Pilotes Québec

Bonjour à tous!

Je suis nouvelle sur le site et surtout femme de pilote... Par amour, je me suis lancée dans l'aventure des airs. Je n'avais aucune autre attirance pour l'avion que le pilote qui le pilotait. Mon pilote, j'en suis amoureuse depuis 20 ans.Le pire dans cette histoire, c'est que la passion des airs m'a conquise jusqu'à me rendre doublement amoureuse de mon chum et de l'avion. J'ai encore de fortes turbulences dans ma jeune passion. Parfois, de gros cumulus me hantent pour me faire croire que ce défi ne sera jamais possible.
Un jour, si vous le désirez, je vous raconterai l'histoire de celle qui ne volait jamais....
Mais pour le moment, je désire l'aide de mes nouveaux amis! Tous et chacun qui m'aident et me font tripper plus chaque jour. Vos paroles et vos encouragements me motivent à me dire que je serai un jour une super femme pilote... à gauche!

Ce soir, je m'adresse à chacun de vous pour vous demander conseil! Je parviens à atterrir mon avion mais le mot atterrissage a trop de noblesse pour que je puisse qualifier les miens ainsi!
Si vous vous souvenez un instant de ces premiers moments et si avec votre expérience vous pouvez m'aider...
Si vous avez des conseils, des sites, des trucs... Je réussirai sans doute à atterrir avec plus de noblesse.

Les quelques secondes avant de raccrocher à la vie terrestre...comment bien les faire? Avec aisance, douceur et ... surtout plaisir! Dans mon circuit la vie est belle, en finale la vie est simple et à l'arrondit...la vie se complique!
Alors si vous avez quelques secondes pour me faire comprendre ces 3 secondes...

Marie "minnie" josée

Soit un petit moins pressée

et beaucoup plus indulgente

louis

vas y smooth
vérifie ta vitesse, pas trop vite, pas trop lent, selon le POH et les vents
arrondi pas trop, ni brusquement, flair smooth....garde une belle ASSIETTE et pratique, pratique....
j-p

bons vols

j'avais également quelques difficultés à atterrir... jusqu'au jour où mon instructeur m'a donné ce truc:
il m'a dit: "denis, essaie de NE PAS atterrir, retarde le moment du contact"
J'ai immédiatement réussi après ce conseil.

Pour moi, (je dis bien pour moi), ça été la bonne leçon qui m'a donné confiance lorsqu'on revient sur terre....

bons décollages et bons atterrissages!

denis

regarde plus loin

Ah ben!!! Marie-Josée qui se décide enfin à montrer le bout de son nez sur le forum... Bienvenue Marie!!!

Écoute, on en a déjà jasé toi et moi, mais je me permets un ajout ici en public. Si tu veux mon humble avis, l'atterrissage est pour moi le moment le plus "intéressant", entre autres parce que peu importe les conditions, peu importe ce qui se passe en dedans, on est vraiment jamais certain de comment l'atterrissage va se conclure. J'ai fait des rebonds de crapaud dans des conditions parfaites de vol, j'ai tiré trop sur le manche à certaines occasion, je suis arrivé trop vite à plusieurs reprises, et j'en passe...!!!

Il m'arrive d'être ultra-fier d'un atterrissage, et le vol d'après, tiens, on dirait que j'ai perdu la main?? Tant qu'à moi, si un pilote peut se vanter de toujours faire ses atterrissages à la perfection, je lui lève mon chapeau, mais j'ai aussi un peu de misère à croire ça! Mais c'est ce qui rend la patente captivante aussi.

Bon. Maintenant, pour ce qui est de toi, il faut savoir que le cerveau humain, de par l'évolution, n'a pas été conçu pour évoluer dans un environnement à 3 axes... Habituellement, on avance, on recule, on va à droite ou à gauche, et ça s'arrête pas mal là. Mais depuis que les frères Wright ont changé la donne il y a plus de 100 ans, il a fallu apprendre.

Le mot-clé est "apprendre". On n'a pas été conçu pour ça, mais ça s'apprend. Il faut développer son oeil et son regard à la vue en 3D / 3 axes. C'est ça le plus difficile quand on commence à voler. Mais un moment donné, le déclic va se faire, et déjà tu vas voir le sol et/ou la piste changer d'angle, et tu vas savoir comment faire ton arrondi. Ça ne sera pas toujours parfait - loin de là au début, mais même par la suite également - mais tranquilement tu vas apprendre à évoluer dans des conditions différentes, avec des vents différents, etc., et une certaine aisance va se développer.

Maintenant, si je peux me permettre, plus "personnellement" à ton endroit... Ne te mets pas non plus la barre trop haute. Je sais que tu t'es fait un scénario personnel, et tout (Lac à la Tortue, etc.), mais si je peux te suggérer ne serait-ce qu'une chose, c'est de ne pas mettre la charrue en avant des boeufs. Des petites pistes et des choses inhabituelles, tu auras tout le loisir de t'en farcir une fois ta licence - et plus de confiance - en poche. Pour le moment, enlève-toi un peu de stress et de soucis en acceptant de voler et de te faire la main sur les géantes pistes de Québec.
Une fois à l'aise dans un aussi grand terrain de jeu, tu pourras par la suite paufiner ta technique. Pour le moment, c'est le temps d'apprendre et de développer ton oeil.

Je sais que tu y arriveras. Moi aussi il m'arrive encore mille et un questionnements, mais il ne faut pas regarder la montagne en entier... ...il faut regarder chaque étape à la fois, et rendu en haut, le parcours paraît beaucoup moins pire qu'avant de partir.

Bons vols!!

À l`arrondit soit patiente et regarde le bout de piste.

Martin

À l'entraînement pour avoir notre licence, il y aura toujours des bons et des mauvais atterrissages. Il n'y a qu'un seul moyen de corriger la situation : pratique, pratique et encore pratique.

Même après des centaines et des centaines d'heures de vol, il y aura des atterrissages moins beaux qui feront surface. Au cours des années, j'ai fait quelques beaux atterrissages qui entraînaient des commentaires du genre "plus doux que ça tu meurs" ou "tiens on est au sol, j'ai rien senti". Mais il y a eu d'autres il n'y a pas si longtemps, où je sentais le besoin de m'excuser auprès de mes passagers pour des atterrissages très ordinaires.

Il ne faut pas se décourager, ça va venir.

Daniel

Ben Audet wrote:....Tant qu'à moi, si un pilote peut se vanter de toujours faire ses atterrissages à la perfection, je lui lève mon chapeau, .....

Tu as bien raison Benoit, moi aussi je lui lèverais mon chapeau, car même avec expérience on peut "gaffer". Cette année en 2012, j'ai fait le pire atterrissage de ma vie; juste quelques secondes d'inattention au mauvais moment et "bang" "oups"

Pour Minnie: bienvenue sur le forum et pour les atterrissages: la perfection vient avec la pratique, la pratique et la pratique.

Denis

Bienvenue sur le site Minnie

L'an passé ou il y a deux ans (je suis plus certain), en tres longue finale pour l'aéroport de Rimouski, je me suis dit en finale, maudit qu'il vas etre beau cet atterrissage, m'en vas licher l'asphalte

Finalement, ca été un de mes plus mauvais atterrissage, j'ai décroché a 10 pieds du sol, un rebond, et avant de faire le deuxieme j'avais remis pleine puissance pour ne pas rebondir a nouveau.

Ne te mets pas trop de pression, car meme apres des centaines d'atterrissages, tu vas en manquer quelques uns.

L'important dans tout ca c'est que l'avion soit encore en état de voler suite a ton atterrissage

Jacques3012

Salut Minnie moi c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile lors de ma formation .Le super arrondi pas trop haut ni trop bas ha que c'est pas facile a sizer au début.Le meilleur truc c'est de lui refusé le sol et beaucoup beaucoup de PRATIQUE.Plus ça vas aller moins tu seras craintive.Moi maintenant c'est ce que j'adore le plus l'atterrissage .Bonne chance
Ti-Guy

Mon instructeur m'a enseigné à fixer un point au bout de la piste, faire l'arrondi, donner un peu de moteur, et attendre que ça touche.
Généralement, cela résulte en un atterrissage en douceur.
Mais comme tous les pilotes, il m'est arrivé de toucher plus dur et rebondir. Chaque fois, j'ai constaté que j'avais été impatient....
Voilà le secret Minnie: patique et patience
Denys

bonsoir Marie Josée,

Moi je te dis que ce site te procurera de judicieux conseils
bon arrondi pour bien atterrir 8) bienvenue
Doloair 8)

un exemple pour l' arrondi parfait ,je vois ça comme une journée tu joue bien au golf ou au billard, l' autre journée t' es pourrie c' est jamais pareil sauf que la tu peux t' amélioré avec la pratique ça aide

L'arrondi doit se faire progressivement. Tu commences à relever le nez, juste au niveau du bout de la piste, l'avion ralenti et veux s'enfoncer. Tu résistes et REFUSES LE SOL en relevant le nez PROGRESSIVEMENT sur l'horizon. L'avion finit par se poser tout en douceur. Le jour où j'ai compris ça, ce fut la consécration

Si tu te rends compte que tu es encore un peu haut, rajoute un 200 tours de RPM pour empêcher l'avion de tomber.

Bonne chance

Maintenant on a besoin d'une discussion de ce genre pour les xwind. Je commence à me sentir plus confiant à l’atterrissage, mais quand il y a le moindre xwind component, je perds tout mes moyens, et c'est habituellement plutôt laid sur la finition.

Moi Minnie, je vivais la même chose que toi, et en plus dès que je voyais les feuilles bouger un peut trop à mon goût, c'était un « no go » donc j'avais pas mal de cancellation à mon actif.
Un jour j'ai voulu que ça change.

La chose qui m'a le plus aidé est un cour de 1 heure avec un instructeur qui prônait de garder un 1500 tours sur le moteur plutôt que de tirer la manette complètement en final.
On est allé passer 1 heure à St-Bruno pratiquer les cross winds et la turbulence causé par les bâtiments le long de la piste, en plus d'avoir une piste courte.

Et bien ça a changé ma vie et depuis ce jour, une journée très venteuse ne change plus rien pour moi, même que j'aime ça, que ce soit sur roues ou sur flottes.

La problématique que j'avais, était que je faisais un arrondi dans la plage de vitesse prescrite, mais avec un 172 qui ne cessait de flotter, je me retrouvais souvent avec une direction molle un peu trop haut de ma piste.

Avec 1500 tours au moteur, j'avais un avantage de garder beaucoup plus d'autorité sur ma gouverne de direction et de profondeur, et donc de pouvoir ajuster mon taux de descente au moteur en très courte finale, plutôt qu'en tirant ou poussant sur les contrôles.

Autre avantage de cette autorité additionnelle est que j'ai commencé à faire mes approches en finale sur les pistes avec un crosswind important en penchant l'avion aile vers le vent plutôt qu'y aller en crabe, qui faisait qu'à la dernière seconde( en crabe), il fallait redresser, trouver la bonne compensation, pas trop tirer ou pousser et c'est là que l'avion flotte un peu trop à mon goût, se tasse dans le sens du vent sur la piste, etc... bref, beaucoup de changement en peu de temps pour pouvoir ne pas trop ou pas assez compenser et donc tout bousiller.

En finale avec le nez bien dans l'axe de piste et 1500 tours au moteur, il ne reste qu'à redresser les ailes et tirer sur le gaz avant de toucher, le tour est joué.

Et finalement, l'hiver, saison que j'adore voler, garder 1500 tours en final était prescrit avec d'éviter tout problème de choc thermique sur le moteur donc avant, moi qui avait tendance à l'oublier, et bien c'est rendu une seconde nature.

AndreCosto wrote:Maintenant on a besoin d'une discussion de ce genre pour les xwind. Je commence à me sentir plus confiant à l’atterrissage, mais quand il y a le moindre xwind component, je perds tout mes moyens, et c'est habituellement plutôt laid sur la finition.

Pour les vents de travers, viens te pratiquer à CSB3 (beloeil), c'est à mon avis le paradis du ''cross wind''.

Il faut être attentif et quelque fois donner un peu plus de moteur et surtout être patient ça va venir....

Pierre C.

Minnie wrote:Bonjour à tous!

Je suis nouvelle sur le site et surtout femme de pilote... Par amour, je me suis lancée dans l'aventure des airs. Je n'avais aucune autre attirance pour l'avion que le pilote qui le pilotait. Mon pilote, j'en suis amoureuse depuis 20 ans.Le pire dans cette histoire, c'est que la passion des airs m'a conquise jusqu'à me rendre doublement amoureuse de mon chum et de l'avion. J'ai encore de fortes turbulences dans ma jeune passion. Parfois, de gros cumulus me hantent pour me faire croire que ce défi ne sera jamais possible.
Un jour, si vous le désirez, je vous raconterai l'histoire de celle qui ne volait jamais....
Mais pour le moment, je désire l'aide de mes nouveaux amis! Tous et chacun qui m'aident et me font tripper plus chaque jour. Vos paroles et vos encouragements me motivent à me dire que je serai un jour une super femme pilote... à gauche!

Ce soir, je m'adresse à chacun de vous pour vous demander conseil! Je parviens à atterrir mon avion mais le mot atterrissage a trop de noblesse pour que je puisse qualifier les miens ainsi!
Si vous vous souvenez un instant de ces premiers moments et si avec votre expérience vous pouvez m'aider...
Si vous avez des conseils, des sites, des trucs... Je réussirai sans doute à atterrir avec plus de noblesse.

Les quelques secondes avant de raccrocher à la vie terrestre...comment bien les faire? Avec aisance, douceur et ... surtout plaisir! Dans mon circuit la vie est belle, en finale la vie est simple et à l'arrondit...la vie se complique!
Alors si vous avez quelques secondes pour me faire comprendre ces 3 secondes...

Marie "minnie" josée

Pour les 3 secondes, tenter de les faire durer plus longtemps et, suivre le conseil de Louis.

Pierre C.

CH300-FNQI wrote: L'arrondi doit se faire progressivement.
Tu commences à relever le nez,
juste au niveau du bout de la piste,
l'avion ralenti et veux s'enfoncer.
Tu résistes et REFUSES LE SOL en relevant le nez
PROGRESSIVEMENT sur l'horizon.
L'avion finit par se poser tout en douceur.

Ca c'est bien explique......
Enfin on veut toucher le sol a une certaine vitesse,
Mon avion decroche a 34 kts plein volets,
dans l'air calme je veut toucher le sol a 35 kts
mon ASI digital fait bip-bip a 34 kts
donc je veut entendre un bang quand les rues touche le sol
et apres 1 seconde je veux entendre le beep

je filme tous mes atterissage et je fait le controle de qualite:
http://www.youtube.com/watch?v=te8wHN8M ... redirect=1

parmi ces atterissages la il y en a un de pourri..... je arrondi tros haut
(1-2-3 pds du sol, pas plus),
mais la vitesse est bonne, alors mon avion bondi deux fois, pendent
ces instants la je ne fait pas la mayonnaise, je fait rien,
je garde l'assiette et l'avion arrete de sauter......
parfois il est difficile bien voir quand l'avion touche le sol (bang)
......... c'est rare!

Bons Vols

Les conseils ci haut énoncés sont bons mais faut en tout temps pouvoir récupérer adéquoitement un arrondis trop haut.

Car refuser l'appareil et attendre qu'elle s'enfonce c'est bien à 2-3-4 pds du sol ou un semi-décrochage ne causera rien ce qui se passe la majorité du temps.

Mais arrondir trop haut en faible vitesse est une des manoeuvre les plus dangereuses si l'on ne connais pas sa machine et si l'on est pas super à l'aise avec le vol lent à petit coups de puissance.

Manquer un arrondi, être à 10-15 pds sol, relever le nez épuiser toute sa vitesse résiduelle et encore être trop haut, va occasionner un tout une chute de l'appareil qui va aller pêtter si fort que le train d'atterrissage va exploser et les passagers risquent de se retrouver la colonne vertébrale en miette.

Ce que je conseil dans ce cas, c'est de savoir ramasser ce genre de gaffe .
Demande à un instructeur de te faire faire du vol au dessus de la piste le plus bas possible 1-2-3 pds et de garder une vitesse vraiment minimale, une vitesse ou toutes les commandes sont molles ou le buzzer de décrochage sera plus fort que la radio et en modulant la puissance tu pourras vraiment découvrir comment corriger un arrondis trop haut.
3-4 longueur de piste de même , tu en seras vraiment épuisé mais après ça tu seras en mesure de dire que TU contrôles maintenant la machine.

Un ptit coup d'oeil rapide par la vite de coté nous donne toujours une meilleur apperçus de notre hauteur réelle.

Bob