Page 1 of 1

Quitter sa job : question administrative...

Posted: Wed 15 May, 2013 12:29
by Fish
Salut à tous,

Voilà, j'ai une petite question pour vous.

Je travaille depuis seulement 3 semaines pour une école de pilotage dans le sud de l'Ontario où je fais vraiment peu d'heures de vol (malheureusement). Cette école m'a "offert" plusieurs heures de vols pour me former sur leurs machines.
Il y a quelques jours, j'ai été contacté pour une job mieux payée et + dans mes attentes mais pour cela je dois déménager et donc démissionner et quitter cette école ontarienne (en donnant bien sûr un préavis de 2 semaines).

Ai-je le droit de faire ça après seulement quelques semaines de travail et le training que l'on m'a donné ? Peut-on me demander de rembourser quoi que ce soit (je n'ai rien signer, pas de contrats ou autres) ?

Merci pour votre aide.

Fish

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Wed 15 May, 2013 15:48
by ttq
premièrement, les Lois en Ontario sont différentes du Québec
ayant des employés en Ontario
je te suggère de lire la partie de la loi qui te concerne
ou mieux encore, tél. leur, ils sont très aidant

http://www.labour.gov.on.ca/english/es/" onclick="window.open(this.href);return false;

j-p

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Wed 15 May, 2013 20:52
by Rudder Bug
As-tu signé un "training bond"? Ça peut faire toute la différence.

Mais si le coût de ton entraînement est relativement bas, vas-y pour la meilleure job et attends la facture, dans le pire scénario.

J'imagine que ce n'est pas un check IFR de King Air ou de Navajo, donc pas la mer à boire. S'ils ne te poursuivent pas, ils te verront dans leur soupe pour un bout de temps, comme tant d'autres qui sont allés là.

Petite confidence...j'ai fait ça quelques fois dans ma jeunesse et même après. Personne ne m'a jamais poursuivi mais plusieurs me voient encore dans leur soupe. Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à respecter leur parole.

Je dormirais sur mes deux oreilles à ta place mais tiens-nous au courant!

Gilles

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Wed 15 May, 2013 22:16
by Fish
Salut TTQ et Gilles et merci pour votre aide,

Non, aucun training bond derrière tout ça, juste 3 ou 4 heures de vol en SEP pour me familiariser avec la bête, rien de plus.

Donc si je comprends bien, je ne risque pas grand chose (après tout, je pense être dans mon droit si je quitte un emploi qui m'offre une dizaine d'heures de vol par semaine, gros maximum, pour un vrai emploi à temps plein et salaire fixe agréable).

Quoiqu'il en soit, merci. Je vais passer un coup de téléphone au Labour ontarien pour être sûr.

Fish

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Thu 16 May, 2013 09:19
by toxedo_2000
Bof! À la limite tu paies tes heures de vol et bonjour la visite ! ;)

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Thu 16 May, 2013 10:23
by Fish
Bof! À la limite tu paies tes heures de vol et bonjour la visite !
Ben vi mais bon, avec un salaire d'instructeur, tu peux rarement les payer les heures de vol... C'est là le problème !

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Thu 16 May, 2013 13:18
by toxedo_2000
Fish wrote:
Bof! À la limite tu paies tes heures de vol et bonjour la visite !
Ben vi mais bon, avec un salaire d'instructeur, tu peux rarement les payer les heures de vol... C'est là le problème !
ouais mais, 3 ou 4 heures, me semble que ça se peut...

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Sat 18 May, 2013 07:19
by alexfortin
Tu peux sacrer ton camp avec 1 seconde de préavis et ils ne peuvent rien faire. Je dirige une PME et j'ai beaucoup d'employés. Les employés ont 100% des droits et l'employeur 0%

Ta seule considération c'est ta conscience personnel et l'impression que tu veux laisser sur tes employeurs. Personnellement cela vaut de l'or et si tu leur explique poliment ils vont comprendre.

Il y a une très grosse différence entre la lois et le gros bon sens

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Sat 18 May, 2013 09:14
by GLAB
alexfortin wrote:Tu peux sacrer ton camp avec 1 seconde de préavis et ils ne peuvent rien faire. Je dirige une PME et j'ai beaucoup d'employés. Les employés ont 100% des droits et l'employeur 0%

Ta seule considération c'est ta conscience personnel et l'impression que tu veux laisser sur tes employeurs. Personnellement cela vaut de l'or et si tu leur explique poliment ils vont comprendre.

Il y a une très grosse différence entre la lois et le gros bon sens

Bien d'accord avec toi Alex. L'aviation est un petit monde, alors restons amis et en bon termes.

Jacques :souplait: :souplait:

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Mon 20 May, 2013 07:49
by Fish
Oui, vous avez raison, je vais essayer d'y aller avec diplomatie et j'espère qu'il comprendra ma décision.

Quoiqu'il en soit, merci pour vos conseils.

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Tue 21 May, 2013 13:49
by Theo007
alexfortin wrote:Tu peux sacrer ton camp avec 1 seconde de préavis et ils ne peuvent rien faire. Je dirige une PME et j'ai beaucoup d'employés. Les employés ont 100% des droits et l'employeur 0%
Ca tu peut le dire,,, Au yeux de la CNT nous employeur somme des bandits qui exploites les employer, j'ai jamais eu raison en 20 ans, même si l'employer laisse les jeunes au camp seul, dors durant le jours mais veut être payer, vole du matériels au camp, utilisé leur I-Phone en surveillant les jeunes au lac, bref j'ai toujours perdu et été le méchant dans l'obligation de payer jusque a dernière minutes sur place, plus 4% plus congé, plus jour férié, etc... La CNT offre même une application pour les employer qui leur donne tous les infos, et leur rappelle leur heure de pause, jours férié temps supplémentaire , etc

Moi jeune entrepreneur je pensais que la CNT étais un arbitre neutre en cas de confie entre employer et employeur .... Foutaise :tapemur:

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Tue 21 May, 2013 19:23
by iceman
La CNT font la meme chose ou ils travaillent. :tapemur:
Pourquoi prendre partis pour les employeurs, c'est encore nous qui payent leur salaire a meme nos impots... :think: :thumbdown:

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Tue 21 May, 2013 19:42
by chaps90
ttq wrote:premièrement, les Lois en Ontario sont différentes du Québec
ayant des employés en Ontario
je te suggère de lire la partie de la loi qui te concerne
ou mieux encore, tél. leur, ils sont très aidant

http://www.labour.gov.on.ca/english/es/" onclick="window.open(this.href);return false;

j-p
J'aurais tendance à croire que c'est le code canadien du travail qui s'applique. Transport c'est de compétence fédérale.

Re: Quitter sa job : question administrative...

Posted: Sat 25 May, 2013 22:45
by Louis_greniier
Moi aussi, Chaps, je pense que c'est le code canadien.

Ca a déjà fait l'objet d'une décision de la Suprême. Les travailleurs qui construisaient Mirabel. On ne les payaient pas selon les normes québécoises parce que c'était relié à l'aviation. Mais la cour en a décidé autrement. Elle a dit que ça ne touchait pas assez de prêt l'aviation pour que la blanket aéronautique tienne.

Mais dans le cas d'un pilote, j'imagine que c'est assez proche de l'aviation pour en faire question de compétence fédérale. Comme ceux des contrôleurs, ou même des bagagistes et des agents de sécurité.

Louis

Montcalm Construction, affaire
Dans cette affaire (1979), se pose la question de savoir si les lois provinciales en matière de travail s'appliquent aux employés d'un entrepreneur en construction qui, en vertu d'un contrat conclu avec le gouv. fédéral, construit des pistes d'atterrissage à l'aéroport Mirabel sur des terrains appartenant à la Couronne fédérale. La Cour suprême décide que bien que l'aéronautique relève du Parlement central, les salaires versés par un entrepreneur indépendant est une question si éloignée de la navigation aérienne et de l'exploitation d'un aéroport que le pouvoir de réglementer cette matière ne peut faire partie intégrante de la compétence principale du Parlement sur l'aéronautique ou être relié à l'exploitation d'un ouvrage fédéral. La cour énonce en plus le principe que les terrains fédéraux ne sont pas des enclaves extra-territoriales à l'intérieur des limites de la prov. et que les lois provinciales et d'application générale s'appliquent sur ces terrains.