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Amir Khadir
Posted: Sun 12 Jun, 2011 12:06
by bushpilot-180
Est il en liberté parce que les asiles débordent?
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 32052.html
Loose cannon... :evil:
Posted: Sun 12 Jun, 2011 16:55
by polux
Oui c'est exact :lol: Y'a un grand mot pas facile a dire pour ca..... Désinstitutionalisation, y'é lache loose comme ca de temps en temps, ca coute moins cher :roll:
Polux :wink:
Posted: Wed 15 Jun, 2011 22:39
by Bronco Billy
on aime ou on aime pas...
Posted: Thu 16 Jun, 2011 22:56
by HWS
Monsieur le webmestre!!!!
On parle politique ici, sans aucune référence aux avions!!!
Probablement que ça dépend de qui on critique...
Deux poids deux mesures???
Posted: Fri 17 Jun, 2011 00:07
by toxedo_2000
HWS wrote:Monsieur le webmestre!!!!
On parle politique ici, sans aucune référence aux avions!!!
Probablement que ça dépend de qui on critique...
Deux poids deux mesures???
Dans le bar des pilotes, on peut parler de n'importe quoi Yvon... Les autres sections du forum, c'est une autre affaire. Mais celle-ci te permet de nous présenter ton chien, ta chèvre, ta brouette, ou ton gazon... Même ton politicien préféré :mrgreen:
Posted: Fri 17 Jun, 2011 08:26
by Cairan
Dommage que le Festival aérien de Québec n'aura plus lieu, sinon il aurait sûrement fait parlé de lui en voulant empêcher la venue de ces oiseaux de guerre meurtriers et la pollution associée à un spectacle n'ayant pour seul but que l'indoctrination des foules à l'idéologie militariste néo-conservatrice! :wink:
Mais bon, j'imagine que de le voir s'humilier à désouffler des balounes avec une douzaine de barbus dans le fin fond d'un parc peut satisfaire mon sadisme politicomédiatique! :D
Posted: Fri 17 Jun, 2011 10:38
by HWS
toxedo_2000 wrote:HWS wrote:Monsieur le webmestre!!!!
On parle politique ici, sans aucune référence aux avions!!!
Probablement que ça dépend de qui on critique...
Deux poids deux mesures???
Dans le bar des pilotes, on peut parler de n'importe quoi Yvon... Les autres sections du forum, c'est une autre affaire. Mais celle-ci te permet de nous présenter ton chien, ta chèvre, ta brouette, ou ton gazon... Même ton politicien préféré :mrgreen:
C'est juste que je me le suis fait reprocher dernièrement, par le modérateur lui-même :twisted: :twisted: :twisted:
Alors si on a le droit, je dirais que je n'échangerais pas Khadir contre mille Charest ou un million de Harper. C'est selon moi un des rares politiciens honnêtes et respectables que nous connaissions. Et en plus, il n'a aucun lien avec la haute finance, les magouilles des grosses compagnies ou encore pire, les mafiosos. Comme tu le dis, il est devenu mon "politicien préféré". Il en faudrait plusieurs autres comme lui.
Yvon
Posted: Fri 17 Jun, 2011 10:52
by toxedo_2000
HWS wrote:.....
C'est juste que je me le suis fait reprocher dernièrement, par le modérateur lui-même :twisted: :twisted: :twisted: ......
Yvon
T'étais probablement pas dans la section du bar des pilotes :wink:
Posted: Fri 17 Jun, 2011 15:39
by fyby
Avec plusieurs comme lui,nous aurions plusieurs interdits,chaussures comprises :lol:
Posted: Fri 17 Jun, 2011 16:55
by Louis_greniier
Un des beaux portraits d'amour de Foglia. Rare. Toujours plus difficle d'écrire en aimant qu'en bougonnant
Quelques mots d'Amir Foglia, La Presse
Imperméable à la critique, ce n'est pas vrai si on entend par là qu'elle ne l'affecte pas. Quand même, c'est pas mal comme portrait de la part d'un adversaire «naturel» comme André Pratte - qui le plante joyeusement dans la suite de son éditorial, évidemment.
Lisant cela, je bois du petit lait. J'en bois encore quand je reçois ce courriel de mon collègue Ronald (lequel, on s'en félicitera, ne tient pas la chronique politique!): «Pietro, Dieu que je suis fier de mon député Amir Khadir. L'as-tu vu faire fâcher Lucien Bouchard? Go, Amir, go! Bon, il s'égare un peu de temps en temps...»
Pas souvent, Ronald, pas souvent. Traiter le jeune couple princier de parasites n'est pas la déclaration du siècle - c'est pas un dérapage non plus. Amir en fait trop parfois, mais il ne se plante pas souvent. Depuis que je le connais, et ça commence à faire un bail, il s'est royalement planté deux fois. Une de celles-là était le boycottage de la chaussure israélienne.
Vous n'imaginez pas comme je me réjouis de vous voir si nombreux à être «fiers» d'Amir. C'est pas souvent que vous et moi partageons le même engouement; que nous nous accordions soudain pour trouver admirable cette espèce de gauchiste persan, c'est quand même étonnant, non?
J'ai fait deux longs voyages avec Amir, un en Iran et, quelques années plus tard (ou le contraire), un en Irak. J'en suis revenu complètement conquis, et c'est le premier mot que je veux ajouter au portrait que vous faites de lui: séducteur. Ne confondez pas: pas macho, pas pute, pas acteur - enfin si, quand même, un petit peu acteur. Besoin qu'on l'aime comme le désert a besoin d'eau, et s'y prenant toujours de la même façon pour qu'on l'aime: en faisant l'intelligent. Ça fuse de partout, ça crépite, ça pétille, ça ressemble au bouquet final du feu d'artifice de la Saint-Jean à Saint-Prosper-Station. Une bleue, une rouge, une jaune, encore une bleue... Arrête, Amir, arrête. On t'aime, tu le sais.
Le second mot qui me vient et qui renforce le premier, c'est délinquant. Il n'hésite pas à contrevenir à la règle, même que ça lui fait plaisir. En Irak, la règle était qu'il fallait remettre au Croissant rouge tous les médicaments que nous avions apportés. Pas question, a dit Amir. On va les distribuer nous-mêmes. Un petit jeu risqué dans le Bagdad de Saddam.
En Iran, au Sud, chez les Baluchis et les Pachtounes, on a traversé la frontière pour se retrouver en territoire afghan, dans un camp de réfugiés, à Zaranj. Amir a passé la journée à soigner des bobos. On est en Afghanistan, pas longtemps après le 11 septembre; on est chez les talibans, les Américains bombardent pas loin. Amir remuera ciel et terre pour faire venir une ambulance de Zabol, la ville frontalière iranienne, pour sauver une dame qui allait mourir. C'est pour dire que ce n'est pas le maire de Québec qui va lui apprendre ce qu'est une urgence, c'est pas un ex-premier-ministre recyclé dans les mines qui va lui faire le coup de la grandeur, surtout cette grandeur-là.
Le troisième mot que je lui collerais est très parent du second: bordélique. Imaginez: il retourne en Iran, où il n'est vraiment pas un ami du régime des mollahs, et vous pensez qu'il va se tenir tranquille? Pas une seconde. Il tire sur la corde au maximum, passe par-dessus les interdictions de filmer, de circuler, pour finalement s'apercevoir que... ses papiers ne sont pas règle - son passeport est périmé, je ne sais trop quoi. Pas sûr qu'il va pouvoir sortir du pays.
Inquiet? Je le revois dans la jeep, le keffieh au vent, je l'entends nous réciter un poème en persan qu'il enchaînera avec un autre de Gérald Godin.
En Irak, encore le passeport. Cette fois, il l'a perdu. On attend dans le désert à la frontière de la Jordanie, où les formalités n'en finissent plus. Ousqu'il est, ton passeport, Amir?
Je ne sais pas.
Comment ça, tu sais pas?
Dans ces moments-là, il prend son air irano-penaud. Il a pris cet air-là avec Lucien Bouchard, l'autre jour: Je ne voulais pas vous insulter personnellement, monsieur Bouchard.
Ben tiens, il venait juste de le traiter de pute.
Un dernier mot, peut-être le plus important: médecin. Cela me vient chaque fois que je le vois à la télé ou que je l'entends à la radio: comment il fait pour ne plus être médecin, lui qui l'était plus que n'importe quoi? Voyez comme il est impliqué comme député? Il l'était tout autant comme médecin.
On n'est pas amis, si c'est ce que vous me demandez. Il ne me trouve pas assez engagé. Moi, je trouve qu'il l'est trop. Une fâcherie - je me fâche très facilement avec mes amis - nous a déjà éloignés et, encore aujourd'hui, nous garde sur une prudente réserve. On se parle de loin en loin, jamais de ses affaires de député, qui ne m'intéressent pas vraiment. Un courriel de lui cette semaine sur... les chats. Je t'ai jamais raconté, me dit-il, à Québec, je suis pensionnaire chez Pierre et Cecilia, ils ont neuf chats comme toi. Il y a Mia, Mimi, Touki, Câlin, un autre qui s'appelle Amour-de-patte-cassée, devine pourquoi.
Cecilia, qui est chilienne et plus gauchiste que moi, fait passer ses chats avant son locataire et même avant le Che et Allende. Moi? Moi, j'en ai un peu plein le cul de la race féline, déjà que je me fais griffer toute la journée. Embrasse S. pour moi. Amir.
Comment voulez-vous qu'il soit mon ami? Il n'aime pas les chats! Pour un Persan, c'est pas fort.
NOTA BENE J'ai à peu près trois ans et demi de vacances accumulées, je vais commencer par quelques semaines jusqu'au départ du Tour de France, où, restez calmes, j'irai en touriste. Si vous me le demandez gentiment, je vous raconterai peut-être.
Posted: Fri 17 Jun, 2011 16:57
by WILGAMAN
fyby wrote:Avec plusieurs comme lui,nous aurions plusieurs interdits,chaussures comprises :lol:
Amir Khadir profite d'une situation idéale, celle de s'exprimer publiquement sans avoir à adhérer à une ligne de parti dure. Demandez à Pauline Marois comment ça se négocie... Elle aura certainement une réponse amère à partager avec vous par les temps qui courent...
Or, comme Amir Khadir ne sera ni au pouvoir, ni dans l'opposition dans un avenir très proche (mais ça ne saurait tarder), il n'a pas à mesurer l'impact de ses déclarations. L'exemple le plus patent est probablement celui de son opposition à l’amphithéâtre "Vidéotron" financé à même les poches des contribuables québécois et des citoyens de la ville de Québec, pour une future équipe de hockey déficitaire, qui ne sera jamais transférée, promis-juré-craché-promesse-de Bettman-le-pro-américain-qui-pense-que-le-hockey-est-le-prochain-baseball-et-que-le-marché-canadien-est-un-accessoire-et-non-une-partie-intégrante-du-processus. Bon, je m'éloigne du sujet principal...
Si on relit l'entrefilet à la source du fil, on peut y constater que M.Khadir ne s'oppose pas à la F1, mais souhaite une F1 plus verte.
Amir Khadir a signalé qu’il ne manifestera pas « contre la formule 1», mais « pour (favoriser) des avancées technologiques qui rendront un jour l'industrie de l'automobile écologique et la F1 tout électrique ».
Je suis moi-même aviateur, propriétaire d'un avion équipé d'un moteur radial suralimenté de 600 pouces cubes, motard et amateur de F1. Je conduis aussi une Prius hybride. Est-ce que tout cela est compatible??? OUI!
Si on écoute des intégristes de tout acabit (vert ou pro-industriels, de gauche ou de droite), NON.
Je préfère croire que oui. Nous vivons en ce moment une grande période de transition entre l'économie pré et post-carbone. Notre politique énergétique ne changera pas du jour au lendemain, pour des raisons évidentes : il faut délaisser ceux qui ont des intérêt$ marqué$ pour le statu-quo et faire entendre nos choix aux autres.
Je suis peut-être candide, mais je souhaite de tout coeur pouvoir profiter, avant ma 25ième heure, d'une voiture, d'une F1 et d'un avion propre à 100%
Si on ne le désire pas, ça ne se produira pas. Il faut commencer à quelque part.
M. Khadir en fait partie, il ne faut pas en avoir peur.
W.
PS: Pour ceux qui le craignent, ne vous inquiétez pas. Il n'aura pas le choix de diluer excessivement ses opinions lorsqu'il fera partie d'une grande organisation politique, que ce soit Québec Solidaire ou autre.
Posted: Fri 17 Jun, 2011 21:40
by fyby
J'ai peur de tous extremistes et trop souvent la gauche bâillonne ceux qui ne partagent pas leurs idées,de voir un gars qui empechent les gens d'entrer dans un magasin parce qu'il ne vend pas le bon type de chaussures,et ce même gars là est un politicien élu,j'ai pas hâte de voir mes libertés s,il est un jour au pouvoir.
Nous les aviateurs venons de gagner,sur un points de liberté concernant les aéroports,je me mefie des petits potentats,ce qui ne veut pas dire que j'accepte la corruption.René.
Posted: Fri 17 Jun, 2011 22:54
by WILGAMAN
fyby wrote:J'ai peur de tous extremistes et trop souvent la gauche bâillonne ceux qui ne partagent pas leurs idées (...) René.
Si la gauche bâillonne, ils ne sont que de pauvres amateurs comparés à la droite de M. Harper.
Extrait de Cyberpresse, publié le 10 juin 2010
Le gouvernement Harper menace le droit du public à l'information
Sous le règne du premier ministre Stephen Harper, l'information émanant d'Ottawa s'est tarie. Les ministres et les fonctionnaires sont muselés. Les demandes d'accès à l'information sont ralenties et parfois bloquées après intervention politique. La transparence a cédé le pas à une forme de propagande léchée dont l'objectif est de manipuler l'opinion publique. Résultat: les citoyens disposent d'informations limitées pour comprendre les agissements de leur gouvernement et lui demander de rendre des comptes.
En tant que journalistes, nous craignons que cela n'ouvre la porte à du gaspillage, à l'utilisation à mauvais escient de fonds publics ou encore à des scandales dont les Canadiens ne prendront connaissance que lorsqu'il sera trop tard.
Depuis quatre ans, le premier ministre Harper muselle ses ministres et force les journalistes à s'inscrire sur une liste dans l'espoir d'être choisis pour pouvoir le questionner. Récemment, toutefois, le contrôle de l'information a atteint de nouveaux sommets. L'accès à des événements qui devraient être publics a été interdit. Au travail des traditionnels photographes et caméramans, on préfère maintenant des «communiqués photo» et des «communiqués vidéos» préparés par des employés du bureau du premier ministre et envoyés dans les salles de presse du pays.
Il est de plus en plus difficile d'obtenir le droit qu'un témoin indépendant assiste aux événements pour les montrer tels qu'ils se sont produits et non tels que les politiciens aimeraient qu'ils se soient produits. À titre d'exemple, les ministres conservateurs ont-ils fait la moue lorsqu'ils ont goûté à la viande de phoque à Iqaluit l'été dernier? Les Canadiens ne le sauront jamais car les photographes n'ont pas obtenu l'autorisation d'assister à la dégustation. En lieu et place, une photo du bureau du premier ministre a été envoyée, photo qui a malheureusement été utilisée par plusieurs médias, parfois sans même indiquer sa provenance.
En bout de piste, cela signifie que les Canadiens ne reçoivent qu'une version aseptisée de l'histoire, pas l'histoire véritable.
Version intégrale:
http://www.cyberpresse.ca/opinions/2010 ... ticle_POS1
W.