Première remise des gaz
Posted: Sun 02 Sep, 2012 10:35
Je demandais il y a quelques semaines dans un autre thread, et non sans une certaine dose de scepticisme, ce qui pouvait causer une remise des gaz à l'atterrissage en VFR.
Je sais pas si c'est le fait d'avoir posé la question qui a tenté le diable, mais j'ai fait ma première à vie jeudi soir vers 22h à St-Hubert. Faut dire que ça soufflait pas mal: durant l'approche ILS 24R dans le coin de Beloeil (donc 2500-3000 pieds), l'anémomètre indiquait 135-140KIAS et le GPS, 85 noeuds sol :shock:. La tour rapportait des vents au sol du 250 à 25G35.
Vu les vents et les rafales et compte tenu de la longueur de piste, j'ai opté pour une approche avec très peu de volets et une bonne vitesse et je suis arrivé au seuil sans difficulté. Rendu à l'arrondi, par contre, une rafale a fait rouler l'avion de 30-40 degrés d'un coup sec alors que j'étais à 15-20 pieds du sol. Yikes! Sans réfléchir, j'ai tout de suite remis les gaz. Comme il restait encore 8-9000' de piste devant moi, j'ai songé quelques secondes à relâcher les gaz et essayer un autre atterrissage plus loin sur la piste, mais je me suis dit qu'un petit circuit ne me ferait pas de tort, histoire de reprendre mes esprits. Comme il y avait 2 autres avions en finale derrière moi, j'ai annulé les instruments pour refaire un circuit pour la 24G où l'atterrissage, bien qu'un peu ferme, s'est bien passé.
Ce que je retiens de ça, c'est que même si je n'ai jamais eu à faire ça auparavant, j'ai rapidement eu le réflexe de remettre les gaz. Jusque là, je doutais que je saurais avoir le jugement pour le faire si nécessaire. C'est rassurant. Et je peux maintenant concevoir que ça puisse être nécessaire.
Maintenant on peut questionner la sagesse de voler avec un avion léger dans les conditions qu'on a eues jeudi, les mêmes qui ont arraché le toit d'un aréna à Montréal dans la même période où j'arrivais à St-Hubert. :oops:
Je sais pas si c'est le fait d'avoir posé la question qui a tenté le diable, mais j'ai fait ma première à vie jeudi soir vers 22h à St-Hubert. Faut dire que ça soufflait pas mal: durant l'approche ILS 24R dans le coin de Beloeil (donc 2500-3000 pieds), l'anémomètre indiquait 135-140KIAS et le GPS, 85 noeuds sol :shock:. La tour rapportait des vents au sol du 250 à 25G35.
Vu les vents et les rafales et compte tenu de la longueur de piste, j'ai opté pour une approche avec très peu de volets et une bonne vitesse et je suis arrivé au seuil sans difficulté. Rendu à l'arrondi, par contre, une rafale a fait rouler l'avion de 30-40 degrés d'un coup sec alors que j'étais à 15-20 pieds du sol. Yikes! Sans réfléchir, j'ai tout de suite remis les gaz. Comme il restait encore 8-9000' de piste devant moi, j'ai songé quelques secondes à relâcher les gaz et essayer un autre atterrissage plus loin sur la piste, mais je me suis dit qu'un petit circuit ne me ferait pas de tort, histoire de reprendre mes esprits. Comme il y avait 2 autres avions en finale derrière moi, j'ai annulé les instruments pour refaire un circuit pour la 24G où l'atterrissage, bien qu'un peu ferme, s'est bien passé.
Ce que je retiens de ça, c'est que même si je n'ai jamais eu à faire ça auparavant, j'ai rapidement eu le réflexe de remettre les gaz. Jusque là, je doutais que je saurais avoir le jugement pour le faire si nécessaire. C'est rassurant. Et je peux maintenant concevoir que ça puisse être nécessaire.
Maintenant on peut questionner la sagesse de voler avec un avion léger dans les conditions qu'on a eues jeudi, les mêmes qui ont arraché le toit d'un aréna à Montréal dans la même période où j'arrivais à St-Hubert. :oops: