Enfin de la compétition aux "AMARACAINS"
Posted: Wed 28 Dec, 2005 10:10
L'UE a lancé le premier satellite du programme Galileo
Associated Press (AP)
28/12/2005 05h38
© AP Photo/European Space Agency via APTN
Le premier satellite du programme Galileo a été lancé aujourd'hui, depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan.
Il s'agit de la première étape du programme européen de navigation par satellite destiné à concurrencer le système américain GPS.
Un deuxième satellite devrait être lancé début février.
Ce premier satellite baptisé Giove A a quitté le cosmodrome de Baïkonour à bord d'une fusée russe Soyouz à 11h19 locales. Les journalistes ont assisté au décollage à travers une liaison depuis le siège de l'Agence spatiale européenne à Paris.
Le système de navigation Galileo, qui se veut plus précis que le GPS, s'appuie sur une constellation de 30 satellites européens, qui devrait être opérationnelle d'ici 2010.
«Un succès scientifique supérieur à celui des Américains»
Le programme européen Galileo est un «succès scientifique supérieur à celui des Américains» qui marque «l'indépendance de l'Union européenne», a salué mercredi le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy après le lancement du premier satellite de ce programme.
«C'est une grande date», a estimé Philippe Douste-Blazy sur France-Info, «c'est l'illustration de ce qu'est l'Europe, des projets concrets ambitieux auxquels elle est capable de donner corps».
«C'est un succès scientifique», a-t-il salué. «L'Europe se dote de son premier système de navigation par satellite qui va lui assurer tout simplement son indépendance en matière industrielle et technologique», a ajouté le ministre. Galileo représente «l'indépendance de l'Union européenne mais aussi un succès scientifique supérieur à celui des Américains».
Le coût de la construction de Galileo a été estimé à près de 3,3 milliards d'euros _ soit 4,6 milliards $ CAN. Le fonctionnement du système coûtera environ 220 millions d'euros _ ou 304 millions $ CAN _ par an, y compris le remplacement des satellites. Les applications sont prévues dans les domaines de la navigation personnelle, le transport et la logistique, la finance, et l'agriculture et la pêche.
Six pays hors de l'Union européenne -Chine, Inde, Israël, Maroc Arabie saoudite et Ukraine- se sont joints au programme et des discussions sont en cours avec d'autres pays.
Associated Press (AP)
28/12/2005 05h38
© AP Photo/European Space Agency via APTN
Le premier satellite du programme Galileo a été lancé aujourd'hui, depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan.
Il s'agit de la première étape du programme européen de navigation par satellite destiné à concurrencer le système américain GPS.
Un deuxième satellite devrait être lancé début février.
Ce premier satellite baptisé Giove A a quitté le cosmodrome de Baïkonour à bord d'une fusée russe Soyouz à 11h19 locales. Les journalistes ont assisté au décollage à travers une liaison depuis le siège de l'Agence spatiale européenne à Paris.
Le système de navigation Galileo, qui se veut plus précis que le GPS, s'appuie sur une constellation de 30 satellites européens, qui devrait être opérationnelle d'ici 2010.
«Un succès scientifique supérieur à celui des Américains»
Le programme européen Galileo est un «succès scientifique supérieur à celui des Américains» qui marque «l'indépendance de l'Union européenne», a salué mercredi le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy après le lancement du premier satellite de ce programme.
«C'est une grande date», a estimé Philippe Douste-Blazy sur France-Info, «c'est l'illustration de ce qu'est l'Europe, des projets concrets ambitieux auxquels elle est capable de donner corps».
«C'est un succès scientifique», a-t-il salué. «L'Europe se dote de son premier système de navigation par satellite qui va lui assurer tout simplement son indépendance en matière industrielle et technologique», a ajouté le ministre. Galileo représente «l'indépendance de l'Union européenne mais aussi un succès scientifique supérieur à celui des Américains».
Le coût de la construction de Galileo a été estimé à près de 3,3 milliards d'euros _ soit 4,6 milliards $ CAN. Le fonctionnement du système coûtera environ 220 millions d'euros _ ou 304 millions $ CAN _ par an, y compris le remplacement des satellites. Les applications sont prévues dans les domaines de la navigation personnelle, le transport et la logistique, la finance, et l'agriculture et la pêche.
Six pays hors de l'Union européenne -Chine, Inde, Israël, Maroc Arabie saoudite et Ukraine- se sont joints au programme et des discussions sont en cours avec d'autres pays.