Pilotes Québec

Totalement evitable http://barrie.ctvnews.ca/two-people-hav" onclick="window.open(this.href);return false; ... -1.2098149
tres triste

weiiiiiilllon

ok je suis pas bon pour transferer des messages mais aller lire sur avcanada le 150 disparue au nord de petrborough..

Voici le lien.

Jacques

http://barrie.ctvnews.ca/two-people-hav ... -1.2098149" onclick="window.open(this.href);return false;

http://ottawacitizen.com/news/local-new ... ver-ottawa" onclick="window.open(this.href);return false;

A voir l'état de l'avion il sont rentré la dedant à très haute vitesse sans contrôle (spirale ): Une perte de contrôle qui semble d'ailleur avoir débuté au décollage selon l'historique de ce vol bizarre. Cette histoire me rappelle feu mon copain Bob qui s'est encastré dans le derrière d'un semi-remorque en faisant un whellie à 100 mph avec son Kawa-750-2-temps fort de ses deux semaines d'expérience en moto...

Comme j'ai dit dans un autre post, j'ai jamais compris comment on pouvait voler de nuit sans avoir son IFR. On peux rentrer dans des nuages et on le sait même pas me semble. Encore ma question: Bagotville-Val d'or de nuit avec un C-172; comment ca peut être sécuritaire même si le gars a son vol de nuit?

jass wrote:Comme j'ai dit dans un autre post, j'ai jamais compris comment on pouvait voler de nuit sans avoir son IFR. On peux rentrer dans des nuages et on le sait même pas me semble. Encore ma question: Bagotville-Val d'or de nuit avec un C-172; comment ca peut être sécuritaire même si le gars a son vol de nuit?

Là, tu parles entre Bagotville et Val d'Or. Ici, entre Ottawa et Buttonville, il y a l'autoroute 416 et la 401. En restant à 2500', il aurait dû être correct. C'est triste pour ces deux jeunes personnes. Avec une meilleure préparation de vol, ils auraient mis toutes les chances de leur côté.

RIP et condoléances à leur famille et amis.

Martine

Salut,

À ton affirmation/question : "Pourquoi ne pas voler vfr de nuit au dessus de la foret"

Je dirais que le territoire Canadien/québécois est majoritairement de la forêt... Alors, il ne reste pas beaucoup d'endroits ou voler si on exclu les arbres.

LA question serait plutot : Est-ce que j'ai les informations/compétences requises pour un vol VFR de nuit dans une région hors de mon champ d'action normal ?

S'il y a un doute, pourquoi ne pas restreindre la durée/distance du vol jusqu'à ce que ma destination prévue soit dans ma zone de comfort ?

Comment voler de nuit sans IFR ? Aussi facile que voler de jour sans IFR... En prenant soin de VÉRIFIER LA MÉTÉO en route avant son départ !

Et si t'es pas sûr, tu restes À TERRE.

J'ai 150 heures de nuit avec vols voyages 150NM + et 50 vols en formation (2,3 et 4 avions) et je n'ai pas mon IFR.

Par contre, un bon GPS avec moving map est FORTEMENT RECOMMANDÉ pour ne pas se casser le pompom...
Parce que de nuit, voler l'avion et vérifier une carte c'est pas la joie. Pour ma part, une carte, un GPS et un GPS en backup. Voila le travail.

Les nuits avec météo marginale, on oublie ca pour les vols voyage surtout si on est pas habitué à la géographie de l'aéroport d'arrivée.

C'est évident qu'avec l'annotation IFR ce serait mieux MAIS ca sert à quoi un IFR sans pratique ? Sans instruments certifiés ? Des coûts additionnels qui, pour la plupart des pilotes privés, sont exorbitants et non essentiels. On vole pour le plaisir ou pour le travail ?

De toute façon, cet accident, ca ressemble beaucoup plus à un manque d'expérience et/ou témérité du pilote qu'autre chose.

Mon 2cent.

Norm
CH701sp C-GFEU

Tout est une question de gestion de risque.

Tout ce qu'on fait dans la vie est risqué. Certaines choses le sont plus et d'autres le sont moins. Voler de jour, CAVOK en VFR sans vent est plus sécuritaire que voler la nuit avec une météo incertaine. Il faut juste mettre le plus de chance possible sur notre bord.

Moi je vole la nuit au dessus du bois. je suis allé à Frédéricton de nuit et je peut vous dire que traverser le Maine de nuit y fait noir en maudit. Mais c'est un risque calculé.

Les deux gars disparue on commencé par ce perdre dans les nuages. C'es-tu cela la première cause ou est-ce vraiment la nuit qui est la cause?? Je sais pas et je ne suis pas enquêteur.

Y a tu plus d'avion qui se plante la nuit ou le jour? je sais pas.

Chose certaines, la nuit tu perds des options en cas de problème mais faut pas non plus s'empêcher de voler pour cela.

Il faut mettre le plus possible de chance sur notre bord: Bonne préparation, bon GPS, bonne météo, etc...

Alex

C 'est bien sur qu 'une bonne preparation est indispensable si tu sors de ton territoire habituel .Le fait est que la nuit avec un couvert nuageux tout pilote peut etre sujet a des illusions d'optique (black hole ) ou desorientation spaciale .Toutes deux ont fait de nombreuses victimes.

Si une panne survient au dessus du bois le plus beau des terrains pour se poser peu passer inapercu.Des risques calculer!!!! : Pourquoi TC interdit le transport de passager dans des avions monomoteur (sauf PC-12 , caravan) la nuit?? Je vous laisse imaginer.
Je ne parle pas d 'un beau vol de nuit avec une belle lune et un ciel dégager aux alentour de Montréal ou Québec

Bonne discution.

Moi quand je pense vol de nuit, je repense a quand je partais de Salluit à 17h00 et arrivais à Montréal à 23h00 en Dash-8, ya des moyen grands bouts où je voyais que dale....... j'ai sans doute une mauvaise image de ''vol de nuit'' ???

Tout est en fait une gestion et surtout acceptation du risque.

Plusieurs autres situations en avion sont risquées mais on doit décider par nous même le risque qui est acceptable ou pas pour nous.

Des situations risquées tel un décollage avec un plan d'eau ou une forêt en bout de piste qui ne pardonne pas un manque de puissance, perte de moteur au dessus de la mer, perte de vacum dans les nuages full ifr, suivi d'un gros porteur en courte final sans trop savoir où se trouve la turbulence de sillage, etc.

Pour ma part, j'ai failli y passer lors d'une perte de contrôle dans les nuages la nuit au dessus des montagnes blanches du Maine mais je continu tout de même à y voler la nuit au besoin (bien que j'ai ajouté l'ifr et l'équipement approprié). Lorsque nous sommes allés ma conjointe et moi au Bahamas, je lui ai expliqué le risque de survol de la mer et je lui ai dit que je ne pensais pas avoir bien plus que 10% de chances de survie en cas de crash dans l'eau (car entre autre, je nage comme une roche) mais nous étions tout les deux conscients du risque et nous l'acceptions. Bref, c'est à chacun de voir et d'écouter sa petite voix !

Eric GARF wrote: je nage comme une roche!

Salut Éric!

Selon moi le fait de nager comme une roche change pas grand chose. Si tu crash dans l'eau et que tu sort de l'avion avec ta veste de sauvetage, le gros de la job est faite. Il te reste juste après à mourir de froid

Je change de sujet mais voici un tableau de température d'eau et de temps de survie vous allez voir que l'eau à pas besoin d'être très froide pour y mourir en quelques heures.

Sans titre by alexandrefortin, on Flickr

alexfortin wrote:

Eric GARF wrote: je nage comme une roche!

Salut Éric!

Selon moi le fait de nager comme une roche change pas grand chose. Si tu crash dans l'eau et que tu sort de l'avion avec ta veste de sauvetage, le gros de la job est faite. Il te reste juste après à mourir de froid

Je change de sujet mais voici un tableau de température d'eau et de temps de survie vous allez voir que l'eau à pas besoin d'être très froide pour y mourir en quelques heures.

Alex, Aux Bahamas, l'eau est pas mal plus chaude qu'au Québec.
Tu n'aurais pas pultôt un tableau pour les requins? Je pense qu'il y en a.

Gaston et moi avont un copain qui a survécu deux fois autour de 36 heures dans l'eau dans cette région. A moitié nu. Il avait donné deux comférences à l'APBQ

A revoir

Louis

Louis_greniier wrote:Gaston et moi avont un copain qui a survécu deux fois autour de 36 heures dans l'eau dans cette région. A moitié nu. Il avait donné deux comférences à l'APBQ

A revoir

Louis

Ben oui, on a ça, nous des copains bizarres de même !!

Pour en revenir au sujet d'origine, on peut supposer que le pilote possédait peu d'expérience et/ou que le vol souffrait d'une assez mauvaise préparation... Selon le 2ème article, il aurait violé plus tôt dans la journée l'espace aérien restreint à Ottawa, pour le Jour du Souvenir...:

That inexperience also raised alarm in Ottawa earlier in the day. According to a Transport Canada daily occurrence report, the same Cessna violated the protected airspace over Rideau Hall at 11:44 a.m. — during the latter stages of the Remembrance Day ceremony in downtown Ottawa.

Je pense que voler VFR de nuit, ça se fait très très bien, mais comme d'autres l'ont mentionné, il y a des préparations à effectuer et des précautions à prendre avant un tel vol, et pendant un vol comme ça, il y a des actions importantes à mener. Voler dans le coin d'Ottawa ou dans le Nunavik, c'est pas vraiment comparable - de nuit comme de jour...

Bref, préparation et vigilance sont très importants, et aussi, ne pas "forcer" et sortir de sa zone de confort. Ne pas oublier qu'un accident est rarement le fait d'un seul facteur... C'est l'enfilement d'une suite de facteurs qui mène à un accident. Ce que la NASA appelle le "swiss cheese effect":



Voici un vidéo très intéressant d'un pilote qui a eu peur un beau jour VFR avec belle météo... Il a pris une petite chance, en se disant que tout serait OK lors de son vol de retour. Mais il a vu que, même ayant pris la météo, les conditions se sont dégradées plus rapidement que prévu, et il a vécu le fait d'être en l'air mais d'avoir vraiment hâte d'être à terre. Ou comment on peut rapidement dépasser notre zone de confort: