Pilotes Québec

a un Lake renegade 270

pas que j ai l intention de m acheter ca pour le moment mais je trouve que pour un amphibie... ca cruise assez vite... oui le take off est un peu long mais a part ca
pourquoi n en voit on pas plus

Bonjour,

Je suis actuellement en apprentissage sur un LA-4-200 et à part le fait que le Lake est un compromis et qu'il est bien différent des autres hydravions point de vue du pilotage (donc plus complexe), je ne vois pas réellement de défaut à date.

En comparaison, le LA-4-200 est au Cessna 180, ce que pourrait être le Renegade au Cessna 185.

Avec les difficultés en approvisionnement d'essence dans le Nord, la polyvalence de ces amphibies et leur coût d'acquisition somme toute plus modeste sauront être réconnus dans les prochaines années j'en suis sûr.

C'est juste différent de tout ce qu'on connaît normalement! Mais combien trippant je vous l'assure.

J

Corriger moi si je me trompe mais la chose que je crois me souvenir c'est que vue la position du moteur, une remise dans gaz en très courte finale pousse le nez vers le bas... si faut trouver des défauts...

L'anticipation est vraiment une qualité qu'il faut développer et mettre en pratique avec le Lake.

Oui les remises de gaz sont "toutchées" et il faut faire attention, mais ce n'est pas un défaut en soit selon moi.

Le problème vient plutôt selon moi du fait que les pilotes d'avions plus conventionnels ou normaux ne comprennent pas ou n'anticipent pas assez ces différences importantes au niveau du pilotage liées notamment au positionnent du moteur.

J

J'ai eu 2 lakes et j'ai fait environ 400 heures sur ces machines. Sur roues je dirais que l'avion est très facile à apprivoiser. Il suffit d'approcher avec du moteur et le reste vient facilement. Sur l'eau c'est un autre bébé. Il est plus difficile qu'un 185 à piloter mais çà s'apprend.Le plus gros problème que je lui trouve est de s'amarrer à un quai.Les ailes étant basses et les réservoirs des ailes n'aident pas à faire la l'accostage. Une bonne paire de bottes est de mise et une plage en sable est une solution.Le chauffage est un autre problème car l'air chaud provient de toit de l'avion et nous arrive droit sur la tête.Un autre problème est l'accumulation d'eau dans la cale de l'avion.Je suis allé en Floride avec mon dernier Lake et après l'avoir laissé sur la piste pendant 3 semaines j'ai oublié de drainer la cale. A mon retour au printemps à 7000 pieds d'altitude les cables de l'élévateur ont pris dans la glace car l'eau accumulé avait gelé. J'ai eu à me poser sur le trim à Burlington.Chaque avion à des particularités et il suffit souvent de les connaitre. Georges

Merci a tous de vos reponse ca reponds a mes questions

Ca doit pas etre fort sur skis?

Bonjour Locateur.

Pour débuter, je tiens à préciser que ce que je vais dire ne sera pas censuré et ne sera pas le fruit de oui-dires.
Ce sera mes expériences personnelles, vues, ou vécues moi même avec ce genre de machine.
A ça , je vais mettre mon ptit grain de 500 heures de Beaver DHC-2 commercial en brousse.
Également mon maigre 1800 heures totales passé majoritairement sur mon caddy mais aussi sur plus de 20 machines différentes.
Rans S-12, Kit-fox, Beaver ultra léger, Aérocruiser, CT's...MD-Rider 100 hp...
Zenair 601-701, Nordik à moteur Subaru conversion auto,
Piper du Cheerokee 140 au Pa-18 super-cub, J-3 en passant par le PA-30 Twin commanche...
Cessna, 140,150,152, 170,172 ( 180 et 210 hp ) 180,182, 185, 206....
Biplan Waco moteur Radial...Merci Louis...Mistral...
Caddy 3 models, Tundra 2 models, Mooney, Pélican, Champion, Twin Otter, Otter...
Team Rocket, RV-6, Amphibec.........et aussi Lake LA-4-200 sur roues et sur la bedaine.

Bref.....Un Lake c'est pas un compromis, c'est d'la marde.
Le compromis se situe entre que ce soit de la grosse marde ou juste de la marde normale.

Sur un Lake il n'y a aucun bon points, c'est toujours entre faible ou pas acceptable.
Même dans mes pire cauchemard, je ne peux concevoir comment cette machine à réussi à passer au travers
le processus de certification. Finalement en pensant aux gestionnaires de Montréal et de Laval, tous peuvent finir
par comprendre comment ça pu se réaliser.
Cette machine n'est même pas digne d'un amateur bricoleur garage de fond de cour.
Comme exemple pour appuyer mes dires, on a qu'a regarder la manette du pitch variable et de la puissance.
Les poignées d'armoires de mon campement sont bien mieux conçues.
Regardons comment on va vider les compartiments en se couchant dessous la machine et en utilisant une clef Allen pour dévisser
de petites visses faciles à stripper ou à simplement égarer. Ne faut pas oublier que de vider les compartiments est une manœuvre
super importante et sur la quelle peut reposer ta vie.
Selon moi, il devrait y avoir plus de 3 mécanismes biens distincts pour se faire, soit une pompe électrique
actionnée par flotte et manuellement, un système de syphon comme toutes les flottes normales avec une pompe manuelle
et finalement un système de couillon de dévissage de plug...comme celui en place.
Un détecteur de présence et de niveau d'eau devrait être installé sur tous les compartiments.
Ensuite, le Gossage de checkage de l'huile sur le moteur avec le besoin de devoir déposer une partie du carénage.
Le support moteur et son assemblage qui est digne du tracteur des arpents verts.

Cette machine est lente versus sa motorisation, est gourmande et est un insulte à l'aérodynamisme.

Je continue.......

Lache pas mon Bob.

En brousse, Jamais tu ne voit de Lake et Jamais tu devrais en voir.
La brousse signifie aller mettons à plus de 100 miles au nord.

Pourquoi, parce que c'est de la Grosse marde......
Je m'explique.
Impossibilité à se docker à un quai normal sans pêtter un de ses flotteurs de merd........dessous les ailes.
Impossibilité à se docker sans se faire pêtter le dessous des ailes par le quai qui balotte aux vagues.
Se faire défoncer le dessous des ailes ou le bord d'attaque ou un aileron, par un tout petit poteau
qui dépasse du quai ( retrouvé sur 90 % des quais ).
Si jamais ça marche par pur hasard ou malchance, un bon vieux touriste fa finir planté pleine face
dans l'aile en marchant sur le quai en regardant une mouette, car personne ne pense jamais à regarder
s'il y a une aile d'avion, à 1 pied au dessus d'un quai.

Ensuite, passé un vrai pied de vague, tu mets sérieusement ta vie et celle de ton passager en sérieux danger.
Faire le sous marin en piquant le nez dans l'eau est imminent.
Passé 2 pieds de vague c'est simplement une tentative de suicide.
En vraie brousse, amerrir dans 2 pds de vague est monnaie courante.

La joke de pouvoir sortir de l'eau sur les roues est à 99% de la science fiction.
À cause que dans la vraie vie, des descentes en ciment ou en asphalte qui vont dans l'eau à tous les niveaux
selon la saison sont vraiment rares voir illégales avec les nouvelles normes d'environnement.
Moyennant quelques degrés de pente, le moteur déjà pas trop puissant pour un vol normal, ne sera jamais capable de faire
monter la machine.
Oublions toutes les circonstances où les roues seront demandées de reposer sur du sable de la boue, de la vase, des petites branches
quelques cailloux...Impossible à 2000% dans tous les cas.
Mais le pire sera qu'à cause d'un tel essai raté, tu seras pris solidement au fond car les roues vont servir d'ancres de rivage et la bédaine
sera siphonnée comme un aimant sur du métal brut.
Dès qu'un touriste va s'approcher de ta machine en chaloupe, les chances qu'il te brise une partie d'appareil sont très élevées.
Bris d'un bord d'attaque, d'un bout d'aile, de toute partie de la queue qui est vraiment dans les jambes, aussi lors des départs
en longeant un quai...

L'histoire de pouvoir pêcher en levant la capotte fait bien rire et est digne des meilleurs festivals d'humour.
Tout comme se docker de face et de devoir passer par dessus la vitre en gougounnes sur du fiber glass mouillé...

Advenant une petite exagération au niveau du masse et centrage ( qui est chose permise et assurée d'être faite sur 99% des autres machines ) sur un Lake
ce sera une autre occasion pour de 1 ne pas décoller vu le manque de puissance ou bien de 2 se faire une super chiasse dans les culottes si tu peux
survivre à une session plus que dangereuse de marsouinnage digne des plus grands manèges sur la planète.

Réellement en regardant tous bords et tous cotés, y a pas une seule place ou Lake excelle, à part nous donner du trouble
ou bien trainer de la patte.
C'est un genre de machine volante issue du rêve que font toutes les premières personnes qui pensent à voler en brousse
mais qui veulent aller sur piste. En réalité ce rêve devient rapidement un cauchemar, car en brousse c'est, je le répète,
de la marde et en piste c'est vraiment plus que minable si on compare vitesse/consommation/performance.

Je vais m'arrêter ici, car c'est juste ce que j'ai expérimenté dans mes quelques heures de vol, heures que je considère comme
étant les plus gênantes, les plus frustrantes, les plus désagréables que j'ai réalisées à bord d'un engin volant.

Alors, je te suggère de TRÈS sérieusement reconsidérer la gaffe de faire un tel achat, ou simplement de faire réellement des mises en situation
des choses dont je viens de te parler.

En aviation, tous les propriétaires ici présents et les autres ont tous eu une ou des histoires d'horreurs concernant un mauvais achat
sous de mauvais conseils, éviter d'acheter un Lake est éviter qu'une telle histoire ne se réalise .

Je ne parlerai pas des dangers reliés à l'apprentissage des manœuvres de remises des gaz et surtout de coupure soudaine de puissance
en position de faible vitesse/altitude. Je ne parlerai pas non plus de l'effet de gyroscope et de bras de levier que la position moteur
occasionne lors de changement de puissance ou d'assiette. Oublions le bruit de l'hélice occasionné par sa proximité à la cabine.

MON OPINION.

Bob

je sors du sujet, mais pour te dire Bob que je ne pensais pas que tu avais piloté autant d' appareils différent ...o.k continu
Doloair

Bob, je me roule par terre!

c'est un des meilleurs post que j'ai lu depuis longtemps...

Salut locateur,

Un lake est un avion paticulier. Ça se pilote pas comme la plupart des avions non plus. Soit tu les aime soit tu les déteste comme tu auras surement remarqué. Si il y avait un avion parfait, on ne verrait que celui là en vol.

Y'en aura pas de facile !!!

Birdman

Fiouffff je suis étourdie, j'ai meme sortie un ti sac en papier finie plastique en dedans et beurré une paire de short
Polux.

Le Jacques Duval de l'aviation

Mais pour voir souvent un lake en réparation dans mon coin,,, je pense que les mécaniciens les aiment eux

Flying J wrote:L'anticipation est vraiment une qualité qu'il faut développer et mettre en pratique avec le Lake.

Oui les remises de gaz sont "toutchées" et il faut faire attention, mais ce n'est pas un défaut en soit selon moi.

Le problème vient plutôt selon moi du fait que les pilotes d'avions plus conventionnels ou normaux ne comprennent pas ou n'anticipent pas assez ces différences importantes au niveau du pilotage liées notamment au positionnent du moteur.

J

Salut flying J,

Je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à s'être fait fourré et à avoir acheté un tas de marde... Il y avait même des acheteurs pour les ladas...

Aye Bob,,,,on peu même pas partir un autre thread avec comme titre.."Quelle est la seule qualité d'un Lake"........ JL

Theo007 wrote:Le Jacques Duval de l'aviation

Mais pour voir souvent un lake en réparation dans mon coin,,, je pense que les mécaniciens les aiment eux

T'a pas tord mais ça dépend de l'utilisation aussi. En fait certains mécanos l'aime mais la plupart l'aime pas car l'accès au moteur et á certains équipements est marginal. Moteur sur le toit au lieu de libre à l'avant par exemple...