pres de 3 1/2 mois de vol très, très intense vont se passer avec des histoires incroyables, des incidents et toute cette période la de plus de trois mois est un livre en elle mîmes. Juste pour résumer un peu j'ai fait pendant 3 mois une survey du sommet des Andes Chilienne, d'Ouest en Est jusqu'aux frontières de l'Argentine et revenir. Le tout à une altitude entre 19,000fT a 25,000fT DA, 5,000fT au-dessus du service ceiling maximum du Huey. Il c'est passé beaucoup de choses aérodynamiquement parlant si on peut dire. Encore une fois cette parti la de l'histoire est un livre en elle mîmes, la période de cette péripétie que je vais raconter est la dernière semaine seulement.
Ils ne restent que 2 a 3 jours de travail, je suis fatigue, ns demeurons dans un campement de drilleurs situe a 13,400fT PA et depuis une semaine je ne dors presque plus, je me réveille la nuit par manque d'oxygène, mais c'est presque terminer , so I shut up and keep going, comme y disent. J'appelle la Cie pour leur dire 2 a 3 jours et c'est terminer, est ce que je ramène la machine a Santiago? Je vais garder ça au plus court ici, mais on me demande de faire une semaine de plus pour finir la job a Paul. R, l'endroit s'appelle Mamina, a l'Est de Iquique. la job consistes a rammasser des echantillons mais a une altitude beaucoup plus basse que je suis habitue, donc entre 9500 et 12,000ftPA, ca reste dans les 14,000ft DA pareil. Le village Mamina est répute pour ses sources d'eau sulfureuse, petit endroit de villégiature et aussi je ne volerais pas plus de 2 heures par jour. Donc j’accepte.
Rendu là, on rencontre le client et on s’organise pour décoller le lendemain pour commencer le travail. Ça me donne 4 pax, a peine si il y a du cargo, seulement les échantillons a la fin de l’avant-midi et c’est tout, donc relativement léger. Plus léger que le travail antérieur c’est sur.
Les problèmes ont commencé la veille quand ns somme partis de l’endroit ou nous avons laissé l’équipement près de la mer (peu ne pas me rappeler de l’endroit) et sommes partis en montant pour Mamina situer a +-9500fT. La géographie était différente et ça créait une illusion d’optique qui me donnait de la difficulté a garder l’attitude et direction. Ça peut sembler bizarre, mais j’avais des problèmes a voler. Rendu a Mamina les choses allaient un peu mieux, mais j’ai TOUJOURS eu des problèmes a voler dans cette région jusqu’au moment ou on est redescendu pour le retour a Santiago.
Donc, décoller le matin et je suis monté a environ 1500ft sol pour laisser au client le temps de se retrouver et établir ses points de recherche. Je gardais une vitesse et puissance de “best economy” 60 KTS pendant que les géologues s’organisaient. Environ 15 minutes dans le vol et aux alentours de 12,000fT l’hélico soudainement TOMBES sans aucun avertissement que ce soient. Première réaction est que je suis dans mes vortex, donc collective en bas, cycle en avant, mais tout ce que je fais n’a aucune réaction sur l’appareil et toutes les causes qui pourrait être la raison de cette chute défis la logique. Ce n’est pas VRS je volais a 60kts et en translation, pas SWP, je suis léger et a 60KTS, mais la seule chose que j’ai remarquée est que ma vitesse indiquer était a ZÉRO pendant la chute mèmes si mes références visuelles me disaient le contraire. Tout les idées que j’avais qui auraient pu causer ça allait a l’encontre des données que j’avais.
J’ai tout simplement dit sur ICS de se préparer a un atterrissage dur, mais aussitôt dit j’ai entendue le whoop whoop d’unHuey envol et la vitesse est revenue a 60KTS et on volait de nouveau après une perte d’altitude d’environ 6 a 700 fT. Première réaction a été de faire un virage large pour retourner a Mamina en pensant que le problème était mécanique, je n’étais pas gros dans mes culottes.
Rendu a Mamina l’ingénieur a passé une bonne heure a tout examiner l’hélico sans bien sûr rien trouver. Après discussion avec le client (qui ne sembles pas avoir vue grand choses de tout ça) la décision a été prise de retourner après le dîner, mais l’ingénieur veut venir pour la ride et voir ce qui aurait pu se passer. On redécolle vers a peu près la mîmes direction, mais cette fois je suis sur mes gardes, beaucoup plus attentif a ce qui se passes a l’intérieur et extérieur avec un 700 a 800ft de plus comme altitude indique. Et deviner quoi? Tout d’un coup l’hélico tombe encore une fois, mais cette fois je l’ai vu venir un peu avant, la vitesse est tombée instantanément a 0 puis remonter a 40KTS et retomber a 0 en 2 secondes et on tombe. Je peux entendre encore le AME dire “What the fu...” Ma réponse a été encore une fois cyclique complètement ver l’avant et tous et toutes, mais rien n’y faisait et après a peu près la mîmes perte d’altitude qu’auparavant nous sommes ressortit de cette condition. AME me dit Mamina et ça presse. The Huey is grounded. Pour le restant de la journée le AME a été sur cette machine comme une mouche sur un tas de ma... Appelle ici et appelle la pour des checks ici et la, mais a la fin rien de mécanique a été trouve et après avoir longuement pensé a tout ça, je ne m’attends pas a ce qu’il trouve quelques choses de toute façon p.c.q. je crois depuis le 2e vol que c’est plus un phénomène naturel que autre choses.
Cette soirée-là, une décision devait etre prises a savoir si je continuais ou si je cancellais la job. J’ai passé une grosse partie de la soirée a revoir, reviser ce qui c’était passe Durand la journée et me considérais chanceux’avoir eu de l’altitude a ce moment la et la j’ai réaliser que c’était probablement ce qui était arriver a Paul .R ici l’année d’avant, ses paroles me sont revenues a l’esprit, “sais pas c’est quoi, mais ce n’est pas VRS”. Ne voulant pas finir comme Paul, j’ai décidé d’appeler la Cie le lendemain et leur expliquer ce qui c’était passé la veille et terminer ce contrat, j’en avais assez du désert et de l’altitude, besoin d’un break.
Durand la soirée et une partie de la nuit je revise tout ça et à force de reviser de plus en plus de petits détails apparaissent, la perte de portance complètes et je dis vraiment complètes, aucune réponse des contrôles Durand la chute, comme s’il n’y a plus d’air. Tout en essayant de me rappeler tout ce qui c’était passe, il y a une petite chose qui n’était pas la la première fois (ou je n’ai pas remarque), mais comme j’étais très attentif la deuxième fois, je me suis rappelé qu’il y avait eu un genre de “deformation” dans l’air juste avant, comme si vous regardiez dans un champ l’été Durand de grandes chaleurs, on peut voir comme des vagues dans l’air et il me semble que quelques choses de semblables étais la juste la avant la perte d’altitude. Anyway je me suis endormi avec l’idée que le lendemain on arrêtait tout.
Le lendemain au déjeuner, l’ingénieur et le client ne sont encore au courant de rien, mais avec une nuit de sommeil et un petit déjeuner je ne suis plus trop, trop sur si je dois arrêter et je décide de parler a l’ingénieur et lui dire qu’on essaie encore une fois et si on rencontre le phénomène encore une fois on arrête tout et retourne a la maison. On est deux là-dedans, une équipe, il a le droit a savoir. Il est d’accord avec mon idée et je suis partis expliquer au client la situation, seul le chef était la l’an passe durand le crash alors tout est OK avec lui on y retourne pour voir.
Donc on repart pour un autre vol, l’ingénieur n’as vraiment pas aimé sa derniere ride et ne veut pas venir et il me dit que ça prend quelqu’un pour raconter au TSB ce qui c’est passé anyway. Funny guy you. So nous voilà repartit et je peux dire que je vol cet hélico la avec des gants blancs. Je suis attentif à tout. Encore une fois nous sommes a peu pres 2500ft sol vers la même direction que la veille quand devant moi je vois une distorsion dans l’air et comme au même moment je me dis que ça ressemble un peu a ce que j’ai vue hier l’hélico tombe, mêmes choses qu’avant je peux voir le airspeed fluctuer et tomber a zéro en une seconde et demie. La différence avec la veille est que je ne FAIS RIEN pour contrecarrer cette chute, je me dis, l’air va revenir et comme de fait, whooppp whooop les pales ont de la prise, ça prend 2 a 3 secondes de whoop whoop et on sort de la avec une perte de plusieurs centaines de pieds.
À partir de ce moment la j’ai dit au client “this flight is on the house” et je me suis a aller dans toutes les directions, a monter, descendre jusqu’a temps que je vois une autre distorsion comme auparavant et je suis allé directement dedans et bien sûr avec le même résultat qu’avant. Pour les prochains 6 jours ,avant d’atterrir a un endroit je faisais un recce pour voir si une de ces distorsions serait dans les parages. J’ai expérimenté encore quelque fois ce phénomène la avec le mécanicien a bords p.c.q. je voulais un témoin de tout ça, mèmes si il a fallu que je lui torde un bras pour qu’il embarque.
Et voilà, une autre expérience dans le scrapbook il y en a eu beaucoup d’autres avant Durand cette période de 3 1/2 mois (avec vacances entre ça bien sûr) dans les Andes probablement aussi stressantes sinon pires que cette derniere. Mais ca c’est une autre histoire.
editer: je voulais préciser que ce phénomène n'a jamais été rencontre dans d'autres partis du Chile durant notre travail et autre travail que j'ai fais dans ce pays, Mamina a ete le seul endroit.
JD
JD
Des le départ je dois préciser que les noms, lieux, chiffres et, etc. sont réelles et vérifiables. Ceci n'est pas un roman, mais un fait vécu, le mien.
L'histoire se passe au Chile dans le milieu des années 90. la compagnie, Frontier Helicopters, division de Conair a Abbotsford, BC est la depuis environ 6 ans. Moi et 5 autres pilotes ont été les premiers étrangers a recevoir (faire) la licence pilote locale (DGAC). Donc , j'allais régulièrement au Chile pour du travail.
L'histoire commence 7 a 8 mois auparavant quand on entend parler qu’un de nos Huey aurait crashé au Nord du Chile dans le désert d'Atacama (désert le plus sec au monde apparemment et je le crois) et rapidement après ça, les nouvelles ont commencé a rentrer pour savoir que le pilote a crashé a environ 11,500 PA et que lui seul est blesser, mais les 4 passagers sont OK.
Plusieurs semaines plus tard on reçois un rapport préliminaire des causes de l'accident qui sont comme suit, le pilote (Paul. R) a l'approche pour l'atterrissage a 11,500fT PA serait rentrer dans ses vortex (Vortex Ring State) ou tout simplement a été prit dans SWP (Settling With Power)
Avance rapide a 4 a 5 mois plus tard, je suis a Abbotsford, au bureau de la Cie quand je rencontre Paul. R (R.I.P) en visite au bureau pendant ça convalescente et bien sûr la conversation a été de son accident au Chile. Rien de vraiment nouveau comparer au rapport que l'on avait eu et mêmes que après tout ça, j'en suis venue aux mêmes conclusions que la Cie, VRS ou SWP. Seule différence est qu’a la fin de son récit il me dit "tout le monde pense que c'est VRS, mais ce n'est pas ça, je ne sais pas c'est quoi, mais ce n'est pas ça".
Avance rapide de nouveau pour se retrouver chez moi 2 a 3 mois plus tard, mes vacances sont terminées et je dois retourner au travail. La Cie m'appelle et me demande si j'ai déjà fait du "Bird Towing", "Mag survey", je réponds que oui alors voici un numéro de tel a Santiago, rendu la appelle le client, tes billets d'avion vont être faxer.
À partir de ce moment la, tout pres de 3 1/2 mois de vol très, très intense vont se passer avec des histoires incroyables, des incidents et toute cette période la de plus de trois mois est un livre en elle mîmes. Juste pour résumer un peu j'ai fait pendant 3 mois une survey du sommet des Andes Chilienne, d'Ouest en Est jusqu'aux frontières de l'Argentine et revenir. Le tout à une altitude entre 19,000fT a 25,000fT DA, 5,000fT au-dessus du service ceiling maximum du Huey. Il c'est passé beaucoup de choses aérodynamiquement parlant si on peut dire. Encore une fois cette parti la de l'histoire est un livre en elle mîmes, la période de cette péripétie que je vais raconter est la dernière semaine seulement.
Ils ne restent que 2 a 3 jours de travail, je suis fatigue, ns demeurons dans un campement de drilleurs situe a 13,400fT PA et depuis une semaine je ne dors presque plus, je me réveille la nuit par manque d'oxygène, mais c'est presque terminer , so I shut up and keep going, comme y disent. J'appelle la Cie pour leur dire 2 a 3 jours et c'est terminer, est ce que je ramène la machine a Santiago? Je vais garder ça au plus court ici, mais on me demande de faire une semaine de plus pour finir la job a Paul. R, l'endroit s'appelle Mamina, a l'Est de Iquique. la job consistes a rammasser des echantillons mais a une altitude beaucoup plus basse que je suis habitue, donc entre 9500 et 12,000ftPA, ca reste dans les 14,000ft DA pareil. Le village Mamina est répute pour ses sources d'eau sulfureuse, petit endroit de villégiature et aussi je ne volerais pas plus de 2 heures par jour. Donc j’accepte.
Rendu là, on rencontre le client et on s’organise pour décoller le lendemain pour commencer le travail. Ça me donne 4 pax, a peine si il y a du cargo, seulement les échantillons a la fin de l’avant-midi et c’est tout, donc relativement léger. Plus léger que le travail antérieur c’est sur.
Les problèmes ont commencé la veille quand ns somme partis de l’endroit ou nous avons laissé l’équipement près de la mer (peu ne pas me rappeler de l’endroit) et sommes partis en montant pour Mamina situer a +-9500fT. La géographie était différente et ça créait une illusion d’optique qui me donnait de la difficulté a garder l’attitude et direction. Ça peut sembler bizarre, mais j’avais des problèmes a voler. Rendu a Mamina les choses allaient un peu mieux, mais j’ai TOUJOURS eu des problèmes a voler dans cette région jusqu’au moment ou on est redescendu pour le retour a Santiago.
Donc, décoller le matin et je suis monté a environ 1500ft sol pour laisser au client le temps de se retrouver et établir ses points de recherche. Je gardais une vitesse et puissance de “best economy” 60 KTS pendant que les géologues s’organisaient. Environ 15 minutes dans le vol et aux alentours de 12,000fT l’hélico soudainement TOMBES sans aucun avertissement que ce soient. Première réaction est que je suis dans mes vortex, donc collective en bas, cycle en avant, mais tout ce que je fais n’a aucune réaction sur l’appareil et toutes les causes qui pourrait être la raison de cette chute défis la logique. Ce n’est pas VRS je volais a 60kts et en translation, pas SWP, je suis léger et a 60KTS, mais la seule chose que j’ai remarquée est que ma vitesse indiquer était a ZÉRO pendant la chute mèmes si mes références visuelles me disaient le contraire. Tout les idées que j’avais qui auraient pu causer ça allait a l’encontre des données que j’avais.
J’ai tout simplement dit sur ICS de se préparer a un atterrissage dur, mais aussitôt dit j’ai entendue le whoop whoop d’unHuey envol et la vitesse est revenue a 60KTS et on volait de nouveau après une perte d’altitude d’environ 6 a 700 fT. Première réaction a été de faire un virage large pour retourner a Mamina en pensant que le problème était mécanique, je n’étais pas gros dans mes culottes.
Rendu a Mamina l’ingénieur a passé une bonne heure a tout examiner l’hélico sans bien sûr rien trouver. Après discussion avec le client (qui ne sembles pas avoir vue grand choses de tout ça) la décision a été prise de retourner après le dîner, mais l’ingénieur veut venir pour la ride et voir ce qui aurait pu se passer. On redécolle vers a peu près la mîmes direction, mais cette fois je suis sur mes gardes, beaucoup plus attentif a ce qui se passes a l’intérieur et extérieur avec un 700 a 800ft de plus comme altitude indique. Et deviner quoi? Tout d’un coup l’hélico tombe encore une fois, mais cette fois je l’ai vu venir un peu avant, la vitesse est tombée instantanément a 0 puis remonter a 40KTS et retomber a 0 en 2 secondes et on tombe. Je peux entendre encore le AME dire “What the fu...” Ma réponse a été encore une fois cyclique complètement ver l’avant et tous et toutes, mais rien n’y faisait et après a peu près la mîmes perte d’altitude qu’auparavant nous sommes ressortit de cette condition. AME me dit Mamina et ça presse. The Huey is grounded. Pour le restant de la journée le AME a été sur cette machine comme une mouche sur un tas de ma... Appelle ici et appelle la pour des checks ici et la, mais a la fin rien de mécanique a été trouve et après avoir longuement pensé a tout ça, je ne m’attends pas a ce qu’il trouve quelques choses de toute façon p.c.q. je crois depuis le 2e vol que c’est plus un phénomène naturel que autre choses.
Cette soirée-là, une décision devait etre prises a savoir si je continuais ou si je cancellais la job. J’ai passé une grosse partie de la soirée a revoir, reviser ce qui c’était passe Durand la journée et me considérais chanceux’avoir eu de l’altitude a ce moment la et la j’ai réaliser que c’était probablement ce qui était arriver a Paul .R ici l’année d’avant, ses paroles me sont revenues a l’esprit, “sais pas c’est quoi, mais ce n’est pas VRS”. Ne voulant pas finir comme Paul, j’ai décidé d’appeler la Cie le lendemain et leur expliquer ce qui c’était passé la veille et terminer ce contrat, j’en avais assez du désert et de l’altitude, besoin d’un break.
Durand la soirée et une partie de la nuit je revise tout ça et à force de reviser de plus en plus de petits détails apparaissent, la perte de portance complètes et je dis vraiment complètes, aucune réponse des contrôles Durand la chute, comme s’il n’y a plus d’air. Tout en essayant de me rappeler tout ce qui c’était passe, il y a une petite chose qui n’était pas la la première fois (ou je n’ai pas remarque), mais comme j’étais très attentif la deuxième fois, je me suis rappelé qu’il y avait eu un genre de “deformation” dans l’air juste avant, comme si vous regardiez dans un champ l’été Durand de grandes chaleurs, on peut voir comme des vagues dans l’air et il me semble que quelques choses de semblables étais la juste la avant la perte d’altitude. Anyway je me suis endormi avec l’idée que le lendemain on arrêtait tout.
Le lendemain au déjeuner, l’ingénieur et le client ne sont encore au courant de rien, mais avec une nuit de sommeil et un petit déjeuner je ne suis plus trop, trop sur si je dois arrêter et je décide de parler a l’ingénieur et lui dire qu’on essaie encore une fois et si on rencontre le phénomène encore une fois on arrête tout et retourne a la maison. On est deux là-dedans, une équipe, il a le droit a savoir. Il est d’accord avec mon idée et je suis partis expliquer au client la situation, seul le chef était la l’an passe durand le crash alors tout est OK avec lui on y retourne pour voir.
Donc on repart pour un autre vol, l’ingénieur n’as vraiment pas aimé sa derniere ride et ne veut pas venir et il me dit que ça prend quelqu’un pour raconter au TSB ce qui c’est passé anyway. Funny guy you. So nous voilà repartit et je peux dire que je vol cet hélico la avec des gants blancs. Je suis attentif à tout. Encore une fois nous sommes a peu pres 2500ft sol vers la même direction que la veille quand devant moi je vois une distorsion dans l’air et comme au même moment je me dis que ça ressemble un peu a ce que j’ai vue hier l’hélico tombe, mêmes choses qu’avant je peux voir le airspeed fluctuer et tomber a zéro en une seconde et demie. La différence avec la veille est que je ne FAIS RIEN pour contrecarrer cette chute, je me dis, l’air va revenir et comme de fait, whooppp whooop les pales ont de la prise, ça prend 2 a 3 secondes de whoop whoop et on sort de la avec une perte de plusieurs centaines de pieds.
À partir de ce moment la j’ai dit au client “this flight is on the house” et je me suis a aller dans toutes les directions, a monter, descendre jusqu’a temps que je vois une autre distorsion comme auparavant et je suis allé directement dedans et bien sûr avec le même résultat qu’avant. Pour les prochains 6 jours ,avant d’atterrir a un endroit je faisais un recce pour voir si une de ces distorsions serait dans les parages. J’ai expérimenté encore quelque fois ce phénomène la avec le mécanicien a bords p.c.q. je voulais un témoin de tout ça, mèmes si il a fallu que je lui torde un bras pour qu’il embarque.
Et voilà, une autre expérience dans le scrapbook il y en a eu beaucoup d’autres avant Durand cette période de 3 1/2 mois (avec vacances entre ça bien sûr) dans les Andes probablement aussi stressantes sinon pires que cette derniere. Mais ca c’est une autre histoire.
editer: je voulais préciser que ce phénomène n'a jamais été rencontre dans d'autres partis du Chile durant notre travail et autre travail que j'ai fais dans ce pays, Mamina a ete le seul endroit.
JD

