Pilotes Québec

Voici un extrait de la séance du conseil du 16 mai 2016 de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Résolution relative aux mouvements de « posés-décollés » à l’aéroport municipal

Les mouvements de « posés-décollés » à l’aéroport municipal, entre le 1er juin et le 30 septembre 2016 inclusivement, ne sont désormais autorisés que les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 16 h, le jeudi de 9 h à 16 h et 20 h à 22 h et le samedi de 10 h à midi. Durant cette période de tels mouvements sont donc interdits les dimanches et les jours fériés, toute la journée. Le conseil municipal veut s’assurer d’un juste équilibre entre les activités aéronautiques et la tranquillité des résidents riverains de l'aéroport. Selon l’horaire en vigueur jusqu’à maintenant, les posés-décollés représentent plus de 10 000 mouvements entre les 1er juin et 30 septembre.

Tout ceci causé par un groupuscule de quelques citoyens et ce sans AUCUNE consultation auprès des utilisateurs, ni-mème de l'association locale, l'APPH. L'APPH est mème fiducière de la Ville en s'occupant d'opérer l'aéroport : inspection de piste, FBO et ravitaillement, 365 jours par année.

On parle ici d'un aéroport controllé ayant une histoire et un rôle plus que significatif au développement du Québec et du Canada.

Tu crois que CYJN va fermer?

vmann wrote:Tu crois que CYJN va fermer?

Pas à court terme, non. Mais ça regarde mal. Ça envoi un message très clair au monde de l'aéronautique. Il faut se mobiliser et parler plus fort je crois si on veut éviter le pire.

faudrait voir ce que l'APBQ et COPA vont faire?????
faut pas laisser passer ça
finalement les villes ont tpus les droits
ou du moins le droit de nuire et d,empêcher

j-p

Dans le cas de CYJN, ce n'est pas la ville comme tel qui est le problème. C'est un petit groupe de résidents appuyé par 1 conseiller.

L'aéroport appartient à la ville. C'est un peu là le problème

Alex

Si j'extrapole bien, ça limite uniquement les activités de(s) école(s) de pilotage à CYJN.

Plus de formation en fin de journée, de nuit, de fin de semaine; une école peut-elle vivre, même survivre ?

Sans une disponibilité de mon instructeur les fins de semaine et de soir, je n'aurais probablement jamais fait ma formation, car j'aurais dû opter pour une autre école nécessitant 3 heures de route à chaque vol.

Mauvaise nouvelle cette nouvelle.

ttq wrote:faudrait voir ce que l'APBQ et COPA vont faire?????
faut pas laisser passer ça
finalement les villes ont tpus les droits
ou du moins le droit de nuire et d,empêcher

j-p

Nous avons été contactés par l'APPH. Détails à suivre, pour membres seulement.

(Mais non, on ne fera pas de distinction. Sérieusement, nos associations ne fonctionnent qu'avec les cotisations des membres et nous travaillons d'arrache-pied à défendre la liberté de voler. Quand nous gagnons des points pour un aéroport, pour une cause, pour un dossier, ce sont tous les pilotes - membres ou non- qui en bénéficient. Alors c'est quoi, le prix de 30l ou 40l d'essence annuellement pour protéger cette liberté?)

Cargair demenagait pas une partie de ses installations pour l ete a st jean?

Alex

alexfortin wrote:Cargair demenagait pas une partie de ses installations pour l ete a st jean?

Alex

Non, Cargair s'est retiré du projet car ses opérations devaient suivre des contraintes qui rendait l'opération impossible pour eux. Cargair s'est installé à St-Honoré.

MarioL wrote:Si j'extrapole bien, ça limite uniquement les activités de(s) école(s) de pilotage à CYJN.

Plus de formation en fin de journée, de nuit, de fin de semaine; une école peut-elle vivre, même survivre ?

Sans une disponibilité de mon instructeur les fins de semaine et de soir, je n'aurais probablement jamais fait ma formation, car j'aurais dû opter pour une autre école nécessitant 3 heures de route à chaque vol.

Mauvaise nouvelle cette nouvelle.

En gros, oui. Mais ça limite n'importe qui qui a besoin de faire son cour de nuit et tous ceux qui doicent exécuter leur minimum d'atterrrissages de nuits pour pouvoir embarquer des passagers. Ça leur laissent entre 20 et 22h le jeudi uniquement.

Ce qui est malheureux dans ce dossier, c'est le fait que la Ville n'ait pas consultée tout le monde impliqué dans le dossier.
Je ne pense pas qu'aucun pilote aime déranger les gens. Nous somme reconnus pour être très ouvert aux discussions pour en venir à des ententes de façon générale comme communauté.

La tendance actuelle est à la consultation en plus.

La situation est plate et je pense qu'elle va se répéter avec d'autres aéroports dans le futur. Au fur et à mesure que certains aéroports mettent des restrictions, les pilotes se déplacent et viennent en encombrer d'autres qui mettent des restrictions à leur tour.

On peut de plaindre et on le doit, mais on n'aura probablement pas le dernier mot. Il y a moins de 0.1% de la population qui pilotent. On ne pèse pas très fort dans la balance. Le gouvernement a cédé de nombreux aéroports aux municipalités en pensant qu'elles seraient le mieux à même de les gérer. Alors c'est ce qu'elles font. Elles font de la politique et en politique, on se soucie beaucoup plus de 99.9 % que du 0.1%. Alors, lorsque les gens se plaignent, ce qu'ils font de plus en plus souvent, les politiciens écoutent la masse. On est rendu qu'il est difficile de construire un centre pour personnes âgées ou une résidence pour déficients légers, alors imaginez-vous un aéroport.

De plus, les promoteurs immobiliers font miroités des revenus aux villes et construisent tout autours des aéroports. Ensuite la population se plaint du bruit.

J'ai hâte de voir si le projet relocalisation de Mascouche verra le jour. Comme il est privé, il sera moins soumis à la politique municipale. Personnellement, je pense que si le ministre interdit ce projet, ce sera le début de la fin. Il sera impossible de construire de nouveaux aéroports dans le sud de la province, voir du pays car il y aura toujours quelqu'un pour s'opposer et que l'on va toujours invoquer le manque "d'acceptabilité sociale".

En attendant, pour St-Jean, si ce sont les posés-décollés qui sont interdits. Il est toujours possible de s'y entrainer, il suffit de faire des arrêts complets et de circuler par la voie de circulation pour retourner au seuil de piste. C'est ce qui est fait à Mascouche les soirs et fin de semaine en été.

Ou plus simplement, faire des arrêts-décollés ou des options.

En plus avec St-Hubert ou on ne peut plus faire de posés-décollés les soirs de weekend. Nos temps et lieux de pratiques se font de plus en plus rares.

Birdman

Dans le fond, ce que le monde veut c'est d'aller faire leur petits voyage dans le sud durant l'hiver mais ils ne veulent pas avoir a entendre le bruit des avions ecole ou les futures pilotes s'entrainent... Pas dans ma cour !
Francois

jules wrote:La situation est plate et je pense qu'elle va se répéter avec d'autres aéroports dans le futur. Au fur et à mesure que certains aéroports mettent des restrictions, les pilotes se déplacent et viennent en encombrer d'autres qui mettent des restrictions à leur tour.

On peut de plaindre et on le doit, mais on n'aura probablement pas le dernier mot. Il y a moins de 0.1% de la population qui pilotent. On ne pèse pas très fort dans la balance. Le gouvernement a cédé de nombreux aéroports aux municipalités en pensant qu'elles seraient le mieux à même de les gérer. Alors c'est ce qu'elles font. Elles font de la politique et en politique, on se soucie beaucoup plus de 99.9 % que du 0.1%. Alors, lorsque les gens se plaignent, ce qu'ils font de plus en plus souvent, les politiciens écoutent la masse. On est rendu qu'il est difficile de construire un centre pour personnes âgées ou une résidence pour déficients légers, alors imaginez-vous un aéroport.

De plus, les promoteurs immobiliers font miroités des revenus aux villes et construisent tout autours des aéroports. Ensuite la population se plaint du bruit.

J'ai hâte de voir si le projet relocalisation de Mascouche verra le jour. Comme il est privé, il sera moins soumis à la politique municipale. Personnellement, je pense que si le ministre interdit ce projet, ce sera le début de la fin. Il sera impossible de construire de nouveaux aéroports dans le sud de la province, voir du pays car il y aura toujours quelqu'un pour s'opposer et que l'on va toujours invoquer le manque "d'acceptabilité sociale".

En attendant, pour St-Jean, si ce sont les posés-décollés qui sont interdits. Il est toujours possible de s'y entrainer, il suffit de faire des arrêts complets et de circuler par la voie de circulation pour retourner au seuil de piste. C'est ce qui est fait à Mascouche les soirs et fin de semaine en été.

Voici ce que j'ai lu dans le COPA FLIGHT de mai 2016 :

« Selon Transports Canada, à la fin de 2008, il y avait 64 932 pilotes licenciés au Canada, environ 0.2% de la population. À la fin de 2011 aux États-Unis, la FAA estimait qu'il y avait 617 128 pilotes certifiés, aussi environ 0.2% de la population. Nous sommes une petite communauté. »

Moi le monde qui achète une propriété a coté d'un aéroport, et qui se plaigne du bruit après, j'ai un peu de misère avec ca.

Je voudrais entendre parler du monde qui ont acheté a coté d'une track de chemin de fer et qui ont réussi a faire arrêter de faire passer les trains du CN ou de CP de nuit ou trop souvent....

Ou encore ceux qui achète a coté d'une porcherie et qui ont réussie a faire arreter les cochons de puer....

Ou encore....

Je pense que vous me suivez. On est beaucoup trop mou. Si il y en a dans la gang de requérant qui était installé AVANT CYHU ou CYJN, la je dirais qu'ils ont une cause.

Mes 2 sous,

JP

LA semaine passé j'ai eu la chance d'aller à Oshawa pour une rencontre de la COPA et le gars qui est venu nous chercher à l'aéroport nous montrait justement un nouveau quartier de maison qui vient de se construire et pas des maisons à 200 000$. Et bien les gens faisaient déjà des plaintes pour le bruit.

LE gars y se bâti une maison neuve de 500 000$ d' où il voie les pistes et quand il déménage il fait des plaintes contre le bruit.

Alex

CampingMaster wrote::

« Selon Transports Canada, à la fin de 2008, il y avait 64 932 pilotes licenciés au Canada, environ 0.2% de la population. À la fin de 2011 aux États-Unis, la FAA estimait qu'il y avait 617 128 pilotes certifiés, aussi environ 0.2% de la population. Nous sommes une petite communauté. »[/color]

Tu as raison, il me semblait avoir trouvé un nombre moins élevé, mais j'avais probablement mal regardé. Remarque qu'avec 2% plutôt que 1%, comme j'avais écrit, il reste que nous sommes une très petite communauté.