Copie du reportage Aviation Quebec modifier avec photo
Pohénégamook … Un festival haut en couleur…
Nous sommes Vendredi matin le 15 février 2008, il est 8h30, après plusieurs efforts, les deux enveloppes, les deux nacelles ainsi que le ventilateur sont tous bien chargé dans la remorque. Tous les sacs de bagages sont rendus dans le camion. Nous serons deux pilotes, accompagnés de trois de nos équipiers(ères). Nous sommes en route, vers la 5ième édition du Festival Haut en couleur de Pohénégamook. Petite ville situé à
470 Km de Montréal, près de la frontière du Maine entre le Nouveau Brunswick et Rivière du Loup.
Cette ville s’est fait connaître avec son fameux monstre du lac … nommé Phonik. Il s’agit d’un festival d’hiver ou tous les sports et activités d’hiver sont réunis sur un même lac… Montgolfière, para-planche, para-moteur, course de traineaux à chien
, hockey, pêche sur la glace et j’en passe…
À notre arrivés sur les lieux, 6 heures plus tard, nous sommes accueillis au garage municipal ou l’on peut laisser la remorque stationné pour la fin de semaine. Car ici, la poursuite de la montgolfière, sera effectuée sur le lac, par une motoneige et un traineau spécialement fabriqué pour cet usage.
Le seul endroit où l’on peut voler est au dessus du lac Pohénégamook qui mesure 1 km de large et 8 km de long.. Il est carrément impossible de voler ailleurs, toute la région est entourée de forêt des kilomètres à la ronde.
Après avoir branché les réservoirs de propane, on s’assure que le tout fonctionne et l’on se dirige à l’hôtel de ville ou Monsieur le maire Guy Leblanc, accompagnée du directeur du Festival M. Patrick Cyr, nous y reçoivent pour nous souhaiter la bienvenue.
Tous les pilotes de toutes les activités aériennes s’y trouvent. Après les petits discours usage, nous avons un breiffing sur les procédures de vol sur le lac. Nous y apprenons que pour la première fois depuis que le festival existe, le lac est «slushé », c'est-à-dire, qu’il y a 24 pouces de glace et sur cette glace on y retrouve environs 10 pouces d’eau et de neige mouillé, le tout recouvert de 6 pouces de neige fraiche. Pour les vols, il s’agira de rester au dessus des pistes de motoneige. Il y a une piste Provincial qui traverse le lac sur toute sa longueur et trois autres pistes qui le traversent en largeur à différent endroit. Tous se donnent rendez-vous le lendemain matin à 7h00.
SAMEDI MATIN
Déjà à 6h45, les motoneiges se réchauffent, pendant ce temps, l’activité est fébrile, chaque équipe transfère ses équipement de leurs remorque et les disposent sur les traineaux.
Du à la température extérieur de -28 tous les équipements sont gelés, on est tous habillés en pelure d’oignon et on a l’air du bonhomme Michelin.
La caravane des six motoneiges remorquant chacune leurs traineaux se met en branle et nous, nous rendons sur le site du Festival plus précisément à l’entré de la piste qui mène au lac.
Une equipe prete a partir
On traverse la route avant d' arriver au Lac.
Les deux premières motoneiges sont équipées d’un ski central à l’avant et de deux larges courroies de roulement, elles se rendent donc au milieu du lac sans aucun problème.
La troisième motoneige étant une motoneige ordinaire, tous comme les autres s’est prisent à trois reprises dans la neige et l’eau (slush) et fut incapable de se rendre au milieu du lac.
En voyant cela, moi ainsi que les deux autres pilotes, avons décidés de demeurer sur le site et de faire du captif à cet endroit.
Après environs 20 minutes de captif, le vent s’est levé en rafale et nous avons été obligé de mettre fin au vol captif rapidement.
Pendant ce temps, les deux équipes de montgolfières étant parvenu à se rendre au milieu du lac, ont pu décoller et faire un envolé d’une vingtaine de minutes.
Lors de leurs récupérations, les motoneiges ont eu quelques difficultés à se rendre sur les lieux mais en sont tout de même venus à bout.
De notre coté, après avoir serré tous notre équipement, nous avons pris un bon repas chaud puis sommes partie à la découverte de la ville. Nous avions donnés rendez-vous à Olivier, notre équipier motoneigiste, pour 16h00 heures car moi et Jean-François avions l’intention de faire une illumination nocturne (night glow) en soirée.
Vers 18h00 nos deux montgolfières éclairaient avec force une partie du site. Plusieurs personnes en ont profités pour s’approcher et quelques uns ont même eu l’occasion d’embarqués dans la nacelle.
Nous avons fait duré le night glow environ 45 minutes.
Puis après avoir rangé notre équipement, nous avons convenu avec Olivier de nous rejoindre à 7h00 Dimanche matin.
Durant la soirée, avec Jean-François nous avons décidé qu’une seule montgolfière serait utilisée le lendemain matin. Nous, nous partagerons le temps de pilotage de cette envolée. Nous en profiterons pour faire voler notre équipier motoneigiste ainsi qu’un autre passager.
Dans le chalet, avec les autres équipes de montgolfière, nous avons passé la soirée devant un bon feu dans le poêle à bois, à organiser notre vol du lendemain matin et a se conter des anecdotes.
DIMANCHE MATIN
Au point de rendez-vous, ce matin, nous sommes seulement 3 équipes à nous présenter.
Les autres équipes n’ayant pas voulu se risquer à se rendre sur le lac pour avoir par la suite de la difficulté à récupérer leurs matériels. Le vent est très léger et le ciel est couvert, le temps est laiteux. Avec la direction du vent, nous choisissons l’extrémité sud du lac pour décoller. Les trois motoneiges se mettent en route et se dirigent vers la piste balisé ou nous décollerons à environs mille pieds du rivage.
La piste balisée de motoneige forme un « L », le plus long segment de ce L est situé sur la longueur du lac, nous décollerons sur le plus petit segment du L donc sur la largeur du lac près de la rive. Le plan de vol sera de décoller, monter en altitude pour par la suite, redescendre chercher un vent nous poussant vers la gauche afin d’être ramené sur le plus long segment du L se trouvant être la piste balisé afin de nous y poser.
Rendus sur le lieu de décollage et après avoir terminé de gonfler l’enveloppe, quelques flocons de neige ont fait leurs apparitions. Je donne quelques conseils d’usage aux passagers et je décolle. Après quelques minutes de vol, je mets la montgolfière en palier et passe les commandes à Jean-François.
À présent, notre envolée se déroule exactement comme nous l’avions prévu. La montgolfière vole parallèlement à la piste balisée de motoneige à environ 50’ à droite de celle-ci. Des flocons de neige épars sont toujours présent et nous sommes à environ 75’ de hauteur. Quelques minutes ont passés quand la montgolfière s’est mise à se rapprocher de la piste située à notre gauche. Rendus au croisement de la piste, au même moment, d’un commun accord, nous avons tous les deux fait un signe de tête vers le bas pour confirmer que c’était là que le vol se terminait.
Après avoir fait les procédures d’usage avant l’atterrissage, nous, nous sommes posés à environ 50’ à gauche de la piste en laissant la montgolfière debout, nos équipiers ont pus venir nous chercher et on a pu rapprocher la montgolfière sur la piste de motoneige. Plusieurs motoneiges sont arrivées pour venir nous voir et à ce moment nous étions plus d’une vingtaine autour du ballon. Après quelques photos d’usage,
on a fait sortir l’air chaud de l’enveloppe et nous l’avons étendu sur la piste, personnes de notre groupe s’est mouillé les pieds, notre envolé à durée exactement 12 minutes. Maintenant on se dépêche à serrer le tout car la neige semble vouloir s’intensifier. Jamais nous n’avions serer notre matériel aussi rapidement, il faut dire qu’a plus de 20 personnes ça se fait vite.
De retour sur la rive, tous le matériel à été rangé dans la remorque afin de préparer notre retour.
L’accueil dont les Pohénégamoukois(es) nous ont réservés fut vraiment charmante, de beau vol et une fin de semaine mémorable ou il y a eu, une multitude d’activités.
Le Festival Haut en couleur de Pohénégamook sera de retour l’an prochain vers la mi-février. Vous aurez d’autre renseignement sur ce Festival en allant voir leur site au
www.pohenegamook.net Et pour m’a part j’ai bien l’intention d’être présent là-bas l’an prochain.
Propane