Pilotes Québec

Atterrissez-vous parfois vent de dos?

Extrait d'une autre discussion:
"Piste en pente à CSZ4. Les atterrissages se font presque toujours sur la piste 23 qui est ascendante; même lorsque les vents sont de l'Est, mais qu'ils ne sont pas trop élevés. Cependant, si les vents sont de l'Est ou calmes, ça décolle de la piste 05. Donc, on se retrouve avec du trafic dans les 2 sens, mais seulement pour le roulage sur la piste et en montée initiale."

Oui sa se fait souvent, mais il faut prendre en considération les limitations de l'appareil. Les gros transporteurs ont habituellement une limite de 10 noeuds de vent arrière mais plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte. 10 noeuds me semble aussi acceptable pour les petits appareils si la longueur de piste disponible le permet. Dans le cas que tu cites, le facteur de pente est important et peut annuler le facteur vent arrière et même possiblement te donner une résultante de vent de face.

Michel

Autre que pour les obstacles, comment calculer qu'un atterrissage vent de dos est favorable à un vent de face.

air wrote:qu'un atterrissage vent de dos est favorable à un vent de face.

éblouissement par le soleil..

esteset wrote:

air wrote:qu'un atterrissage vent de dos est favorable à un vent de face.

éblouissement par le soleil..

Bonjour

Piste en pente ,approche dégagé et l'autre coté obstacles ..
Ou éviter de passer audessus d'une maison en bout de piste , file éléctrique .
Sur ski sur les lac approche a partir de la décharge , décollage vers la décharge (c'est le point bas pourquoi décoller face a une colline pour rentre dans les rabatantes et rouleau de vent préferable s'approcher d'une colline avec un vent arriere que un vent de face (idéalement ne pas s'approcher de la colline , si on est pas suffisament haut , pour la franchir. )
Eviter de faire des roulages inutile sur la piste a St-Ours décollage en descente vers les champs atterrissage en montée vers le stationnement .
Encore la il faut avoir une notion du vent , savoir a quelle moment il faut tenir compte du vent , suivant les performances de l'avion .
Assi dans un Champion 7AC 65hp a deux gorilles de 100kg dedans , tu est mieux de réunir toutes les bonnes conditions .

André

Moi sur mon avons la limite c'est pas mal 7kts. J'Ai fait une fois 10Kts et je peux vous dire que c'a prend le double de distance pour arrêter l'avion. T'es mieux d'avoir ben de la piste.

J'ai jamais eu à le faire pour des raisons techniques. Les fois ou je l'ai fait c'était que y avait personne dans le circuit et c'a me permettait de rentrer direct en final. Même chose pour le décollage vent de dos, pour décoller dans la même direction d’où on s'en va.

Je fais aussi juste cela quand c'est un Unicom ou MF car c'est pas idéal s'il y a risque de Nordo dans le circuit.

Alex

Ou quand l'extrémité de la piste voulu est sous l'orage et que l'autre avec vent arrière ne l'est pas. Ça m'est arrivé avec un ami y a quelque années

Le problème avec les manoeuvres en vent de dos c'est la petite rafale de 4-5 kts qui arrive juste au mauvais moment pour te rapeller que c'est pas vraiment toi le boss

Comme toute chose, ne pas improviser. Atterrir vent de dos demande une longueur de piste conséquente. Pour mon C177B le POH dit d'augmenter la distance requise de 10% par 2 kts de vent. Je fais aussi beaucoup de remorquage de planeurs et à notre piste CSS4 nous devons nous poser sur la 15 avec une bonne composante de vent de dos (C152 sur stéroides). Il faut avoir une approche plus basse et garder l'œil sur l'indicateur de vitesse et non sur la vitesse apparente. Ca semble évident mais c'est souvent contre intuitif....

Avec un vent de dos et en rafale en plus, ça créé un effet que je qualifierais de "chaloupe"... comme sur une petite vague de biais ou de travers en chaloupe...

Il ne faut pas oublier que c'est la loi d'atterrir et de décoller face au vent lorsque c'est pratique de le faire. Voir RAC 602.96(3)(e). L'amende maximale est de 3000$ pour une personne physique, et de 15000$ pour une personne morale.

602.96 (3) Le commandant de bord qui utilise un aéronef à un aérodrome ou dans son voisinage doit :
e) lorsqu’il est pratique de le faire, effectuer l’atterrissage et le décollage face au vent, sauf autorisation contraire de l’unité de contrôle de la circulation aérienne compétente;

Il ne faut pas atterrir ou décoller avec le vent dans le dos, sauf lorsque pratique de le faire, soit diverses raisons mentionnées précédemment. Par contre, pour pouvoir rentrer directement en finale n'est pas une raison valable, et l'UNICOM n'est pas une unité de contrôle de la circulation aérienne il me semble.

Mais on va tous sûrement l'essayer au moins une fois, si ce n'est pas déjà fait, pour voir les effets sur l'avion et apprendre de cette expérience si jamais c'est nécessaire de l'utiliser. Dans ce cas, je recommande d'y aller avec un instructeur qui a de l'expérience en la matière, alors qu'il n'y a pas trop de vent.

Atterrissages vent de dos, j'en ai fait beaucoup à CYJN, à cause du soleil éblouissant sur la 29 en début de soirée, donc on atterrit 11. Par contre, tout comme alexfortin, je ne vais pas à plus de 7 kts de dos ; déjà à 7 kts de dos, je prends presque toute la piste pour arrêter, même avec un atterrissage court. Parfois j'attends simplement que le soleil descende un peu plus bas. Sinon il y a certaines pistes que c'est mieux de décoller toujours dans la même direction, comme j'ai pu remarquer à Lac Etchemin -- le vent de face au sol s'est vite transformé en vent de dos dans les airs à cause de la proximité avec la montagne et il me poussait justement vers celle-ci.

Grosse différence entre les vols commerciaux et de loisirs .

Commerciaux, les pilotes préfèrent toujours '' Straight IN '' en fonction des installations versus le sens de la piste
et ce afin de sauver du temps pour du taxi et aussi sauver du fuel.

En loisir, atterrir vent de dos n'est pas une bonne idée.
Si un Nordo arrive et fait 100% la bonne affaire, il risque quand même de se faire prendre malgré lui
dans un face à face sur la piste ou en descente, si l'autre décide d'effectuer une remise des gaz.

Même chose pour un apprenti pilote qui en a pleins les mains en début de vol et qui manque un boutte de comm.

Oublions pas que les autres en approche vont faire leur entré en fonction du vent de face.

Quand on décolle, notre réflex est de toujours s'attarder longuement à regarder ou sont supposés
arriver les traffics avant d'aller au seuil de notre piste...de plus si pas longtemps avant un gars décolle vent de face et que d'autre pilotes se réchauffent
il risque d'y avoir tout une confusion si un gars arrive sens contraire à ce qui devrait être....

En vent de dos, on calle beaucoup plus rapidement il est facile de se petter la suspension en cogant solidement sur la piste.
Si une rafale arrive, ça peut nous faire décrocher sans avertissement.
Notre vitesse relative sera vraiment beaucoup plus vite, très vite, pas évident de toucher le sol à 70 mp/h au lien de 50...
En tail wheel , 70 mp/h sans autorité sur la dérive à cause du manque de vent, on est en première position pour se faire
pêtter la geule en se payant une solide perte de contrôle et sortie de piste.
En nose wheel, on va faire faire tout une cession de shimie à la roue de nez.
Dans les 2 cas on va surement toaster les break et se payer une bonne frousse.

Sur l'eau, c'est pas du tout évident, le devant des flottes devient très pesant et encore le manque d'autorité
sur l'élévateur ne nous aide pas beaucoup pour soulever le nez.

Des bonnes raisons en privé pour le faire...hummm pas si certain que ça qu'il y en ait.
Le tempête aux fesses, humm, cela pourrais provoquer une situation de non retour si 2 pilotes arrivent quasiment en même temps à la même place...un peu en panique, en fin de journée, le niveau d'essence bas...un est vent de face et l'autre vent de dos , la comm pas établie, pour 1001 bonnes raisons ou distractions
vu la pression pour toutes les raisons du monde...les merdes n'arrivent jamais seules...

Les râres fois que je l'ai fait ...sur flotteurs...ce ne fut jamais de bonnes expériences...
Style très très très tard sur de l'eau qui est full noire...amerrir sans savoir s'il y a des roches, des buches , un banc de sable...n'est
pas vraiment un bon coup...

Bob

Pour ma part, jamais vent de dos pour toutes les bonnes raisons mentionnées et je n'aime pas le feeling que ça donne la seule fois que je l'ai expérimenté...vent de face c'est parfait...

Pour ce qui est du soleil dans le visage, ça m'est arrivé dans ma formation et j'ai fait un ''positive landing'' quelques petits rebondissements...j'étais solo et j'ai raconté ça à mon instructeur...il m'a tout simplement dit, pourquoi n'as-tu pas remis les gaz et fait un grand circuit ou deux pour laisser le soleil baisser...et c'est la première fois que j'ai compris qu'il n'y a pas d'urgence en petite aviation...

François

Pour ma part le seul endroit ou je veux etre pour atterir vent de dos, c'est assis dos au pilote

Mon expérience sur tail wheel j'ai atterrie quelque fois sur roue et ski avec un vent de dos j'avais de l'autorité sur le ruder elle cherchait à revoler deux points où trois points elle rebondissait au sole ça m'a arrivé souvent sur ski car les vents change souvent entre 1000 pied sole et sur un lac long tu joues de la pédale tu as hâte que la vitesse baisse avec un nose wheel un cross wind avec rafal arrière c'est plus facile mais c'est le demper du nose qui vibre à causse de la vitesse élevé de la roue et des corrections sur le ruder ... sur nose wheel c'est plus safe

Bonjour

Aprés avoir lut les commentaires sur le sens du décollage et atterrisage passer un aprés midi d'hiver au lac Blanc quand c'est achalandé
et vous me direz combien d'avion passent audessus de la pourvoirie autand décollage que atterrissage ...
Évidement le vent est négligeable et les raisons sont aussi questions de civisme ne pas passer audessus des gens, en approche et au décollage aussi le décollage et approche par la décharge et plus facile que descendre la colline .
Un pilote qui connais les performances de son avion , doit savoir faire la differrence entre vent négligeable et vent a considerer ..
Dans le même ordre d'idée on pourrait dire aussi que les aerodromes qui ont un circuit gauche et un circuit droite (pour ne pas déranger les riverains ou les oies blanches , est une cause de danger pour les pilotes .

C'est certain que on doit privilegier atterrissage et décollage vent de face , mais pas en faire une obsession , quand on a de la difficulté a sentir le vent
Dans les champs, pas de manche a vent , pas d'autre avion , sur un lac gelé parfois dans la cuvette le vent d'altitude et celui de surface n'est pas toujours la même direction ...

le pilote de montage qui opere sur les pistes en pente c'est le vent ou la pente qui doit être déterminant

André