Une virée en Abitibi
Posted: Sun 07 May, 2006 12:17
C’est la première fois que je me rendais en Abitibi. J’avais donc bien hâte de visiter ce mystérieux coin de pays.
Je décolle donc dimanche dernier par une journée ensoleillée comme pas une. En montée, par le travers de St-Raymond, un planeur me passe sous les fesses. Un rappel que même avec un suivi radar il faut être aux aguets.
Je débute à 4500 pieds mais la turbulence est telle que même le lecteur de CD ne parvient pas à garder la « track » . Je grimpe donc à 6500 ou c’est un tantinet plus calme et je réussi à entendre France D’Amour tout d’une traite.
Le trafic sur 126,7 diminue dès que je dépasse La Tuque.
Quand je suis tanné du paysage de droite, je regarde à gauche… Même paysage.
Le lac de Matchi-Manitou, près de 30nm de Val D’Or et au loin, la piste ou plutôt…la toilette !
Lundi soir j’invite un collègue de la région à me faire visiter son Abitibi.
Ce qui me surprend le plus ? On m’avait tellement dit et répété qu’il n’y avait que des arbres en Abitibi. C’est sûr qu’il y en a mais on avait omis de me parler des centaines de lacs, certains immenses, qui perlent cette région plane. Leurs rives sont en pente douce. La plupart sont parsemés d’iles. J’ai vraiment été agréablement surpris. En fait, ce que je réalise c’est que le paysage est complètement différent selon qu’on le voit du sol ou des airs. "Pôvres" rampants, ils ne savent pas ce qu’ils manquent. En tant que pilote, je réalise que nous avons une chance incroyable.
Nous survolons de superbes endroits. Des p’tits villages très… ma foi, très petits.
Puis, Val D’Or, Amos, La Motte, Malartic, Preissac, etc.
Mardi soir je décolle seul. Direction La Sarre via Rouyn, puis retour à Val d’Or.
J’aperçois encore les nombreuses mines que Richard m’a fait connaître la veille. Plusieurs lacs sont encore partiellement recouverts de glace. Plusieurs fermes laitières, plusieurs routes secondaires inondées et encore des centaines de villages.
Beaucoup de lacs sont extrêmement pollués.
Le retour à la maison s’effectue par temps moyen.
Je monte à 3 500 puis comme le relief approche, je réussi à me trouver un trou pour monter à 7 500. Rendu à Parent, c’est plutôt 11 500 pour éviter les cumulus qui se mettent à pousser autour de moi.
Vraiment un beau coin de pays à découvrir… en avion.
Paul :D :D
Le prix de l’essence mardi le 2 était de 1,551 $ le litre à Val d’Or ! :evil:
Je décolle donc dimanche dernier par une journée ensoleillée comme pas une. En montée, par le travers de St-Raymond, un planeur me passe sous les fesses. Un rappel que même avec un suivi radar il faut être aux aguets.
Je débute à 4500 pieds mais la turbulence est telle que même le lecteur de CD ne parvient pas à garder la « track » . Je grimpe donc à 6500 ou c’est un tantinet plus calme et je réussi à entendre France D’Amour tout d’une traite.
Le trafic sur 126,7 diminue dès que je dépasse La Tuque.
Quand je suis tanné du paysage de droite, je regarde à gauche… Même paysage.
Le lac de Matchi-Manitou, près de 30nm de Val D’Or et au loin, la piste ou plutôt…la toilette !
Lundi soir j’invite un collègue de la région à me faire visiter son Abitibi.
Ce qui me surprend le plus ? On m’avait tellement dit et répété qu’il n’y avait que des arbres en Abitibi. C’est sûr qu’il y en a mais on avait omis de me parler des centaines de lacs, certains immenses, qui perlent cette région plane. Leurs rives sont en pente douce. La plupart sont parsemés d’iles. J’ai vraiment été agréablement surpris. En fait, ce que je réalise c’est que le paysage est complètement différent selon qu’on le voit du sol ou des airs. "Pôvres" rampants, ils ne savent pas ce qu’ils manquent. En tant que pilote, je réalise que nous avons une chance incroyable.
Nous survolons de superbes endroits. Des p’tits villages très… ma foi, très petits.
Puis, Val D’Or, Amos, La Motte, Malartic, Preissac, etc.
Mardi soir je décolle seul. Direction La Sarre via Rouyn, puis retour à Val d’Or.
J’aperçois encore les nombreuses mines que Richard m’a fait connaître la veille. Plusieurs lacs sont encore partiellement recouverts de glace. Plusieurs fermes laitières, plusieurs routes secondaires inondées et encore des centaines de villages.
Beaucoup de lacs sont extrêmement pollués.
Le retour à la maison s’effectue par temps moyen.
Je monte à 3 500 puis comme le relief approche, je réussi à me trouver un trou pour monter à 7 500. Rendu à Parent, c’est plutôt 11 500 pour éviter les cumulus qui se mettent à pousser autour de moi.
Vraiment un beau coin de pays à découvrir… en avion.
Paul :D :D
Le prix de l’essence mardi le 2 était de 1,551 $ le litre à Val d’Or ! :evil: